Un apprenti pour un sanguinaire? [Patte Pourpre]

« Petit chaton… Tu ne va pas tarder à rejoindre les fantômes de cette bâtisse. »

Le soleil n’allait pas tarder à se coucher. Des cris d’oiseaux déchirant venaient de trahir une présence. Celle d’Upsilon. Le grand félin gris-brun se releva après s’être lécher les babines. Il venait d’éventrer son repas. Un corbeau qui passait par-là en avait payé de sa vie. Le félin haut sur pattes continua son chemin en direction d’un des endroits les plus mystérieux de son clan. C’était d’ailleurs le plus reculer. Tous les chats qui passaient par-là étaient sûrs de se faire qui ne serait pas vu par d’autres. Des broussailles cachaient tout le paysage et ses environs. Upsilon grimpa rapidement sur un des arbres pelés. Ses branches étaient sur le point de se briser. Mais Upsilon savait garder l’équilibre et bien répartir son poids. Le croassement des corbeaux était insoutenable. Ces mangeurs de charogne avaient même retrouver leur congénère éventré avec soins par le sanguinaire. Les oiseaux de mauvais augures n’hésitèrent pas un instant. Ils dévoraient à présent le reste de la carcasse de l’oiseau noir. Upsilon quant à lui, continuait d’observé le paysage. Le soleil pourpre venait de se coucher et pourtant la lune était déjà haute dans le ciel qui était devenu ébène. Le grand félin aux yeux indigo descendit de son arbre et commença sa toilette. Il savait que tous les sanguinaires le prenaient pour un imbécile en le voyant passé la patte derrière l’oreille, mais tous ces chats savaient aussi que s’il faisait ça, s’était pour devenir « invisible ». Car son pelage passait inaperçu dans le noir et, quand il le lisse, il passe encore plus inaperçu.

Mais revenons à l’endroit où il se trouvait. Il se trouvait bien sûr devant la maison hantée. Une petite bise passa et la porte s’ouvrit. Upsilon ne pût s’empêcher de frissonner. Il n’avait pas peur, non bien sûr que non, il avait froid. Le petit vent frais ébouriffait sa belle tignasse de poils, laissant passé le froid de la nuit qui chavirait jusqu’au cœur du félin. Il avait l’impression qu’il allait rester figé sur place. Mais une autre bourrasque de vent le fit entrer dans l’antre de la maison abandonner. La porte se referma derrière lui et le vent vint s’arrêter contre les objets poussiéreux environnants, qui faisait un bruit qui aurait effrayé plus d’un félin. Car entre autre les bruits des bibelots, on entendait des cris mêler à des respirations incertaines. Upsilon n’eut qu’une peur. C’était celle d’être enfermer comme un vulgaire oiseaux en cage. Sa vu s’affina après quelques instant. Il remarqua que devant lui, un immense escalier se dressait, plus imposant que jamais. Upsilon fit un pas ce qui fit craquer le plancher. Le bois pourri avait du mal à rester en place avec le temps, certaines planches avaient cédé, ce qui ne facilitait pas la tâche d’Upsilon. Il finit par s’arrêter au pied du grand escalier. Il pivota sur lui-même pour avoir une vision panoramique de l’endroit où il se trouvait. Il remarqua que l’endroit était poussiéreux et couvert de toiles d’araignées. Un porte manteau bancal se trouvait devant la porte close. Il y avait des meubles en bois de chêne qui avait souffert avec le temps et des bibelots sans importance. Il y avait aussi un grand lustre de cristal, si se balançait au gré du vent. Upsilon avait l’impression ce lustre allait tomber d’un moment à l’autre et qu’il allait se briser pour répandre le cristal qu’il contenait à terre. Mais il n’en était rien. Le lustre tenait bon même si une bise constante continuait de balayer le lustre. Soudain Upsilon eut une idée. Si le lustre bougeait à cause du vent, sa voulait dire qu’il y avait une ouverture à l’étage ! Le grand félin sanguinaire n’hésita pas une seconde. Il grimpa le long de l’escalier délabré et arriva en haut.

L’étage était encore plus sinistre que le reste de cette maison. On voyait que les termites étaient nombreuses car il y avait une multitude de trous dans la charpente et les murs. De petits grincements fit rapidement comprendre à Upsilon que cet endroit était habité par des rongeurs qui devait certainement être dodu à souhait. Cela aurait pu mettre l’eau à la bouche à Upsilon s’il n’avait pas mangé avant de rentrer dans cette étrange demeure. Il restait donc là, calme, devant cette atmosphère oppressante. Il remarqua qu’il se trouvait dans un long et étroit couloir. Toutes les portes étaient closes sauf une. C’était celle qui se trouvait face à lui, elle devait-être à plusieurs dizaine de queues de renard de lui. L’ambiance fantomatique de cet endroit était renforcée par cette porte légèrement ouverte qui filtrait une étrange lumière. De plus une bise fraîche parvint jusqu’aux narines du sanguinaire. Il devait avoir, de l’autre côté de cette porte une ouverture qui lui permettrait de sortir de cet endroit que beaucoup de monde avait maudit. Upsilon se mit donc à avancer, le cœur battant, dans la direction de la porte. Il regarda les portes closes qui se trouvait à côté de lui. En dessous de chaque porte il y avait des odeurs différentes et une luminosité étrange. Le grand félin s’arrêta au milieu du couloir. Une des ces portes avait attiré son attention. Une lumière pourpre passait sous le battant de la porte. Une étrange odeur de mort avait l’air de régné dans cette pièce. Il devait certainement avoir des charognes dans cet endroit. Pour en avoir le cœur net, Upsilon grimpa sur un meuble qui se trouvait à côté de la porte. Le grincement du bois fit sursauter le félin gris-brun. Il regarda ensuite dans le trou de la serrure. Il remarqua que la pièce était petite, et qu’elle était jonchée de cadavre :

*Sympathique…* pensa le félin sanguinaire.

Mais il se rendit compte rapidement que c’était des squelettes de rats. Sauf un… Mais ce qui intriguait le plus Upsilon se n’était pas ce cadavre de chat mais c’était cette étrange lumière pourpre qui se dégageait dans cette pièce. Mais il comprit rapidement, car il constata que devant la fenêtre qui se trouvait au bout de la petite pièce, il y avait un grand rideau vermeil qui couvrait la totalité de cette grande plaque de verre. Maintenant qu’il avait éclairci le mystère de cette pièce, Upsilon descendit du petit meuble et tomba nez à nez avec le mur d’en face où se trouvait une immense peinture. Elle représentait un portrait de bipède avec un chat dans les bras. Et là Upsilon remarqua quelques chose d’étrange, la patte arrière droite du chat manquait à l’appelle. Le sanguinaire se remémora du cadavre qui se trouvait dans l’autre pièce. Ils étaient exactement pareils ! Upsilon sentit une boule remonter le long de sa gorge quand il croisa le regard du félin immortalisé. Il avait l’impression qu‘il était plus sanguinaire que tous les Spartiates réunis. De plus ce chat n’était qu’un chaton. Et comble du comble, le bipède avait exactement le même regard. Upsilon préféra donc continuer son chemin, que de continuer de regarder cette horrible peinture. Il s’arrêta devant la porte entrouverte, pris d’angoisse. Qu’allait-il trouver derrière cette porte ? Mais avant qu’il puisse répondre à sa question une bourrasque de vent ouvrit la porte en grand et une voix suraiguë se mit à hurler. Upsilon pensa d’abord que c’était le fruit de son imagination. Puis il se rappela de la sois disant « malédiction » de cet endroit. Puis les cris se transformèrent en une voix a pêne audible. Même en tendant l’oreille, le sanguinaire était incapable de déchiffrer les paroles de cette étrange voix. Puis il se retourna pour voir si quelqu’un se trouvait derrière lui. Et la ce qu’il vit lui retourna l’estomac.

Une brume épaisse était tombée dans le couloir, il avait l’impression que la voix se rapprochait et qu’une ombre difforme s’approchait de lui. Deux yeux lumineux se dessinaient dans la pénombre. Upsilon voulu regarder dans une autre direction, mais il tomba sur la peinture qu’il avait observée, il y a, à peine quelques minutes. Les regards des deux personnages sur la peinture le regardaient. Le grand félin se retourna et fonça sur la pièce qui venait de s’ouvrir à lui. Et quand-t-il eut passé la porte, celle-ci se referma en claquant bien fort.

Upsilon haletait. Son cœur battait à tout rompre. Il était incapable de faire un pas de plus. Il s’allongea dans la pièce et se mit à faire sa toilette. Sa queue était toujours énorme, comparable à celle d’un écureuil et quand il fut calmé, il respira un grand bol d’air. Mais là il se redressa, entrouvrit la bouche et huma plus profondément l’air qui l’entourait. Il y avait une odeur de chat. Elle était fraîche. Upsilon décida donc de regarder autour de lui pour voir d’où venait cette odeur. Il observa la pièce de faute en comble et remarqua qu’il y avait dans cette pièce un grand piano à queue. Il avait entendu dire que cette étrange boîte était capable de produire des sons. Le sanguinaire se dit donc qu’il pourrait profiter de l’effet de surprise en sautant sur cette boîte et en découvrant son adversaire. Il grimpa sur la boîte ébène et un son grave en sorti. Il venait de s’appuyer sur les touches d’ivoire. Là, un feulement apeuré se fit entendre. Upsilon se remit à humer l’air en distinguant l’odeur de la peur plus une odeur qui lui avait donné l’eau à la bouche depuis si longtemps. C’était un sans-cervelle ! Le grand félin gris-brun se mit donc à scruter l’endroit d’où venait cette odeur. Et là il vit une petite masse rousse. Certainement un chaton. Alors Upsilon sorti la voix la plus grave qu’il avait et dit à ce qu’il pensait devenir son encas :

-Petit chaton… Tu ne va pas tarder à rejoindre les fantômes de cette bâtisse.

Patte Pourpre
La peur de ma vie

Patte Pourpre était pelotonné contre sa mère. Il était trempé et transi jusque aux os. L'odeur de la peur était forte dans la pouponnière. Le chaton rêvait. Ce songe lugubre pris fin par un cri déchirant. Le petit avait les yeux écarquillés. Son coeur battait la chamade. La peur empestait. Il entendit sa soeur grogner sans se réveillée. Il sortit de son petit nid douillet et courut le plus vite que ses pattes le pouvaient. Un cri malfaisant d'un corbeau retentit dans la nuit sombre. Le chaton ne voyait pas mais il faisait confiance à ses pattes. Il galopa à toute allures à travers la lande et rejoignit un sous-bois encore plus sombre et ténébreux que sa forêt natal. Des cris déchirants d'oiseaux retentir au loin. Heureusement ils étaient derrière. Le petit courut en direction d'une vielle batisse pour se cache de l'éventuel félin qui aurait oser le suivre. Son petit coeur battait encore plus fort quand une bourasque le poussa à l'interieur de cette cabane funèbre. La porte de celle ci se renferma derrière lui. Il se sentait prisonnier. Il crut entendre un ricannement. Les esprits que lui décrivaient si souvent sa mère était-il réels? Un frisson parcouru son échine. Il sentait tous ses poils se hérissés, un par un. Il inspira l'odeur. Beurk! L'odeur resassait du bois pourri avec une odeur qui lui semblait famillière. Il pris un peu de recul pour avoir une vue panoramique de la pièce. Malheureusement, le plancher craqua sous son poids plume. Il se retrouva, l'arrière train dans la boue. Il cracha, mécontent. le chaton remonta et observa avec attention le lustre qui se balançait. Il eut soudain une idée. Elle avait germée dans sa tête et révellait son point de vue stratège. Il sauta sur une grande caisse de bois poussièreuse et s'agrippa au lustre de cristal. Ses petites griffes s'enfoncèrent encore plus dans les perles si bien que quelques une tombèrent. L'animal grimpa et passa à l'étage supérieur. Le froid avait raidit ses muscles qui manquait maintenant de souplesse. Une fois au deuxieme étage, le chaton remarqua trois portes. Toutes fermée sauf une. Il s'avança dans celle du milieu et souris quand il sentis l'odeur du sang. Des cadavres juchaient le sol. Le sang caillé tapissait la pièce. Un cri lugubre lui parvint. Il n'hosa se retourner de peur de se retrouver face à "la chose". Il descendit. Une boule s'était formée dans sa gorge. Il frissonna et se mit dans un coin, en boule. Il voulait se réveillé de se mauvais rêve. Ou plutôt mauvais cauchemar. Il y avait une grande chose au pelage d'ébène. Une espèce de caisse. Peut être une vielle tanière. Il ferma les yeux. Une bruit sonore raisonna. Le chaton feula pour se persuader qu'il était seul. Il voulait être bien au chaud contre le ventre de Coeur d'Encre. Il sentis une haleine chaude ébouriffée sa petite toison. On lui dit:

-Petit chaton… Tu ne va pas tarder à rejoindre les fantômes de cette bâtisse.

Il explosa de colère. Lui. Petit chaton? Se chat rêvait! Il allait bientôt regretter de lui avoir dit cela. Il cracha:

-Je ne suis pas un chaton! Je n'ai jamais été un chaton! Je suis un JEUNE SANGUINAIRE!

Il avait hurler si fort la dernière phrase qu'il eut mal à la gorge. Une lueur de folie au fond de l'oeil. Il preparait une mauvaise réponse de la part de celui qui lui avait fait peur. Il pensa lui sauter à la gorge afin de faire gicler plein de sang. Du sang....

(je sans que ça va devenir gore à la fin...)

Plus sanguinaire que moi ? Sa n’existe pas !

Upsilon était content de son coup. Il n’aurait jamais pensé qu’une des inventions des bipèdes lui servirait un jour. Mais peut importe, maintenant il savait qu’il n’était pas seul et qu’il pouvait faire un carnage avant de retourner à l’air libre. Il crut d’ailleurs que le félin à qui il venait de parler n’oserait pas répondre. Il était même certain que ce chaton lui tomberait tout rôti dans la bouche. Il s’était donc approché de sa proie près à faire un massacre. Mais il ne se rendait pas compte à quel point la viande et les esprits de ses temps si étaient si coriace, car ce que le félin sanguinaire prenait pour un simple chaton était en réalité un dévoreur de chair fraîche amateur. Celui-ci répondit sèchement quand Upsilon voulu faire un pas de plus :

-Je ne suis pas un chaton! Je n'ai jamais été un chaton! Je suis un JEUNE SANGUINAIRE!

Upsilon en aurait presque rit au nez de son sois disant adversaire. Un sanguinaire ? Une si petite boule de poil ? Il voulait certainement rire ! Un simple sans-cervelle se prenait pour un sanguinaire ? Et il se croyait plus fort qu’un Spartiate ? Upsilon était maintenant sur le point d’éclater de rire. Ce chaton était si naïf et si appétissant… Upsilon savait qu’il n’allait pas tarder à faire un bon repas. Mais quelque chose l’en empêchait. C’était la première fois qu’un simple chaton le sous-estimait. Donc son instinct lui disait de ne pas se faire avoir. Upsilon voulait trouver un autre moyen qu’une petite baston pour montrer à quel point il était supérieur à cet imbécile de chaton. Il voulait l’avoir par surprise. Alors il n’hésita pas une seconde. Il fit demi-tours et regrimpa sur la boîte ébène. L’énorme bruit grave de différentes touches désaccordées rappela à l’ordre son adversaire. Celui-ci paraissait de sortir d’une transe ou d’une folie immesurable. Upsilon regarda autours de lui, pour voir si les objets et bibelots de cette pièce pouvaient lui rendre service. Il remarqua rapidement une armoire qui se trouvait juste à côté de la boîte ébène. Il sauta rapidement sur le sommet de l’armoire qui se mit à bouger. Il remarqua que ce meuble était bancal et qu’à chaque instant, il pouvait s’écrouler à terre. Mais son adversaire n’avait pas l’air de s’en inquiété.

Habité par la fureur, le félin roux se trouvait en dessous de l’armoire, espérant qu’Upsilon finirait par tomber. Mais le grand félin gris-brun avait d’autres surprise en réserve. Il se mit à se balancer de gauche à droite sur l’étroite plaque de bois qui grinçait de plus en plus. La vitre qui fermait l’armoire finit par s’ouvrir, déversant ses précieux ouvrages au sol. Le chaton fit mine de ne rien voir et esquiva sans souci les énormes bouquins que contenait cette bibliothèque.

* Impressionnant…* pensa Upsilon. *Il faut avouer que sa pourrait devenir un excellant Spartiate…*

Upsilon quitta cette idée rapidement. Il savait bien que les félins de son clan n’accepterait pas de demi-portion comme ce chaton. Pourtant, ce chaton avait du potentiel, c’était certain. Le félin sanguinaire quitta ses pensées et descendit de son armoire. Celle-ci vacilla et s’écrasa lourdement au sol. Heureusement le chaton roux était de l’autre côté, un sourire narquois lui montait jusqu’aux oreilles. Mais le plus impressionnant à ce moment là restaient les craquements du sol. Les poutres de bois cédèrent sous le poids et le choc de la bibliothèque. Les termites devaient aussi avoir fait une partie du travail. Les dernières poutres qui restaient étaient sur le point de céder-elles aussi. Là Upsilon fit quelque chose qu’il ne pensait jamais faire de sa vie. Il sauta de l’autre côté du vide, attrapa le chaton par la peau du cou et se dirigea vers la fenêtre entrouverte qui se trouvait en face des deux félins. Elle déboucha sur un grand balcon de pierre. Upsilon posa le chaton et lui donna un grand coup de patte qui le fit valser à quelques mètres de là. Il voulait vérifier s’il était encore capable de tuer. Car il ça étrange lui-même d’avoir sauver de si près un félin de la mort. Le chaton se releva plus terrifiant que jamais, la joue ensanglantée et le regard remplis de colère. Mais Upsilon se mit à le regarder, il feula et finit par dire :

-Tu as du potentiel… à cause de ta taille j’en ai douté. Tu es rapide et agile. Tu m’as dit que tu étais sanguinaire ? Je peux finir ton éducation. C’est à toi de voir. Sois-tu préfère continuer cette bagarre mais sache que je serais sans pitié ou, si tu le décide, je peux devenir ton mentor pour que tu deviennes le chat le plus sanguinaire de cette forêt. Après les Spartiates bien sûr !

Upsilon attendait la réponse avec intention. Si sans le savoir, il avait sauvé ce chaton c’est que son subconscient voulait lui dire quelque chose. Il se mit à regarder le chaton. Puis il se rendit compte qu’il ne connaissait pas son nom ! Mais il ne préférait pas le déranger pendant que celui-ci réfléchissait. Le grand mâle sanguinaire ne savait pas ce qui se passait dans la tête de cette boule de poils rousse. Mais il finit par en avoir marre d’attendre et ajouta, d’une voix blasée :

-Je ne te laisserais pas réfléchir jusqu’au bout de la nuit tu sais. Si tu ne me réponds pas maintenant tu va recevoir un bon coup de pied au… *Upsilon tu t’emporte là…* Hum mm ! Et aussi quel est ton nom, jeune imbécile ?

[...]

Le chat ne semblait pas le croire. Il semblait même amusé. Cela ne plus pas au chaton. Jamais il n'accpeterait qu'on le prenne pour un innocent. Il n'avait qu'une envie: sauter à la gorge du félin. Pourtant une force invisible l'en emêchait. Il grogna mais le chat brun avait déjà tourner les talons. Il avait bondi sur une vielle armoire. Il ne comprenait pas ce que faisait le matou mais il s'en fichait. Une boule de fièreté était montée en lui. Il bomba le torse et rejoignit l'inconnu au bas de la commode usée. Celui-ci la faisait bouger et le fit tomber. Il fela de colère en manquant de se recevoire sur la figure des livres énormes. Le chaton l'avait déjà calculer et évita les ouvrages avec souplesse. Il ricana et remarqua trop tard que le plancher avait céder, laissant un tou béant dans le bois. Le rouquin écarquilla les yeux de terreur et sentis soudain une morsure au cou. On le déposa sur un balcon de marbre. C'était l'oeuvre du chat inconnu. Le petit le regarda avec respect et pensa de même pour son sauveur. Malheureusement, l'animal lui donna un violent coup de patte qui réveilla sa colère. Il hébourrifa chacuns de ses poils qui prenaient la couleur pourpre sous les premières lueurs de l'aube. Ses yeux rouge vif luisaient de colère et de haine. Ses pattes tremblaient de nervosité. Il cracha et découvrit ses petits crocs luisants. Une lueur de folie enflammait ses yeux. Lautre félin finit par répliquer.

-Tu as du potentiel… à cause de ta taille j’en ai douté. Tu es rapide et agile. Tu m’as dit que tu étais sanguinaire ? Je peux finir ton éducation. C’est à toi de voir. Sois-tu préfère continuer cette bagarre mais sache que je serais sans pitié ou, si tu le décide, je peux devenir ton mentor pour que tu deviennes le chat le plus sanguinaire de cette forêt. Après les Spartiates bien sûr !

Le chaton sourit en son interieur. Que ce chat était bête! Ce qu'il voulait faire de lui était son rêve mais il ne l'immaginait pas trop comme ça. Devenir l'apprenti de ces sanguinaires redoutés était certe un atout mais désormais, une fois en age, le félin roux prendrait la tête de la forêt. Lui, le seul roi du monde. Il eut un petit rire. Mais le félin sanguinaire interrompit le fil de ses pensées ambitieuses et macabres.

-Je ne te laisserais pas réfléchir jusqu’au bout de la nuit tu sais. Si tu ne me réponds pas maintenant tu va recevoir un bon coup de pied au…, il marqua une pose comme pour ce retenir de dire quelque chose de plus,Hum mm ! Et aussi quel est ton nom, jeune imbécile ?

Le nouveau novice fit le gros dos. Un grognement sonore sortit du fond de sa gorge. Il lui répondit:

-Bien sur que j'accepte viel imbécile. Mon nom est Patte Pourpre. Mais si je deviens ton apprenti je ne m'appelerai certainement pas Nuage Pourpre. C'est un nom ridicule! Je prendrais le nom de Stigma jusqu'a ce que je devienne tueur aguérit!

Stigma avait dit cela sur un ton sur et ambitieux. Il huma l'air et sauta dans le vide. Cela parut surprendre l'autre car le novice revient quelques temps plus tard, une souris encore vivante dans la bouche. Il avait pris soin de ne pas la blessée. Il la déposa sur le sol et posa une patte sur son dos afin de lui empêcher de s'enfuir. Il dit 'un ton cruel à son "mentor":

-Je tiens à te prouver mes capacitées de faire souffrir; C'est une activité que je pratique depuis tout jeune. Mais au faite quel est ton nom à toi?

Sans attendre sa réponse, le chaton sortit ses griffes et perça les yeux du rongeur. après avoir acompli cette tache, il se mit sérieusement au travail. Il déchira tout le flanc de la souris avant de lui ouvrir lentement le ventre. Ceci fait, il écarta les deux lèvres de la plaie et donna un petit coup de griffe. Les boyaux de la bête s'étalèrent sur le marbre. Le félin pris en suite le soin de porter devant les yeux de son maître un coup de grace. Il ceuillit du bouts des griffes le coeur encore battant de sa victime. Il se lécha les griffes avec délice et laissa de côté la proie qu'il ne mangerait pas. Le rouquin guetta une réaction de son mentor qui affichait un visage satisfait.

Un tueur hors paire…

La lune était haute dans le ciel. Mais d’épais nuages noirs cachait la lune blanche comme la neige. Les étoiles étaient invisibles et le grondement de l’orage se rapprochait de plus en plus de la maison en ruine. Le vent était encore plus fort et faisait voler les étoffes rouges qui pendouillaient sous les fenêtres de cette sinistre demeure. Upsilon observait l’un des personnages les plus sanguinaires de la région. Il savait qu’il avait trouvé la perle rare. Il venait de découvrir Satan sous sa forme de félin. Le grand mâle gris-brun savait qu’il ne pouvait pas le laisser partir comme sa.. Alors il restait la, impassible, à attendre la réponse de ce petit diable. C’est à ce moment là que quelque chose se produit. Un filet de lumière traversa les épais nuages ébène pour atterrir sur la fourrure dense de félin roux. Le rideau vermeil pris dans une bourrasque s’enveloppa autours du félin, laissant passer une lumière vive et rouge. Upsilon sentit un autre rideau lui chatouiller les pattes mais il n’avait pas l’intention de déchiqueter l’étoffe de soie. Il attendait seulement la réponse du jeune félin sanguinaire. Il observait également ce spectacle étonnant puis la petite voix du félin retentit. Upsilon resta impassible même s’il failli avoir la chair de poule un court instant.

-Bien sur que j'accepte vieil imbécile. Mon nom est Patte Pourpre. Mais si je deviens ton apprenti je ne m'appellerai certainement pas Nuage Pourpre. C'est un nom ridicule! Je prendrais le nom de Stigma jusqu'a ce que je devienne tueur aguerrit!

Il regarda rapidement son mentor avant de humer nerveusement l’air. Ses oreilles se redressèrent sur son crâne. Ses muscles se mirent en marche. Il sauta sur le grillage qui entourait le balcon, puis il sauta dans le vide. Le grand félin gris en profita pour se repasser la patte derrière l’oreille. Il détestait le vent. Puis il entendit des bruits de pas en dessous du balcon. Upsilon repensa aux paroles de son apprenti. Il n’était guère plus poli que lui… Il semblait même endurcit par quelques chose d’étrange et dans son regard, la colère régnait avec, pourtant, un soupçon de tristesse. Mais le sanguinaire au yeux indigo se foutait pas mal de l’histoire de son apprenti. Il voulait le voir à l’épreuve. Observé ses compétences. Mais il ne pensait pas que cela arriverait aussi vite. Stigma grimpa rapidement sur le lierre mort qui longeait la façade de la maison des horreurs. Il se posta ensuite face à son mentor, un rongeur dans la bouche. Une voix grave emplit de cruauté sortie de sa bouche. Upsilon comprit à ce moment là que son éducation était déjà bien avancer :

-Je tiens à te prouver mes capacités de faire souffrir; C'est une activité que je pratique depuis tout jeune. Mais au faite quel est ton nom à toi?

Le grand mâle sanguinaire savait que son apprenti n’attendrait pas après lui pour avoir la réponse. Alors il préféra l’observer. Il regarda son apprenti agir et se rappela de lui-même, quand il était un peut plus jeune. Tous ceux de son clan l’ignoraient. Lui, contrairement au autres, il avait été élever par un loup qui lui avait fait apprécier l’art de tuer. Mais, son mentor, il aurait franchement préféré le tuer quand il en avait eut l’occasion. Mais son passé ne l’intéressait plus, depuis qu’il avait tué, sans aucune pitié sa seule et unique famille. Il sortit de ses pensées et observa le reste de la souris. Elle couinait encore, faiblement. C’est à ce moment la que Stigma saisi son petit cœur pour l’écraser sans aucun merci, sous les yeux intéresser de son mentor. Le grand félin sanguinaire se releva et observa son apprenti avec fierté. Il ne savait pas que l’on pouvait être aussi doué à son âge. Stigma, par contre affichait dans son regard de la malice. Upsilon sentait bien qu’il était sur le point de réalisé son rêve. Alors Upsilon se rapprocha de sa proie le prit dans la machoire, et le jeta par-dessus le balcon. Là, une horde de corbeau plongèrent sur la carcasse du rongeur. Upsilon se retourna vers son apprenti, qui n’avait pas l’air de comprendre son geste. Le grand sanguinaire se rapprocha de la tâche de sang qui continuait de s’étendre sur le marbre blanc. Il fit un signe de tête à son apprenti qui se rapprocha. Et quand il fut à sa hauteur, Upsilon se mit à parler :

-je m’appelle Upsilon… Mais parlons plutôt de ton exploit. Tu es donc capable de faire souffrir un simple rongeur sans problème, c’est un faite. Mais es-tu capable de faire souffrir un chat, car je sais que tu fais partit de ses stupides chats de clan. Alors, peut-tu faire souffrir puis tuer quelqu’un qui t’ai chère ?

Upsilon recroisa le regard de son apprenti. Celui-ci n’affichait pas d’expression, mais Upsilon savait qu’il était entrain de réfléchir. Upsilon savait qu’il lui fallait aussi beaucoup de temps pour répondre à ce genre de question. Alors en attendant, il sauta sur le grillage du balcon et attendit. On l’aurait presque prit pour une gargouille. Puis, quand un oiseau passa à sa hauteur, il lança un coup de patte puissant à l’animal, qui atterrit près de son apprenti. Upsilon croqua la première aile de l’oiseau noir, puis l’autre. Il sectionna les deux serres de l’animal qui tomba immédiatement à terre. Upsilon éventra rapidement le corps emplumé de l’oiseau qui croassait de douleur. Puis Upsilon arracha le bec de sa victime en finissant par égorgé lentement sa victime. Il savait très bien qu’il ne procédait pas comme sa pour enlever la vie à un félin mais bon, son apprenti l’apprendrait beaucoup plus tard. Upsilon se mit à laper le précieux liquide rouge puis se lécha les babines en disant à son apprenti sanguinaire :

-Alors ? Peut-tu tuer vraiment quelqu’un qui t’ai chère ?

(...)

Stigma observa son mentor avec malice après avoir accomplie cette tache sanguinaire qu'il aimait tant. Celui-ci affichait un air ravi. Pourtant il prit le petit corps encore chaud et le balança dans le vide. Le rouquin ne compris pas tout de suite sa manoeuvre mais son maître lui intima d'avancer. Quand il se mit à sa hauteur, il souffla:

-je m’appelle Upsilon… Mais parlons plutôt de ton exploit. Tu es donc capable de faire souffrir un simple rongeur sans problème, c’est un faite. Mais es-tu capable de faire souffrir un chat, car je sais que tu fais partit de ses stupides chats de clan. Alors, peut-tu faire souffrir puis tuer quelqu’un qui t’ai chère ?

Stigma sursauta. Cette question il ne se l'était jamais posée. L choix était important et il lui fallait du temps. Durant sa réfléction, il afficha un regard indechiffrable. L'apprenti fixa un point derrière le sanguinaire. Un point qu'il voyait sans le voire. Tout ses plan se bousculait dans sa tête. Aquiescer c'était une chose, l'éxéctuter s'en était une autre. Son coeur pesait soudain plus lourd. Il pouvait tuer n'importe quel chat mais pour rien au monde il ne laisserai l'un de ces félins sanguinaires mettre ne seraisse qu'une patte sur sa famille. Il ne remarqua que le cri de l'oiseau que son mentor torturait. Le reste il s'en fichait. Le chat gris-brun le tira de ses pensées:

-Alors ? Peut-tu tuer vraiment quelqu’un qui t’ai chère ?

Le félin roux cracha, les poils hérissés. Il n'avait plus rien à voire avec le chaton d'autrefois. Il sentit venir dans sa bouche une réplique cinglante mais il répliqua avec une sagesse qui n'était pas de son âge:

-Me prends-tu pour un lache? Que se qui sont de ma chair et de mon sang ne soit touchés pour aucun pretexte. Pour l'instant je suis trop jeune pour me dénudé de famille. Contrairement à certain j'ai un coeur. Aussi noir soit-il il est tout de même présent. Ce combat contre ma famille n'est pas le miens. Le temps viendra peut-être un jour...
Rien n'empeche que tout les autres sauf eu peuvent être tuer. Je me ferais même un plaisir de m'en charger. Je te rappelle que je suis une pièce importante pour la troupe de Alpha. Je connais mieux que vous tous les quatres clans. Oui je dis bien quatres car le "Clan des Étoiles" est un conte pour les nunuches de chatons.

Il sourit, satisfait de sa réponse. Il haussa les épaules et demanda au matou:

-Pourquoi cette question?

Il avait susurer cette dernière phrase. Il planta nerveusement une griffe dans le marbre et la fit crissée. Il songea à devoiler ses plans ambitieux à Upsilon mais le temps viendrait. Il ne savait toujours pas si il pouvait lui faire confiance, un jour. Il se mefiait toujours de tout. Tout d'un coup ses yeux s'illuminairent.
Il avait une idée fructueuse et macabre en tête...

Un destin de Sanguinaire

Les paroles d’Upsilon résonnaient encore sur le balcon de marbre blanc. Le vent s’était amplifier et ses hurlements lugubres aussi. Le ciel commençait pourtant à faire son apparition. Le ciel bleu marine était jonché d’étoile blanche, scintillante et extrêmement voyante. La lune, elle aussi, brillait de toutes ses forces pour montrer à quel point la nuit était puissante. Mais les nuages noirs ne tardèrent pas et se remirent à couvrir le ciel qui était devenu beaucoup plus lugubre et spectaculaire. Le nuage était noir d’encre en leurs centres et d’un blanc surprenant à leurs extrémités. Le vent commençait à diminuer, comme ému par ce spectacle époustouflant. Il s’arrêta brutalement, et même les croassements des oiseaux cessèrent. Upsilon, absorbé par le spectacle finit par décroché en entendant les paroles pleines de sagesse de son apprenti :

-Me prends-tu pour un lâche? Que se qui sont de ma chair et de mon sang ne soit touchés pour aucun prétexte ! Pour l'instant je suis trop jeune pour me dénuder de famille. Contrairement à certain j'ai un cœur. Aussi noir soit-il, il est tout de même présent. Ce combat contre ma famille n'est pas le mien. Le temps viendra peut-être un jour...
Rien n'empêche que tout les autres sauf eu peuvent être tuer. Je me ferais même un plaisir de m'en charger. Je te rappelle que je suis une pièce importante pour la troupe de Alpha. Je connais mieux que vous tous les quatre clans. Oui je dis bien quatre car le "Clan des Étoiles" est un conte pour les nunuches de chatons.

Upsilon savait que Stigma pesait ses mots. Malheureusement et malgré son sourire satisfait, il n’y était pas du tout. Upsilon savait trop bien ce qui était arriver à sa famille. Il savait qu’il ne serait pas pareil que le mentor qu’il avait eu autrefois. Il savait qu’il ne lui ferait pas endurer les exercice les plus pénibles et encore moins « l’exercice finale ». L’exercice final consistait à réduire en cendre sa propre famille, et Upsilon s’était laissé manipuler comme la dernière des andouilles et avait obéit à l’ordre la plus stupide qu’il avait entendu de sa vie. Il savait bien que maintenant il n’aurait plus de famille. Il soupira et son apprenti réprimanda :

-Pourquoi cette question?

Sur ses mots, la pluie se mit à tomber et le grand fracas du tonnerre se fit ressentir. Puis Stigma se mit à nerveusement faire ses griffes le long du marbre blanc. Le sang des deux victimes des félins commençait à coulé, laissant une marque indélébile sur le marbre. D’énormes gouttes commençaient à s’écraser de tous les côtés de l’étrange bâtisse, qui gémissait en se mettant à craqueler de tous côtés. Upsilon fit un signe à Stigma et celui-ci le suivit. Il sautèrent tous deux dans le vide, pour tomber plus bas, dans l’herbe et les broussailles luxuriantes. Ils marchèrent le long du sentier de gravier et arrivèrent enfin au portail de fer forgé recouvert de mauvaises herbes et à moitié rouillée. Upsilon grimpa sur le murai qui se trouvait à côté et continua son chemin. Ils finirent par arriver dans une sorte de cavité faite de broussaille et de ronce. Le sol avait été soigneusement tapissé quelques lunes plus tôt et entretenu exclusivement par Upsilon. Il avait trouvé cet endroit lui-même et il avait toujours pensé qu’il serait le seul à le connaître. Mais Upsilon savait que cet endroit ferait aussi un excellent point de rendrez-vous pour les entraînements avec son apprenti. Il avait suffisamment de place pour deux et il fallait l’avouer, c’était franchement douillet. Quand les deux sanguinaires furent à leurs aises, Upsilon commença ses explications :

-Gamin, si tu pense franchement que la vie est aussi facile, tu te mets les griffes dans l’œil. Car voit-tu, tu es encore loin de faire parti des troupes d’Alpha. De plus, sa m’étonnerait qu’elle accepte (même si tu es prometteur) une demi-portion. Je suis loin de te sous-estimer, mais vois-tu, Alpha à beaucoup de cases manquantes on pourrait dire… Et, si se n’ai pas elle qui choisi ses guerriers, elle ne les accepte pas. Pour ta famille, tu seras obliger, un jour ou l’autre de les tuer. Et nous, en tant que Spartiates, nous ne faisons aucune différence. Nous risquons tous, un jour, d’assassiner un des membres de ta famille. Je veux aussi que tu sache que nous espionnions suffisamment les chats de clan pour savoir comment ils vivent. Et, tu dois savoir que ces chats que nous surnommons les « sans-cervelle » ont une vie très simple. Ils répètent à peu près chaque jour le même emploie du temps. Nous savons aussi les dates des Assemblées et tous ces événements qui sont pour vous « important »…

Upsilon savait qu’il était en train de ridiculisé son apprenti, mais il était certain qu’un jour cela lui rendrait service. Il savait trop bien ce qu’était une vie parmi les Spartiates. Le grand félin brun-gris tacheté de noir se releva et regarda son apprenti dans les yeux. Il avait l’impression que Stigma arrivait à voir à travers ses yeux, comme s’il arrivait à comprendre le sens de son regard glacial. Car, dans ses yeux indigo se reflétaient les batailles et les blessures qu’infligeaient les Spartiates au nouveaux venus pour voir s’ils étaient capables de faire parti de ce clan. Upsilon savait qu’on ne pouvait pas avoir d’ami dans ce clan constituer de chats détruis par leur passé. S’était pour sa qu’il ne voulait pas se lier d’amitié avec Stigma, car, un jour ou l’autre, cette amitié serait à double tranchant. Il avait donc décidé de lui parler sèchement pour lui montrer qui était le plus fort. Il allait reprendre la parole mais la foudre avait été plus rapide que lui. Une vive lumière blanche s’écrasa à plusieurs dizaine de queue de renard de là, faisant un bruit fracassant. Le grondement retenti longtemps, laissant place à une pluie diluvienne. Les gouttes se fracassaient contre les parois de ronce, laissant devant les félins un paysage de chaos. La foudre avait touché l’arbre le plus haut, il s’était enflammé, mais la pluie l’avait rapidement éteint. Upsilon se retourna vers son apprenti, encore sous le choc de l’énorme fracas. Ses yeux avaient gardé les la lumière de l’éclair, ce qui faisait de lui une sorte de spectre. Le grand félin gris-brun finit par reprendre la parole :

-Dés que la pluie aura cessée, nous commencerons ton entraînement. Il faut que tu sois fort si tu veux rejoindre les Spartiates. Et aussi, je me posais cette question : Pour moi, être sanguinaire signifie que l’ont une vie briser à cause de la mort de quelqu’un qui nous ait chère. Je ne pense pas que cela te soit arriver. Pour moi, on ne peut pas devenir sanguinaire pour le plaisir. Alors… Quelle son tes motivation, pourquoi veut-tu devenir Spartiates ?

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