Sujet: Le Rêve [ Pv, Langue de Vipère ] Sam 13 Fév - 14:56
Passion Eternelle Le Rêve
Imagine-toi, Une île, Un sourire Et un regard pur.
Mais en toi, Est-ce que tout ça, Existe ? Non. Pourtant tu en rêves.
Marine d.H
Cette vie sans bute, oui, je suis là, dans ce monde que personne ne connaît à part les morts. On m’a dit qu’en me battant j’allais revenir, dans le monde des vivants, mais pourtant je suis toujours là et ceux de l’autre monde me manque infiniment. Je dois me réveiller, je dois accomplir une mission que la belle Etoile du Sud m’a donnée, mais si je ne me réveille pas, je ne pourrais jamais intervenir et cela se sera dramatique. Pourtant mes prières au clan des Etoiles n’aboutissent à rien, ils doivent me détester à cause de tous les vies que j’ai enlevé, mais est-ce que cela est de ma faute ? Oui, si je suis devenue monstre, c’est à cause de tous mes méfaits. Des fois, j’aimerais revenir quand j’étais pure comme de l’eau, oui une chatte qui a toujours été pure, pourtant ce temps est loin, même très loin. Pendant toute mon existence, j’ai fait du mal à mes êtres chers et cela est impardonnable. Désolé petite sœur, désolé père, désolé Eclat de Flammes, désolé mes enfants …
Je marche, toujours, je me bats, comme mon cœur le fait, j’essaie de sourire, comme me dicte mon âme pourtant rien de change. Je marche dans ce camp, ils me regardent et font des messe-basses, que j’entends : « Je pense que c’est la fin, pauvre reine, elle n’aura pas connu longtemps ses enfants, quelle triste épreuve ». Je les regardais, oui, une larme coula le long de ma joue, j’étais sans force, pourtant dans ma tête une voix résonna comme un Kong : « Tu ne te rappelles pas, tu avais dit que tu essaierais de me contrôler, oui, essayer de me surpasser, tu ne le veux plus ? Ca me déçoit moi qui voulait jouer ». Je tournais autour de moi-même, je commençais à tomber sur le sol, je dis dans hurlement de terreur :
« CE N’EST PAS LA FIN ! NON CE N’EST PAS POSSIBLE ! JE DOIS REVENIR ! POUR PROTEGER MES ENFANTS ET BATTRE CE MONSTRE. »
Mais cette voix résonnait encore, elle avait changé de parole, elle me disait : « Mais ne sais-tu pas que le danger c’est toi ? Oui, si tu reviens, tu vas peut-être faire un meurtre, ô un de plus ça ne te fera pas de mal surtout tuer un de tes proches ou même encore pire un innocent. Tu les aimes les innocent, rappelle toi la garde du clan du sang noir que tu as tué sans hésiter, rappelle toi de Charmeur des Bois qui voulait juste bien s’amuser, le seul que tu as tué pour une bonne cause et le meurtrier de ton père mais ça ne pardonne rien … Pauvre Passion Eternelle, ta vie continuera en restant cauchemar. » Je regardais autour de moi, personne n’avait entendu les paroles du monstre, je courus hors du camp, hors de tout. Je courais pendant une heure, deux heures, trois heures avec cette même voix qui se répétaient. Je m’arrêtais d’un coup et elle me dit : « Saute ! Rejoins le ! Rejoins ton monde ! ». Je regardais cette chute, je voyais mon corps dans l’ancre de la guérisseuse, je dis d’une rode :
« Ce n’est pas mon corps, ce n’est pas le monde que j’aime ! »
Tout d’un coup, je vis un de mes enfants pleurait sur moi, il me hurlait :
« Maman ! REVIENS ! Je ne peux plus vivre sans toi ! Ma vie est un cauchemar ! Père change ! Tante sourit mais dans son regard un verre de Crystal est cassé, son regard perle a changé ! Mère revient, reviens moi, reviens à nous ! »
Il partit en courant, ô c’était Patte Pacifique, mon fils qui était très sage, très intelligent. J’aurais voulu le prendre dans les bras, le réconforter et lui dire que j’étais là. Mais ce n’était plus possible. Cette voix, toujours même, celle du monstre qui s’éveille : « Tu ne me crois pas maintenant ? Si tu sautes, tu reviendras mais sache que tes prochains jours sont comptés et que ton cher amour … DEVRA TE TUER. Cruel, non ? Moi, j’aime histoire tragique et toi tu te détruis de plus en plus ». Je regardais toujours cette chute, où je voyais mon corps, je dis d’une voix forte :
« Ne me croit pas faible, ne me croit pas détruite car je sais, j’en suis sure que je peux te battre, te tuer de mes propres pattes même si ma vie doit en passer. Je ne veux plus, je ne veux pas que Eclat de Flammes me tue, je sais, je le pense qu’il s’en voudra toute sa vie même si ses sentiments sont flous. »
Je voulus sauter, mais quelques choses me retenaient, je me retournai et je vis mon père. Il mit son museau dans ma fourrure, il pleurait dans mes bras, il me dit d’une voix assez faible :
« Ma belle, c’est à cause de moi si tu as tué, si tu devenues un monstre, j’espère qu’un jour tu me pardonneras. Ta vie maintenant en bas va être que de péripéties, une vie qui te fera changer en démon. Mais sache que je serais toujours au près de toi, dans ton âme et je ferais mon possible pour que ta vie d’ange reste longtemps avant que tu ne sois que démon. Je t’aime ma fille, tu es la seule personne qui est comptée pour moi toute ma vie. Pardonne-moi … »
Il disparut et je vis qu’il était en moi, il me redit encore : « Pardonne-moi ! ». Je ne dis rien et je regardais ce trou. Je me mis à courir et à sauter dedans. J’entendais la voix du démon : « Ta vie sera un cauchemar, soit en sure je serai le diable en personne et toi la victime … ». Je vis devant moi défilé ma vie, je voyais mes méfaits, mes quelques bonheurs, mes larmes et ma beauté. Je revoyais toutes les personnes que j’ai fait souffrir, je me jurai que je ne ferais plus souffrir personne …
Le Réveille.
J’ouvris les yeux, je vis devant moi mon père qui me faisait un clin d’œil et autour l’ancre de la guérisseuse. Je pensais que c’était un rêve, pourtant cette ancre ressemblait parfaitement à la réalité ! Je me levais sans peine, j’étais en forme car ça faisait plus d’une lune que je dormais. Je vis dehors du blanc, c’était de la neige, j’entendais dehors des bruits, le camp était éveillée. Je mis à marcher dans l’ancre, cette sensation de marcher pour la première fois me donna des frissons. Mais une peur me vint, est-ce mes enfants étaient toujours là ? J’en doutais, je me mis à avoir peur. Je regardais à travers la sortie, je ne vis aucun des miens, peut-être dormaient-ils, mais cela ne me rassura pas. Je me demandai que fût devenu Eclat de Flammes, comme ma sœur. Une boule au ventre, oui cette boule de peur, j’avais envie de courir dans tout le camp, dans tous les territoires pour avoir la preuve de leur vie, mais tout d’un coup, je me figeai.
J’étais devenue statue, un chat ou plutôt une chatte entrait dans l’ancre. Je la regardais, je me reculais, cette chatte était d’une espèce oriental. Elle était belle, au pelage doré avec de beaux yeux verts qui m’hypnotisé. Je la regardais revenir à moi, son regard se posa sur moi, un air stupéfait la transpercer. Je souris vaguement et dis d’une voix assez douce :
« Je suis réveillée, je suis revenue et toi tu es la première que j’ai vu ! »
Étoile de Tornade Félin Légendaire
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Sujet: Re: Le Rêve [ Pv, Langue de Vipère ] Dim 14 Fév - 13:32
Raclant le sol neigeux de ses griffes, Langue de Vipère s'approcha lentement de sa proie, ses grands yeux d'un vert profonds la fixant sans la lâcher une seule seconde. La proie, une chétive musareigne, grignotait un gland rabougri d'un air affamé, essayant d'en soutirer la moindre parcelle de nourriture mangeable, pas encore gelée ou pourrie. Malheureusement pour elle, elle ne pourra jamais finir son butin, car avant qu'elle n'est put lever les yeux, une forme dorée se jeta sur elle dans un silence parfait, et la dernière chose qu'elle entraperçut était deux yeux verts qui l'envoutèrent jusqu'à son dernier souffle. Langue de Vipère soupira, avant de se redresser. Après trois longues heures de chasse, elle n'avait arrachée à lasaison des neiges seulement deux proies maigrichonnes, cette musareigne et une souris minuscule, qui ne rassasierai même pas un apprenti. Elle attrapa le petit mmmifèr entre ses crocs, puis leva les yux vers le ciel. Etant covert, elle ne put connaître la position su soleil, donc l'heure approximative qu'il était en ce moment. Mais quand elle entendit sn ventre gargouiller, elle devina que l'astre du jour ne devait pas être très loin de son zénith. Allant chercher son autre proie, elle se dirigea vers le camp du Clan de la Rivière, ses pattes s'enfonçant dans la couche de neige, entravant sa progression. Elle frissona, sa fourrure hérissée pour préserver le peu de chaleur qui lui restait. Le bout de ses moustaches avait même commencé à geler. Elle finit par arriver à destination, les membres engourdies par le froid. Elle avait hâte de rentrer dans la tanière des guerriers, et souhaitait pouvoir y dormir au chaud jusqu'au lendemain matin. Mais c'était bien évidemment impossible. Se dirigeant vers la réserve de nourriture, elle croisa plusieurs guerriers et apprentis qui, la mîne découragée, partaient à la chasse ou en patrouilles, devant affonter le froid de la saison des feuilles mortes. Langue de Vipère les comprenait, mais tous savaient, et elle aussi, qu'un chat de Clan doit faire passer le confort du Clan entier avant le sien. Et tout le monde le respectait au mieux. Elle déposa ses proies sur le tas très peu garni, puis eut un mouvement d'arrêt en regardant la musareigne fraichement attrapée grâce à ses talents de chasseuse. Elle décida de l'apporter à Etoile de Satin, sa mère et le chef du Clan. Alors qu'elle allait la reprendre entre ses crocs, un mouvement sur sa droite attira son attention, et elle tourna la tête. Dans la pénombre de la tanière de la guérisseuse, elle aperçut soudain les éclats des yeux d'un chat qui fixait l'extérieur d'un air absent. Ce n'était sûrement Elégante Dauphine, la guérisseuse. Elle reconnaîtrait sa propre soeur entre mille, ainsi que son frère. Elle chercha dans sa mémoire, mais ne trouva pas qui pouvait être ce chat. Sa curiosité piquée au vif, elle oublia complètement la musareigne, et se dirigea à pas lents et feutrés vers l'antre de sa soeur. Sans réfléchir, elle s'y faufila et déboula dans la tanière plongée dans la pénombre. A l'intérieur, elle reconnut le pelage d'Elégante Dauphine, du type siamois, comme leur mère, qui s'affairai pami ses simples. Langue de Vipère n'en avait pas hérité, mais sa silouhette grande et fine, avec son museau triangulaire et ses yeux en amande prouvaient qu'elle avait du sang orientale dans les veines. Mais passons. Dans une litière non loin de sa soeur dormait un apprenti, la patte bandée de toiles d'areignée, et plus loin, une reine un peu plus âgée qu'elle était tapie dans un coin. Elle reconnut l'éclat de ses yeux. Intriguée, elle s'approcha d'elle, cherchant en même temps dans sa mémoire son nom, ses yeux hypnotique plongé dans les siens sans s'en rendre compte. La dernier fois qu'elle l'avait fait, c'était sur son frère, Ombre du Lynx, quand ils n'étaient encore qu'à la pouponnière avec leur mère et leur soeur défunte, Nuage d'Amande. Lors d'un jeu elle s'était amusée à plonger ses grands yeux verts dans ceux de son frère, le forçant à plonger son regard dans le sien. Le petit mâle avait eu très peur, et avait failli défaillir, avant que Fleur de Satin, à l'époque guerrière, n'interrompe la connexion et ne sermone sa fille à grand cris apeurés. Personne, à part Ombre du Lynx, ne savait ce qu'il c'était vraiment passé, ni ce qu'il y avait peut-être vu. Mystère et boule de mousse. Quand elle arriva à la hauteur de la chatte, ses yeux toujours plongés dans les siens, la reine bredouilla d'un ton doux:
Je suis réveillée, je suis revenue, et toi, tu es la première que j'ai vu!
Langue de Vipère cligna des yeux d'un air étonné, coupant la connexion, mais ne recula pas. Le nom de la guerrière lui était revenu soudainement. Passion Eternelle. Sa soeur Elégante Dauphine, elle se le rappellait maintenant, lui avait parlé d'une chatte qui, peu après avoir mis bas, avait été plongée dans un coma long de presque une lune, et qu'elle ne s'était toujours pas réveillée. Et c'est fait, maintenant, pensa la jeune guerrière dorée. Elle répondit d'une voix amicale à Passion Eternelle:
Bonjour, Passion Eternelle, comment te sens-tu?
Et une nouvelle fois, elle plongea son regard dans le sien, essayant de voir si (mais elle n'y croyait pas vraiment) elle pourrai trouver une réponse à toutes ses questions. Mais la réponse de l'étrange chatte l'interrompit.
Petite Destinée Félin Légendaire
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Sujet: Re: Le Rêve [ Pv, Langue de Vipère ] Lun 15 Fév - 21:19
Passion Eternelle Le mal,
Ô démon, toi qui montre le mal Tu m’ouvres les portes de l’enfer, Le mal va entrer et peut-être ne jamais en sortir, Toi mon côté Ange aide moi !
Je n’y croyais pas, non, ce n’était pas possible, j’étais revenue. Pourtant c’était la vérité, j’étais bien dans le camp de la Rivière. Tout me paraissait bizarre, changeant, comme si quelques choses avaient changé dans leur comportement. Je sentis un frisson et un autre. Hum … Chère clan des Etoiles, que ce prépare-t-il, je sens quelques choses de mal, comme celle du clan du sang noir. A ces sanguinaires, pourtant je leur ressemblais tellement, j’étais ange mais aussi démon, le mal incarnait. Mais cette aura ressemblait très bien à celle du sang noir, un danger nous menace. C’est peut-être ma propre odeur, cette aura, non, je ne peux être ce danger ou alors un des dangers. Ne me dites pas ça, pas aujourd’hui, je viens de retrouver la vie et je ne veux pas avoir directement une mauvaise nouvelle.
Je regardais toujours cette femelle qui se trouvait en face de moi, elle n’avait pas peur de moi … Elle devait avoir de la compassion ou de la piété, c’est vrai je ne connaissais qu’un peu mes enfants mais là-haut j’ai pu apprendre et surtout me battre. Si je suis revenue ce n’est pas pour rien, je veux ma vengeance, une vengeance sévère, celle de ma mort mais celle aussi de mon autre moitié, Ha, je voudrais tellement que cette mauvaise partie de moi parte, pour de bons. Mais c’est impossible, c’est une malédiction qu’on m’a jeté, hum, que je suis malchanceuse. Cette première personne que j’ai vu avait un regard hypnotisant, on pouvait lire dans son regard beaucoup de choses, quelle croustillante histoire que j’ai en face de moi. Elle doit elle, chercher à répondre à certaine question, ne me regarde pas, ce n’est pas du jolie, non ne fait pas cette bêtise. Pour coupez court à ces regards, je répondais à sa question de toute à l’heure qui était :
Bonjour, Passion Eternelle, comment te sens-tu?
Je répondis de la même voix douce :
« Euh … Bii … »
Je ne pus terminer ma phrase, un frisson, deux frissons, trois frissons, mon cœur battait vite, ma respiration irrégulière. Je compris, je dis d’une voix faible : « Si je deviens dangereuse, tue moi, n’hésite pas, tu vas comprendre dans quelques secondes en espérant que je puisse le contrôler … »
Ce mal, oui, cette aura était donc la mienne mais je n’étais pas seule. Mon corps bougea, j’entendis la voix de ce monstre qui me fit frissonner, il me dit :
« Tu croyais quoi ? Que c’était fini ? Ne pense pas ça, je te l’ai dit le peu de temps qui te reste sera un enfer, je venge les miens, ceux que tu as tué. Huum, quelle belle femelle qui est devant toi, j’aimerais y goûter. »
Je me mis à reculer, non, pas elle, elle n’était pour rien. Je devais … Je devais le contrôler, sinon je mettrais des vies en danger. Père, si tu es là, aide-moi, j’ai besoin de ta sagesse et ta ruse. Viens à moi, ne me laisse pas devenir un côté méchant, cruel et sans âme. Je mis mes griffes dans le sol, je les enfonçais profondément, je ne devais plus bouger, non, je ne devais pas le laisser gagner. Pourtant, il entrait en moi et bientôt je ne me contrôlerais plus. Une voix, celle de mon paternel, quelle douce mélodie, si belle, si mélodieuse, père, merci.
« Fille, je te connais, je sais comment tu es, bat-toi ne te laisse pas dévorer par lui, par ce monstre. BAAAT-Toi, comme tu as fait pour te venger de mon meurtrier. »
Il avait raison encore une fois. Je fusionnais avec lui, quelques secondes plus tard, nous ne firent plus qu’une personne, père, vous êtes bon, généreux pourtant vous ne devrez pas faire tout ça car je ne pourrais jamais vous remerciez, jamais ! Je m’allongeai sur le sol sec, je gesticulai comme si je faisais une crise cardiaque, quelle douleur profonde, comme si mon cœur allait exploser, pourtant je n’étais pas cardiaque. Peut-être que ce monstre le faisait exprès, il pouvait très bien faire des choses cruels, oui très. Je murmurai :
« J’aurais ta peau, je l’aurais soit en sure ! »
Étoile de Tornade Félin Légendaire
Perso 1 : Etoile de Tornade/Tonnerre Nombre de messages : 2006 Age : 27 Puf : Tornado
Sujet: Re: Le Rêve [ Pv, Langue de Vipère ] Mer 17 Fév - 13:08
Fixant Passion Eternelle de son regard intense, langue de Vipère attendit la réponse à sa question. Après un bon moment, la chatte répondit doucement:
Euh.... Bii....
Elle ne termina pas sa phrase, qui fut interrompie par de vigoureux frissons qui changèrent totalement l'attitude de Passion Eternelle. La chatte dorée recula, sans pour autant la quitter des yeux, qui maintenant jetaient des éclairs, toutes traces de douceur ayant disparu pour laisser la place à une lueur à la fois étrange et inquiètante. La respiration accélérée, Passion Eternelle siffla d'une voix douloureuse:
Si je deviens dangereuse, tue moi, n'hésite pas! Tu vas comprendre dans quelques secondes en espérant que je puisse le contrôler.....
Langue de Vipère recula, décontenancée. Qu'avait-elle? Pourquoi avait-elle dit ça? Ele fut tentée de laisser la chatte tranquille, mais sa curiosité était piquée, et elle resta, comme si une force le lui demandait, comme si sa présence pouvait aider Passion Eternelle. La malade jeta un regard éffaré à son interlocutrice, avant de détourner les yeux et de reculer. Puis elle ne bougea plus, fixant le sol sans ciller, les griffes profondément plantées dans le sol meuble de la tanière. Lentement, Langue de Vipère s'approcha d'elle, plus que jamais intriguée par le comportement de Passion Eternelle. Puis, soudainement, la reine fut prise d'un soubresaut et retomba allongée de tout son long, le corps agité de tremblement convulsif et la respiration saccadée. Langue de Vipère se précipita à son chevet. En obsevant l'expression de la patiente, elle avait l'impression qu'elle luttait pour sauver sa vie. Mais comment était-ce possible? Qu'est-ce que cela pouvait signifier? Langue de Vipère appela:
Hey! Passion Eternelle! Qu'as-tu? Réponds-moi!
En réponse, Passion Eternelle tourna lentement la tête vers elle, et, ses yeux d'un noir démoniaque, elle murmura d'un ton sinistre et faible:
J'aurai ta peau, je l'aurai sois-en sûre!
Puis elle retomba sur le sol, continuant à gesticuler et à gémir, les crocs sérées dans un accés de douleur, ses flancs se soulevant par spasmes. Langue de Vipère paniqua, ne sachant que faire pour la délivrer du démon qui semblait avaoir pris possession d'elle. Regardant autour d'elle, elle ne vit rien qui semblat pouvoir l'aider dans sa panique, car les seules persone qui étaient là, c'était Elégante Dauphine la guérisseuse et un blessé. Et comme sa soeur était occupée à le soigner, elle ne pouvait aider Langue de Vipère pour l'instant. La chatte dorée regarda à nouveau Passion Eternelle, couchée à ses pattes, toujours en train de lutter. Langue de Vipère s'accroupit à ses côtés et souffla des encouragements à la chatte:
Courage, Passion Eternelle... Tu n'es pas seule! Reviens à toi! Tu es une guerrière de Clan de la Rivière! Tu peux éteindre le feu qui brûle en toi! Allez! Fais-le pour tes petits nouveaux-nés!