Amies pour la vie (PV Petite Vague)

Patte de Givre se réveilla de bon matin, un peu avant l’aurore. Le paysage était baigné dans l’atmosphère chaleureuse du jaune orangé causé par le lever du soleil. Patte de Givre aimait regarder le soleil, la lune, les étoiles et le ciel. Elle allait sortir pour aller faire sa sortie matinale, sous la fraîcheur automnale.

* Aujourd’hui, je vais à la mer originelle, et rien ni personne ne m’en empêchera, fois de Patte de Givre *

Ce matin là, une légère brume flottait au ras du sol, et la fine rosée du matin mouillait les petites patte blanches de la chatonne. Le soleil avait fini son lever, et il éclairait à présent d’une faible lueur les territoires des 4 clans. La petite chatte s’apprêtait à partir, avant que quelqu’un ne remarque son départ, par un trou dans la barrière d’ajoncs, lorsqu’elle remarqua un visage qui posait ses petites prunelles dans les siennes. Mal à l’aise, Patte de Givre dit :

- Que fait tu ici, petite ? Tu ne devrais pas être avec ta maman, au chaud dans la pouponnière ?

Patte de l'Aube, à la suite d'un cauchemar affreux s'était réveillée en sursaut. Elle avait revèccu la mort de sa mère et de son père impuissante. Elle en avait encore des sueurs froides rien que quand elle y pensait. Elle secoua la tête de plusieurs mouvements sur le côté pour chasser ses horribles pensées de la tête et se dirigea vers le tas de gibier, pas aussi bien rempli qu'à la saison des feuilles nouvelles et pris le plus petit poisson qu'elle puisse trouver. Elle alla s'installer dans un coin du camp, à l'abri des regards et entama sa pièce de nourriture d'un grand coup de crocs. Une fois qu'elle l'eut fini, elle enterra les restes et les os dans la terre et s'apprêta à retourner à la pouponnière pour se rendormir.

Mais un mouvement capta son attention lorsqu'elle arriva près sa tanière. Elle se cacha derrière le mur de branches et passa sa tête pour voir ce qu'ilse passait. Soudain, elle la vit : une jeune chatte de son âge et à peu près de sa taille sortait et jetait des regards furtifs à droite et à gauche. Cela éveilla sa méfiance et Patte de l'Aube se décida à la suivre pour voir ce qu'elle mijotait. Il s'avéra qu'en la suivant à travers la camp, la chatonne au pelage clair remarqua qu'elle se dirigeait vers... l'entrée du camp ! Elle fronça les sourcils et barra la route à Patte de Givre pour l'empêcher de faire une bêtise qu'elle pourrait regretter. Patte de l'Aube la regarda droit dans les yeux et attendit une explication :

-Que fait tu ici, petite ? Tu ne devrais pas être avec ta maman, au chaud dans la pouponnière ?

Petite ? Elle petite ? N'importe quoi ! Elles avaient presqie le même âge. Patte de l'Aube ferma les yeux sur cette insulte et répondit :

- Je pourrais te demander la même chose ! Que fais-tu à vouloir sortir du camp ?

- Je pourrais te demander la même chose ! Que fais-tu à vouloir sortir du camp ?

La petite chatte ne se considérait plus comme chaton. Depuis qu'elle avait atteint ses six lunes elle se considérait comme une apprentie. Elle se rendit compte que c'était Patte de l'Aube, qui devait être baptisée en même temps qu'elle.

- Je t'apprends que ce n'est pas la première fois que je sors du camp, et je sais ce qu'il y en coûte, alors, ôte - toi de mon chemin !

Soudain Patte de Givre regretta d'avoir été aussi dure. Son ton se radoucit et elle dit :

- Je suis désolée. Viens avec moi, avant que le clan entier ne se réveille. On va bien s'amuser !

Patte de Givre dévisagea la petite chatte qui écarquillait les yeux. Cette petite n'avait pas dû enfreindre les règles du camp une fois dans sa vie ! Mais Patte de Givre était une dure, une rebelle ! Elle aimait enfreindre certaines règles rébarbatives. Elle attendit la réponse de Patte de l'Aube .

* Si elle ne vient pas, je m'en fout, j'y vais ! Qu'elle aille le dire ! *

- Je t'apprends que ce n'est pas la première fois que je sors du camp, et je sais ce qu'il y en coûte, alors, ôtes-toi de mon chemin !

Le pelage de Patte de l'Aube se hérissa malgré elle. Elle détestait qu'on lui parle de cette manière. Elle n'était plus un bébé ! Elle avait l'âge de devenir apprentie et se considérait déjà comme tel. Et si quelqu'un remettait ça en question, elle allait avoir affaire à elle. C'est juste, qu'elle ne se voyait pas sortir du camp comme ça, sans personne pour les défendre en cas de besoin. D'ailleurs, Patte de Givre lui lança :

- Je suis désolée. Viens avec moi, avant que le clan entier ne se réveille. On va bien s'amuser !

Patte de l'Aube se radoucit mais elle se sentait un peu mal à l'aise car elle n'avait jamais essayé de fuguer. Elle redoutait la réaction de sa mère si elle apprenait ce qu'elle avait fait. Mais en même temps, elle ne voulait pas passer pour une dégonflée alors elle se résigna à partir à l'aventure avec la jeune chatonne. Elle releva la tête, une lueur de défi brilla dans ses yeux. Elle finit par parler et dit :

- Oui je viens avec toi ! On va bien s'éclater ! Mais au fait, où on va ?

La chatonne, intrépide, répondit :

- Oui je viens avec toi ! On va bien s'éclater ! Mais au fait, où on va ?

Patte de Givre, sentant l'odeur d'un des membres du clan, lui dit :

- Baisse un peu le ton, tout le monde va t'entendre ! Il faut filer vite, avant que quelqu'un ne nous aperçoive... On va à la mer Originelle, tu va voir, ça va être cool !

Les deux chatonnes sortirent du camp à pas de velours, et se dirigèrent vers le magnifique endroit qu'était la mer Originelle. Patte de Givre s'arrêta au bord de la falaise, profitant du vent ébouriffant sa fourrure, l'odeur salée de la mer, et du fracas des vagues contre la roche, formant de l'écume. Elle ferma les yeux, et dit à Patte de l'Aube :

- C'est beau ici, n'est-ce pas ? Est ce que toi aussi tu as hâte d'être apprentie ?

Elle ouvra les yeux, puis se tourna vers Patte de l'Aube, attendant sa réponse .

( Désolée pour la nullité de ce RP --' )