Souvenirs et C0nséquences

.:Dulce:.

"¿ Enamorado o no ?"

La respiration rauque, une ombre se faufilait entre les arbres. Elle traversa en vitesse un bout d'un territoire clanique avant d'aller s'écraser contre un arbre. Quel mal avait-elle fait pour mériter cela ? Abandonner, abuser, perdue, griffée, attaqué. Les adjectifs violents allaient à merveille avec le monde dans lequel elle était tombée il y a bien des lunes. Quelques temps auparavant, elle avait arrêté de chercher, de voyager, de s'enfuir, a quoi bon, elle ne serait plus jamais la même. Reprenant son souffle, l'ombre tendit l'oreille. Elle avait mal. Presque 60 nuits s'était écoulées et elle était revenue en ce lieu maudit. Pourquoi ? Maintenant elle allait devoir se battre pour vivre, non plus seulement pour elle, elle allait devoir se battre pour cette nouvelle famille qui l'attendait.


Dulce sortie du buisson où elle avait élu domicile pour la nuit et s'étira. Les deux petits braillards de chatons dormaient encore dans leur nid improvisé. À cause de leur miaulement, la reine rousse ne pouvait retourner s'installER dans son trou entre deux roches près du territoire du clan de la rivière, ils étaient devenues trop facile à repérer. Un gémissement aigu venu du buisson d'aubépine perça le silence matinale, Marguerite devait s'être réveillée. Baillant à s'en décrocher la mâchoire, elle profita un dernier instant du calme de la forêt avant de se glisser dans son abri de fortune. Un chaton avait les yeux ouverts, c'était une première ! Dulce savait que les petits n'ouvraient pas les yeux avant le huitième jour succédant la naissance et voilà qu'après seulement six nuits la petite chatonne la regardait de ses yeux de nouveau-né, bleu-gris comme tous les autres chatons de son âge.


Ses trois petits dans la gueule, la reine aux oreilles recourbés trottinait, elle savait ce qu'elle faisait et elle savait aussi que ce n'était pas sans risque. Le petit monde était maintenant à la limite du clan du vent, celui qui abritait le chat qui leur servait de père. Où était-il en ce moment ? Que faisait-il ? Pensait-il à eux ? Dulce n'en savait rien, mais elle attendait patiemment, car elle savait qu'il passerait par ici à un moment où à un autre. Les heures passaient, aussi bien douce que douloureuse et la jeune chatte espagnole se mit à rêver de son passé en regardant avec douceur sa petite portée. Elle ne les avait pas voulut, mais maintenant ils étaient liés à vie et elle n'y pouvait rien. En les regardant, la chatte couleur flamme ne pue s'empêcher de remarquer à quel point ses chatons ressemblaient à ses deux frères, Churros et Chiki, restés au pays. Nostalgique, elle se disait que ces petits auraient pu être d'elle et de Turon (son ancien amoureux) et qu'ils auraient pus avoir une vie calme et chaleureuse, entouré d'amiset de parents aimant. Un bruissement de feuille la fit sursauter et elle plongea avec ses petits sous une vielle souche d'arbre.


Essoufflé, l'ombre arriva saine et sauve sur un plate bande ou poussait de longues tiges de lavande. Enfin elle allait pouvoir calmer le mal qui lui tiraillait les entrailles, oublier la douleur et la souffrance de cette portée indésirée. La gueule remplit de fleur odorante, elle mordit de toutes ses forces et malgré le tournis qui la prenait, elle continua. De l'huile coula sur ses gencives et sur sa langue et dans une grande inspiration, elle se remit à respirer. La douleur de son ventre s'estompa, la brume autour d'elle l'enveloppa chaleureusement. Malheureusement le bonheur fut de courte duré, une sensation nouvelle naquit en elle et se propagea dans tous ses membres jusqu'à dans son cerveau, elle n'était pas prête !Le noir l'envahi pourtant et elle sombra dans le chaos de ses rêves passés, un sentiment de nostalgie lui brisant le coeur. C'est avec surprise que Dulce se réveilla au petit matin, trois petites boules de duvet sans poils sur le ventre, qu'allait-elle faire d'eux ?


Entrouvrant la gueule, la jeune mère rousse senti son poil se hérisser, ils étaient beaucoup, toute une patrouille au moins ! Elle regarda un moment les guerriers au corps musclé passé devant elle en priant pour passer inaperçu malgré sa cachette précoce. Heureusement son odeur était masquée grâce aux marquages des chats claniques. Ils s'éloignaient et un chat était resté en arrière, ses yeux verts perçaient l'horizon et Dulce le reconnu. Sentant l'odeur des autres membres du vent s'estomper, elle se leva et s'assit sur la souche d'arbre, ses petites entre ses pattes tout en veillant à ne pas dépasser la frontière. Elle sur le champs de blé, lui sur les territoire de son clan et la frontière pour les séparer.


"-Bonjour Coeur Insouciant."

Carefree ~ Un tueur sentimentale?

La noirceur rêgnait. Le silence. Pour seul bruit, une chouette qui hululait et le bruits de respirations courtes de chats. Deux silouhettes. Le première, courant entre les buissons, se cherchait un abris. L'autre, comme ombre parmis la pénombre, restait immobole et repenssait à son acte. Ce n'était pas la première fois que ce matou aggressait une chatte... Mais cette fois si, quelques choses c'était rompu en le grand chat tigré. La corde du regret? Oui. Le grand sanguinaire regrettait son geste tordu. Pourquoi? C'est ce qu'il se demandait. L'esprit troublé, il retourna tranquillement vers son clan. Il se rappelait de cette scène pour tous les jours restant de sa vie. La nuit où il avait eu des regrets d'avoir fait du mal.


Un rayon de soleil traversa la tanière. J'ouvris mes yeux émeraudes lentement. Je me leva et m'ébroua pour faire tomber les morceaux d'herbe qui étaient rester pris sur on pelage tigré. Je me r'assi et commença une légère toilette. Ce rêve... Ca fesait près de 2 Lunes que je n'y avait pas repenssé. Je soupira en passant ma langue râpeuse sur ma patte pour ensuite me la passer sur l'oreille. J'enroula ma queue autour de mes pattes en repenssant à cet évenement. Les petits devaient être née... Où encore naître bientôt. Qu'est-ce que j'allais faire! Les cherchers et les ramener avec moi ou les laisser vivre avec leur mère? Ce soir, j'allais aller à la réunion de la Bande Sanguinaire pour en faire parti. Quitter mon clan pour vivre une vie de solitaire sanguinaire. Peut-être que j'aurais plus de chance d'être accepté avec des chatons sous la pattes? Mais je ressentais de l,empathie pour la mère et ses chatons. Je soupira et sortie de la tannière.
Les activités roulaient bien ce matin... Ce matin qui allai sûrement être mon dernier en tan que guérrier du clan du Vent. Je pris un mulot sur le pile de gibiers et le mangea rapidement. Ensuite, je me joignis à une patrouille.

Une patrouille bien ordinaire devrais-je dire... J'usqu'aù moment où, passant près du champs de blé, je sentis une odeure inconnue mais famillière en même temps. Je tressallit. Ce rêve, de la nuit passé, était-ce un signe pour me dire qu'aujourd'hui, ca serait le jour ou je rencontrerais mes petits et leur mère? Je me mis face auc champs pour camoufler leurs odeurs avec le mienne. Comme sa, mes compagnons de patrouille n'allaient pas les sentirs. J'attendis que mes cooéquipiers de toujours passent avant de l'aborder. Je ne l'avais pas encore vu... Mais j'étais certain que c'étais elle. une fois les autres patrouilleurs passer, J'enttendis un faible:

«Bonjour Coeur Insouciant.»

Je soupira. C'était bel et bien elle. Je me retourna vers le son de sa voix. Je la distinguait à peine. Je voyais son pelage roux. Elle était immobile et pareille comme dans mes souvenirs. Je lui sourit faiblement. Je ne voyais pas si elle était encore pleine nis de petits. Jusqu'à ce que je vois que de petites boules de poils étaient effectivement présente. Mon coeur ne fit qu'un bon. Je fesais quoi? Je les kidnappait où les laissait vivre leurs vie dans la paix et la joie? Je grogna légèrement. Ces paroles n'était pas digne d'un sanguinaire telle que mois. Mon sourire s'effaça pour laisser la place à une voix dure et froide:

«Salut. Que fais-tu l'à? Tu veux me rendre la tâche plus facile en m'enmenant les petits?»

Je souris malignement. Ensuite, je repenssait à mes paroles. Mon ventre me tiraillait. Qui donc écouter? Mon instint de chat de clan qui me disait de sauver les petits d'un destin crul ou celui de chat sanguinaire que me disait de les prendre et d'en faire de vrai bête de turie? En y repenssant, je remis en question mes paroles. Je remis en question mes choix même pas encore faits. Pourtant, j'allais devoir choisir. Bien ou Mal. La Paix ou la Guerre. La vie ou la Mort.

.:Dulce:.

"Salut. Que fais-tu l'à? Tu veux me rendre la tâche plus facile en m'enmenant les petits?"


Ils voulaient les prendre ? Mais voilà qui arrangeait tout ! Si Dulce laissait au père géniteur le soin de s'occuper des petits, elle n'aurait plus besoin de se cacher de peur qu'on ne les trouvent ! Néanmoins, elle ne voulait pas que sa progéniture ne devienne une portée de petits sauvageons, question de dignité plus que d'amour en fait. Sans savoir pourquoi, la chatte trouvait le matou clanique un peu louche... enfin, plus que d'habitude en tout cas. à vrai dire, Dulce avait connue énormément de chat dans sa vie, de toute sorte, de toute race et de tous les caractères. Dans sa terre natale, les chats comme Coeur Insouciant courraient les rues et les matou domestiques n'avaient pas peur de montrer leurs crocs à leurs adversaires !


Examinant le chat d'un peu plus près, elle constata que la froideur de son regard avait changé par rapport à leur rencontre. Elle ne l'aimait pas et ça devait être réciproque, mais le mal était fait et maintenant il en était de leur devoir de s'occuper de leurs enfants. Dulce souris à cette pensée, elle ne s'en était pas vraiment rendu compte avant, mais elle était mère de trois adorables chatons. Attirant Tempète près d'elle pour la réchauffer, elle ne pue s'empêcher de se demander ce qu'elle faisait là, à la portée de n'importe lequel prédateur. Le chaton entre ses pattes éternua avant de se rouler en boule contre sa mère qui, quant à elle, fixait toujours le chat du clan du vent.


"-D'accord, lâcha-t-elle d'un coup, prend les !"


Voyons ce que tu vas répondre à ça, espèce de rat ! La chatte espagnole se leva et rassembla les petites boules de poils qui jouaient autour d'elle et fit mine de les pousser en avant. Au dernier moment, elle les rapprocha d'un coup de patte et les entoura de sa longue queue touffu aux couleurs de l'astre du jour et toisa durement son interlocuteur, les yeux étincelants d'assurance.


"-Qu'est-ce que tu vas faire d'eux ?!"

"-D'accord, lâcha-t-elle d'un coup, prend les !"

Je sursauta presque. Mais qu'est-ce-qu'elle fesait? On dirait qu,elle voulait vraiment abandonné ses petits à moi... Elle fit mine de pousser les chatons vers moi mais ne termina pas son geste. À la place, elle les ramena vers elle et se crispa, toute griffes dehors avec le dos rond. Elle enroula les petits avec sa queue et me demanda avec un petit air sournois:

"-Qu'est-ce que tu vas faire d'eux ?!"

Je ne pu m,empêcher de sourire. Quoi répondre à sa? des démons, des sanguinaires, des tueurs sans défenses. Je crois que j'ai même émit un petit rire. Je m'approcha d,elle et des chatons en même temps. Je toucha le mentons d'un des petits, le plus robuste, avec le bout de ma queu toujours en souriant. Je m'assi et enroula ma queue autour de mes pattes fortes. Puis, je regarda la chatte qui protègeait ses petits dans les yeux et lui répondit d'un ton amusé:

«Ces petits n'auront pas une vie comme tous les autres chatons de la foret. Premièrement, ils ne ivront pas avec leurs mère, mais bien avec leurs père. Ils ne vivront pas dans un clan non plus. Ils vivront en solitaires avec moi et peut-être bien ma petite bande de copain. Ils deviendront des tueurs. Les meilleurs guérriers de la foret. Leurs noms fera trembler les chatons de tous les clans de la foret. Ils n,auront rien a voir au problèmes claniques parce que¸, Ca va être eux, qui vont les créer les problèmes. Ils vont être ems enfants. De vraie chats sauvages.»


Je souris après se discours. Je me sentais puissant, respecter... Pourtant, quelques choses m,empêchait de morde les petits par la peau du cous et de partire avec eux sans demander monm reste. à la place, je regardais leurs mère en attente de quoi, qu,elle me supplie? Qu'elle fasse quoi?

[Désolée, c'est court (]

.:Dulce:.

«Ces petits n'auront pas une vie comme tous les autres chatons de la forêt. Premièrement, ils ne vivront pas avec leur mère, mais bien avec leur père. Ils ne vivront pas dans un clan non plus. Ils vivront en solitaires avec moi et peut-être bien ma petite bande de copain. Ils deviendront des tueurs. Les meilleurs guerriers de la forêt. Leurs noms feront trembler les chatons de tous les clans ! Ils n'auront rien à voir avec les problèmes claniques parce que ça va être eux qui vont les créer les problèmes. Ils vont être mes enfants. De vrais chats sauvages.»


Pas très surprenant tout ça... ces chats manquaient terriblement d'imagination ! Créer des problèmes était bien le seul passe-temps que Dulce détestait ! Jamais elle ne supporterait voir ses enfants élevés de la sorte ! Bien sûr, un jour il quitteront le nid, mais pas avant que leur mère ne leur ait rendue la tête plus dure que du roc et qu'il soit comparés à des têtes de mules ! Le lavage de cerveau ne sera pas leur père et la tuerie leur mère ! Néanmoins, Dulce savait que de s'occuper de petit serait difficile, elle avait déjà perdue en poids et en muscle, combien de temps tiendrait-elle ?


"-Et si on les laissait choisir ? Après tout ce n'est ni a toi, ni a moi de choisir ce qu'ils veulent"


Dulce caressa du bout de la queue ses petits et Tempète éternua. Oui, elle les aimait, mais ce n'est pas elle qui les fera devenir ce qu'ils veulent. Dans les clans il y aurait bien des reines qui les accepteront, pas besoin de les envoyer dans ce "clan" de sauvage. Jugeant ses petits, la jeune mère se dit qu'elle avait bien de la chance de les avoir finalement et que même s'ils empruntaient des chemins différents ils seraient toujours proches. Cosmos clopina vers son géniteur, la queue en point d'exclamation. Il avait l'air curieux de voir un autre chat et piaillait de bon coeur. Dulce fixa Coeur Inscouçiant, elle savait qu'il ne ferait rien de mal à son propre fils et elle voulait savoir si le père aimait quelque peu ses petits. Cosmos jouait avec la queue de son géniteur, sans se rendre compte de rien.


"-Je crois que tu es adopté mon cher. Que penses-tu de le garder avec toi pendant que tu es dans le clan du vent ? S'il aime ça, alors il y restera, sinon il sera solitaire avec moi."