Coucou toi ! [Pv Patte de Glace]

Coucou toi !

Je me réveille, chatouillé par les doux et timides rayons du soleil. J'ouvre difficilement un œil, un peu aveuglé par la lumière. Je relève la tête et ouvre mon deuxième œil, même si le soleil est toujours très présent, voir trop. Je secoue ma tête et me rends compte que la plupart des autres matous sont déjà réveillés. Étonné, je me relève et m'étire rapidement. Merde, j'aurai dû me lever plus tôt. Mais la journée d'hier m'avait littéralement épuisé et cette nuit de sommeil m'avait fait un grand bien. J'étais désormais frais et disponible pour faire n'importe quoi. Je trottine jusqu'à la sortie de la tanière des guerriers et questionne un guerrier qui vient à passer. Apparemment, toutes les patrouilles sont déjà partis. Il faudra que j'attende leur retour ou alors, je peux partir chasser. Je décide d'aller jeter un coup d’œil au tas de gibiers pour prendre un bout de souris avant de partir à la chasse.

J'arrive au tas de gibier et me sers. Je prends une petite souris un peu maigrichonne, ça me suffira amplement. Même si je n'ai pas manger depuis hier, la faim ne me tenaille pas. Je suis capable de tenir pas mal de temps sans ressentir le besoin de manger. Un bon atout. Mais après, j'ai tendance à maigrir (normal tu vas me dire) donc je m'alimente un minimum. Je tiens pas à devenir un squelette sur patte. Je grignote tranquillement ma souris, allongé sur le sol du clan. Un vent frais qui annonce le début d'un hiver un peu précoce souffle sur le camp. C'est mauvais signe pour le gibier, il faut vraiment que l'on fasse un peu stock pour ne pas mourir de faim. Je finis mon repas et passe à ma toilette. J'en fais une relativement – voir même très – rapide. Je me nettoie bien les babines recouvertes de sang, et mon poil ébouriffé à cause du vent. Mais alors que je m'apprêtai à partir, j'aperçois un chaton assis devant le tas. Intrigué, je viens à sa rencontre, oubliant alors d'aller chasser. Je la regarde et lui demande :

« Salut ! Qu'est-ce que tu fais là ? Tu attends ta mère ou des copains ? Moi, c'est Sirop d'Érable, mais tu peux m'appeler Sirop'. »

Je lui souris, curieux. J'aime bien les chatons, ils me rappellent mon enfance, quand je chahutais avec les autres chats. Même si ce n'était pas toujours rose, j'en garde un très bon souvenir. Vraiment, c'était une belle époque, il faut absolument en profiter.