Sujet: This is the end. [Libre.] Dim 22 Nov - 20:32
<<T.his is the end>> Mort de Beauté Mesquine ?
La mort. Elle guidait nos vie, elle guidait nos joies et nos peines. En un sens, c'était la marionettiste de notre vie. Si les chats n'avaient pas conscience de la mort, la vie aurait sans doute une drôle de tournure. Les êtres vivants agissent car ils savent qu'ils n'ont pas l'éternité devant eux, ils savent qu'ils ont un chrono limité pour accomplir leurs rêves. La vie sans la mort... Nous deviendrions tous fous, à ne pas savoir profiter de l'éternité. Nous sombririons dans la routine, nous tenterions alors toutes les vaines tentatives pour mettre fin a cela. Beauté Mesquine réflechissait à cela, perchée sur SON rocher, au bord de la rivière Forestière. Le clapotis de l'eau contre les parois rocailleuses lui rappelait l'existence de son environnement. Beauty était vieille. Trop vieille. Des poils blancs maculaient son échine noire, ainsi que le contour de son museau. Ses yeux n'avaient plus leur beauté d'antant. Elle n'était plus la si jolie femelle au pelage nocturne & au caractère imprévisible qui faisait tomber tous les mâles sous son charme. Pistache et Chocolat étaient désormais adultes, ils avaient tous les deux des chatons. Elle avait perdu tout espoir de retrouver un jour son fils ainé. Noir de Café ne lui apparaissait plus, sans doute était-il mort de vieillesse. Beauty contempla le ciel ombrageux. Ses pattes lui faisaient mal. Elle souffrait de rhumatismes et la partie arrière de son corps était paralysé. Elle regarda le ciel et murmura un soupir, puis ferma les yeux et se mura dans le silence éternel.
Beauty se réveilla.
Elle venait de faire ce rêve, rêve de sa vieillesse ou tout allait si mal. Ou tout l'avait laché, ou la vie l'avait laissée tombée. Le souffle court, le pelage imbibé de sueur, le museau chaud, sa vue était maculée de minuscules points blancs. Beauté Mesquine ferma les yeux un moment, le temps de reprendre ses esprits. Dès qu'elle les eut roiverts, elle jeta des regards furtifs sur les alentours. Sur ses côtés, la rivière suivais son cours, toujours fidèle au cycle perpétuel. Devant elle, les arbres se balançaient doucement au gré de la bise qui parfumait l'atmosphère. Sous ses pattes, un rocher, son rocher, rendu brûlant par le soleil au zénith. Et au dessus d'elle, un astre lumineux qui dissipait les doutes, entouré de paquets cotonneux & d'une nappe azur. Elle repensa au rêve qu'elle avait fait. Dedans, la sénilité lui bloquait tous les mouvements, lui interdisait l'accès aux délices de la vie, transformais le cours simple et tranquille de son existence en une cascade torentielle. Elle se releva et commença a se lècher le poitrail, signe chez elle de stress intense. Elle regarda la rivière et compris qu'elle avait faim. Aussi, elle se jeta a l'eau et tenta vainement d'attraper un ou deux poissons, mais elle n'avait pas encore acquis l'agilité des chats du clan de la rivière en ce qui concernait la pêche, aussi toutes ses proies lui filaient entre les pattes. Beauty jura et du se résigner a gagner la terre ferme pour trouver de quoi se nourrir.
Ce fut sur la berge qu'elle trouva son bonheur. Une souris. Certes, la bestiole en question était bien maigrelette et n'avait pratiquement pas la peau sur les eaux, mais il y avait néanmoins de quoi se nourrire. Ce n'était pas négligeable en cette période de l'année, ou les temps se reffroidissaient et ou le gibier commençait a se faire rare. Beauty dépeca la souris et dévora ce qui semblait mangeable, puis retourna sur son rocher, entama une toilette complète et s'allongea au centre du rayon de soleil. Peu a peu, elle sombra dans l'inconscience.
***
Un aboiement retentit dans le lointain. Vu l'intonation du bruit, ce n'était pas un petit roquet de bipède. Beauty ne se réveilla que quand l'aboiement se fit proche d'elle. Elle se leva alors en sursaut et conclu automatiquement qu'un danger la menaçait. La chatte angora se releva d'un bond et s'apprêta a s'enfuir lâchement, mais soudain un éclair traversa son esprit. *Pistache! Chocolat! Si le chien les trouve...* D'accord, Beauty ne montrait que très rarement des gestes d'affection envers ses enfants, mais elle les aimait... Aussi, après un bref instant d'hésitation, une silhouette noire bondit aux travers de l'eau, des hautes herbes et des fougères et parvint finalement jusque devant ses chatons.
"-PISTACHE! CHOCOLAT! ALLEZ VOUS CACHER! VITE!"
Comme les chatons a peine réveillés allaient la questionner elle feula:
"-PAS DE QUESTION, ALLEZ VITE VOUS PLANQUER!"
Un grognement lugubre résonna derrière elle et un filet de bave tomba sur sa tête. Beauty se retourna rapidement et griffa sauvagement le visage du molosse. Elle ne prêta pas attention a ce que ses enfants firent pendant ce temps, elle était absorbée par le combat sanglant. Une mêlée de poils et de sang voletait un peu partout. Griffes & crocs s'entrechoquaient, la rage d'une mère pour protéger sa progéniture faisait d'elle un adversaire redoutable. Finalement, le chien mordit Beauty au flanc et l'envoya contre l'arbre le plus proche. Beauty ferma les yeux de douleur. Une fois que l'odeur du molosse se fit loin, elle murmura comme une prière:
"-Ô, clan des étoiles Vous qui m'avez toujours secourue lorsque la vie me tendait des périples Aidez moi a survivre a cette blessure Jusqu'à ce que mes enfants puissent se passer de leur mère Alors je fait le serment que je rejoindrais mes ancêtres"
[Mon best RP]
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Sujet: Re: This is the end. [Libre.] Dim 22 Nov - 22:27
[ Déjà quand tu faisais tes plz* façon Tré, je préparais la surprise de répondre à ce RP. Comme quoi tu ne me connais pas bien. Ca m'a fait énormément plaisir que tu m'aies enlevée de ta phrase perso, que tu ai réagis de cette façon absurde avec des ' M'en fous ' ou des ' Adieu ', que tu m'aies enlevé de tes affinités et que tu me considères comme une " fille en particulier ". Vraiment, moi non plus je ne te connais pas, je ne pensais pas que tu étais comme ça, on connaît mal les gens qui nous entourent. Et je n'oublierais pas la manière dont tu as réagis, jamais. Je ne voulais pas te décevoir en y répondant pas, mais toi tu m'as déçue *O* Comme quoi, la, je crois que c'est bientôt la fin. Je pensais te faire la surprise, que tu serais joyeuse, etc. Mais après comment tu as réagis, je suis dégoûtée. Je réponds quand même à ce RP. ]
Pistache
Les fleurs ravissantes tapissaient le sol d’humus frais, elles dégageaient des arômes boisés exquis et le soleil était à son zénith. Tout était joyeux, la nature semblait joyeuse,c’était même un peu trop beau pour être vrai. Pistache courrait gaiement pour échapper à son frère, Chocolat, qui la poursuivait en grognant furieusement. Elle avait encore dû, comme d’habitude, soit lui balancer de l’eau à la figure ou le narguer avec des propos arrogants. En même temps, la petite chatonne adorait faire des blagues, jouer et courir partout comme une petite folle. Elle courrait d’ailleurs très vite et son frère avait du mal à la rattraper. Pistache ricanait, telle une petite diablesse. Soudain, elle s’arrêta, net, comme figée. Une goutte tomba sur son museau, elle leva les yeux au ciel et découvrit qu’un orage allait se préparer, il fallait rentrer. Un bruit sourd retentit, du tonnerre, en plus. Son rêve se termina là quant…
"-PISTACHE! CHOCOLAT! ALLEZ VOUS CACHER! VITE!"
Les yeux pistaches de la chatonne s’ouvrirent. Elle était à peine réveillée et ne comprenait pas pourquoi sa mère s’affolait comme ça, surtout qu’elle s’en fichait pas mal de ses enfants, normalement, cette égoïste. Pistache regarda sa mère, qui avait un air désemparé et demanda :
- « Maman ! Tu te calmes et tu m'expli...AHHHHHHHH!"
- "-PAS DE QUESTION, ALLEZ VITE VOUS PLANQUER!"
Avant de pouvoir terminer sa phrase, un grognement retentit derrière la chatonne. Celle-ci se retourna rapidement, baissa les yeux par terre et vit deux grosses pattes noires, elle releva un peu plus les yeux et vit un immense chien. Pistache avala sa salive, regarda la bête dans les yeux et avant qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit, son frère la tira un peu plus loin, sous ordre de sa mère. Pistache regarda la scène, sa mère et la bête enragée se battaient comme elle n’avait jamais vu, mais que voulait cette bête ? Que faisait t-elle ici ? Pourquoi ? Des questions trottaient dans la tête de la petite chatte. Prise d’un élan, elle voulu aller aider sa mère, mais Chocolat la retint jusqu’à ce que l’adversaire se retire, appelé par son maître bipède.
Inquiète, Pistache s’approcha de sa mère, haletante, par terre, allongée. La chatonne la regarda, ses yeux étaient fermés et la chatte saignait du flan. Avant que Pistache ne puisse parler, elle entendit sa mère bégayer faiblement, entre ses dents :
"-Ô, clan des étoiles Vous qui m'avez toujours secourue lorsque la vie me tendait des périples Aidez moi a survivre a cette blessure Jusqu'à ce que mes enfants puissent se passer de leur mère Alors je fait le serment que je rejoindrais mes ancêtres"
Pistache écarquilla grand les yeux. Pour la rassurer,elle lui chuchota :
- « Voyons, maman, tu ne vas pas mourir, tu es forte et tu vas résister !!! CHOCOLAT ! AMENE DES TOILES D’ARAIGNEES QUI SE TROUVENT DANS NOTRE PETIT COIN POUR LES BLESSURES A MAMAN, ET DEPECHE TOI !!! Viens.. «
Elle tira sa mère jusque sur de la mousse et prit soin d’elle, en la rassurant en attendant le retour de Chocolat.
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Sujet: Re: This is the end. [Libre.] Lun 23 Nov - 20:26
L.e Pacte Inviolable
To Dream.... Beauty avait sombré dans les bras de Morphée. Elle était dans la forêt, pleine de vie... Mais, les bois étaient étranges, comme enrobés d'un halot d'une lumière mystique douce-argentée. La cîme des arbres se balançait, aucun oiseau de chantait, le silence pesait. Visiblement, la belle chatte noire était seule... Elle releva la tête et huma l'air. Il n'y avait rien d'autre que sa propre odeur dans l'atmosphère forestier. Beauty vit un mouvement dans les buissons. Elle crut d'abord que ce n'était que cette brise étrange qui fouettaid les branchages, mais elle vit une silhouette en sortir. Énorme, des épaules extra larges, un pelage angora, cette tache blanche sur le poitrail, ce regard perçant et glacial....Nuage du Paradis. Son fils ainé, là, devant elle. "-D..DEVIL! -Chut, maman. -Tu admets enfin que je suis ta mère? -Oui.... Sais-tu au moins où tu es? -Dans la forêt, mais sais tu quel est cet atmosphère mystique? Devil se tortilla d'une patte sur l'autre, comme gêné. Il se mordilla la lèvre inférieure, geste que Beauté Mesquine savait rare chez son enfant. Il baissa les yeux et fini par murmurer: "-Ici, c'est le clan des étoiles, Beauty..." L'interessée resta bouche-bée, stupéfaite par cette aveux. Non... Ce n'était pas possible... Elle n'était pas... Morte.... C'était ce chien, ce stupide animal, qui l'avait tué? Apparemment, Devil lisait sur son visage et il murmura: "-Tu n'es pas morte, maman.... Moi, si." Comment... Comment son fils .... Ce.... Non, c'était impossible. Elle rêvait, son fils n'était pas mort.... Elle s'apprêta a ouvrir la bouche, mais Nuage du Paradis la retint: "-La manière dont je suis mort n'a aucune importance. Tu as d'autres enfants, désormais. Les anciens ont été émus par ta prière. Ils ont décidé de te donner une seconde chance, mais UNIQUEMENT pour que tu t'occupes de tes enfants. Une fois qu'ils seront en âge de se passer de toi, tu devras te rendre ici, sur ton rocher auquel tu es fidèle depuis si longtemps, et tu t'y allongeras. Alors, le clan des étoiles viendrat chercher ton âme. En cas de non-respect de cette partie du deal, ils enverront des meutes de chiens féroce massacrer tes petits." Beauté Mesquine réfléchit, griffant nerveusement la litière de feuilles. Finalement, elle releva la tête et murmura un "oui", mais le fantôme de son fils avait déjà disparu dans les herbes. Et elle ouvrit ses grandes iris grises-argentées.
Autour d'elle, ce n'était plus le paysage féérique du monde des rêves, mais la forêt lugubre, ou la cîme des arbres se fondait dans le tumulte obscur des nuages. & a ses oreilles, ce n'était pas le murmure du silence qui se rapportait, mais le battement vif d'un coeur appeuré. Pistache était a ses côtés. Beauty n'avait jamais remarqué a quel point sa fille lui ressemblait lorsqu'elle pleurait. Elle avait la même expression dans les yeux que sa mère au quotidien. Beauty regarda son pelage noir, le sang coagulant avait collé des mèches de sa fourrure entre elles, formant des paquets rouges. La belle regarda son ventre ou demeurait une large balafre rougeoyante d'où abondait une fontaine de sang.
Cela tenait du miracle qu'elle puisse encore voir la lumière du soleil briller au zénith.
Elle releva doucement la tête et murmura: "-Merci, Ô mon fils."