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 | | Sujet: Mort de Mélodie d'Hiver Dim 27 Déc - 21:04 | |
| Mélodie d’Hiver
La mort que j’attendais depuis longtemps.
J’ai grandi, j’ai vécu et il est temps pour moi de partir. Ne me disait pas de rester la fin est proche et vous tous vous le savez mieux que moi. Ma fin était déjà écrite et cette fin sera une vengeance, une vengeance que j’ai attendu depuis longtemps, je sais que j’ai une fille est en faisant ça je vais l’abandonner mais ma vie n’est pas de faire une famille, ne pas être une mère excellente mais plutôt une lâche, je suis lâche avec les personnes que j’ai rencontré mais c’est le destin. Puis entre nous, j’ai toujours espérée cette fin, ma vie n’a jamais été très belle, je ne les vécus en faite que maintenant, même si je suis jeune encore, je ne veux pas vieillir d’avantage, je veux partir et revoir mes parents. Mes parents qu’ils me manquent, j’aurais plein de choses à leur dire, oui plein de choses et leur dire que je les aime beaucoup même plus que tout.
Il était encore tôt, le soleil venait de se lever et on pouvait voir sous l’énorme toiture de la pouponnière les quelques rayons par ci par là. Je me levai et donnai un petit coup de langue à ma fille, elle dormait profondément, elle était belle dans son sommeil plus belle que je ne l’aurais cru, pourtant j’allais l’abandonner. Je lui chuchotai dans le coin de l’oreille : « Je t’aime, on se reverra là-haut mais dans longtemps ». Je sortis de la pouponnière en regardant le camp, il avait changé depuis ma naissance, les chefs avaient succédaient et les morts aussi. Maintenant le chef était Etoile de Zéphyr, oui un chat noble mais que je trouvais assez bizarre. Il était beau, un très beau mâle puis pour l’instant il faisait bien son travail. Des jeunes guerrières me firent des signes de bonjour, je leur fis celui d’en revoir et partis à mon tour en dehors du clan. Je me dirigeai sans le savoir vers un lieu où les renards étaient assez nombreux, j’avais un sourire assez mesquin sur mon visage. Oui j’étais assez heureuse de me venger de mes parents aujourd’hui, je devais le faire et ça allait être aujourd’hui oui aujourd’hui allait être ma mort mais je m’en fichais je voulais me battre un point c’est tout. J’arrivai bientôt à cette endroit qu’on nommait : « Collines ». Un nom assez simple mais ça décrivais assez ce qu’on pouvait y trouver, des collines. Je marchais vers l’une des collines car j’avais sentis une odeur fraiche de renard alors je suivais la piste quand j’arrivai à la fin de cette piste, je vis un renard. Un renard beau avec une belle fourrure rousse la même que celui qui avait tué mes parents, il avait aussi des yeux marrons comme des noisettes mais aussi vifs que les nôtres, aussi des moustaches puis des belles oreilles sans oublier sa queue en panache. Il se comportait avec grâce et aisance, on pourrait croire un chef de clan mais avec beaucoup de prétention car les chefs de clan savait rester humble et modeste mais lui faisait ressortir une prétention qui me donner du dégoût. Ce renard se croyait plus fort que les autres, plus fort que moi petite féline, mais je pense que la rage peut faire quelques choses, oui me donner de la force pour me venger ou alors tout le contraire.
Je vis le tour un peu et je m’approchai à grand pas de mon rival, il n’avait même pas senti ma présence mais il était tout de même sur ses gardes. D’un coup je lui sautai sur le dos et lui arracha de la fourrure, il émit des petits gémisement et me fit voler contre un arbre. Je vis aussi un gémisement, mais je n’avais pas mal car je riais, le renard me regardait assez bizarrement et se rapprocha de moi en montrant les dents, je pouvais comprendre qu’il me disait : « Tu as osé m’attaquer, cela va te coûter cher ». Je lui dis même si je savais qu’il n’allait pas comprendre :
« Toi aussi tu as attaqué mes parents alors pourquoi ferais-je pas la même chose ! »
Le renard me regardait, il devait avoir compris car son regard changeant et fit un regard de ne pas comprendre mais je lui dis comme même :
« Même si ce n’est pas toi qui a tué mes parents c’est un de tes frères tant pis si c’est toi qui doit en voir les frais »
Le renard recommença à me montrer ses crocs, j’ai cru voir qu’il avait compris mes paroles, oui il avait compris car il avait dans son regard une envie de se battre et de faire voir que moi je ne faisais pas le poids. J’eus un petit rire diabolique et je me jetai sur lui bien sur il me renvoya contre le même arbre et du sang sortit de ma bouche. Je rigolais encore, je devenais folle car une rage montait en moi, mes yeux exprimaient une rage, une haine profonde puis la vengeance que je voulais avoir. Le roux se jeta sur moi, bien sur je le fis voler même si avec le peu de force que j’avais, j’avais réussi à m’échapper de ses sales pattes, il me regardait avec un regard de haine et aussi confus. Il devait être confus de ma force, c’était la haine qui me donnait une force. Il courut en ma direction et me fonça dedans, je volais un peu plus loin, je saignais d’une patte mais rien ne put m’empêcher de me jeter sur lui et de le mordre à la patte. Il émit des gémissements de rages et de douleurs, il se débâta et me fit voler loin, je retombais sur la terre, ma patte venait de se casser. Avec une grimace je me levai et fonça sur lui, lui aussi sa patte était dans un sale état, mais il ne se laissait pas faire mais je réussis comme même à aller sur son dos et à le griffai profondément. Il eut des hurlements mais arriva à me faire voler encore une fois, cette fois si, il fonça sur moi avec un cri de rage et me mordu l’épaule. J’avais sentis ses crocs s’enfonçait dans ma peau, sa pave qui s’était poser sur mon épaule. Je me débattis et lui chopai le coup, je le mordais de toutes mes forces et il lâcha mon épaule. Il avait du sang qui giclait de son cou et de mon épaule mais je réussis à me lever mais la douleur était très violente même atroce. Mais tout d’un coup il me dit :
« Pour un chat comme toi, tu m’impressionnes surtout que tu es une femelle et de loin on pourrait dire que tu es très inoffensive mais tu m’impressionnes mais je suis désolé de te dire ça mais tu as perdu d’avance et je ne te laisserai pas la vie sauve ! »
Le renard se jeta sur moi et commença à me déchiquetait l’autre épaule, j’eus des hurlements atroces mais aussi des rires, comme tout à l’heure je lui attrapai l’autre côté du coup et le mordu très fort, alors il hurla à son tour et recula en me jetant fort contre un arbre. Du sang sortit de ma bouche, je sentais même plus mes pattes comme je n’avais plus d’épaules, je regardais en direction du renard il était par terre, il ne vivait plus mais il se leva et retomba. A mon tour j’essayai de me lever et j’y arrivai, je ne sais pas d’où vient cette nouvelle force mais je pouvais courir encore. Je fonçai sur le renard et lui arracha aussi ses épaule il hurla. Je m’attaquai maintenant à son cou encore une fois mais je visais la nuque je mordis juste un peu et lui me projeta fort mais vraiment fort contre l’arbre. Mais au passage j’avais entendu le craquement de sa nuque, ça nuque était cassée j’avais réussi à le tuer. Je vis de loin son corps inanimé mais je sentais aussi que je commençai à perdre la vie. Je revoyais tous les passages de ma vie. Ma tendre enfance avant qu’un renard tue mes parents, la mort de mes parents, enfin tous les moments jusqu’à aujourd’hui.
Je vis tout d’un coup une tête familière au dessus de moi, je sentis de l’eau assez chaud, je devinai les larmes, ma fille pleurait. J’essayai d’ouvrir ma bouche, avec peine je prononçai ses mots suivants :
« Ma fille ne pleura pas, tu savais que j’allais bientôt te quitter, j’ai vengé mes parents, ce renard est mort. Je suis fière de moi, mais parlons de toi, s’il te plait n’essaie pas de me venger, ne souffre pas de ma perte car elle n’est pas grande mais pense à ton avenir de guérisseuse. Maintenant il est l’heure de te quitter ma fille, je suis très fière de toi et n’oublie pas. Je t’aime et je veillerai sur toi »
Je sentis mon âme partir, je voyais toujours ma fille pleurait et dire des mots tendres. Elle me demandait de rester mais c’était trop tard car je commençais à voir une lumière celle de la toison argentée. Je vis deux formes, celles de mes parents, je courus en leur direction et mis mon museau dans leur pelage. Mes parents me regardaient et me sourient. Ils disent d’une voix émouvante :
« Je crois que tu le sais que tu es morte, que tu as laissé ta fille mais je suis aussi fière que tu nous es venger. Cela fait longtemps ma fille, tu nous as manqué et on était attristé de ta petite vie, de tous les malheurs que tu as pu vivre mais maintenant tu vas pouvoir vivre en paix avec toi-même et avec les gens que tu aimes. »
Je les regardais tous les deux et leur dis :
« Je suis morte en montrant ma vaillance, excuse moi ma fille, ma mère et mon père. Merci de m’ouvrir les portes de cette nouvelle vie, celle du bonheur et de la paix. »
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