- Étoile de Zényth est mort !
Ces cinq mots. Cinq mot, uniquement. Deux particulièrement. Étoile et mort. Mon cœur bondit. Le jour. Enfin, le voila. J’allais devenir l’unique chef du clan du vent. Immortelle, au plus. Je suis invincible. Je pourrais prendre le contrôle de ces chats débiles. Je leur ordonnerais un ordre, et ils exécuteront Mouahahahahah. J’en rigole d’avance. Bien évidement, je devrais faire une alliance avec un clan. Car ce clan d’abrutis n’est pas assez puissant pour affronter trois autre clans. Pff. Je pourrais tous les battre, s’il le te fallait. Mais non, je ne suis pas masochiste. Je devais réfléchir à un plan. Un excellent plan. Mais, il me faudrait un allier. Quelqu’un qui serait prêt à trahir son clan, pour atteindre la puissance éternelle. J’essayerais de me renseigner.
- Notre Bien aimé Étoile de Zényth est mort. C’est regrettable. Une grande cérémonie sera faite à son honneur. Bien évidement, nous veillerons. Je ne connais pas votre cérémonie, chez moi elle se faisait totalement différemment J’espère être à la hauteur. Étant la lieutenante, je dois reprendre le rôle de chef. J’espère pouvoir vous guidez pendant ces mois, voir ces années.
Mon discours. Touchant, n’est ce pas ? Ils y avaient tous crus. Je passais pour une petite sotte qui ne savait rien faire. Mais en faite, j’étais loin d’être ça. J’étais Légende Japonaise. Et j’allais régner. Ils allaient tous regretter de m’avoir élu. Désignée. Ah ah. Quel bande de crétins de sauvages ! J’allais faire connaître ma mentalité. J’allais leur montrer ma vraie moi. Le mensonge ? Ma spécialité. Je suis presque la meilleure pour ça. Je me rappelle être descendu du promontoire. Certains rageux grognaient. Des jaloux. Et certain naïf criaient mon nom.
- Toi et euh. Toi ! Tu viens avec moi. Je vais de suite à la pierre de lune. Promesse d’or, tu gardes le clan en mon absence ok ?
La jeune guerrière, qui avait été la première a croiser mon regard me fit un petit oui de la tête. Les deux autres guerriers que j’avais désignés, je ne suis même pas sûre de savoir qui ils sont se placèrent derrière moi. Je leur demandai de m’attendre. Je partis voir la guérisseuse. Lui demanda tout ce qui pourrait nous servir. Rapportai les plantes aux deux guerrières. Je précise, je ne m’entoure pas de mâle. On mangea, puis on partit.
Je passai le chemin qui menait vers la sortie du clan. D’ici, on voyait déjà les hautes pierres. Nous avions l’avantage d’être le clan le plus près. Je crois. Peut-être pas. Mais bon. Ma patte antérieur gauche pris de l’élan, celle postérieur droite se recula. Je fis un petit bond. Mon corps s’envola. Ma course vers mon destin se dessina. Je voyais le paysage défiler devant moi. Les fleurs, qu’elles soient violettes, roses ou bien bleues n’avaient plus d’importance. Dans quelques heures, je serais chef. Et tout n’aurait plus d’importance. Je tournais la tête, mes deux guerrières me suivaient, bien que mal tellement de me dépêchai. Mais je voyais qu’elles commençaient à peiner. Tant pis pour elle ! Elles avaient cas être plus endurante !
Notre chemin se finis ici. Le grand canyon qui mène à la source de lune est interdit aux deux guerrières. Bien évidement, je serais bien venue sans elle, mais à quoi bon ?Ils auraient trouvé ça suspect. Je commençais donc le chemin. Le chemin était étroit. Fin. Il allait parfaitement avec mon caractère. Tranchant, effrayant et puissant. Ah ah . Je détournais avec agilité les rochers. Je zigzaguais parmi les lames tranchantes qui c’était formées. Ce passage, était un endroit mortelle. Pourtant, mon pelage n’avait pas d’écorchures. J’étais douée. Très douée, même. Je me doutais qu’un jour j’aurais à parcourir ce chemin. Mais je ne m’y attendais pas d’aussi tôt. Mais au final, c’est parfait. Je resterais longtemps, et je régnerais en seule maître pendant une éternité.
Je commençais enfin à voir la fin des gorges. Je souriais secrètement. Lorsque mon parcours, du combattant fut terminé, de l’herbe apparut. Mes yeux s’émerveillèrent. Je ne sais pourquoi. Mais ce lieu, il avait quelque chose. Il était, comme dire. Magique ? Cette source, l’eau reflétant les lueurs du ciel. Cette couleur turquoise, si pur. Je haïssais ce genre de scène. C’est pourquoi je secouais ma tête. Et me retrouvais dans ce paysage d’horreur sans fin. Trop joyeux, idyllique. Merveilleux. Berk ! C’était donc ça, la source de lune ? Ça m’écoeuré. Je m’approchai du bord de l’eau. Je penchai ma tête vers le liquide, et mon museau caressa la marre.
De la brume se forma. Tout se passa vite. La fumée recouvra tout le paysage. Elle s’immisça dans chaque coin, dans chaque détail. Lorsqu’elle eut envahit la pièce en entier, elle devint soudainement rouge. Rouge sang. Pourpre. Elle commença à fondre dans le sol. Chaque seconde qui faisait découvrir la nouvelle source de lune me plut. Tout devenait sombre. Le panorama se transformait en endroit mortelle. La brume qui se déposait sur le sol devenait des cadavres, du sang. Les arbres étaient brûlés La végétation n’était plus. Ce sinistre décor était parfait. Il était superbe. C’Est-ce que je voulais. C’Est-ce que j’aurais. Puis je vis une multitude de chats. Le clan des étoiles ? Sûrement pas. Je ne crois pas en ce mythe débile. Ce sont mes divinités. Et non les leur.
- Bienvenue Légende Japonaise. Ou plutôt Eiki.
Le fait qu’ils connaissaient mon vrai nom m’informait sur beaucoup de chose.
- Nous connaissons ta vie. Ton parcours. Nous connaissons aussi ta personnalité. Nous savons ce que tu veux faire. Nous ne pouvons rien faire pour t’en empêcher. Le clan du vent t’a choisis. Quel tristesse pour nous. Chats du clan des étoiles. Nous refusons de te donner tes vies. Nous refusons que tu sois une étoile. Mais nous n’avons pas le choix. Ce n’est donc pas nous qui te donneront tes vies.
La chatte grise parsemée de blanc avait parlé. Quels idiots. Je n’avais donc pas l’accord du clan des étoiles ? Pff. Ils le regretteront. Mais si ce n’est pas eux qui me donnent leur vie, alors qui me les donnera ? Ces neuf vies. Neuf vies. Je les attends. Depuis si longtemps. L’heure arrive. Puis neuf chats, enfin neuf ectoplasmes se formèrent. Je ne les connaissais pas. Pour la plupart.
Le premier me donna le courage. Une chatte inconnue. Peut-être la connais-je avant ? Je n’en sais rien. Puis une chatte que je connaissais, que j’avais rencontré lors de mon voyage. C’était Qué, la voleuse.
- Eiki. Avec cette vie, je te donne la Chance. Je n’ai pas été dotée de celle-ci. Utilises la pour réussir tout ce que tu feras.
La décharge qu’elle m’influa lorsque son museau toucha le mien fut affreux. Je ne sais pas si je tiendrais le tout ! La pie s’éloigna. Je souris. Qué avait donc été tuée. Un sentiment de tristesse m’envahit. J’aimais beaucoup Qué, et tout ces chats rencontrés pendant mon voyage. C’était une triste nouvelle. Mais elle ne m’abattrait pas. Le second chat était encore une chatte. Une chatte rousse, que je connaissais aussi. C’était Tempête. Une chatte des mers. J’avais un profond respect pour elle qui faisait des voyages sur l’eau. Elle était sûrement tombée à l’eau. Sachant qu’en pleine tempête, ça peut être dangereux …
- Avec cette vie, je te donne le Courage. Tu en auras besoin pour supporter ton clan.
Une nouvelle décharge parcourus mon corps. Même si je ne la connaissais pas beaucoup, elle semblait être comme moi. Le même regard dans les yeux. J’aurais pus l’apprécier. Puis, un chat inconnu s’approcha de moi. Il me donna la dureté. Puis une nouvelle silhouette s’approcha. Encore un inconnu. Me donnant la malveillance. Puis encore une forme revint.
- Eiki. Ma fille. J’ai été désignée, je refuse pourtant de te donner cette vie. Tu ne la mérites pas. Malheureusement, j’en m’en vois obligé. Donc, avec cette vie je te donne la force. Qu’elle te permette de devenir puissante.
Cette décharge fut la plus dure. Elle me brûla entièrement. Mon père. Il m’avait renié. Dés ma naissance, alors quelle importance ? Je le haïs encore plus que lui il me hait. Puis se fut au tour de ma mère. Elle avait toujours été douce, mais je me fichais d’elle. Si elle savait comment je la méprisais.
- Avec cette vie, je t’offre la justice. Elle ne te servira jamais, je pense. Mais elle est essentiellement
Elle avait été froide, distante. Ce ne devait être qu’un hologramme ma mère n’était pas comme ça. Puis la nouvelle chatte arriva. Non, un male. Un petit teigneux. Mon premier meurtre. Lors de ma trahison. Il était petit et tigré. Je crois qu’on était les pires ennemis dés le jour où je l’ai humilié devant toute la cour. Moji. Je crois. Ou un truc dans le genre
- Avec cette vie je te donne la Trahison. Tu la connais déjà. Tu trahiras forcement ton clan, ou un autre.
Hm. Il avait dus se désigner pour me dire ça. En tout cas, ça lui ressemblait bien. Et puis… Mon cœur fit un bond. Ce visage. Ces poils. Cette démarche. Gashu ! Oh! Elle m’avait tant manqué. Mais … Si elle est la, c’est que … Oh non ! Elle me regarda, et me parla
- Bonjour, Eiki. Eh, oui. Comme tu vois, ils m’ont rattrapées. Je suis fière, et heureuse que tu t’en sois sortie. Maintenant, avec cette vie je te donne l’ambition.
- Oh Gashu !
- Tu en a toujours eu. Et, c’est moi qui l’ai formée et développée. Tu es devenue quelqu’un comme moi.
Gashu, elle m’avait tout appris. Elle m’avait formé au combat, mais aussi aux souffrances. J’étais son reflet en mieux. J’avais cette haine. Cette ambition qui me poussait à détruire les gens autour de moi. Elle m’avait donné la haine des mâles, la vengeance, et la tuerie. Je la respecterais toujours pour cela. Elle me donna un coup de museau. La puissance qui y jaillit me donna des mots de tête. Je suffoquais, combien de temps tiendrais-je ? Je la regardai. Puis elle s’éloigna. J’aurais voulus la retenir, mais je n’en avais pas le droit. Mais, si je comptais bien il me restait une vie. Qui me la donnerais ?
- Hello Kyoui tu te rappelles de moi ?
Je me retournai. Cette voix ? Ma voix. Je me voyais. Comme si j’avais pris la place d’une autre. J’examinais cette doublure. Non. Ce n’étais pas ma doublure, c’était ma copie. Presque identique, mais avec des défauts.
- Kuina !
- Eh oui ! Je me suis désignée pour cette dernière vie. Sache, que même si tu la responsable de ma mort. Je ne t’en veux pas. Tu es seule que tu es. Tu es Eiki, et tu ne changera jamais. Si j’avais pus te raisonner …
- Ferme la !
- Soit. Avec cette vie, je te donne la haine. Tu la ressens si souvent, j’aurais aimé te donner l’amour. Mais je n’y arriverais certainement pas. J’espère juste que ce ne sera pas la même haine que la mienne.
Je ne m’attendais pas à une décharge douce. Mais ce fut le cas. Elle était remplis, comment dire … d’amour ? Kui’ était étrange. Elle ne m’en voulait pas. Je lui avais ôté la vie, et brisé ses rêves. Mais elle disait qu’elle m’adorait. Cette dernière décharge me remplis d’un sentiment étrange, le bonheur ? Non, je ne pense pas. Pourtant. J’avais du mal à y croire. Elle devait mentir, si c’était le cas c’était une pro dans ce domaine.
- Bienvenue Étoile Japonaise. Que ton cœur guide ton clan.
J’ouvris les yeux. J’étais devant l’entré du canyon . Je me retournais. La source ne scintillait plus. Quel étrange phénomène tout de même. Comment mes amis, mes connaissances avaient-ils put venir jusqu’ici ? Une voie relierait-elle les deux religions ? Serait-ce la même ? Non, je ne pense pas. La pluie c’était mise à tomber. Je soupirai. Le chemin du retour serait désagréable, mais il n’y avait pas le choix. Je traversai le sentier pointu et dangereux avec méfiance. La pluie rendait les prises moins stables, glissantes. Heureusement que j’étais agile. J’aperçus les deux guerrières qui c’étaient enfouis dans une crevasse à l’entré du gouffre. Je ne les regardai même pas, et partit vers le clan.