Pour moi, même l'éternité est trop courte. [PV: Ma cavalière]
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N u a n c e Félin Légendaire
Perso 1 : Sankara Perso 2 : Poussière d'étoiles, Vent. Perso 3 : Jouvence des Ombres, Ombre. Nombre de messages : 1961 Age : 28 Puf : Sanka' ou bien Sankara tout simplement.
Sujet: Pour moi, même l'éternité est trop courte. [PV: Ma cavalière] Mer 2 Mar - 0:52
Tourbillon d'Écume
Va où tu veux, meurs où tu dois.
Le soleil était à son zénith, noyant de ses puissants rayons les plaines et prairies. Le ciel était d'un bleu azuré, sa couleur illusoire se mariait parfaitement avec celle éclatante de l'astre solaire. Quelques nuages, très peu épais, dansaient dans le ciel, se mouvant à travers l'étendue bleutée. Le vent soufflait doucement, ni trop fort, ni trop doucement, de peur d'abimer les magnifiques tiges et fleurs qui ornaient le Paradis Floral. Des mulots filaient entre les plantes, rapides comme l'éclair. Ils grignotaient un morceau , un pétale, une graine, par ci par là puis reprenaient leur course folle. Les fleurs tanguaient toutes a gré des bourrasques du vent, doucement, elles se penchaient vers la droite, puis vers la gauche. Comme dans ballet de danse. Et puis, dans tout ça, il y avait un chat. Il n'avait pas encore passé la délimitation du Paradis Floral. Il semblait attendre. Attendre quoi ? Le déluge ? Ses yeux étaient d'un bleu pareil à celui de la mer. Ces deux saphirs étaient mis en valeur par sa toison semblable à de la neige. C'était un beau matou. Il possédait de larges muscles qui roulaient sous sa fourrure négligée. Ses oreilles se pointaient en direction du bruit. Ses moustaches s'agitaient, frémissaient doucement. Sa truffe orientée vers les cieux, il semblait adresser une prière silencieuse à .... A qui d'ailleurs ? Ce chat n'était pas un chat de clan. C'était un matou errant, un de ces charognard qu'on déteste, une de ces faméliques bestioles à qui on évite d'adresser la parole. C'était un vagabond, le pire, peut être était qu'il était fier de l'être. Il n'aimait pas être sous la direction de quelqu'un d'autre que lui. Il était son propre chef. Il tracait sa propre route. Il menait son propre destin. Son esprit était bien le seul à contrôler ses faits et gestes. Et il trouvait ça normal, de vivre seul, avec pour seule compagnie sa conscience. Il laissait ses rêves emprisonner sa vie. Porté par ses envies, ses désirs et ses plaisirs, il faisait ce qu'il voulait, bougeait à son gré, mangeait ce qu'il désirait, parlait quand il le voulait. C'était un chat emprisonné dans son propre esprit. Mais après tout, il s'en foutait. Il avait pensé un jour à rejoindre un de ces groupes, juste pour le loisir mais avait vite renoncé quand il avait vu les guerriers obéir à un seul et unique meneur. Il ne pouvait pas, être simplement un corps obéissant. Il était fait pour être libre, pour être lui. Et si il devait, se définir en un mot, certes, il choisirait : liberté.
- Humpf.
Le matou au pelage étincellant vient de bondir sur la barrière qui sépare les terres sauvages au Paradis Floral. Ses pattes s'accrochent au bois. Une douleur le fait couiner. Une écharde vient de lui transpercer le coussinet. Agile, il sautede l'autre côté. Les coquelicotes l'acceillent avec joie. Sa patte le lance lorsqu'il essaie de marcher. S'asseyant, il tente, à l'aide de ses crocs, de l'attraper pour ensuite la retirer. Sans succès. Elle est bel et bien coincé dans son coussinet pâle. Le matou serre les dents, la douleurest si forte qu'il en pleurerait si il n'avait pas un minimum de dignité. Ses yeux pétillent de crispation. Il lui faut trouver quelque chose. Il ne pourra aller nulle part avec ça planté dans la patte. Soudain, une odeur vint se mêler à celle des fleurs rouges sang. Le matou se redresse, il ne veut pas passer pour une de ces mauvietets qui s'écrase à la venue d'un ou d'une inconnue. Tourbillon d'écume jette un rgard vers la source du bruit, sa surprise n'a d'égal quand il voit une femelle s'avacer vers lui. Pareil à la sienne, la fourrure de l'arrivante est neigeuse. Le matou la regarde, et doucement son regard glisse surles coquelicots. Quel IDIOT il fait, ici c'est le lieu où toutes les petites mimines viennent se détendre. Pourquoi a-t-il fallut qu'il soit ici ? A ce moment précis ? Ecume soupire, la regarde, et ferme ses yeux semblables à deux saphirs azurs.
Nuage de Citron Félin Légendaire
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Désolée, les Membres m'ont donné trop de surnoms différents, j'les ai oublié, alors j'ai gardé que les principaux. :B
Sujet: Re: Pour moi, même l'éternité est trop courte. [PV: Ma cavalière] Mer 2 Mar - 20:39
Lune d'Azur
Lune d'Azur marchait en direction du Paradis Floral. Pourquoi cet endroit ? Elle n'en savait trop rien. Peut etre parce que le mot "paradis" sonnait bien dans ses oreilles. Pour elle le paradis consistait en un bonheur intense. Sauf qu'avec le mot 'floral' cela semblait etre le paradis des fleurs ... Le bonheur des fleurs, en gros. Dommage qu'elle ne soit pas une fleur alors. Parce que en ce moment, elle aurait bien besoin de reconfort. Pas que ce soit un moment particulier. Elle a toujours besoin de reconfort. Elle se sent seule comme d'habitude. On pourrait la confondre avec une solitaire. Mais non. Elle est belle et bien guerriere. Du Tonnerre. Un peu seule. Comme toujours. Et pour toujours. On pourrait se demander pourquoi elle ne se debat pas de cette situation, pourquoi elle n'essaie pas d'avoir d'ami(e)s. La reponse est toute simple. Elle n'en a plus le courage. Elle a essaye pendant des lunes et des lunes, sans resultats. Du coup, elle pense ne jamais en avoir. Elle a abandonne depuis longtemps. Ce qui est rare chez elle. Elle etait du genre qui ne baisse jamais les bras. Mais la, c'etait trop pour elle. Elle en avait plus qu'assez. Mais elle ne faisait rien.
Le soleil etait haut dans le ciel, a present. Des nuages blancs duveteux, se baladaient dans le ciel bleu comme jamais, au fil du vent. Lune d'Azur venait de penetrer dans le paradis des fleurs. On avait l'impression que le vent faisait attention a elles, tellement il etait leger. La guerriere blanche leva la tete en direction du vent, et recut une bourrasque d'air frais. Hum... Ca faisait du bien. Elle aimait le vent. Pourquoi n'avait-elle pas rejoint le Clan du Vent ? ... Elle regrettait a present d'avoir suivi le conseil de sa mere. Sa mere, ancienne guerriere du Tonnerre, voulait qu'a sa mort, sa file rejoigne son ancien clan. Lune d'Azur lui avait obei. Mais, maintenant ... Elle aurait meme prefere etre seule. Une solitaire. En plus, ca lui irait bien, elle qui n'aimait pas se meler aux gens. Maintenant, c'etait trop tard. Elle n'aurait jamais la force d'annoncer aux autres son depart. Elle n'avait plus de forces. Elle etait faible a present. Pourquoi faible ? La solitude. Etre ignoree. Ne pas avoir d'ami(e)s. Ou tres peu. Ne plus avoir de famille. Avoir l'impression de ne pas etre aimee. Tellement de choses qui la rendaient triste. Trop de choses qui la menaiemt a sa perte. A sa mort.
Un papillon passa devant la feline. Il se posa sur une fleur. Il se baladait entre elles, tandis que ces fleurs l'accompagnaient dans cette drole & jolie danse. Une danse envoutante, n'empeche. Lune d'Azur suivit le papillon de ses beaux yeux bleux. Soudain, le papillon s'eloigna des fleurs, et monta haut dans le ciel bleu, jusqu'a ce qu'il devienne un petit point noir perdu dans le bleu du ciel. Le papillon represemtait Lune d'Azur, et les fleurs, les chats. Lune d'Azur s'en eloignait de plus en plus. Soudain, elle vit quelque chose tomber du ciel. Elle s'approcha et decouvrit le papillon. Il etait mort.
Lune d'Azur regarda le ciel. C'etait un signe. Le Clan des Etoiles ? Il lui disait peut-etre qu'elle devait cesser de s'eloigner des autres. C'etait tout de meme cruel, de sacrifier la vie d'un papillon pour lui montrer sa voie. Elle enterra la bete, et s'en alla. Un chat. Blanc. Yeux ... bleux. Comme elle. Il la regarda. Ferma les yeux. Comme s'il ne voulait pas la voir. Lune d'Azur posa la seule question qui lui vint a l'esprit et qui etait un peu idiote.
- Qui es-tu ?
[Desolee, c'est plutot nul &pour les accents : Il n'y en a pas sur ce clavier]
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N u a n c e Félin Légendaire
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Sujet: Re: Pour moi, même l'éternité est trop courte. [PV: Ma cavalière] Ven 4 Mar - 21:06
E C U M E
"On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu'on prend pour l'éviter. "
La chatte qui se tenait devant lui était belle, étrange mais belle. Ecume avait toujours su apprécier la beauté intérieur et bien sûr extérieur des chattes. Il aimait les regarder et les admirer. Il n'était pas un dragueur écervelé. Il n'était pas un romantique timide et effacé. Il était lui. Il avait sa personnalité, il avait ses habitudes, il avait ses envies, ses désirs, ses préférences, il était lui, sans remords. Son coeur, sa bonté, son amour, il les confiait à qui il voulait, et non pas à la première inconnue croisée au coin d'un chêne. Cette chatte le fixe intensément, et un long frisson remonte le long de l'échine du félin immaculé. Cela fait bien des lustres qu'il n'a pas été dévisagé comme ça. Le regard de la femelle lui fait l'effet d'une balle. Comme ci, avec un de ces trucs dangereux qu'utilisaient parfois les Bipèdes, elle le fusillait. Tourbillon d'écume avait ouvert les yeux depuis quelques secondes, et déjà, il le regrettait. Les prunelles de la chatte lui faisaient l'effet d'un pic de glace se plantant au beau milieu de son coeur fatigué. La chatte en face de lui était d'une beauté implacable, son pelage blanc étincelait. Sur sa fourrure, se miroitaient des reflets azurés. Ses yeux étaient tels deux saphirs d'opale, si précieux qu'on ne devait pas trop les regarder de peur de les user. Tourbillon d'écume sentit tout de suite le malaise qui les unissait. Il n'avait jamais été très à l'aise avec les autres, même avec sa mère , et encore moins avec les inconnues. Lorsque la voix de la chatte brisa allègrement le silence qui s'était installé et qui hantait l'espace qui les séparait, le matou au pelage neigeux sursauta.
- Qui es-tu ?
Ah, quelle était drôle. Il aurait voulu le savoir. Tellement. Il n'était qu'un vulgaire fantôme, errant d'endroit à d'endroit. Sa vie, était complètement vide, comme son esprit d'ailleurs. Il se déplaçait lentement, les yeux clos, fermés sur le monde pour ne pas voir les regards des autres. Sa queue laissait un sillon dans le sol poussiéreux, toujours, il ne semait pas, non, il traçait sa route. Le problème, c'est que ça n'avait jamais servis, personne n'avait jamais voulu le retrouver, il était réellement seul. Alors qu'il s'avançait vers la chatte, simplement pour se persuader qu'il existait vraiment, qu'il n'était pas simplement un ectoplasme, l'écharde, dans son coussinets, s'enfonça plus loin encore dans la douce chair. Le matou poussa un gémissement de douleur. Il ne pourrait pas fuir, ni se battre si il devait faire usage de ses pattes. Son sort était résolut. Il était cuit. La chatte ne semblait pas si dangereuse que ça mais il prenait ses distances. Il pencha lentement la tête sur le côté, évaluant ce qu'il lui faudrait faire pour retirer cette maudite écharde, tout en l'observant, il lança à l'inconnue. "- Je ne sais pas moi même, mais on m'a donné un patronyme, il y a longtemps, Tourbillon d'écume, et vous ? "
Nuage de Citron Félin Légendaire
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Sujet: Re: Pour moi, même l'éternité est trop courte. [PV: Ma cavalière] Dim 6 Mar - 19:57
Lune d'Azur
Le matou blanc s'avançait vers elle. Lentement. Avec un peu de grâce. Il ne devait pas être un de ces idiots qui se croient beaux et forts. Non. Il restait lui-même, et semblait ne pas faire attention à l'avis des autres. Contrairement à elle. Elle avait peur de ce que pensent les autres sur elle. Peur qu'ils pensent qu'elle soit folle, incompétente ... et bien d'autres choses encore. Et pourtant. Elle était courageuse. Mais pas pour ça. Elle pouvait se jeter sur un blaireau sans hésiter au risque de sa vie. Mais elle ne pouvait pas ignorer les pensées des gens. Il en avait toujours été ainsi, et il en sera toujours. Le chat poussa un gémissement de douleur. Lune d'Azur le regarda de plus près, et vit une écharde dans sa patte. Elle allait lui demander s'il allait bien, lorsque le matou leva ses beaux yeux bleus sur elle.
- Je ne sais pas moi-même, mais on m'a donné un patronyme, il y a longtemps: Tourbillon d’Écume. Et vous ?
Tourbillon d’Écume... Un bien joli nom. Ça lui allait bien. Mais pourquoi la vouvoyait il ? Il était le premier à lui parler comme ça. Elle; l'avait simplement tutoyé. Il était bien poli... Sauf que Lune ne souhaitait avoir une conversation avec quelqu'un qui ne faisait que la vouvoyer. Ça la mettait mal à l'aise. Comme si elle était au-dessus, plus importante que le chat blanc. Ce qui est faux. Elle n'était ni plus ni moins important que lui. Elle était son égale. C'est ce qui fait qu"on est tous différents l'un de l'autre, niveau caractère. Et heureusement. Sinon ... Ce serait un monde différent. Tout le monde aurait le même caractère & physique. Ennuyeux. La diversité n'existerait donc pas. Et ce serait terrible. On ne sent rend pas compte. Mais si.
Lune d'Azur s'assit, sa queue blanche enroulée autour de ses pattes. Elle regarda longuement le matou, puis se décida à parler:
- Je suis Lune d'Azur.
Elle s'arrêta un instant, puis reprit avec un brin d'amusement dans la voix:
- Tu n'es pas obligé de me vouvoyer tu sais.
Elle n'avait pas précisé qu'ellle faisait parti d'un clan. Ca lui semblait inutile. De toute façon, il serait facile de le deviner. Un peu d'intelligence, et le tour est joué. Mais elle voulait se séparer de ce monde.
[Désolée, c'est de plus en plus nul ...]
Dernière édition par Pomme Cannelle le Lun 4 Juil - 19:43, édité 1 fois
N u a n c e Félin Légendaire
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Sujet: Re: Pour moi, même l'éternité est trop courte. [PV: Ma cavalière] Mer 23 Mar - 15:40
Tourbillon d'écume
Ce n'est pas vraiment que j'ai peur de mourir. Mais j'ai tellement peur de m'ennuyer quand je serai mort.
- Je suis Lune d'Azur. L'azur, l'azur. Cette couleur à travers la laquelle le matou voyait le monde. Cette couleur qui ne signifiait rien d'autre que la sagesse. Pour lui, toutes couleurs avait sa définition. On ne pouvait associer le rouge à l'amour par exemple, le rouge, c'était le sang. C'était la mort. L'amour c'était le jaune. Cela pouvait paraître étrange mais le jaune lui semblait parfait. Pourquoi ? Il n'en savait rien, mais le soleil lui, le savait. Et à sa piètre connaissance, le soleil était jaune ? Amour et soleil, les deux choses les plus demandées, pas vrai ? Il les avaient associées par simple déduction. Le rose, lui, se pavanait sur les pétales des fleurs, il l'avait associé à l'épanouissement. Le violet, lui s'était retrouvé associé à la solitude. Pourquoi ? Tout comme le jaune, ce n'était qu'une vulgaire idée de sa part. Il ne voyait que très rarement des fleurs violettes, cela lui avait, peu à peu, nourrit la conviction que cette teinte n'existait pas réellement. C'était pour cela qu'il l'avait associé à la solitude. Peut être aurai-il du l'associer à la transparence, à l'impression de ne pas exister ? De toutes façons, ce n'était que sa philosophie à lui, il ne demandait pas qu'on la suive. Juste la respecter. Pour en revenir au couleur, il avait mêlé le vert au renouveau. Les bourgeons d'émeraudes naissant au bout des branches ne l'avaient pas trahis et automatiquement, il avait trouvé cela convenable de relier le vert au renouveau, à la renaissance. Le orange, lui avait était représenté par la joie. C'était bien cette couleur qui lui plaisait. Le orange pétillait, le orange étincelait, le orange prenait feu. Le orange vivait. Le noir était égal à la dépression et au mystère pour lui. Quoi de bizarre de comparer le noir au mystère ? Pour lui, c'était évident que la dépression pointe son nez quand on parlait du noir, du sombre, de l'obscure et donc du mal-être. Le beige était pour lui la liberté. Le beige, c'était surtout le sable, et pour lui, la plage ce n'était que du pur rêve et de la véritable liberté perdue. Le blanc était comparé au vide. Un peu comme sa vie. Il ne se rappelait pas d'où lui était venu cette idée mais maintenant, en y réfléchissant, il la trouvait très bonne. Le blanc n'était pas une couleur, il ne faisait rien ressentir, il était plat, morne, comme le vide.Ce n'était pas bête, toutes ces choses. Certes, si il en parlait aux autres, leurs réactions le blesseraient certainement. Oh et puis, il se considérait comme insensible, alors quoi ? Qu'est-ce-qu'il le blesserait ? Rien. Rien ne détrônerait son intelligence et ses idées à part lui-même. C'était inscrit dans sa mémoire. C'était une règle, un devoir, quelque chose qu'il se devait de respecter. C'était son but, sa conviction.
- Tu n'es pas obligé de me vouvoyer tu sais.
Le félin immaculé posa ses prunelles vivaces sur la chatte. Elle était lui-même mis à part son sexe. Deux grandes prunelles glacées, un pelage neigeux où volent des reflets bleutés, une longue queue lui assurant l'équilibre, elle était lui. Le matou réussit tout de même à trouver ce qui faisait tâche. Ce n'était pas son museau plus fuselé que le sien, ce n'était pas son corps plus féminin que le sien, non c'était son regard. Ses pupilles si dilatées, si expressives gâchaient cette futile représentation de lui-même. Il avait cru un instant se trouver devant un miroir. Presque. Laissant son regard glisser dans celui de la femelle, le chat réfléchit quelques instants à quelle couleur pourrait-il la comparer. Bien qu'il ne la connaissait que très peu, l'envie de l'associer à une vulgaire couleur le tiraillait. Scrutant la réaction de l'inconnue, il se rendit compte qu'elle ne pouvait réagir encore, vu qu'il ne lui avait pas répondu. Oui, mais que répondre ? Il se racla doucement la gorge puis inspirant du plus fort qu'il pu l'air frais de cette journée qui touchait à sa fin. Il laissa ses poumons s'emplirent d'oxygène, sentit son poitrail retomber et reposa à nouveau son regard sur elle. Il parla distinctement, il voulait faire bonne figure, il ne voulait pas lui faire peur, un peu de compagnie ne lui faisait pas de mal.
- Si, je le suis. Je ne voudrais m'abaisser à la hauteur de ces crétins irrespectueux que vous devez croiser tous les jours. Alors, si je suis obligé.
Nuage de Citron Félin Légendaire
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Sujet: Re: Pour moi, même l'éternité est trop courte. [PV: Ma cavalière] Sam 26 Mar - 12:00
Lune d'Azur
Le Silence s'était installé. Mais Lune d'Azur n'avait rien contre. Au contraire. Elle était plus à l'aise pour faire le silence, que pour parler. De toute façon, c'était à lui de répondre maintenant. Ouf. Parler, n'était vraiment pas son truc. On l'a disait timide, et ils avaient bien raison. Elle n'osait jamais ouvrir la bouche, la première. Ou presque jamais. Mais pourquoi avait-elle cette fichu timidité ? Elle n'en savait trop rien. Peut-être était-ce parce qu'elle a peur de la réaction des autres. C'est surement ça. Sinon... Elle ne savait pas vraiment en fait. Mais bon. Elle s'en fichait pas mal. Elle ne faisait pas vraiment attention à elle. Plus aux autres. Et alors ? C'est son problème. C'est à elle de le régler. Même si ça allait être difficile. Dur. Régler ses problèmes à elle ... trop dur pour elle. Pourtant régler ceux des autres, ne lui posait aucun problème. Elle aimait rassurer, consoler les autres. Mais elle n'aimais pas s'occuper d'elle même. Elle préférait que ce soient les autres qu'ils les fassent. Du coup, elle attendait. Mais rien ne passait. Comme toujours.
Ahlala. N'empêche qu'elle trouvait la vie plutôt belle. Même magnifique. Malgré son ennui. Elle devenait bizarre. Mais, elle aimait l'Etrange. L'Ordinaire était trop ... ennuyant. Alors que l'Étrange ... tout était permis. Le risque était de passer pour un folle. Et alors ? Les autres pensaient qu'elle était folle, alors qu'elle n'avait rien fait. Donc, au bout du compte, elle ne risquait plus rien.
Et voila, qu'elle aussi pensait être une folle. Pourquoi pas ? Il n'y a pas vraiment de mal à ça. Sauf, si on n'a pas la bonne définition de ce qu'est la folie. Une Folle ou un Fou, c'est quelqu'un qui fait des choses qui peuvent paraître bizarres, démesurées, pas normales. Mais peut-être qu'à d'autres époques, c'était tout à fait normal. Lune d'Azur ne fait pas de choses étranges. Elle pense ... bizarrement. Enfin, pas comme les autres. Elle n'as pas la même mentalité. Mais on est tous différents. Alors d'un coté ... c'est plutôt normal. Oui, normal. Vous savez bien lire. Normal, qu'il y ait des fous dans ce monde. Qui ne sont peut-être pas si fous que ça, après tout. On n'en sait rien. Et on ne veut pas le savoir. On n'aime pas ce qui sort de l'ordinaire. On préfère le bon vieux 2+2=4. Et on reste comme on est.
-Si, je le suis. Je ne voudrais m'abaisser à la hauteur de ces crétins irrespectueux que vous devez croiser tous les jours. Alors, si je suis obligé.
Lune d'azur releva la tête. Elle s'était perdue dans ses pensées, comme d'habitude. Elle regarda Tornade d'Azur. Elle avait l'impression de voir son propre reflet dans une flaque d'eau. A quelques différences près, évidemment. Un pelage blanc. Des yeux azurs. Comme s'ils étaient de la même famille. Sauf, que Lune d'Azur n'avait plus de famille. Ce qui était un peu dur pour elle. Mais, il faut bien que la vie soit dure, de temps en temps. Sinon, ce serait trop facile. Logique.
Oui, la vie doit être dure. Il nous faut bien quelques défis et malheurs pour nous occuper. Sinon, on sombrerait dans l'ennui. Ce qui peut être pire que les malheurs, des fois. Mais pas tout le temps. Et heureusement. Sinon, on ne pourrait pas supporter tout ça. On n'a pas le cœur assez dur. Et avoir le cœur trop dur, c'est comme ne pas avoir de cœur du tout. C'est impossible.
Elle devait répondre. C'était bien obligé. Et elle le fit.
-C'est bien gentil de vouloir être poli. Mais, je ne sais pas grand chose de toi. Toi non plus d'ailleurs. Tu veux me raconter ? Ou tu préfères que je commence ? Ça ne me dérange pas du tout.
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Sujet: Re: Pour moi, même l'éternité est trop courte. [PV: Ma cavalière]
Pour moi, même l'éternité est trop courte. [PV: Ma cavalière]