« Toi, tu perds rien pour attendre » [PV Saugette ]

Invité

Ange de Glace
« Toi, tu perds rien pour attendre »

Ps >> Désolé pour la qualité du RP, c'est pas joli, joli ><

Elle s'arrêta. Regardant lentement de gauche à droite afin d'examiner avec attention les racines imposantes des hauts chênes. Les oreilles bien dressées, Ange de Glace reteint son souffle. Ainsi assise entre les terres du tonnerre et celles du vent, la fourrure hérissée elle inspira les effluves qui venaient petit à petit à elle. Au dessus du feuillage dense de la végétation, l'astre astrale commençait tout juste à colorer le ciel d'une teinte rosâtre. L'aube n'était plus très loin, et Ange devait s'activer si elle voulait que personne ne remarque son absence au camp.
Depuis que la guerre entre leurs deux clans avaient éclatée, tout deux étaient bien plus prudents qu'à l'accoutumée. Devinant avec crainte quelle serait la colère de leurs camarades de camp si leur relation venait à être découverte, ils ne planifiaient leurs rencontres que près des frontières de leurs territoires respectifs.
Une fois que ses pupilles glacées eurent balayer la forêt silencieuse. Elle s'engagea rapidement sur le petit sentier de terre qui menait au cœur des sous bois. A peine eut-elle dépasser la lisière que les parfums familiers de la forêt lui firent une fois de plus oublier les difficultés actuelles. Le gargouillement joyeux des oiseaux, se mélangeait à présent aux odeurs alléchantes que dégageait les divers rongeurs.
Puis, tandis qu'elle s'enfonçait entre les branchages jaunis par la pesanteur du soleil, elle se posa lentement au sol. Sa fourrure était toujours remplis de l'odeur ennemis, ne pouvant pas rentrer comme cela dans la pouponnière une toilette complète lui était obligatoire. pensive, elle songea à ses quatre petits, qui bien au chaud dans la litière devraient se réveiller d'un moment à l'autre.
Soudain, alors qu'elle avait tout juste passer quelques coups de langues délicats sur son pelage argenté, un bruit bien distinct retentit. D'abord surprise, Ange de Glace posa son regard froid sur les fougères qui bordaient la petite clairière, le cœur battant. Elle s'apprêtait à en conclure qu'il s'agissait d'un rongeur imprudent, lorsque un museau cendré se dessina entre les branches capricieuses. Ange de Glace reconnue avant même de l'avoir vue, Nuage de Sauge. Devant l'expression de leur jeune chatte, Ange comprit que celle-ci n'aurait pas interrompu sa toilette si elle n'avait aucun doute à porter de la langue. Les oreilles couchers en arrière cette dernière lui lança de sa voix la plus glacial ces quelques mots avant de se relever avec peine.

- Qu'est ce que tu fiche là toi ? Les apprentis ne sont-ils pas censés dormir à cette heure ?

Mal à l'aise. La jolie minette argenté, se passa quelques coups de langues sur le poitrail avant de toiser avec défit le regard pénétrant de la nouvelle venue.

~ Nuage de Sauge ~

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Ce matin là, Nuage de Sauge se réveilla tôt. Depuis des jours, elle ne s'était levée que très tard, et se sentait sombrer sans savoir dans quoi. Elle avait donc pris la résolution de repartir à zéro, en commençant par arrêter de dormir jusqu'à midi. Ce matin là donc, après que l'apprentie crème soit sortit en grognant de la Tanières des Apprentis, elle décida de commencer sa journée par une balade.

Je pourrai continuer par chasser, songea t-elle.

Mais pour l'instant, le cœur n'y était pas. L'odeur de nourriture lui donnait la nausée, et elle n'avais pas couru dans la forêt depuis si longtemps qu'elle sentait déjà dans ses pattes d'horribles courbatures. La jeune chatte traversa la clairière du Camp d'un pas rapide, évitant de croiser ne serait-ce qu'une seule personne. Elle arriva à l'orée des bois, et ralentit le rythme de sa marche. La forêt était silencieuse. Pas totalement à en juger par les petits bruits que produisait les proies, mais beaucoup plus qu'à l'accoutumée. Le soleil n'étais pas encore très haut, et la fraicheur de la nuit était encore présente. Les feuilles, la terre, et le silence apaisèrent Sauge, qui s'empressa de continuer avant que quelqu'un ne la voit. Bien que crispé, son visage affichait une expression calme et sereine. Elle re-goûtait avec bonheur au plaisir de sentir le fougères sous ses pattes. Soudain pleine d'énergie, elle commença à trotter, baladant son regard un peu partout. Mais alors qu'elle allait franchir un petit tronc tombé à terre, une odeur étrange vînt lui chatouiller le bout du museau. Il y avait dans ce mélange, l'odeur du Clan du Tonnerre, mais aussi une autre que Sauge connaissait vainement. Celle du Clan du Vent. Y-avait-il un guerrier ennemi dans les parages ? Soudain apeuré, l'apprentie hésita à continuer sa promenade. Pourtant, cela faisait si longtemps que ne s'était pas battu, amuser ou autre, qu'elle décida de ne pas reculer. De toute façon, que risquait-elle sur son propre territoire ? Si c'était bel et bien un ennemi, elle pouvait prendre la fuite ou implorer sa pitié. Convaincue par ces idées, elle fit un petit saut au dessus de la souche et reprit son chemin. De plus en plus prononcé, la source de l'odeur était proche. Sauge entendit un léger frémissement dans un buisson quelques pas devant elle. Elle s'accroupit, et scruta le feuillage. Une queue en dépassait. C'était sans aucun doutes une queue de chat. Elle disparut avec l'inconnu, et Sauge décida de le suivre. Prenant soin de ne pas faire de bruit, elle avança doucement et se guidant grâce à l'odeur de l'étranger. Qui s'avérait plutôt être une étrangère d'ailleurs. Rampant parmi les feuilles, Sauge se rendit compte que cette petite promenade commençait à l'amuser. Elle avança encore un peu, et se retrouva nez à nez avec une chatte qu'elle avait déjà vu au Clan : Ange de Glace.

- Qu'est ce que tu fiche là toi ? Demande t-elle d'une vois froide. Les apprentis ne sont-ils pas censés dormir à cette heure ?

Oh, oh...

- Je me promenait, répondit-elle d'une voix qu'elle voulait indifférente.

Elle se dressa sur ses pattes, et la regarda dans les yeux avec méfiance. La guerrière portait sur elle l'odeur du Clan du Vent. Mais pourquoi ? Probablement mal à l'aise, elle se donna quelques coups de langue sur le poitrail et regarda Sauge avec défi. Pourtant, ça aurait du être l'inverse. L'apprentie crème soupçonnait son ainée d'avoir franchit la frontière. La question à posé était celle du pourquoi.