« Quand une Promesse rencontre la Mort… » [PV]

Quand une Promesse rencontre la Mort…

Le soleil traversa doucement la masse de feuilles que constituait le buisson sous lequel elle s’était réfugiée pour passer la nuit. Promesse d’Or se réveilla, sentant les rayons de soleil sur son pelage, mais garda les yeux fermés, savourant cet instant de plénitude. Rares étaient les moments où la femelle se sentait aussi bien, car, au réveil, son esprit brumeux ne prenait pas encore en compte tous les détails sordides qui purent jalonner sa vie. Alors elle tentait de garder cette sensation le plus longtemps possible, de ne pas se souvenir de qui elle était et de ce qu’elle avait pu faire. Mais cela ne marchait jamais, ce moment ne durait pas plus de trois minutes et, soudainement, tout le poids de sa vie s’abattait sur ses épaules.

Elle ouvrit enfin les yeux. Deux yeux vert feuille, autrefois magnifiques, brillants de curiosité et de malice. Aujourd’hui, ils étaient plus ternes, d’un vert plus sombre. L’étincelle qui illuminait son regard avait disparu, mais qui sait, peut-être reviendra-t-elle un jour ? Toujours est-il qu’elle se leva délicatement, s’étira et bâilla. Elle avait perdu de sa vigueur d’antan, et chacun de ses mouvements traduisaient sa fragilité naissante. Après tout, elle n’était pas beaucoup plus jeune que sa mère lorsqu’elle était décédée. Elle chassa ce souvenir horrible de sa tête, et, comme pour se débarrasser de tout, elle s’ébroua.

Le soleil était encore bas dans le ciel, mais la chaleur était déjà bien présente. L’odeur ambiante était celle de la saison des Feuilles Vertes, une odeur douce et rassurante. Une brise d’air frais souffla et Promesse d’Or en profita avec nostalgie. Lorsqu’elle était encore au Clan du Vent, l’air était toujours présent, caressant le visage des chats et emmêlant légèrement leur pelage. Souvent, elle pensait à retourner là-bas, mais elle ne savait pas exactement comment les choses avaient évolué, si les membres du Clan seraient hostiles à son retour. Pourtant elle gardait toujours cette idée en tête, au cas où.

Elle se mit en route afin de trouver de quoi manger. Bonne chasseuse, elle détecta rapidement l’odeur d’une musaraigne mêlée à celle d’un petit bosquet. La traque commença. La femelle dorée se mit en position et s’avança doucement vers sa proie. Elle se plaça de façon à ce que le vent souffle dans le sens inverse, ainsi elle pourrait atteindre le rongeur sans qu’il ait senti sa présence. Elle se trouvait à présent à un petit mètre de sa proie, se prépara à bondir et fit un saut magistral, bloquant la musaraigne entre ses pattes. D’un geste vif, elle l’égorgea avant même qu’il n’ait pu pousser le moindre cri. Puis elle se releva et partit en direction d’un endroit plus agréable pour déguster son repas.

L’odeur qui émanait de la Prairie de la Renaissance la fit venir tout naturellement. Elle aimait bien cet endroit, surtout en cette saison. Elle se mit donc à l’ombre d’un figuier et se mit à manger. Mais, alors qu’elle avalait juste sa première bouchée, elle sentit une odeur étrangère : celle d’un chat qu’elle ne connaissait pas. Elle sut tout de suite qu’il était solitaire, car son odeur était un mélange entre les différentes odeurs des quatre Clans et celle de la forêt, beaucoup plus présente. Sur ses gardes, Promesse d’Or se releva en abandonnant son festin, et se tint prête à accueillir le visiteur.

La faucheuse

« L'amitié qui n'est pas discrète est dangereuse. »
de Gilles Archambault

Elle marchait, une démarche lente. Ses griffes noires s'enfonçaient dans le sol. Elle était à la recherche d'une proie. Pour une fois c'était une proie comme les autres. Celles qui lui remplissaient le ventre chaque jour, pas un chat. Elle venait de prendre un bain de soleil lorsque son ventre avait gargouillé. La faucheuse. C'était son nom. Et elle avait faim. Alors, elle s'était mise en chasse. Parcourant les territoires libres comme les chats de clans disaient. Elle avait déjà parcouru ceux des clans mais rien ne valait ceux d'ici. Les proies étaient rares, car il y avait eu l'hiver, mais elle aimait ça, attendre et trouvé la perle rare. Oui la chasse, la traque. Rendre hommage aussi à ces petites créatures qui lui remplissaient le ventre chaque jour. Elle chassait lorsqu'elle avait entendu du bruit. Un chat...Oui, un chat passé par là. Elle s'approchait a pas de loup, pattes noires une à une . Tranquille et délicate. Elle l'observait. Ses yeux la suivant du regard. Elle mangeait tranquillement, cette inconnue lorsqu'elle se rendit compte du prédateur. Angel était dans l'ombre d'un buisson. Mais elle se décida à sortir. Sa démarche plus lente que d'habitude, était comme immobilisé dans le temps. Elle voulait rencontrer des chats ici, car elle avait vécu dans la solitude. La mort était sa seule amie. Mais ce ne devait pas être forcément une amie juste une connaissance. Alors, d'une voix claire, elle se lançant dans une discussion sans but.

-Salut, chat solitaire. Puisses-tu passer une bonne journée en ce monde.

Le nom des gens

L’étrangère sortit de sa cachette, son pelage noir brillait sous le soleil et le contraste entre les deux chattes aurait sans doute été saisissant pour n’importe quel passant. Mais ce que Didji remarquait en ce moment-là était surtout leur étonnante ressemblance. Toutes deux avaient l’air plus vieilles que leur âge réel – du moins elle le supposait – et cette sorte de douce folie au fond de leurs yeux. La flamme éteinte d’une jeunesse gâchée. L’odeur de la solitude et, vaguement, les relents d’une étrange cruauté. Oui ces deux chattes ne se ressemblaient pas nécessairement au premier regard mais au fond, elles étaient probablement bien plus semblables qu’il n’y paraissait et elles étaient là, réunies au milieu de cette clairière à l’aura si joyeuse que les deux femelles étaient comme deux points noirs sur une grande toile colorée. Ce fut la chatte couleur d’ombre qui engagea la conversation :

- Salut, chat solitaire. Puisses-tu passer une bonne journée en ce monde.

Elle avait dit cela d’une voix profonde et grave comme la Mort. Pourtant Promesse d’Or n’avait aucun sentiment négatif à son égard, bien au contraire. Une sympathie teintée de méfiance comme toujours la traversa à ses paroles. L’autre semblait ne rechercher qu’un peu de compagnie et Didji était dans un bon jour alors pourquoi pas ?

- Salut. Je t’en remercie et ne puis te souhaiter que la même chose. Quel est ton nom, si ce n’est pas indiscret ?

Demander le nom d’un chat lors d’une première rencontre était systématique chez Promesse d’Or. Comme si le nom des gens qu’elle croisait en disait long sur eux, alors qu’au fond il n’était un mirage. Si l’on prenait le sien, Promesse d’Or, ce nom rempli d’espoir et de couleur, et qu’on le comparait à sa vie, alors ce nom ne devenait qu’ironie quelque peu grinçante. Pourtant, la femelle dorée ne pouvait créer de lien avec une personne dont elle ignorait le nom, allez savoir pourquoi…

Ange de la Mort

- Salut. Je t’en remercie et ne puis te souhaiter que la même chose. Quel est ton nom, si ce n’est pas indiscret ?

Question qu’Angel trouvait sans importance. Pourquoi avoir un nom ? Quand on sait que l’heure approche. Pourquoi nommé des chats ? Pour leurs rendre hommage après leurs morts ? Pourquoi appeler la mort, la mort. Qui est le premier à lui avoir donné ce nom. Ange de la Mort pourquoi elle-même s’appelait ainsi ? Tans de chats ondes noms qui ne leurs servent à rien. Des chatons à peine nés et qui meurt lors des mauvaises saisons, des solitaires que personne ne connait, leurs morts tout le monde s’en fou. Un nom, une description de ce qu’on est. La Faucheuse aurait voulu ne pas répondre à cette question. Elle ne servait qu’à alimenter une conversation qui dans quelques jours n’aurais plus d’importance.

-J’ai tellement de noms que je ne sais pas lequel te donnée…Mais appelle moi Angel…Et toi chatte solitaire ?

L’Ange de la mort n’avait pas vraiment la plus grande envie de taper la discute mais elle n’avait pas non plus envie de solitude. Elle était dans une période ou tout ce qui ce passé ne l’intéressait guère et elle n’attendait qu’une chose, que tout change. Elle n’était pas venu ici pour rien, ses pattes noires et fines ne l’avait pas conduit ici par hasard. Elle n’allait jamais dans un endroit pour rien. Quelque chose l’avait appelé, le sang l’avait appelé.

-Quand se monde sombrera je serais aux premières loges…

Elle avait murmurait ça…Sans vouloir vraiment partagé ses pensées avec l’autre inconnu. De plus elle l’avait dit d’un ton sans violence, juste calme, douce, très simple. Pas d’envie de sang, juste d’accomplir ce pour quoi elle était née. Tué les chats sur sa liste et rien d’autre. De plus elle n’avait pas tort quand elle disait qu’elle serait aux premières loges. Elle serait la, elle les verrait peter un câble un à un et elle ne ferait rien, elle se vengera de ses chats qui ont tuais sa famille même si ce n’est pas eux…Elle les regardera vivre leurs moments de frayeur et elle respectera la liste. Vengeance et respect. Deux mots qu’elle suivait à la lettre.

Alors qu’elle venait tout juste de poser sa question, Promesse d’Or vit, l’espace d’un instant, une sorte de rictus blasé traverser le visage de son interlocutrice. La femelle sentit que sa question n’était pas la bienvenue et se mordit la langue. Tant pis, après tout comment aurait-elle pu savoir que cela allait l’offenser, ou quoi que ce soit d’autre ? Après un léger temps, l’autre chatte répondit, toujours de la même voix profonde :

- J’ai tellement de noms que je ne sais pas lequel te donnée…Mais appelle moi Angel…Et toi chatte solitaire ?

Réponse mystérieuse s’il en était une. Angel… Ce nom fit remonter à la surface le vague souvenir d’un solitaire qu’elle avait croisé un jour, du nom de Ange Masqué. Lui aussi se faisait surnommer Angel, mais il était très différent, ne serait-ce qu’en apparence, de la Angel qui venait de se présenter. Promesse d’Or s’apprêta à répondre, quand l’autre femelle ajouta à mi-voix :

- Quand ce monde sombrera je serais aux premières loges…

Un frisson parcourut l’échine de la chatte dorée. Le pire dans cette sentence, n’étaient pas les mots eux-mêmes, qui auraient pu être prononcés par n’importe quel fou. Non, le plus terrible était le ton monocorde, tranquille, très naturel avec lequel Angel les avait dits. Comment était-ce possible de prononcer de tels mots avec un calme pareil ? Lorsqu’elle la regarda dans les yeux, Didji s’aperçut d’un détail qui lui avait échappé jusque-là : une étincelle malsaine brillait au fond des pupilles de la chatte. Bien que son éclat fût restreint, elle était bien là et cela eut pour effet qu’elle recula d’un ou de deux pas, instinctivement.
Mais elle ne devait pas se laisser entraîner par des préjugés suite à une pseudo-analyse de la physionomie de l’inconnue. Elle lui avait posé une question, bien qu’elle sût qu’elle la posait sans doute plus par politesse que par réel intérêt. Mais la raison principale pour laquelle Promesse d’Or sentait qu’elle devait continuer de s’adresser à l’autre était qu’elle voulait découvrir ce qui se cachait derrière cette phrase énigmatique.

- Mon nom est Promesse d’Or. Mais peu importe. Ta phrase m’intrigue, Angel… Qu’entends-tu par "Quand ce monde sombrera" ?

Malgré elle, l’excitation la gagna progressivement, comme lorsqu’elle n’était qu’une gamine qui découvrait de nouvelles choses. Après tout, pourquoi avoir peur ? Peut-être que cette Angel n’était pas folle, mais qu’elle avait un but précis ? Qui sait. La seule chose dont elle était sûre était qu’elle devait comprendre cette étrange chatte.

Angel

- Mon nom est Promesse d’Or. Mais peu importe. Ta phrase m’intrigue, Angel… Qu’entends-tu par "Quand ce monde sombrera" ?

Elle vit la chatte se figer….Avait-elle parlée aussi fort ? Angel s’en moquait, ce qui est dit est dit on ne peut revenir sur le passé. Elle le saurait. Elle se demandait ce qui dans sa voix avait pu tans frapper l’autre solitaire enfin Promesse d’Or vu qu’elle connaissait son nom. Mais son regard changé, oui c’était exactement ça. La peur c’était transformé en excitation. Tous les chats d’ici aiment la guerre et les problèmes de clan réjouissent les solitaires.

Ce monde ne sert à rien. Ses chats n’attendent qu’une guerre, du sang, des morts. Mais n’est ce pas un peu ce que souhaite aussi l’Ange de la Mort. Elle guette les chats qu’il faut tuer et les tues. Elle connait d’autres chats moins spirituels, les griffes tachées de sang, qu’ils lèchent pour savourer ce pur délice comme ils disent. L’ange n’arrive pas à comprendre se plaisir de lécher le sang de ses victimes. Elle, elle se les lave en vitesse et puis c’est tout.

- Ne vois-tu rien ? Le ciel s’assombrit, les corbeaux recolonisent la forêt. Les chats de clan et nous solitaires, courront un danger qui se répandra comme une trainée de poudre. Le jour n’existera plus quand ce mal sera la…

Elle était sincère, sa voix avait prit une sonorité profonde, on aurait pu croire que ça voix résonné dans les profondeurs de la forêt. Des chats vont périr et vous pauvres fous vous ne voyez rien. Caché derrière vos problèmes entre clans, ils ne voient pas que ça va toucher tout le monde. Elle se redresse, s’étire et s’assois. L’autre solitaire n’a pas bougé. Angel se sent responsable de son silence, car depuis qu’elle a parlé Promesse d’or se tait. Elle se lèche la patte.

-La guerre des clans à débuté c’est ce que je cherchais à te dire…

Elle devait en savoir plus et c’est pour cela qu’elle avait posé cette question, au risque de passer pour une ignorante. Et après tout, n’était-ce pas ce qu’elle était, quelque part ? Une solitaire livrée à son égocentrisme de félin, se focalisant sur ses besoins primaires et faisant passer tout le reste de l’univers pour des broutilles. L’autre lui lança d’ailleurs un regard étrange, mélange d’étonnement, de compassion et d’irritation, avant de répondre :

- Ne vois-tu rien ? Le ciel s’assombrit, les corbeaux recolonisent la forêt. Les chats de clan et nous solitaires, courront un danger qui se répandra comme une trainée de poudre. Le jour n’existera plus quand ce mal sera la…

Intriguée par les paroles de son étrange interlocutrice, Promesse d’Or sentit son poil se hérisser et ses griffes sortir automatiquement. La voix même d’Ange de la Mort exprimait une vérité qui semblait implacable, comme si le seul fait qu’elle dise les choses les rendaient réelles. Pourtant elle ne pouvait s’empêcher de ressentir un peu d’excitation, l’adrénaline fusant d’un coup dans ses veines. Son tempérament premier de guerrière se réveillait à la seule évocation d’une bataille possible prochainement. Alors, comme pour confirmer ce que la chatte dorée avait déjà saisi, Angel asséna :

-La guerre des clans a débuté c’est ce que je cherchais à te dire…

La Guerre des Clans. Cette guerre ancestrale que content les anciens dans les camps de chaque Clan de la forêt, cette guerre immuable, permanente malgré les accalmies plus ou moins longues. Les quatre clans ne pouvaient-ils donc pas simplement cohabiter ? Non, ils étaient tous trop stupides pour accepter que l’autre puisse habiter près de soi. C’était l’une des raisons qui l’avait poussé à partir. Ce sentiment d’insécurité omniprésent que les chats de clan créaient eux-mêmes. Mais cette fois-ci, il semblait que l’affaire était plus sérieuse, plus grave. Que se passait-il donc ? Était-il possible que l’ignorance de Promesse d’Or aille jusqu’à ne pas savoir ce qu’il se tramait autour d’elle ? Visiblement, oui.

- Je sais ce que les chats de Clan sont capables de faire par esprit de conservation, mais ce dont tu me parles est plus grave que cela, n’est-ce pas ? J’ai beau ignorer l’essence même du conflit, je sens bien à travers tes paroles qu’il ne s’agit plus là de simples chamailleries à propos de tel ou tel territoire… Dis-moi si je me trompe !

Après l’étonnement, l’excitation et la peur, une nouvelle forme d’angoisse naquit en elle. Il fallait qu’elle sache exactement de quoi il retournait, et pour cela elle savait pertinemment qu’elle n’avait d’autre choix que de se rendre sur place, au milieu des conflits.

Ange de la Mort

- Je sais ce que les chats de Clan sont capables de faire par esprit de conservation, mais ce dont tu me parles est plus grave que cela, n’est-ce pas ? J’ai beau ignorer l’essence même du conflit, je sens bien à travers tes paroles qu’il ne s’agit plus là de simples chamailleries à propos de tel ou tel territoire… Dis-moi si je me trompe !

Personne n’était donc au courant ? Personne ne sentait se nuage noir et sombre qui approchait ? Ils arrivent, les chats des clans ne se doutent de rien mais les solitaires qui sont extérieure à leur petite guerre de territoire ils devaient comprendre ? Non L’Ange de la Mort était tombé sur des chats aveugles qui ne pensent qu’à leur petit confort personnel. Ce monde l’exaspérait, leurs vies n’étaient qu’éphémère et eu ne pensait qu’à se battre à chaque fois. Ne voyant pas l’essentiel. Elle lu de la panique dans les yeux de la jeune chatte en face d’elle, après de l’excitation du début elle commençait à comprendre. Un sourire finement carnassier se dessina dans son esprit. Ce serait drôle peut être pas pour tout le monde mais que les chats comprennent un peu. Elle avait vu un chef il y a peu, il n’avait pas l’air en état. Et depuis cela la rongé profondément alors du coup cela la tracassait, elle avait récupéré quelques événements particuliers, observait, écouté.

-Non, l’étendu sera bien plus grande qu’une petite guerre stupide qui ne sert à rien. Peut être ça te touchera aussi…Qui sait…

Elle fixa ses yeux presque noir dans celle de l’autre solitaire, sa voix toujours grave et solennelle, elle ne voulait pas terroriser l’inconnu juste la prévenir que même elle ne sera pas à l’abri. Elle ne pourra pas se planquer car ils la trouveraient tôt ou tard se ne serait qu’une question de jours. Le temps passe, il s’écoule et un peu plus le danger s’approche. Le cœur de la chatte noire se remplie d’une joie à peine perceptible. Puis elle eut une pointe d’angoisse pour un chat. Le seul qui importait vraiment dans cette forêt. C’était un chaton qu’elle avait prit sous son aile le temps qu’il retrouve sa mère. Elle ne savait toujours pas pourquoi elle s’était attendrit devant lui. Il n’y aurait que lui et personnes d’autres. Enfin bref elle du secouer sa tête pour chasser quelques images heureuse. Elle ne les aimait pas car cela la rendait vulnérable.

-J’espère ne pas t’avoir gâchait ta journée….Ce n’était pas mon but juste celui de te prévenir…

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