La rencontre d'un chaton qui n'avait rien à faire là où il était . [ Étincelle - Praline ]

La chaleur ambiante calmait tous les chatons qui ne bougeaient plus . Seulement la petite Praline ne l'entendait pas de cette manière . Au contraire , pour elle le temps qu'il fessait était exceptionnel , radieux et ensoleillé . Tout simplement parfait pour une petite sortie en forêt à l'ombre à jouer avec un ballon ou à s’entraînait à attraper des feuilles mortes . Quand soudainement elle se rappela qu'elle n'avait pas encore atteint les lunes requises pour pouvoir sortir de la Pouponnière . Praline cria à l'injustice , mais bien évidemment tout le monde dormait déjà , qui pourrait la faire sortir d'ici ? Personne . Elle fixé la porte de sortie , cette porte qu'elle voulait à tout prix franchir pour vivre en toute liberté , ou du moins pendant quelques instants aussi infimes soient-t'ils ; elle veut juste être libre . Une idée lui franchit l'esprit . Sortir à toute allure de cet endroit par la porte de sortie . Quand la tête des deux grands chats qui servaient de gardes vint à se faire voir , tout lueur d'espoir disparut alors . Praline descendu de sa couveuse et se mis à avancer à pas de velours vers la porte de sortie . Pas de velours oui , correctement non ! Elle tomba une première fois , heureusement les gardes n'entendirent rien . Au bout de la cinquième fois , elle faillit se faire démasquer mais heureusement pour elle son pelage se fondait merveilleusement bien au sol militaire . Un fois arrivée à la porte où veillait les deux énormes chats , elle tendit l'oreille pour distinguer leur conversation et en tirer une petite information qui pourrait l'aider à sortir d'ici sans trop d'embûches .

« Ma parole , ce qui fait chaud aujourd'hui ! T'me suis me désaltéré un petit coup pas loin d'ici ? T'en fais donc pas , les p'tits morveux c'est qu'ils dorment par c'tte chaleur là ! Allez viens , t'perds rien ! Pour sûr qu'l'eau c'est de la bombe où qu'je te ramène ! »

L'autre hésita un moment , jeta un dernier coup d'oeil à l’intérieur de la pouponnière tout était calme , tous les chats dormaient . Tous ? Non , notre petite Praline était toujours caché et priait pour qu'il accepte de partir quelques instants pour qu'elle puisse s'enfuir en toute discrétion . A LA BONNE HEURE ! Il avait enfin accepté . Ils partirent tous deux , côte à côte se dandinant en toute classe . Elle les guetta jusqu'à ce qu'ils aient disparu dans la brousse aux hautes herbes . Ils avaient définitivement disparu , Praline soupira en se félicitant de sa bravoure . Elle franchit la porte , personne ne l'avait remarqué . Elle prit son élan et courut à toute vitesse dans la forêt ; de là elle se cacha et observa si aucun mouvement suspect ne se produisait . Au bout de dix minutes elle conclu qu'elle avait fait un sans fautes et heureuse comme tout elle respira l'air frais et écoutait le bruit des feuilles qui bougeaient en rythme poussait par le vent pur et délicat qui toisait son pelage . Les rayons de soleil fessaient scintillé ses yeux et avançant pas après pas les feuilles qui s'écartaient à son passage . Elle avalait l'air qui l'entourait , se roulait dans les feuilles . Elle appréciait tout simplement ce moment là de liberté . Elle savourait chaque pas , chaque souffle comme si c'était son dernier . Elle se mit à courir les yeux fermer sans regarder où elle allait , espérons pour elle qu'elle ne se cogne à rien !

« Your intimidation is Lose , baby . »

J'avais les larmes aux yeux , de plus en plus . Entendre ses paroles .. Il fallait que je me retienne , je ne pouvais pas la vexer encore d'avantage . Ma bouge grossissait à vue d'oeil , on aurait dit qu'elle allait explosé mais je la retenait de le faire . Mes pattes se mirent à trembler et mon ventre à gloussait . Mes pupilles dans les siennes . Oh Mon Dieu , qu'elle supplice que de continuer à la fixait droit dans les yeux .. Avec son air si sévère , j'arrivais à lire au fond de ses yeux du sarcasme . Elle pensait m'avoir intimider ? Grosse erreur , j'étais loin d'avoir peur . Je la regarder encore et encore sans me défiler du regard . J'arriver à lire sur son visage qu'elle m'imaginait déjà entrain de fondre en larme en la suppliant . Pauvre d'elle ! De toute façon c'est toujours comme ça , et je commence à en avoir marre . Ce n'était pas parce que je suis un chaton que je n'ai pas le droit de m'exprimer comme eux , les « grands » . J'avais mon tempérament et ma personnalité et j'avais moi aussi le droit de la faire surgir autant qu'eux ! Mon point de vue me colle à la peau et que ça leur plaise ou non , je le dirais tout haut et en assumerai les totales conséquences . Un tapotement me fit sortir de mes pensées , c'était Nuage d'Étincelle qui attendait que je verse enfin mes fameuses larmes pour qu'elle puisse se vanter d'avoir fait pleurer une Chattone . Pathétique . Je me replongea dans son regard , et cette fois-ci malheureusement je ne pus me retenir .. J'éclata de rire ; et le mot est faible . Ma crise de fou rire commença quand je me mis à gloussais tout bas , de là se suivi de nombreuses roulades au sol pendant qu'un fou rire se mis à me possédé . Quelques dizaines de minutes plus tard , quand j'étais un peu calmais je me releva essuya mon pelage et m'adressa à l'autre Chatte .

« Sincèrement , tu as vraiment cru que tu allais m'intimider avec tes menaces à deux balles ?! Je suis loin d'être une Chattone froussarde qui craint le règlement et ses supérieurs . Bien au contraire , j'aime le danger ; les montées d'adrénaline , les éclates et tout se qui s'en suit . » me contentais-je d'expliquer , des étoiles dans les yeux . Je releva la tête d'un geste gracieux rempli de sarcasme et lui fit bien comprendre que si elle voulait me faire peur , elle devra tourner sept fois sa langue avant de sortir des âneries pareilles .