Because [Libre]

Invité

Un enfant aime toujours sa mère, une mère aime toujours son enfant. L'amour maternel est une chose étrange, mais irremplaçable, sans aucun sosie. Tous les grands meurtriers de la forêt ont un jour été le petit chaton d'une mère, et même si ils sont capables de commettre les crimes les plus atroces, le sentiment qu'ils ont envers leur donneuse de vie est capable de vaincre les haines.

Beauté Mesquine avait entendu le même refrain depuis bien des lunes, le même sermont, "un enfant aime toujours sa mère". Et pourtant elle ne parvenait pas, pas même un seul instant, à y croire. Son chaton la détestait, elle le savait bien, et malgrès tous les efforts qu'elle avait fait pour retrouver le gout en la vie, elle n'avait pas réussi a vaincre la profonde peine que lui inspirait la rage de Nuage du Paradis pour elle.

C'est pour cela qu'elle avait laissé Pistache et Chocolat dormir près d'un chêne, c'est pour cela qu'elle les avait placé juste entre les racines, a l'abris du vent et des intempéries, et que lorsques les deux chatons avaient fermé leurs yeux engourdis, elle leur avait tendrement léché le front pour la dernière fois. Elle espérait au fin fond d'elle même qu'une femelle les trouve, prenne soin d'eux, les nourrisse comme elle l'aurait fait. Une larme argentée perla au coin de ses iris d'un bleu profond. Elle s'excusa auprès de Chocolat pour l'avoir maltraité, car elle adorait son fils malgrès tout. Elle félicita une dernière fois Pistache pour son intelligence. Puis elle se dirigea vers la rivière.

Elle se percha sur un rocher noir qui immergeait de l'eau pleine de turbulences. Beauty resta pendant un bon moment assise là, les yeux fermé, se remémorant les derniers événements de sa piètre existence. La féline aux poils bleutés regarda une dernière fois la lune se découper au milieu de la voute céleste, puis plongea dans l'eau glacée. Et elle se laissa couler.

Elle sentait le liquide enrober sa fourrure angora, le doux souffle de la mort commençait déjà a carresser sa nuque. Enfin, enfin elle allait connaître la paix... Elel ferma les yeux, murmura un Adieu qui se transforma en bulle d'air, et laissa la faucheuse emporter son âme.

Seulement, elle se réveilla. Elle était sur la berge de la rivière, son beau pelage argenté pendant tristement sur ses flancs amaigris. Beauty avait été sauvée. Pestant, elle vomit un flot d'eau important puis releva faiblement la tête et regarda a droite, a gauche, avant de tomber sur la silhouette de son sauveur ou de sa sauveuse.
"-Qui es-tu.... Pourquoi m'as tu sauvé....?"
Soupira-t-elle, la voix affaiblie par le manque d'oxygène, avec une pointe de tristesse, a l'attention du félin.

Echos des Ombres :

La mort est une chose qui ne faut pas espérer,

trop de gens meurent en ne pensant qu'à eux,

mais il ne pense pas au coeur de leurs proches

qui se déchirent, lorsqu'on prononce le nom

de celui qui les à un jours quitté par égoîsme...

La clairté de la lune illuminée le petit sentier. Ce sentier Echos des Ombres le suivait sans trop savoir où il menait. Le chat au pelage noir était comme un robot, il posait une patte sur le chemin de terre puis l'autre et recommençait. Il finit par arriver sur une berge. Les fins cailloux gris roulèrent sous ses pattes lorsqu'il descendit vers la petite rivière. Le clapotis lent et paisible du court d'eau dévalant le flanc de la colline l'apaisa profondément. Il s'allongea près de l'eau et contempla la lune qui se refletter dans les eaux calmes. Il ferma les yeux et écouta immobile le sons de l'eau. Le vent soufflant dans les branches froissant les feuilles donnaient un côté sinistre à la scène. Echos des Ombres à cette pensée. Il s'allongea sur le dos et ouvrit les yeux. Des milliard d'étoiles illuminèrent son regard vert, le faisant briller de mille éclats. Il contempla un instant ces petites boules de feu illuminant le ciel. Les yeux toujours fixés sur les cieux, ses oreilles frémirent : quelque chose d'anormal était en train de ce passé. Il se redressa et balaya du regard la forêt qui s'étendait autour de lui. Se fût ses drôles de clapotis qui attirèrent son attention.

Il s'approcha de la berge et scruta les eaux. Une masse sombre descendait lentement la rivière emportant sur son passage les petits gravillons qui tapissent le lit de la rivière. Echos de Ombres plissa les yeux pour distinguer cette "chose" qui continuait de glisser au gré du courant. Ses yeux n'étaient plus qu'une fine bande verte, fixant inlassablement cette silhouette. Le coeur du chat bondit dans sa poitrine lorsqu'il découvrit enfin l'identité de cette forme : c'était un chat. Echos des Ombres se ressaisit, il courut le long de la berge et dépassa le chat, ensuite il bondit et plongea avec grâce dans l'eau glacée. IL nagea en direction du chat et lorsque celui-ci le dépassa il l'attrapa par la peau du coup. Le chat noir pataugea, gêné par ce corps immobile, il luta un instant puis décida de se laissait entraîner par le courant. Il dériva jusqu'à ce qu'il sente le lit de la rivière sous ses pattes. Là il banda ses muscles puissants et marcha jusqu'à la rive. Il traîna le corps inerte jusqu'à une bande de terre. Il le retourna délicatement sur le dos et regarda son flanc. Il s'abaissait à peine au rythme des respirations du chat. Le plus important était là : il était vivant. Echos des Ombres alla s'ébrouer quelques pas plus loin, afin de ne pas mouiller plus le pauvre chat détrempé. Il s'ébroua et s'assit dans l'ombre, son regard posé sur le chat étendu.
Des milliers de questions se bousculaient dans sa tête, mais les réponses restaient muette. Quelques minutes passèrent. Le chat étendu bougea. Il vomit une bonne quantité d'eau. Il tourna la tête et Echos des Ombres vit de prunelles cristal le fixées. Un frison le parcourut, tant de haine se dessinait dans ses yeux d'une incroyable beauté. Après un moment d'hésitation, le chat lui parla :

"-Qui es-tu.... Pourquoi m'as-tu sauvé....?"

Le chat était enfaîte une chatte. Sa douce voie caressa les oreilles du matou, pourtant dans cette voie, il y avait une pointe d'amertume. Le chat noir se leva et sortit de l'ombre. Son pelage noir était encore mouillé et il reflétait les rayons bleus de la lune, lui donnant un air presque....irréelle. Echos des Ombres s'approcha de la chatte qui était toujours étendu sur le sol. Le pelage argent de cette créature était plaqué sur son flanc laissant paraitre ses côtes, elle semblait si..fragile, si impuissante. Le guerrier s'assit à une distance raisonnable de la chatte et lui répondit :
-" Bonjour, mon nom et Echos des Ombre, guerrier du clan de la rivière pour vous servir...Le chat attendit un instant et poursuivit : Je t'ai sauvé, car la mort et une chose que je ne souhaite à personne..."

Ses yeux vert émeraude se posèrent sur la chatte, attendant sa réponse dans l'ombre. Les yeux bleus pâles n'avaient pas cessé de fixer le chat. Une brise légère ébouriffa le pelage noir du chat qui frissonna. Il ne saurait dire si ce fut à cause du vent qui balayât son pelage trempé ou bien de l'intensité des prunelles qui le fixaient...

Invité

La vie même si elle est dure
Est une belle aventure

Beauty releva la tête l'espace d'un instant, descriptant Echo des Ombre de son regard glacial. Le chat était beau, il fallait tout de même l'admettre. Pas aussi beau que ceux qu'elle avait déjà rencontré par le passé, mais beau quand même. D'une corpulence assez forte comme tous les mâles, il avait un pelage long et fin, couleur nocturne, mais plus uni que celui de la femelle angora. Des pattes costaudes et une musculature puissante ainsi qu'une cicatrice sur la patte droite laissaient deviner son aptitude au combat. Beauté Mesquine oublia rapidement son moment d'absence, se releva vivement et scruta le ciel ombragé. Elle s'ébroua pour enlever les gouttes argentées qui parsemaient sa fourrure épaisse, puis regarda Écho qui murmura: "Je t'ai sauvé, car la mort et une chose que je ne souhaite à personne..."

A l'entente de cette poignée de mots, Beauté sentit les larmes venire perler au coin de ses paupières qu'elle tenait closes. Elle observa un instant son "sauveur" qui croyait que la vie était aussi simple, aussi belle, qu'il ne fallait a tout pris la gâcher. Elle sentit la haine grimper en elle, elle avait envie de lui gâcher son existence, de lui montrer a quel point l'envie de mourir était puissante. Mais elle n'en fit rien. Elle n'avait pas la force de s'énerver ainsi. Aussi la femelle Lunaire regarda le mâle d'ébenne de ses yeux cristallins et commença un de ses longs monologues infinissables:

"-Écoute moi bien, p'tit. T'as l'air bien plus jeune que moi, j'connais pas ton histoire et j'en ai rien à cirer. J'sais juste que t'as une expérience de la vie légérement plus courte que la mienne-s'il te plait laisse moi finir. tu ne sais encore rien d'l'a vie et comme tu es un mâle tu ne sauras jamais ce que ça fait d'accoucher dans un lieu sordide poursuivi ^par un psychopathe dégénéré qui veut te faire une césarienne forcée. Alors maintenant tu m'fous la paix, tu me laisse mettre fin a mes jours tranquillement et j'veux plus jamais entendre parler de toi, est-ce clair?"

Ce discours terminé, Beauté Mesquine tourna le dos et alla s'installer sur son rocher avant de commencer une toilette complette.

Une fois qu'elle fut sèche et propre, l'angora se prépara a ressauter dans les eaux turbulantes. Elle poussa un discours d'adieu déchirant, murmura quelques injures a Souffle de Vantardise et a ses chatons, pria ses ancêtres de protéger Boule Angélique, Pistache & Chocolat, puis s'apprêta a sauter.

Alors qu'elle allait mettre fin a ses jours, un miaulement l'appela. C'était Écho des Ombres, planté au bas du rocher. Beauty leva les yeux au ciel, descendit et feula:

"-Quoi encore?"

[D'sow pour le caractère, Beauty est comme ça ^^"]

"-Écoute moi bien, p'tit. T'as l'air bien plus jeune que moi, j'connais pas ton histoire et j'en ai rien à cirer. J'sais juste que t'as une expérience de la vie légérement plus courte que la mienne-s'il te plait laisse moi finir. tu ne sais encore rien d'l'a vie et comme tu es un mâle tu ne sauras jamais ce que ça fait d'accoucher dans un lieu sordide poursuivi ^par un psychopathe dégénéré qui veut te faire une césarienne forcée. Alors maintenant tu m'fous la paix, tu me laisse mettre fin a mes jours tranquillement et j'veux plus jamais entendre parler de toi, est-ce clair?"

La chatte au pelage angora le foudraya du regard. Elle tourna les talons et bondit avec grace sur un rocher. Puis furieusement elle commensa une toilette complette de son pelage trempé. Le chat noir resta silencieux méditant sur les paroles que la belle chatte avait prononcer. Une expérience plus courte que la sienne, c'était vrai, mais le chat avait vécu autant de chose que la chatte en 17 lunes que elle durant tout sa vie. Il regarda la féline. Son pelage niroiétait au clair de lune faisant danser des reflets bleuâtre sur son pelage. Les yeux cristalins de la chatte était fixées sur le ciel noir d'encre. Sa bouche s'agitait, mais aucun son, aucun bruit n'en sortit. D'un mouvement automate elle se mit sur ses quatres pattes et regarda les eaux glacés. Echos des Ombres savait qu'elle allait le faire, elle allait sauter, pour tenter de mourir, chose qui serait déjà accomplis si il ne l'avait pas sauver d'ailleur. Voyant qu'elle bandait ses muscles il l'appella :

-" Non !"

La chatte stopé dans son élan posa ses yeux bleu sur lui. Ils étaient remplis de haine. Elle descendit aussi vite qu'elle était monté et se planta devant le chat noir. Elle feula à l'intention du jeune mâle :

"-Quoi encore?"

Le chat chercha ses paroles. Puis lorsqu'il trouva les mots, il répondit à la question furibonne de la chatte :

-" Je te l'ai dit, je suis désolè mais si tu sautes, j'irais te chercher...j'ai vu trop de gens mourir... Sa voie se brisa un peu, mais il se contint et poursuivit et fixant les yeux bleuâtre de la chatte : j'ai vu mourir mes 3 frêres, ma soeur ainsi que ma mère, tuer pas mon...Se mot lui brula les lévres et il le cracha comme la peste : père ! "

Il sentit le son sang bouillir en lui au souvenir de cet épisode. Sans qu'il s'en appercoive, la petite tâche marron dans son oeil gauche c'était allumée au souvenir de sa soeur, celle qui l'avait t'en aimée... Le chatte tenta de répliquer il la coupa :

-" Non, je t'ai écouter te plaindre maintenant tu m'acoutes, et lorsque j'aurais finit, tu choisiras, si tu veux toujours mourir et bien tu le feras, je ne te regarderais pas, mais sache que dans son monde quelqu'un forcement te regretta, il se retrouvera seul, perdu, ne comprenant ce qu'il lui arrive que lorsqu'il aura pus pleuré sur ton corps inerte...s'arretant pour prendre son souffle il continua : Se traite à annéentit toute ma famille, mais je l'ai tué. Il était dans un état si horrible à la fin du combat qu'il à s'en doute était dévoré par une bête en tout genre ou bien boufer par les vers. Je m'en fou ! "

Ses yeux persant comme deux balles il regarda la chatte :

-" Maintenant tu choisis...tu meurs en faisant de tes proches des carpettes ou bien tu vies et tu te bas pour t'accroché à ce seul éspoir...être aimé. Et lorsque ton jour viendra, tout le monde te regretteras, mais tu auras vécue ta vie plainement et tu ne seras pas morte lachement comme tu t'appretais à la faire."

Il fixa de nouveau la chatte. Ses yeux vert, luisant d'une telle intensité qu'il sentait la petite tâche marron lui piquée les yuex. Il les gligna un instantpour appaisé la douleur puis froudroya de nouveau la chatte au pelage angora. Si elle tentait un pas vers la rivière il l'en empêcherais de nouveau !

UP !! =D

» This is the end. [Libre.]
» Aïe ! [libre]
» Alone. - [LiBRE]
» What Else ? [LIBRE]
» Qui es-tu ? [ LIBRE ]