Rien ne peut être fait dans la solitude... [Queen]

S.eth
When the End begins...

L'aube est grise aujourd'hui, toujours la même couleur inexpressive qui me suit depuis plusieurs jours. Je suis submergé par la nostalgie: les longues bandes de nuages colorées par le crépuscule, les chants des oiseaux, les ballets féeriques des pétales de fleurs de cerisiers emportées par le vent... Mais ici, maintenant...
Le sol encore boueux empêtre chacun de mes mouvements. J'ai mal partout. Des jours que je marche sans m'arrêter. Mon estomac lui aussi pousse de longues jérémiades. Une douce odeur de gibier vient titiller mes narines. L'énergie me submergea. Quand on parle de l'appel du ventre... Dans la précipitation, je glisse sur l'herbe humide, gorgée de la rosée du matin. Mais je suis bientôt arrivé en haut de cette colline. Je plante mes griffes dans un rocher couvert de mousse et me hisse dessus. Je ferme les yeux, exténué par cette longue marche. Même en aveugle, je reconnais chaque bruit, chaque odeur dont celle du sang. Celui-ci coulait entre les coussinets. Je le lèche doucement et avec soin. Tout mes muscles sont à vifs et ma gorge si sèche. Je découvre à nouveaux mes yeux et je fus ébloui par ce paysage fabuleux.

*Par mes pupilles argentées! On dirait un territoire tout droit sortit d'un rêve des Ancêtres*

Je dévale la pente à toute vitesse, irrésistiblement attiré par le clapotis de l'eau d'un ruisseau et par l'odeur si douce des souris innocente. Mes muscles sont très douloureux mais l'envie est plus forte. Ce parfum de chair fraiche m'accapare l'esprit, je ne pense plus qu'à planter mes crocs dans cette viande et me délecter du gout si subtile de la proie fraichement tuée.

Bien que l'inclinaison du versant soit douce, je bascule en avant et finis la tête la première. Celle-ci heurte violemment un rocher. J'entends mes os craquer sous cette poussée dévastatrice. Toutes mes idées s'embrouillent. Ma vue devient floue. Je distingue tout juste une silhouette dans tout ce brouillard, noire comme la nuit qui s'approche doucement... Anubis? Si c'est bien ce meurtrier, il a maigri. Il se fera sans doute un plaisir de me tuer, de m'égorger vif comme il l'a fait avec nos parents. La haine afflue dans mes veines. Je tente de me débattre mais rien ne m'obéit. J'enrage, mon souffle devient court. L'oxygène parvenant à mes poumons est de plus en plus rare. Me retrouver dans une telle position infériorité m'exaspère. C'est moi qui doit le tuer! Devenir la proie au lieu du prédateur...
J'attend le coup fatal. De longues secondes s'écoulent. Ma vision est de plus en plus brouillée. Le visage du félin ébène s'approche. Je discerne seulement deux lueurs glaciales, écharde sous la neige. Je crache à la figure de mon adversaire. Celui-ci recule brusquement, me marchant sur la patte.
La douleur est atroce, m'arrache un hurlement. Toute mes idées sont confuses, ma logique semble m'avoir abandonnée. Le corps svelte s'approche de nouveau et me donne un violent coup de patte. Ce fut trop rapide pour que je tente quelque chose. J'ai l'impression que ma mâchoire se soit décrocher sous cette puissance. J'essaye de tourner la tête vers mon agresseur mais la douleur est si vive. Je parvins tout de même à articuler dans un soupir:

- Pourquoi?

Comme une lame chauffée à blanc transperçant mon cerveau, mes yeux se ferment et je sombre dans l'inconscience

Queen
Imagine (cliik)

Imagine si tout le monde vivait en paix. Dans l’amour et la joie. Si il n’y avait plus jamais de morts, jonchent le sol de notre planète. Plus jamais avoir la faim au ventre, la soif dans la gorge. Si les enfants avaient tous des droits, les femmes égales aux hommes. Imagine si tout le monde se serrait les coudes et ne pensais pas qu’a eu. Imagine tout ça…

Queen se faufila entre les taillis. Le ciel était gris et les nuages parsemaient de leur mousse grise et blanche, le ciel. Les oiseaux immense battant les cieux de leurs ailes puissantes, leurs becs crochu, dévastateur, leurs petits yeux noirs et sans pitié scrutant le sol à la recherche d’une bestiole pour assouvir leurs estomacs. L’herbe était humide et le sol spongieux. Les hirondelles volaient bas, à croire qu’il allait pleuvoir.

La femelle foncée se dirigea vers la Prairie de la Renaissance. Elle ouvrit de grands yeux quand elle pénétra dans la clairière boisée qui précédait la prairie. Des arbres et arbuste y poussaient. Seulement, les fleurs et fruits étaient incroyables. Des couleurs impensables et des formes exceptionnelles ! La guerrière observa le décor quelque minute avant de s’engouffré dans le tunnel de plantes qui menait à la prairie.

Quand elle émergea des plantes, la chatte pris une grande goulée d’air pur. Ce dernier était léger dans la prairie et le vent doux balayait l’herbe courte. La femelle se tapis au milieu des végétaux et observa la prairie. Aux premiers regards, elle ne perçut aucun signe de vie. Mais quand elle détailla un peu plus la prairie, elle remarqua une silhouette aussi noire qu’elle.

La féline huma l’air. Le chat en question était un mâle, jeune adulte et solitaire. Son flair ne la trompait jamais.. Elle s’avança lentement du mâle. A coup sur c’était un matou. Le félin galopa après quelque chose. Une proie peut-être ? Il bascula tête pardessus bord et roula dans la pente. Sa tête heurta brutalement une grosse pierre. Il resta étendu là, sûrement sonné. La chatte en profita pour s’avancer à découvert, au pas.

Queen s’approcha du félin et lui donna un petit coup de patte pour savoir s’il était toujours vivant. Le matou lui cracha à la figure alors la femelle noire recula. Sans le faire exprès, elle lui marcha sur l’une de ses pattes. Il émis un râle de douleur. La chatte le fixa de ses yeux de glace. Le matou tourna la tête vers elle et lui dis avec difficulté.

- Pourquoi ?
- Je ne t’ai rien fais et désolé pour ta patte. Arrête de geindre on dirai un chaton de trois lunes ! Tu as mal ?

Mais le mâle ne lui répondait pas. Déjà il sombrai dans un sommeil profond. La chatte galopa vers la petite clairière qui précédait la prairie. Elle se rua vers un coin ou on trouvais du thym. Elle en préleva quelques tiges et retourna au près de son patient.

Quand elle fut de nouveau dans la prairie, elle macha les feuilles et en préleva le jus. Elle le fit couler dans la gorge du chat avant de dire.

- Avale.

| Désolé du retard et de la rikikitesse de ce RP --' |

» La souffrance est pire dans le noir ; on ne peut poser les yeux sur rien. [ Libre ]
» Et toi… quel peut bien-être ton passé?
» On ne peut pas être tranquille ?! [Plume d'étoiles]
» Peut-être le début d'une nouvelle amitié... [PV Nuage De Pie]
» Une nouvelle rencontre... Peut-être le début d'une amité?(pvNuage Sournois)