When your dreams all fail and the ones we hail are the worst of all ♪ |Pv->Satin|

Nuage des Ombres

Demons / Imagine Dragons
Je grogne lors ce qu'une goutte, venant tout droit du ciel, me tombe sur le museau. Super, la journée commence bien. Je secoue la tête pour chasser la perle aquatique restée sur les fines poils de mon nez. Je lève la tête pour voir la voûte céleste couverte de nuages gris. Tous d'un gris sombres, ils menacent de nous rejeter toute l'eau qu'ils contiènent en pleine figure. Mais ils se retiènent. Et seule quelques gouttes leurs échappent.
Je soupire, me lève et m'ébroue. Je secoue mes pattes pour les dégourdir et faire circuler le sang.
Mon regard cristallin scrute le clan. A la recherche de quoi au juste? Rien. J'ai besoin de personne pour me donner des ordres. Je n'ai l'envie de personne. Rien ni personne n'a le droit de m'en donner. Je me lève et sens comme un picotement sur mes épaules. Il faut que je sors d'ici ou je vais devenir folle. Entouré de tout ces idiots. Du coin de l'oeuil je peux voir ma soeur, Petit Cygne. La chatonne blanche tourne autour de Fleur de Vanille comme d'habitude. Pathétique. Je recherche un pelage noir et une carrure qui m'est familière. Mais mon père est nulle part. Je fronce les narines. Dommage, je vais donc m'occuper toute seule. A grand pas je sors du camp et ignore les protestation du garde a l'entrée. Qu'il aille se faire voir.
Je trotte lentement, mes pattes frôle le sol. Il est mou et a chaque pas un "plotch" retentit. Il est spongieux, surement a cause de la pluie de la nuit dernière. C'est dégouttant! Le bout de mes pattes blanches se colorent rapidement de brun. De la boue y colle et c'est pas forcement agréable.
Le paysage défile autour de moi. Tout est vert ou brun. Vert pour les nouvelles feuilles et l'herbe qui reprend enfin une couleur raisonnable et brun pour la boue. Il y a quelque fleurs aussi, mais je n'y fait pas vraiment attention.
Des que j'arrive a destination, il doit être midi. Enfin je pense, après tout sans le soleil ces dur de s’orienter. Je regarde l'énorme arc de pierre se dresser devant moi. Il m'a toujours fasciné. Je souris et me rapproche du court d'eau qui coule a ses pieds. J'ai a peine atteint la rive qu'une silhouette attire mon attention. Le chat est trop loin pour que je puisse le reconaitre et de l'autre côter de la rivière. Je me jette dans le court d'eau et ressent l'eau glacial essayer de pénétrer mon pelage. Le courant me caresse les coter pendant que mes pattes battent en un rythme régulier. Une fois le sol sous mes pattes je me hisse sur la berge et secoue mon pelage pour chasser l'eau qui a réussi a s'introduire dans mon pelage pourtant imperméable. Mes pattes on retrouvés leurs couleurs blanche. Mais ce n'est pas pour longtemps. Je reprend ma course folle. En m'approchant la silhouette prend des couleurs. Et petite a petit un nom se fraye un chemin dans ma mémoire. Nébuleuse de Satin. Je m'approche de la femelle siamoise et lui barre la route. Puis je ricane.

- Tiens, regarde qui voila!

Je la juge du regard. Je n'ai pas eu le temps de lui parler depuis son arrivé, ni même de la voir correctement. Elle est plus tôt belle. Son pelage est d'une jolie couleur, contrairement a moi. Mon pelage blanc est trop banal. Un sourire sadique s'affiche sur mon visage. Je sens qu'ont va bien s'amuser.

Nébuleuse de Satin

Il va bien falloir que je m’intègre !

Juchée sur une roche plate surplombant un petit bassin, le regard fixant intensément les profondeurs, Nébuleuse de Satin ne bougeait pas. Pas d’un moindre poil. Pourtant, le fracas provoqué par les eaux tumultueuses dévalant les parois autour d’elle avait largement de quoi déconcerter… Mais c’était précisément pour cela que la guerrière fraîchement baptisée avait choisi ce lieu pour pêcher : si les poissons n’étaient nullement dérangés par le tapage environnant, elle, allait devoir faire preuve d’une concentration remarquable si elle souhaitait parvenir à en extirper un de l’onde limpide d’un coup de patte bien placé. Tout en ramenant de la nourriture à son clan, elle comptait améliorer ses capacités mentales, et notamment apprendre à ne pas détourner son attention de sa cible à cause du bruit. Or, ce n’était pas la seule raison de son choix : la réalité était plus dérangeante. La chatte siamoise étant une nouvelle arrivante au sein de la tribu, elle n’avait pas encore eu le temps de faire ses preuves, et ainsi bon nombre de guerriers toléraient mal sa présence… Et en tant qu’insociable provisoire, attiser les rivalités était la dernière chose à faire. Ici, à la Morsure des Roches, Satin était sûre de ne croiser aucun autre guerrier et de pouvoir vadrouiller tranquillement… Elle se moquait du danger encouru et de la réputation pour le moins morbide de ce lieu : l’essentiel pour elle était d’accomplir ses objectifs en paix.

Soudain, un mouvement, une ondulation à peine perceptible… Un poisson passait, juste une poignée de centimètres sous la surface miroitante… La chasseresse remua les oreilles, un tic dont elle n’était jamais parvenue à se défaire, et banda les muscles de ses membres antérieurs. Sa proie était là, glissant paresseusement au gré des courants… il ne manquait plus qu’à habilement la cueillir. Nébuleuse de Satin détendit brusquement une patte, qui s’élança telle une flèche vers sa cible, pour la transpercer en plein cœur. Les griffes acérées de la féline pénétrèrent la chair du poisson, qui, arraché aux flots, se tortilla frénétiquement pour tenter d’échapper au sort funeste que lui réservait sa prédatrice. Mais son destin n’eut guère de suite : Satin l’acheva d’un coup de croc, avant qu’il ne trouve un moyen de regagner son berceau aqueux.

« De un, marmonna-t-elle en le saisissant délicatement dans sa gueule. »

La guerrière balaya les alentours d’un regard vif, à la recherche d’un endroit convenable pour entasser ses prises avant de les réunir pour les ramener au camp. Elle remarqua une petite cavité à l’ombre qui répondrait parfaitement à ce désir et y déposa le poisson, dont les écailles argentées rutilaient encore sous les rayons matinaux. C’est reparti… Songea-t-elle avec une élégante volte-face. Jusqu’ici, et à son plus grand soulagement, personne n’était venu la déranger. Pas le moindre chat n’avait pointé le bout de son museau dans le secteur. Pourtant, quelque part, l’idée de tracer sa route en solitaire et d’éviter les autres coûte-que-coûte ne la ravissait pas… Elle avait beau être timide et, elle l’admettait, assez étrange, elle n’était pas complètement insociable pour autant. Pourquoi cette carapace froide l’emprisonnait-elle de la sorte, depuis qu’elle avait franchi les frontières du territoire de la Rivière ? La peur, sans doute. Ou bien les doutes, les réminiscences… Pourquoi fallait-il que sa mémoire la hante nuits et jours, que ses souvenirs surgissent en elle à tout instant, sans jamais perdre leur précision ni leur intensité ? Elle-même ne savait répondre à ces questionnements. Seul un mot permettait au moins d’expliquer leur origine : l’hyperthymésie. Un trouble peu banal, une capacité exceptionnelle dotée d’un cruel double-tranchant.

« Tiens, regarde qui voilà! »

La chatte siamoise leva prestement la tête. Plongée dans ses pensées, elle n’avait pas pris garde le moins du monde à l’arrivée d’une apprentie. Quel était nom déjà ? Nébuleuse de Satin était loin d’avoir déjà abordé chaque membre de la tribu… Nuage de… Nuage des… Ah oui : Nuage des Ombres. Ça devait être cela. Que lui voulait-elle, et pourquoi employait-elle un ton si empreint de narquoiserie ? Jeune et insolente… Rien de bien spectaculaire. Sur cette réflexion, la jeune féline prit position assise sur son rocher, puis répondit en conservant tout son calme :

« Je te retourne la remarque. Miaula-t-elle d'un ton neutre. Nuage des Ombres, c’est ça ? »

Elle examina son interlocutrice. Un pelage blanc, des yeux bleu-vert témoignant visiblement d’une certaine sûreté… Cependant au vu de son physique, la jeunette semblait resplendir de forme. Une question monta alors aux babines de Nébuleuse de Satin :

« Dis, es-tu ici par attirance pour le lieu ou par répulsion du reste ? »

Ses yeux bleus nuancés de mauve toisaient intensément la novice, tout en gardant une part évasive. Satin posait souvent des questions de ce genre aux chats qu’elle croisait. La plupart du temps, ces derniers se contentaient de la dévisager et d’ignorer la question, mais jamais la siamoise n’avait regretté de l’avoir posée. D’après elle, la seule erreur était celle des autres, dans leur interprétation de ce qu’ils entendaient.

Nuage des Ombres

Demons / Imagine Dragons
La femelle siamoise s'assit sur un rochet. Mes muscles se bandèrent. Assise sur ce rochet, l'intruse me dépasse de quelque centimètre. Et je ne supporte pas que l'ont me domine. Je ne montre par contre ni mon dégoûts envers elle ni mon envie soudaine de me jeter sur elle. A la place je cache mes sentiments et mon visage derrière un masque parfait. Un masque impassible. Je ne sourit pas mais ne grimace pas non plus.

Je te retourne la remarque.

Est ce que c'est de la peur ou de la nervosité? Sa voix était parfaitement neutre et ne décela aucune émotions mais justement, c'est ça qui m'intrigue. Pourquoi cache elle ses émotions? Je ne trouve qu'une solution valable: Elle a peur de nous. Pas de moi, non. Elle ne me connais pas encore et a ses yeux je ne suis qu'une simple apprentie. Hostile, certes, mais qu'une apprentie. Pars contre je sais que je ne suis pas la seule a ne pas l’accepter. Et c'est ça qui lui fait peur.
Je me demande d’ailleurs, pourquoi Etoile d'Azur la laissé entrer dans notre clan. Lui qui hais tout solitaire tout chats venant d'un autres clans. En fait il hais tout le monde sauf son clan. Mais c'est dernier temps il ne sors jamais de sa tanière et le fait qu'il ai accepté Nébuleuse de Satin montre qu'il n'est plus lui même. Quelque chose arrive, une ombre qui s'abbatra sur les clans et tuera un a un tout les chats sur son passage. Et j'ai bien l'impression que ça a commencé avec notre chef.

-Nuage des Ombres, c’est ça ?

Je failli hochet la tête automatiquement. Sans vraiment y réfléchir. Réflex déclenché par mon nom, mais je me retient. Elle me fixe de ses yeux bleus mauve puis ajoute:

-Dis, es-tu ici par attirance pour le lieu ou par répulsion du reste ?

Cette fois ci je ne me retient pas de froncer le front. Elle parle bizarrement.

- Je dirais par répulsion.

Je garde mon masque, laisse mon visage paraître parfaitement neutre. Puis j'ajoute d'une voix glacial:

- Tu n'as rien a faire ici.

Nébuleuse de Satin

Comme il était prévisible, l’apprentie plissa le front d’un air sceptique. Néanmoins, elle répondit à la question de Nébuleuse de Satin sans perdre son expression stoïque :

« Je dirais par répulsion. »

Une répulsion pour son propre clan, ou pour autre chose ? Nuage des Ombres était-elle le genre de jeune félin dédaigneux méprisant les siens ou bien victime d’une quelconque exclusion ? Quoi qu’il en soit, elle ne semblait pas du tout encline au dialogue. Bien que les traits de la novice soient totalement neutres et ne trahissent pas la moindre de ses émotions, l’instinct de la chatte siamoise lui soufflait de ne pas relâcher sa garde. Et surtout, de s’armer de patience et d’aiguiser sa répartie…

« Tu n'as rien à faire ici. »

Ici… Qu’entendait-elle par « ici » exactement ? S’agissait-il lieu où les deux chats se tenaient actuellement ? Du clan tout entier ? De la forêt à laquelle Satin était étrangère ? Du monde de vivants, que visiblement cette apprentie n’appréciait guère partager avec d’autres chasseurs ? Le ton glacial que venait d’utiliser Nuage des Ombres provoqua un pincement au cœur à la guerrière crème. Le mot «ici», notamment, lui avait paru d’une acerbité douloureuse. Il était vrai que son existence avait débuté ailleurs, très loin de ces territoires… Mais sa place, ses objectifs et sa destinée devait-ils se résumer à un emplacement sur Terre ? N’avait-elle pas des pattes, qui plus est fort solides, pour se déplacer, et courir, toujours plus loin ? Nébuleuse de Satin avait parcouru une distance éprouvante et affronté moult embûches, et ce trois lunes durant et sans aucune aide, avant de croiser la route des chats des Clans de la région. Pourquoi désormais, après avoir essuyé toutes ces épreuves, n’avait pas sa place parmi eux ? Une vague de colère montait en elle tandis que les images de son passé défilaient dans son esprit à une vitesse effrénée. Ses griffes sortirent légèrement, juste assez pour provoquer un crissement à peine audible de la roche sous ses coussinets. Non… Il était hors de question qu’on lui marche sur les pattes ou qu’on lui crache dessus, comme se permettait de le faire ouvertement cette novice, derrière son masque de marbre! Une lueur effrontée scintillant au creux de ses prunelles, Satin repris la parole en tâchant de paraitre convaincante:

« Je m’estime mieux placé que toi pour savoir où est ma place. »

La chasseresse se tenait droite, les oreilles pointées en avant, le regard fixe. Il fallait qu’elle prenne confiance en elle. Elle devait grandir, si elle souhaitait devenir une guerrière digne de ce nom et être utile à son nouveau clan… Il ne manquerait plus qu’on la bannisse suite à son incompétence !

« ..Et au plus profond de moi, je sais qu’elle est ici. Pourquoi te méfies-tu autant des étrangers ? Penses-tu que la loyauté d’un guerrier se résume au sang qui coule dans ses veines ? »

Elle avait achevé sa phrase d’un ton plus sec, comme si un souvenir amer lui revenait à l’esprit tel un arrière-goût âpre sur le palais.

Nuage des Ombres

Demons / Imagine Dragons
Elle sembla déconcertée. Elle dut ne pas vraiment comprendre le vrai sense de mes paroles. Pas de probleme. Je vais te l'apprendre.

- Je m’estime mieux placé que toi pour savoir où est ma place.

Je failli ricaner. Je me met a machouiller les joues pour ne pas éclater d'un grand rire moqueur. Garde ton calme ma belle, ne laisse rien apparaitre.

- ..Et au plus profond de moi, je sais qu’elle est ici. Pourquoi te méfies-tu autant des étrangers ? Penses-tu que la loyauté d’un guerrier se résume au sang qui coule dans ses veines ?

La chatte simoise avait dit cela avec sécheur. Oulala, elle est faché? L'envie de lache un rire grimpe ma gorge mais je me retient. Puis ses mots atteignent mon cerveau. Et avec eux un souvenir, pas si loin, il est encor frais. Je me rapelle comme si c'était hier.
Le soleil brillait exeptionellement en cette journée d'hivert. Un duvet de neige fraiche couvrait le sol du camp. En dessous la terre était gelée, glacée par le froid mordant de l'hiver. Et même si il brillait, les rayons brillaient seulement faiblement et éclairaient le tout en une lueure hivernal. J'était dehors, assise près d'un buisson, ou la neige était moin haute mais assez pour me chatouiller le ventre. Je m'étais assise, la queue enroulée autour des pattes. J'aurais put être invisible, mon pelage blanc se fondant parfaitement dans ce paysage. Mais contrairement a moi, mon père d'ont le pelage est noir jais, ne se fond pas si bien entre les flocons. Son pelage se détache comme une tache noir solitaire sur un manteau blanc. Il s'aprochait et s'était assit a coter de moi, non sans m'envoyer de la neige en pleine figure en arrivant. Un vent glacial s'était mit a souffler et m'avais sifflé dans les oreilles. Mon pelage s'était ébouriffé pour me protégé du froid hiémal. Je n'avais pas pris la peine de le saluer ou de me tourner vers lui en lui parlant.

- Et le vieux, dis, tu ferras de moi la meilleure guerrière du clan? Comme ça je pourra chasser tout ces sang mélée ou tout ces intrus. Ils ne sèrvent a rien.

En parlant mon regard avais glissé vers la pouponnière ou a l'enterrieur dormaient les autres chatons encore. Un pelage roux claire m'avais fait grincer des dents. Petite Mangue.
Mon père avait doucement rit, tellement que j'en avais eu des frissons. Il avait posé son regard vert sur mon pelage et soudain j'aurrais donné n'importe quoi pour être ailleur. Il était si...intimidant.

- Bien sûr qu'il nous sont utile. Certain son même loyal. Mais...

Il avait fait une pose pour me laisser réfléchire. Des sang mélée loyal? Des solitaire utile? Pour mes quatre lunes et demi, je n'avais pas vraiment comprit ce qu'il venais de dire. C'était comme s'il avait dit que les souris mange des chats. Mon monde fut retourné sur la tête.

- Imagine toi, qu'est ce que ca donne si tu mélange la foudre et le vent? Ou l'eau et le vent? Une tempête. Et les tempêtes n'ont jamais était un bon présage.

Je n'avais pas comprit ce que la tempête avait avoir avec les sangs mélés et les solitaires. Sans m'avoir laissé le temp de réfléchire il avait continuer:

- Et maintenant imagine toi un faucon. Il n'a rien avoir avec les aigles. Un aigle tue le faucon, car celui si est peut être un oiseau mais il n'est pas un aigle pour autant. Il a rien a chercher chez les aigles.

Et maintenant, trois lunes plus tard je comprend ce qu'il voulait dire. Et je sais aussi ce que sont des métaphores. Bref; Les aigles sont les clans. Les faucons les intrus. Les solitaires. Je répond calmement.

- Ce n'est pas une question de loyauté. Je sais que tu peut être loyal car après tout tu ne connais personne des autres clans. Mais tu n'appartient pas a notre clan. Tu n'est pas née ici. Tu n'est même pas née dans ces terres. Le sang qui coule dans tes veines n'est pas le notre. Tu n'est pas des notres. C'est comme si une souris voulais devenir un chat. Tu ne peut pas. Tu ne le pourra jamais. Tu est juste née au mauvaise endroit. C'est tout. Tu as juste le mauvais sang dans tes veines.Un sang qui n'est pas des n'otres. Tu n'est pas née avec un pelage spécialement impérméable. Avec cette instinct qui nous a tous appris a nager des notre premier plongons dans la rivière. Tu n'est même pas née avec des longue pattes capable de te faire courire plus vite que le vent. Ni même avec la faculté de vivre dans les marais ou encor de chasser sous les arbres. A ce que je peux voir ton corps est fait pour vivre des saison des neiges douloureuse. Tes coussinés sont fait pour un sol dur et rocailleux, non?

J'inspire profondement et je crache presque mes derniers mots:

- Tu n'appartient pas Ici.

Ont peut bien sentir la majuscule du I.

[S'cuze me, je suis débordée en ce moment, c'est pour ça que je gère pas plus de deux rps à la fois ^^']

Nébuleuse de Satin

Face à la réplique de Nébuleuse de Satin, Nuage des Ombres sembla serrer la mâchoire, comme si un rire moqueur luttait pour s’en extirper.

« Ce n'est pas une question de loyauté. Je sais que tu peux être loyal car après tout tu ne connais personne des autres clans. Mais tu n'appartiens pas à notre clan. Tu n'es pas née ici. Tu n'es même pas née dans ces terres. Le sang qui coule dans tes veines n'est pas le nôtre. Tu n'es pas des nôtres. C'est comme si une souris voulais devenir un chat. Tu ne peux pas. Tu ne le pourras jamais. Tu es juste née au mauvais endroit. C'est tout. Tu as juste le mauvais sang dans tes veines. Un sang qui n'est pas des nôtres. Tu n'es pas née avec un pelage spécialement imperméable. Avec cet instinct qui nous a tous appris à nager dès nos premiers plongeons dans la rivière. Tu n'es même pas née avec des longues pattes capables de te faire courir plus vite que le vent. Ni même avec la faculté de vivre dans les marais ou encore de chasser sous les arbres. A ce que je peux voir ton corps est fait pour vivre des saisons des neiges douloureuses. Tes coussinets sont faits pour un sol dur et rocailleux, non? »

Elle s’interrompit un instant pour lui cracher ces derniers mots :

« Tu n'appartiens pas Ici. »

Sur le coup, la guerrière fut partagée entre deux sentiments diamétralement opposés. Le premier était une stupeur empreinte de vexation, car elle ne s’attendait pas à entendre des propos aussi virulents. Le second, que l’envahit en simultané, relevait davantage de l’humour, presque du mépris. Satin était une féline sensible, et parfois trop, elle en convenait, c’est pourquoi les paroles des autres la foudroyaient facilement en plein cœur. Cependant, elle détestait aussi le genre de chats portant des jugements hâtifs, qui plus est sur des critères qu’elle qualifiait de superficiels : l’apparence physique, les origines… La chasseresse ne comprenait pas en quoi cela pouvait déterminer ce qui faisait un combattant aguerri. Nuage des Ombres la jugeait inapte à s’intégrer parce qu’elle était née dans un milieu montagnard… mais connaissait-elle au moins les montagnes, pour affirmer de telles choses ? Satin en doutait. Avec un soupir las, elle s’apprêtait à entamer une tirade quand soudain son oreille droite se dressa. C’était un bruit d’éclaboussure, juste en contrebas. Une nageoire venant de fendre brièvement la surface. Un poisson. Une proie. Tout à fait à portée de patte. Nébuleuse de Satin fit volte-face, s’empressa de repérer la forme assombrie sous le voile aqueux, puis la percuta pour la projeter hors de l’eau. Une fois sa cible à l’air libre, les écailles irisées par un rayon de soleil arriéré, la guerrière eut une seconde pour la cueillir de ses griffes et la plaquer contre la roche avant qu’elle ne tente une échappatoire.

« De deux… murmura-t-elle en contemplant sa prise. »

Elle aurait oublié la présence de Nuage des Ombres si l’effluve de cette dernière ne lui emplissait pas les narines. C’est vrai, il était impoli d’ignorer son prochain, surtout lorsque celui-ci attendait peut-être une réponse… Mais heureusement, sa toute récente pêche l’avait tranquillisée : exécuter un animal frétillant ne pouvait que détendre les nerfs ! Elle allait pouvoir reprendre et expliquer calmement sa vision…

« Certes, miaula-t-elle, je suis née très loin d’ici, dans les montagnes. Comme tu t’en doutes, c’est un territoire hostile : les étés y sont très chauds, les hivers rigoureux et enneigés. Les prédateurs sont nombreux et peuvent profiter du relief pour se dissimuler et surgir de n’importe où. Il y a même des rapaces qui menacent à tout instant de fondre sur nous. C’est pourquoi nous aussi, nous nous sommes adaptés. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Tu as remarqué que mes coussinets étaient adaptés à fouler un sol rocailleux et escarpé. Bien vu. Mais ne penses-tu pas qu’ils peuvent également être utiles sur les galets qui bordent la rivière ? Je suis habitué aux terrains accidentés, aux pierres qui roulent et aux torrents qui traversent les reliefs. Et il y a une chose que tu ne pourras déduire avant de m’avoir vu combattre : se déplacer en montagne nécessite de sauter, très souvent, et parfois d’escalader des parois. Et quoi de mieux pour muscler ces pattes, qui me propulseront pour nager, et surtout entraîner le cœur à résister aux efforts intenses ? Comment aurais-je pu survivre trois lunes sur des routes inconnues si je n’avais pas l’endurance et les capacités d’adaptation nécessaires, moi qui n’avais jusque-là connu que les montagnes ? »

Une sensation de fougue montait en elle, au point de faire frissonner son échine. Une étincelle impétueuse scintillait dans ses yeux bleus tandis que sa queue brune ondulait doucement. Nébuleuse de Satin n’avait jamais rien ressenti de tel, hormis le jour où elle avait pris la décision de quitter son clan. Elle ignorait ce qui l’attirait irrésistiblement vers l’élément aquatique, et par conséquent l’avait conduite à intégrer le Clan de la Rivière, mais une chose était sûre : quoi que tout le monde en dise, ici était sa place. Et elle le prouverait tôt ou tard. Et cette affirmation commençait dès maintenant, face au regard de l’apprentie blanche.

[Je suis vraiment désolée mais la semaine prochaine y a les exas' finaux et en plus je suis malade -.- J'ai donc pas trop le temps mais je vais essayer de répondre aujourd'hui. =)]

[Ah mais te presse pas, surtout si tu as des choses importantes et que tu ne te sens pas bien! C'était juste pour ne pas moi-même paumer ou oublier ce sujet ^^']

Nuage des Ombres

Demons / Imagine Dragons
La jolie femelle se remit a la pêche et sembla m'oublie pour un court instant. Cella me vexa plus qu'autre chose. Je sentie la colère pur et bouillante couler dans mes veines. L'envie de lui sauter a la gorge me pris mais je me retint. Cella ne sers a rien. Je sais c'est surprenant de ma pars, moi qui choisi toujours le chemain qui mène qui fait coulé le sang. Mais cette fois si j'ai l'envie de lui faire comprendre le Pourquoi elle n'appartient pas ici. Un calme étrange me prend, la colère dissparait presque complettement. Comme si quelqu'un l'avais asspiré. J'inspire profondement et regarde la guerrière crème se raprocher de moi. Elle est réellement belle, c'est bien une chose que je ne peux pas nier. Mais qu'elle sois asser fort ou encor loyal pour pouvoir faire partie des clans... la je n'en suis pas si sûr. Pendant un instant je m'imagine belle comme elle. Si je le serrais je pourrais duper mes enemis en les envôutant dabord puis en les tuant de sang froid par la suite. La beauté peut être une arme fatal. Elle sembla elle aussi calme. Comme si mes mots ne l'avais pas vraiment affecté. Si elle avais semblé légèrement blaissé quelque minutes plus top, maintenant elle ne semblais même pas se rapeller de ce que je lui avais dit. Pourtant elle me répondit:

-Certes, miaula-t-elle, je suis née très loin d’ici, dans les montagnes. Comme tu t’en doutes, c’est un territoire hostile : les étés y sont très chauds, les hivers rigoureux et enneigés. Les prédateurs sont nombreux et peuvent profiter du relief pour se dissimuler et surgir de n’importe où. Il y a même des rapaces qui menacent à tout instant de fondre sur nous. C’est pourquoi nous aussi, nous nous sommes adaptés. Tu as remarqué que mes coussinets étaient adaptés à fouler un sol rocailleux et escarpé. Bien vu. Mais ne penses-tu pas qu’ils peuvent également être utiles sur les galets qui bordent la rivière ? Je suis habitué aux terrains accidentés, aux pierres qui roulent et aux torrents qui traversent les reliefs. Et il y a une chose que tu ne pourras déduire avant de m’avoir vu combattre : se déplacer en montagne nécessite de sauter, très souvent, et parfois d’escalader des parois. Et quoi de mieux pour muscler ces pattes, qui me propulseront pour nager, et surtout entraîner le cœur à résister aux efforts intenses ? Comment aurais-je pu survivre trois lunes sur des routes inconnues si je n’avais pas l’endurance et les capacités d’adaptation nécessaires, moi qui n’avais jusque-là connu que les montagnes ?

Je souris. Elle ne se laisse pas si facilement avoir. Il faut que je choisise mes mots avec soins. Il faut que je trouve son point faible et que je frappe la ou il ne faut pas. La ou ça ferra mal.

- Mouais mais la force seule ne sers a rien. C'est plus que ça. L'intelligence, la patiente, la rapidité, l'agilité... il y a tellement d'autre capacité qu'il faut métriser pour pouvoir être reconnu de tous et surtout être apte a faire partie d'un clan. Tu arrive a vivre dans les montagnes... mais serrais tu capable de te battre dans les marais? La ou a chaque pas tes pattes s'enfonce dans le sol, toujours plus prfondement? Arriverais tu a courire contre le vent? Mais enfait, t'est tu déjà vraiment battu?

Je souris baisse les yeux et continue, mon regard emeraude dans l'ombre.

A tu déjà sentie les crocs d'un énemis pénétrer ta chaire? A tu déjà eu les pattes couvert de sang. A tu déjà gouté au gout métallique de l'hémoglobine?

[Sorry, tellement désolée du retaaaaaaaard :/ ]