A l'aube d'un autre Jour [Nuage Cruel]

La peur, le froid. La joie, la chaleur. Je ne savais pas ce que je ressentais à présent. Ma vie avait changée si vite qu'elle m'y était presque insuportable. Des fois je regrettais même mon ancienne vie, là où je ne rencontrais presque personne. Là où je pouvais tuer. Tuer, oui tuer. Hier, à l'aurore, un guerrier me surpris à tuer un sanguinaire. Il n'était pas allé le dire au chef, l'envie ne lui serait jamais venue. Au contraire, il préférait garder ça pour lui. Il parrait, que quand je m'apperçus q'un félin était aux alentours, je fis une tête à glacer le sang. D'ailleurs, j'en avais même qui coullait de mes dents, celles ci bien aiguisées. Le solitaire, enfin je devrais même dire la dépouille n'était même plus ce qu'elle était. Je ne me souviens même plus pourquoi je lui ai fais ça. Peut être parce que l'envie de tuer m'était devenue insuportable, elle aussi? Peut être que je n'étais pas fait pour être un chat de clan, mais plutôt un solitaire?

Je marchais silencieusement, ne sachant pas ou j'allais. Je ne préférais pas le savoir de toute façon. Ou du moins, si c'était à cette falaise, oui je voudrais bien. Cette falaise qui me hantait jour et nuit. Celle où j'avais perdu tout ce qui me restait. L'amour. Ce sentiment que je ne ressent plus. Ou peut être mais qu'avec Fleur de Lys. Mais je l'ai perdue de vu depuis quelques temps. Celle qui a sut réchauffer mon coeur. Celle qui m'a fait pleurer. Rare gouttes d'eau qui puissent tomber de moi. Celles qui peuvent vite nous changer. Celles qui jamais ne méttaient arrivé. Cette femelle aux pelages blanc comme la lune ou la puretée gigantesque d'un ange, méttait disparue. Il fallait maintenant la retrouver. Qu'elle me dise quoi faire. Comment m'empecher de faire ça. Même si c'est une drogue pour moi et que j'aurais du mal à suremonter cette tentation irrésistible.

Ces moments de réfléxions, que j'aime ça. On peut se retrouver seul avec sois même, sans entendre les autres parler de toi derrière son dos. Etre tranquille, libre. Avoir sa pensée pour sa tout seul, même si généralement, cela se passe toujours comme ça. Au moins, on peut réfléchir à ce qu'on va devenir. Ce qu'on va subire. Mais bon, même si on pense, ce n'est pas pour autant que ce que l'on veut va se réaliser. Du moins, qu'est ce que ce serait bien. Je préfère la solitude de toute façon. Etre entouré de pleins de personnes, ça m'énerve. D'abord, je ne sais jamais de quoi parler avec les autres. C'est toujours mieux quand c'est les autres qui commencent la discution. Au moins, on cherche pas pendant une heure le sujet.

J'avance toujours. Je ne sais pas si c'est dans le droit chemin ou pas. Mais je marche, ou maintenant je court. J'aime ça, courir. Là aussi tu peux t'évader. C'est un moment calme et reposant. Je ne suis même pas fatigué. Soudain je m'arrete. Je ne suis jamais venu ici. C'est un endroit étrange et en même temps mistérieux. Le vent double sa force. Les herbes maintenant ce sont transformée en lianes. Elles bougent, volent avec le souffle. On pourrait croire que c'est un géant deux pattes qui souffle sur la plaine. Je me penche quand j'arrive près du bord et là, je reste figé, muet. C'est un gouffre avec de nombreux corps sans vie. Je sais par qui ils ont été tués. Les spartiates. Un clan pour moi modèle mais en même temps sinistre. Comme moi, ils sont sans pitier. La seule chose qu'ils savent faire, c'est tuer. Ce verbe qui me revient. J'essaie de l'éloigner loin de ma tête pour cette fois.

J'inspecte un peu plus haut puis j'apperçois un rocher. Mais celui ci n'est pas banal. Il est aiguisé, sculpté, étrange. Même si je n'ai presque jamais peur, il me donne des frissonts. Il est bien pointu. Comme une arme. Puis je redescend mon visage, qui se prolonge dans le vide. Tout a changé. C'est un décord encore plus sombre qu'il ne l'était. Maintenant, la terre où étaient les victimes n'est plus et a été remplacée par de l'eau rouge. Non ce n'est pas de la lave, mais tout le sang des victimes qui a coulé. J'ai envie de me baiger dedans mais quelque chose m'en empeche. Je me sens bizard, tout penaud. je me suis mou, sans vie et pourtant, l'envie irrésistible de tuer me revient en tête. Je n'arrive pas à me contrôler et là, un bruit.

Le craquement d'une feuille me surpris. Je me retourne, à vive allure. Mes yeux sont devenus rouge sang et je bave déjà d'impatience. Je renifle. Un jeune. Un mâle. Un de l'Ombre. Un qui pourrait très bien y laisser sa vie mais qui ne s'en doute pas d'une griffe...

Nuage Cruel bailla. Il n'avait quasiment pas dormit de la nuit, ne s'assoupissant que peux de temps avant le levé du soleil, rapidement réveillé par ses chauds rayons. Sortant de la tanière des apprentis, il bailla de nouveau, s'étira, et s'assis. Le sol encore humide de rosée était frais sous ses coussinets, le soleil levant lui réchauffait doucement le pelage. Ses yeux ambres luisait doucement dans la lumière naissante. Il inspira l'air doux du matin, mais il pensait à tout autre chose. Le sang. Cela faisait très longtemps qu'il n'avait fait de mal à qui que ce soit. Depuis qu'il avait rencontré Nuage Doux. A cette pensée, son sang se glaça. Comment avait-il put aimer cette apprentie ? Pourtant ce sentiment était bien là, prenant et impossible à contrer. C'était comme quand on goute à un campagnol trop bon et trop dodu, après, on ne peut s'empêcher de le terminer. Il ne devrai pas l'aimer. Il n'aurait pas dut. Pourquoi tant de peine ? Pourquoi continuer de l'aimer alors qu'elle ne savait rien de lui, et qu'ils étaient différents en tout point ? Il n'avaient rien en commun, elle était une douce apprentie sage comme une image, lui était plutôt cruel et renfermé, bien qu'elle n'en sache rien. Était-ce cette telle différence qui au lieu de les éloigner les avait rapprocher ? Quoi qu'il en soit, après s'être tant retenue pour les yeux de la belle apprentie, il n'en pouvait plus. Se levant sans faire de bruit, il gagna lentement l'entrée du camp et s'éclipsa. Il couru sans s'arrêter pendant ce qui lui sembla des heures. Puis, épuisé, il s'arrêta. il se trouvait près du " dernier Soupir " , il recula et s'assis afin de réfléchir plus tranquillement. Soudain, le vent tourna et lui apporta l'odeur d'un autre félin, qui se trouvait lui aussi près du Dernier soupir, mais Nuage cruel était caché par quelques arbres rares, et le vent ne permettait pas à l'autre de le sentir. Il se leva et s'approcha le plus doucement possible, quand il écrasa une feuille et le matou se retourna.

- Qui es-tu ? demanda Nuage Cruel d'un ton qui se voulait ferme.

Le félin était bien un apprenti de l'Ombre. Je pourrais le reconnaître entre mille puisque les chats de ce clan, on, comment dire? Une chose spécial qui les rendent uniques. D'ailleurs ceci est la même chose pour les trois autres clans. Nous avons quelque chose de différent telle la démarche, la voix, le caractère, le physique. Et là, j'avais reconnu le petit grâce à sa voix et son pelage. C'éait simple maintenant pour moi. Même si cela ne faisait maintenant que environ douze lunes que j'étais là. Le temps passait vite mais le passé avançait lentement, sans qu'on puisse l'oublier. Je revins au jeune mâle, qui était toujours posté devant moi, d'une allure forte et sans peur. Il déclara donc, en ayant surement marre d'attendre :

- Qui es-tu ?

Je ne pouvais comprendre pourquoi disait-il ça alors qu'il venait de me déranger. Moi qui avait horreur d'être embété. Je le regarda avec mes yeux noirs. J'aimerais bien voir comment étais-je dans ces cas là. Les yeux aussi sombres ne devait pas m'aller, mais ça je m'en fichais. C'était que ça devait faire étrange de les avoir d'une couleur bleus clairs, telle la gentillesse et noir, comme l'enfer. Sauf que je ne crois pas à l'enfer mais je pourrais lui faire référence. Je répondis donc à l'apprenti, en restant calme et posé :

- Je suis guerrier du Tonnerre. On m'appelle Clair de Lune.

J'avais dis d'une façon plutot réfléchissante et sérieuse mais j'ajouta, sur une pointe d'amusement :

- Et toi, petit du clan de l'Ombre ?

Je ne pense pas que ça devait l'amuser lui aussi mais bon. Je devais cacher mon jeux. Quand j'avais n'importe quel sentiment, qu'il soit de la colère avec mon amour, de la haine en ayant envie de tuer celui qui est posté devant sois, je rigole. Je ne suispas du genre à pleurer. Depuis la dernière fois où je l'ai fais, je méttais promis de ne plus le faire. A quoi ça servait en même temps ? Mais aussi cela vient d'un coup, même si on ne le voudrait pas...

(Euh désolé c'est vraiment minable mais j'avais pas d'inpi =S)

[ Ah j'avais pas vu que t'avais répondu *fufu* Je répond ^^ ]

Clair de Lune

Je défia le mâle du regard. Il me plaisait bien celui là ! Sauf que, quand je prononça à peine le mot petit, son poil s'hérrissa. Il me rappelait quelqu'un, plus jeune. Moi. Avant je n'étais pas du genre à me laisser faire. Je répondais tout le temps sans réfléchir et c'était les plus vieux que moi qui me reprennaient. Je voulais toujours avoir raison et même si je ne l'avais pas, je trouvais une excuse. Maintenant, j'étais déjà plus mature et réfléchissant. Je prenais soin de bien regarder ce que je faisais avant de passer à l'acte. Mais au fond, mon caractère restait toujours là. Ce fut la voix colérique de l'apprenti qui me fit sortir de mes pensées :

" - Personne, j'ai bien dis personne ne me traite de petit. Retire ça tout de suite ou tu comprendras pourquoi on m'appelle Nuage Cruel. "

Il me faisais bien rire. Si j'étais censé avoir peur, c'était raté. Le fameux Nuage Cruel se révellait être un comique ? Je le fixa longuement, sans me détourner de son regard. Je savais qu'il y avait pleins de chats qui n'aimaient pas qu'on les dévisagent autant. Moi j'aimais bien faire ça. Ils se rendaient plus vulnérable qu'avant que je les rencontrent. Un sourir aux lèvres, je lui répondit :

" - Avant de dire ça, tu devrais réfléchir. Tu ne me connais pas, Petit soit disant Nuage Cruel. "

Il ne connaissait guère mon passé. Enfin pour dire pas du tout puisque que j'étais un inconnu pour lui. Peut être un timbré ? Je ne pouvais le savoir car ses pensées m'étaient inaccessible. Domage d'ailleurs. Dès fois j'aimerais bien lire dans les pensées des autres. Par contre, si quelqu'un pouvait lire dans les miennes, il serait bien embrouillé. Et encore là, j'ai l'esprit tranquille. Mon humeur lugubre de ce matin était partie pour laisser place à ma face, on va dire joueur.


( Euh désolé c'est vraiment archi nul mais j'ai fais vraiment vite fais. Quand ça fait longtemps que j'ai pas continuer un RP, je m'y retrouve plus XD )