Retrouvaille |Privé->Summer|

Mes muscles me font souffrir. En fait tout me fait mal. Je suis tellement épuisé que mes paupières tombent et bouchent ma vue. J'en peu plus, j'ai beau dormir, mon épuisement ne s'en va pas. Il reste toujours la, campé en moi et ne me quitte pas, jamais. Dormir ne m'aide pas, me reposer, pas plus. Je n'ai qu'une envie, me laisser aller et quitter ce monde complètement pourri. Mais je ne peux pas, je peux pas abandonner mon clan maintenant. Maintenant que la guerre est sur le point d'éclater. Maintenant qu'u mal noir et destructeur plane au dessus de nous. Maintenant qu'Etoile d'Azur est devenu fou. Je doit les protéger, eux tous. Mon clan, le clan de la rivière. Pour elles.
Ma vie n'a jamais été de tout repos, et même si il y a eu certain moment de bonheur, ils étaient qu'éphémère. En même pas une année j'ai changé, puis rechangé. Je suis devenu quelqu'un de complètement différent, je me suis laissé influencer. Puis j'ai recouvert mes esprits, mais cela ne suffit pas a effacer mes erreurs. Alors maintenant je me doit au moin de leur rendre hommage. De faire ce qu'elles auraient fait a ma place.
Mon regard tombe sur deux fourrures blanches. Les deux collé l'une a l'autre, gloussant en cachette près de la tanière des apprentis. J'aurais tellement voulu que tu les vois. Mes deux filles. J'aurais tellement voulu que tu apprenne a les connaitre et que tu sois fière d'elles comme moi, Maman.
Je me retourne et m'enfonce dans le gîte des guerriers. La fatigue me fait trembler de tout mes membres. Il faut que je dorme, juste un petit peu. Pour que je sois, dans quelque heures, en forme. En tant que lieutenant je ne peux pas me permettre de commettre des erreurs a cause de la fatigue. Je me roule en boule dans mon nid de mousse et m'endors aussi tôt. Une voix familière me réveille....

-Petit Bonheur ?

Sa voix renderme une douceur infinis. Un douceur qui réveille des souvenires que je croyais perdu a jamais. Une odeur me rempli mes narines et je fremit. Pour un court instant je revois la vôute de la pouponnière et sa queue noir m'entourer d'un aire protecteur. Puis les ténèbres me bouchent la vue. Seule reste l'odeur. Le doux parfum de mon enfance. Est ce que je rêve? Surement. Mais alors pour quoi cette odeure est elle si présente?

- Mon fils si tu savais comme je suis fière de toi ...

Ronronne la voix. Ma vue s'éclaire tout a coup et je les voie devant moi. Deux silhouette, on pourrais croire que je fait face au même chat, juste doublé. Pourtant une silhouette est plus petite et plus fragile. Je suis surpris. Est ce leur âme qui viennent me rendre visite depuis le clan des étoiles?
Nuage Miracle s'approche de moi.

-Toute la famille est fière de toi, de ce que tu es devenu malgré notre absence. Bien sûr, nous sommes présents, toujours, à notre façon, cependant j'ai conscience que c'est insuffisant.

Tu es l'avenir du Clan de la Rivière. Tu devras prendre les bonnes décisions.

Mais je t'en pris, c'est l'apprentie guérisseuse qui te parle, ne fais pas couler de sang inutilement ... La mort ne fais pas de distinction de Clan ... Et je sens ce qui se prépare.

Je n'arrive pas a m'en empécher. Je donne a ma jeune soeur un coup de langue entre les oreilles. Elle m'a tellement manqué! Je n'avais personne a qui me confier apres son absence. Plus personne chez qui je pouvais me plaindre. Plus personne contre qui je pouvais me blottire lors des nuits froides. Lors de sa mort ce fut comme si elle avait arraché une partie de moi avec. Je soupire.

- Je suis horriblement désolé. J'aurais du vous protéger mais j'ai échoué.

Je m'incline devant ma mère et ma soeur. Puis me relève et les couvent d'un regard doux.

- Je te promet de essayer de laisser la violance de coter mais je ne peux pas te promettre que je pourrais toujours l'éviter. Tu sais comment son les autres clans...

Je me sens heureux, heureux qu'elles son fière de moi.

[Je te propose de nommer Démon de Minuit en tant que chef sois Etoile des Nuits ou Etoiles du Miracle. En mémoire pour l'une des deux. Tu préfère lequel?]

Miracle Éphémère




Petit Frère ..., c'était la seule pensée qui domina mon esprit quand j'entendis sa voix. Peu importe que j'ai été la plus fragile, la plus frêle, peu importe que dans la mort, hors du temps, je sois plus jeune de lui à jamais.
Qui a dit que les défunts sont dépourvus de toute sensation ? Un vivant sans aucun doute !
La voix de mon frère m'enveloppe, m'emplit. Tout n'est plus que chaleur, le contact d'un corps endormi, les battements de coeur qui font vibrer mon âme.
Ne cherchez pas à comprendre, c'est indescriptible. Il faut le vivre ... Non vous avez bien lu ! J'ai bel et bien utilisé ce verbe. Et croyez-moi il n'y en a pas de plus approprié.
Car je vis. Je vis en lui. Grâce à lui. Grâce aux multiples souvenirs qu'il garde précieusement. Je suis pour un instant l'image qu'il se fait de moi. Vivante. Respirant. Dans un corps battant comme une horloge. J'en sentirai presque à nouveau l'emprise du temps sur mon être, implacable.
Je cherche les mots, abandonne. Les mots ne sont que des sons futiles et aucun n'a la portée de ce que je ressens.
Il y avait plus important.



-Je ne parle pas forcément d'une guerre entre Clans ..., j'inspire l'air sent la terre humide et la douceur nocturne, un parfum irrémédiablement tranquillisant, pourtant ma voix tremble, Tu n'es pas seul, ils vivent, quelque part, j'ignore où, ils ne croient pas aux Clans des Etoiles, ils arrivent, ils te recherchent, je n'en suis pas sûre ... ils t'appellent !



Je m'arrête haletante. J'avais soudain trop chaud comme si j'étais prise de fièvre.
Je glisse un regard désespéré à ma mère, si belle, si rassurante. J'ai envie d'enfouir ma tête dans son épais pelage qui prend des teintes bleutées sous la lune.
Elle comprend. Timidement elle contemple son fils, fuyant son regard. Finalement, c'est en fixant comme honteuse ses pattes qu'elle murmure :



-Petit Mamba ... Petit Mamba et Petite Chance ... Ils sont dans ton monde ....