Sortie Automnale (Libre)

Patte de Givre

Patte de Givre sortit discrètement de la pouponnière, pour aller faire ses petites escapades interdites inconnues de tous, dans l'humidité et le froid automnal . La petite chatte réussissait toujours à échapper à la vigilance des reines du clan ainsi qu’aux gardes. Ce matin-ci, la pluie tombait à petites gouttes, et des feuilles mortes dansaient dans le ciel gris que le léger brouillard recouvrait. Vêtue d’une fourrure blanche mi-longue, la chatonne se confondait dans ce paysage automnal. Au lieu de sortir par le tunnel d’ajoncs, elle fit le tour du camp et sortit par un trou où seuls les chatons et les rats pouvaient passer. La chatte courait après les feuilles, galopait dans les flaques, s’amusait comme un nouveau-né découvrant le monde pour la première fois, quand elle se rendit compte qu’elle ne savait plus où elle était, perdue dans ce brouillard qui maintenant recouvrait les territoires de tous les clans. Elle appela au secours, désespérée. Voyant ses effords vains et la pluie tomber à torents désormais, elle se réfugia dans un terrier abandonné, et pleura à chaudes larmes. Ce froid, cette peur, lui rappela de mauvais souvenirs.


Un corps noir de jais gisait sur le sol, ensanglanté. Une petite boule de poils blancs miaulait à côté d’elle, essayant de trouver la chaleur maternelle. Le mâle gris et blanc pleurait devant le corps de sa compagne morte. Soudain, il prit sa fille par la peau du cou, la mit dans un terrier abandonné, lui lécha la tête en signe d’adieu, puis s’enfuit, abandonnant ainsi sa dernière famille. Le nouveau-né avait froid et se consummait petit à petit, mourrant de faim, ses muscles s’engourdissant. Une aide arriva, prit la petite par la peau du cou, et l’emmena, galopant dans les sentiers, collant la boule de poils sur son poitrail pour la réchauffer. Quand Patte de Givre rouvrit les yeux, elle vit face à elle une jolie chatte allaitant ses petits. L’odeur du lait ranima la petite qui commançait à se débattre. Le mâle qui la portait dit à la reine:

« Il faut la nourrir. Sinon elle ne s’en sortira pas. Je sais que la perte de ton chaton t’es dure, mais ton surplus de lait peut sûrement allaiter un petit de plus. Et il comblera un peu le manque, même si ce n’est pas ton chaton.

La reine hocha la tête et on déposa la boule de poils près de la chatte, qui commença immédiatement à téter. La reine regarda la chatonne avec les yeux aimants d’une mère puis déclara :

- Je t’appellerais Patte de Givre.» Puis elle la lécha, la petite boule de poils ronronna, et s’endormi paisiblement contre le flanc de sa mère adoptive.


Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas pensé à son passé peu glorieux. Voyant une ombre passer devant le terrier, elle miaula de bonheur et sortit de sa cachette. Quand elle remarqua le corps roux d’un renard devant elle, elle fut tétanisée, ferma les yeux et repensa aux reines qui l’avait tant aimée, attendant la mort. Soudain un miaulemant de guerre ranima la jeune chatte, et elle sentit l’odeur d’un membre du clan du Tonnerre...

Jolie Brindille n'arrivai pas à dormir, dans la tanière des guerriers. Par ce froid d'automne, elle était bien contente d'avoir une fourrure aussi abondante et, en ayant marre d'essayer de dormir en vain, elle décida de sortir se dégourdir les pattes. Une légère brume flottait à ras du sol, mais elle ne gênait nullement Jolie Brindille. Elle se promena tranquillement sous les feuilles orangées des arbres, se coulant dans les buissons sans faire aucun bruit. Au bout d'un moment, alors qu'elle s'apprêtais à rentrer, elle sentit l'odeur d'un chaton du clan du tonnerre. Sa piste le menait vers le centre de la forêt. Inquiète, elle s'y dirigea car le coin était réputé pour contenir un tas de renards vicieux. Elle avait bien fait. A peine quelques minutes plus tard, elle entendit un cri:

- A l'aide !!

C'était Patte de Givre, une jeune chatonne adoptée par son clan. Ni une ni deux, la guerrière tricolore courut vers l'origine du bruit, sautant les flaques et rochers. Patte de givre se trouvait dans un terrier abandonné, un renard en face d'elle. Poussant un cri de guerre, elle se jeta sur le renard de toutes ses forces, le jetant à terre. Ne lui laissant pas le temps de se relever, elle lui griffa la tête, lui arrachant un bout d'oreille. Tout à coup, le renard se cambra et elle voltigea en arrière. Sonnée, elle mis quelques secondes avant de reprendre ses esprits. Le renard s'approchait de la chatonne ! Rageuse, elle feula et, utilisant son attaque favorite, elle feinta vers le haut avant de se laisser tomber sous le ventre du renard au dernier moment. Elle lui déchiqueta le ventre, en fit de la viande hachée avant de vite se dégager pour éviter que le renard ne lui tombe dessus. Lorsque cela fut fait, elle sentit un groupe de renards s'approcher. Ne voulant pas prendre de risques inutiles, la guerrière se tourna vers Patte de Givre.

- Nous discuteront de ça tout à l'heure, pour l'instant, nous devons partir. Et vite.

Elle saisit alors la chatonne délicatement par la peau du cou et partit en courant loin d'ici, faisant un détour pour ne pas que les renards trouvent la pouponnière.

Patte de Givre

Patte de Givre vit alors une chatte tricolore, se jetant sur le renard, le propulsant face contre terre. La chatonne regardait avec des yeux admiratifs la valeureuse guerrière se débattre avec la féroce bête, le griffant, lui arrachant un bout de l'oreille. Voyant la guerrière à terre, la chatonne s'affola, priant le clan des Etoiles que cette chatte Tricolore s'en sorte. Elle s'appelait Jolie Brindille, elle l'avait déjà remarquée une ou deux fois au camp. Soudain, la chatte feinta vers le haut avant de se laisser tomber sous le ventre du renard au dernier moment. Elle lui déchiqueta le ventre, en fit de la viande hachée avant de vite se dégager pour éviter que le renard ne lui tombe dessus. Sans que la chatonne ne sache pourquoi, la guerrière pressa Patte de Givre, puis lui dit:

- Nous discuteront de ça tout à l'heure, pour l'instant, nous devons partir. Et vite.
Sans lui laisser le temps de répondre, Jolie Brindille pris délicatement la chatonne par la peau du cou, puis s'enfuit loin d'ici, en galopant à toute vitesse dans les fourrées.

"Cette fois, c'est sur, on va me passer un savon !" se dit patte de Givre.
Elle aperçu alors le tunnel d'ajonc, puis le promontoire du camp. Une fois en sécurité, la chatonne, confuse dit :
-Tu sais je...
Elle s'arrêta, sentant sur elle le regard furieux de la guerrière...

-Tu sais je... Dit la chatonne.

- Tu as eu de la chance que je sois là, tu sais. Imagine ce que ce renard aurait pu te faire ! Si les chatons n'ont pas le droit de sortir, ce n'est pas pour rien, tu sais. C'est parce qu'ils sont trop jeunes pour se défendre contre d'éventuels prédateurs. Je ne penses pas que ta punition ne soit sévère car tu t'es déjà bien punie toute seule, tu as du avoir très peur et, ça m'étonnerais que tu ressorte seule. Mais ce n'est pas à moi de décider, mais à ta mère ainsi qu'au chef. Tu comprends ?

Se calme.

(puis je m'incruste avec vous???)
Tornade de Neige qui revenait d'une petite escapade dans le bois, déboula dans le mur d'épines il arriva dans la petite place et vit les 2 chattes ce parlez, il s'avanca et leurs demanda d'un air agace par ce froid. Tous va bien dit t'il d'une voix mieleuse. Il regarda les chattes une a une mais la peur du chaton était palpble a des longeurs de queue. Mais que vous est t'il arrive, pourquoi a tu peur demanda t'il???

Un chat blanc déboula du tunnel d'ajoncs . Etonné par Patte de Givre qui, effrayée par la punition qu'elle allait reçevoir par son chef, tremblait et se recroquevillait sur elle-même. Il demanda d'une voix mielleuse aux deux chattes :

- Tous va bien ?

Ne recevant pas de réponses, le guerrier reformula sa question :

- Mais que vous est-il arrivé ?

Il s'adressa ensuite à la chatonne :

- Pourquoi as tu peur ?

- J'ai peur de ce que vas me faire mon chef : je suis sortie seule, et je ne serait plus là, si Jolie Brindille n'avait pas combattu le renard qui m'avait attaqué.

La chatonne baissa la tête, honteuse.[center][b]

- Patte de Givre est sortie seule je ne sais comment et elle a gambader tranquillement dans le forêt. Au bout d'un moment, perdue, elle s'est cachée dans un terrier abandonner et malheureusement, alors qu'un renard passait par là, elle a senti mon odeur et cru qu'il s'agissait d'un membre de son clan. Elle est sortie et le renard la vue. Alors, elle a appeler au secours et moi, qui n'était pas loin, l'ai entendu. J'ai tué le renard et nous venons d'arriver. J'ai fait un détour, ne t'inquiète pas, ils ne trouveront pas le clan.

S'assoit et lèche son pelage.

Tornade de Neige dévisaga la petite boule de poil et lui dit:
tu te rends compte de la gravitée que tu as faites en sortant du camp, si on demande au petits de ne pas sortir c'est pas pour rien, meme un guerrier seul a du mal a faire fuir un renard et encore pire un blaireau tu as vraiment eu de la chance.
Il vit que le chaton se recovilla encore plus entre c'est patte et lui lécha entre les oreilles, ne t'inquiete pas patte de givre maintenant ce qui est fait est fait lanca le guerrier. Il demanda a jolie brindille:
Tu as été brave en sauvant patte de givre des griffes du renard bravo tu as été forte et tu a écouté ton coeur de guerrière.

- Tu as été brave en sauvant patte de givre des griffes du renard bravo tu as été forte et tu a écouté ton coeur de guerrière.

Face à ces compliments, Jolie Brindille se sentit rougir de fierté.

- J'ai fait ce que tout guerrier aurait fait, tu sais....

Elle s'assit et entreprit de lécher son pelage afin de se donner une contenance et de masquer sa gêne.

- Je suppose qu'il faut aller voir le chef afin de lui faire un rapport. Je ne penses pas qu'elle soit punie vu qu'elle s'est déjà punie toute seule: elle a surement eu la plus grande peur de sa vie. Tu nous accompagne ?

(J'envoie un MP à Tornado pour qu'elle réponde au sujet ??)


Jolie Brindille répondit au guerrier blanc:

- J'ai fait ce que tout guerrier aurait fait, tu sais....

Elle s'assit et entreprit de lécher son pelage, puis ajouta :

- Je suppose qu'il faut aller voir le chef afin de lui faire un rapport. Je ne penses pas qu'elle soit punie vu qu'elle s'est déjà punie toute seule: elle a surement eu la plus grande peur de sa vie. Tu nous accompagne ?

Devant le verdict de son chef, la petite eue la gorge nouée puis recommença à trembler. Elle suivit ensuite les deux guerriers vers la tanière du chef.