Le justicier et le vagabond [ satin ]

La journée était merveilleuse. La chasse fut fructueuse et Shunra avait l'estomac bien remplis. Il avait fait sa sieste digestive et s'était roulé dans l'herbe pendant une heure ou deux. Soudain, il apercu un papillon. Ces yeux s'illuminairent. Lui donna alors la chasse à ce merveilleux insecte. Ivre de plaisir et des délice de la vie, Shunra agitait les pates afin de pouvoir effleurer du bout de la patte cette feuille vivante multicolore. Shunra s'adonna à toutes les activitées qu'il adoorait exercer. Il avait l'impression que toutes les forces mystiques oeuvraient pour lui offrit la plus belle journee de sa vie. Il entendit sentit alors une étrange odeur. Il sursauta pour se remettre sur ses pattes. Il sortit de sa reverie tout les sens en alerte. Il se dirigea alors vers la source de l'odeur. Il vit alors un chat. Il sauta alors sur un rocher afin d'avoir un meilleur point de vue. C'est alors que l'inconnu remarqua sa présence il fixa alors Shunra du regard. Intrigué, Shunra lui dit alors d'un air amusé et détendu en apparence tout en restant en alerte au cas ou : Belle journée n'est il pas?

Vif-Esprit
Tiens donc, de la compagnie.

L’Hiver. Une saison rude et impitoyable, emportant chaque année avec elle la vie de nombreux innocents. Elle enserrait les plus faibles de ses bras immaculés, avant qu’un trépas glacial ne les fasse sombrer à jamais. Les proies fuyaient, les épidémies s’installaient et s’incrustaient malicieusement parmi les clans, se propageant alors à un rythme effroyable. Oui, il était vrai que l’Hiver n’était pas une période facile. Mais qu’importe, lorsqu’on y est parfaitement préparé. Vif-Esprit le savait bien, c’est pourquoi il avait exceptionnellement élu domicile dans un lieu abrité, afin de s’y réfugier si la température devenait trop basse pour ne point représenter de risque. Ce refuge était une petite caverne, tout près d’un ancien sanctuaire que l’on nommait les Runes Antiques. Cette sédentarité improvisée lui permettait au moins d’en savoir plus sur un si mystérieux endroit… Or, le félin roux, malgré son obstination et ses connaissances étendues sur la forêt, était incapable de décrypter les étranges inscriptions gravées dans la pierre.

Vif-Esprit avait passé la matinée à chasser, à l’affut du moindre bruissement pouvant trahir la présence d’un mulot ou d’une musaraigne. Le froid avait rendu le gibier plutôt rare, si bien qu’il du se rapprocher des terres claniques avant de dénicher une piste intéressante. Après avoir quelques instants reniflé le sol, il leva ses yeux bleu lagon et aperçu, perché sur une vieille souche, l’animal qu’il convoitait : un merle. L’oiseau sautillait frénétiquement sur la parcelle de bois mort en poussant des cris agressifs, sans doute destinés à un autre de ses semblables pour le dissuader d’approcher. Mais, absorbé par sa querelle, il ne prêta guère attention à l’ombre bondissant furtivement sur lui pour l’achever d’un vif coup de croc à la gorge. Satisfait de sa prise, l’ermite s’en retourna au petit trot vers les ruines afin de la déguster en paix. Ces temps-ci, les affrontements entre patrouilles étaient fréquents, car celles-ci s’accusaient mutuellement de propager la terrible épidémie de galle qui frappait mortellement les territoires. Pourquoi ne pouvaient-ils pas s’unir pour trouver une solution, plutôt que de se battre ainsi ? *Il leur faudra adopter un autre état d’esprit s’ils veulent survivre…* Songea-t-il en voyant pointer à l’horizon les rochers émoussés par le temps.

Alors qu’il s’installait devant une arche en pierre mousseuse et entamait son repas, l’image de sa précédente rencontre lui revint en tête. Âme Pyrogène… Ou plutôt, Ace, comme il semblait préférer qu’on l’appelle. Ce chat-là appartenait aux deux mondes. Tantôt il vagabondait à sa guise, tantôt il prouvait loyauté au Clan de l’Ombre. Quel être mystérieux, tout de même. Vif-Esprit se promit de croiser un jour à nouveau son regard. Soudain, un mouvement dans son dos firent s’estomper ses pensées. L’effluve d’un félin inconnu, dépourvue de l’odeur caractéristique d’un des quatre clans, lui empli alors le museau. Un autre solitaire, sans doute. Le rouquin se redressa aussitôt et repéra sa silhouette bicolore du haut d’une pente rocheuse dressée un peu plus loin.

« Belle journée n’est-il pas ? »

Il parlait d’une voix assurée, bien que son interlocuteur se doute qu’il demeurait sur ses gardes. Ses intentions semblaient néanmoins pacifiques, à tel point que Vif-Esprit se léchouilla tranquillement la patte et lui répondit sur le même ton :

« Certes. Mais, dis-moi, à qui ai-je l’honneur ? »

Il cessa sa toilette et plongea son regard bleuté dans celui de l’inconnu, tandis qu’un sourire à la fois calme et rusé se dessinait sur ses lèvres. Cela faisait un temps qu’il n’avait pas eut de compagnie…

Shunra descendit de son perchoir intrigué par ce nouvel arrivant. « Certes. Mais, dis-moi, à qui ai-je l’honneur ? » lui répondit t'il.
Pour ne pas effrayé celui-ci ni pour attirer sa méfiance ou son animosité, il prit la précaution de ne pas faire de mouvements brusques. Une fois face à cet étrangers, tout en respectant une certaines distance de précaution pour éviter les pièges et autres ruses au cas ou si le chat en face de lui était mal intentionné. Il s'assit et commenca alors à ce présenter.
" Je ne suis qu'un humble vagabond solitaire "dit il en le fixant du regard afin de guetter tout mouvement suspect. Voyant sur le visage du chat qui se tenait devant lui que sa réponse ne le satisfaisait pas, il ajouta en souriant : " Je voyage au gré du vent, visitant milles terrs et milles contrées à la recherche d'âmes en péril afin de leur apporter une patte secourable et une épaule sur laquelle pleurer."
son interlocuteur continuait à le fixer avec imatience attendant que le vagabond daigne lui donner les informations qui luiavait demandé.
" Ce n'est pas souvent que j'ai une conversations avec d'autres membres de mon espèce. Veuillez m'excuser si je me répend en paroles, je n'ai pas l'habitude de parler avec mes congénaires. Je ne suis qu'une âme charitable qui apporte l'espoir et le réconfort à ceux qui souffrent tout en restant dans l'ombre. Je suis, " Le vagabond des nuits d'été et je me nomme Shunra".

S'arretant un instant, il se leva sur ses pattes puis avenca lentement pour que l'inconnu puisse le voir dans le blanc des yeux tout en restant hors de portée de ses pattes : Sachez une choses cher ami dit il d'un ton ironique. Sachez que si votre coeur est encombré par la détresse vous pouvez compter sur moi pour partager avec vous ce fardeau dit-il de sa voix la plus douce et amicale. Soudain, il s'arreta un instant et sa voix se fit plus grave et menaçante. Mais si vos intention envers ce monde qui vous entoure ne sont pas louable, Ne comptez pas voir le jour se lever à nouveau Dit-il.
La décision vous appartient, ajouta t'il. Le sourire aux lèvres. Mais, une question demeure vous en conviendrez.
- Et quelle est elle?
- Et moi, de mon coté, a qui ai-je l'honneur de m'adresser? conclut-il avec une étincelle dans les yeux.

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