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 Vouloir le meilleur et s'attendre au pire. [Poniais.]

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N u a n c e
Félin Légendaire
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MessageSujet: Vouloir le meilleur et s'attendre au pire. [Poniais.]   Vouloir le meilleur et s'attendre au pire. [Poniais.] EmptyDim 29 Mai - 12:37

-Petit Soupir-







« Parfois, nous avons la chance d'oublier, même si cela n'agit que quelques secondes. »



    Le crépuscule maculait le ciel de teintes orangées et dorées, plongeant le monde dans une lumière tamisée. Les arbres se dressaient aussi haut que leur permettaient leur troncs secs, laissant en bas le sombre de cette nuit qui tombait à grands pas. Ils émergeaient vaguement de l'obscur, leurs branches se dandinant dans l'air, lentement, tel une danse silencieuse. Là-haut, plus loin que le ciel et avant l'infini, l'étendue il y a peu azur se colorait peu à peu, laissant s'évader les quelques cumulus grisâtre qui l'avaient accompagné durant la journée. L'herbe dansait au gré du vent, cette fine brise les baladant de gauche à droite, contrôlant chaque brin avec précision. Quelques oiseaux rayaient de leur vol saccadé la voie lactée. Le croissant de lune qui brillait bien plus fort qu'il n'avait brillé ces derniers soirs, dominait la plaine, royalement, il menait la danse. Sa couleur pâle et laiteuse ressortait d'un nouvel éclat sur le noir de la nuit, sa surface cratériforme scintillait éternellement dans la nuit tombante. Tout semblait si paisible, tout semblait si beau. Cela l'aurait été si il n'y avait pas eu de si. Malheureusement, Bey était de sortie. Ses minuscules pattes qui semblaient bien trop faibles pour le supporter frôlaient à peine le sol. Sa tête brune dodelinait au rythme de sa course. Son ventre effleurait les brins d'herbes, le chatouillant. Sa queue suivait, s'agitant à chacun de ses bonds. Il jouait. Inconscient. Comme il l'avait toujours été. Futile. Comme il avait appris à l'être. Niais. Comme on lui avait demandé d'être. Libre. Comme on lui avait interdit d'être. Pourtant, à travers ces prunelles vivaces, le matou voyait le bien en tout. Son âme martyrisée ne trouvait plus la peine de refuser quoi que ce soit, de chercher une raison à une situation quelconque. Non, il était soumis à sa vie, soumis à l'atroce torture que lui avait fait vivre son propre frère. Mais pourquoi, alors qu'il avait réussi à enfin s'échapper, à retrouver un cour de vie normal, et une famille & clan qui l'aimait, il n'arrivait pas à réellement se libérer ? Son ainé lui avait tout volé, sa dignité, son amour perdu, sa fierté, tout. Pire encore, le jeune mâle brun n'arrivait pas à n'éprouver autre que de la compassion pour son frère. Il trouvait normal sa réaction et mettait ça sous le coup de la colère. Mais Bey savait-il qu'on ne frapper pas mortellement son frère ? Mais Bey savait-il que le seul danger qui le menaçait était celui qui portait en ses veines le même sang que lui ? Non, Bey ne savait rien. Il était trop niais, trop fragile. Son coeur, il l'avait raccommoder déjà tant de fois alors il ignorait les rumeurs, il ne voulait pas le briser une nouvelle fois. Pourtant, tout être normal à ses secrets, oui, mais combien de temps arrive -t-il à les garder ?

    L'éclat du jour qui s'enfuit perça à travers le feuillage des arbres majestueux. Levant ses saphirs couleur émeraudes, le jeune mâle soupira. Une flamme orangée dansa devant ses prunelles tandis qu'un voile blanc les recouvrait intégralement. Le soleil se couchait, et pourtant, son halo de lumière fonctionnait toujours. Depuis quelques minutes, il avait stoppé sa course, espérant pouvoir reprendre son souffle en avalant sous ses yeux un spectacle hors du commun. Et en effet, la valse lente du crépuscule en était un. Le souffle court, le matou au pelage brun s'émerveilla devant l'énorme précipice qui s'écroulait sous ses minuscules coussinets. Les yeux mi-clos, l'âme martyrisée s'assit et durant quelque secondes s'imagina plonger dans le trou béant qui fulminait devant lui. Son regard perçant s'éclaira d'un nouvel éclat quand il perçu un bruissement de feuilles. Qui était là ? Bondissant sur ses pattes, il se retourna aussi vite et fit face à une jeune femelle. Pas plus âgée que lui, ni plus grande, elle arborait un visage fermé et rongé par la curiosité. Ses yeux étaient deux lacs infinis d'un bleu changeant. Son pelage noir était impeccablement lissé sur son petit corps. Le mâle hésita. Faire un pas en avant ? Reculer ? Il ne bougea pas, s'obligeant à rester de marbre. Les émotions lui remontaient à la gorge mais il restait là, à la dévisager, avec pour simple retenue le fait de ne prononcer aucune parole.




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Trafalgar Star
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MessageSujet: Re: Vouloir le meilleur et s'attendre au pire. [Poniais.]   Vouloir le meilleur et s'attendre au pire. [Poniais.] EmptyLun 13 Juin - 21:15

La peur la rongeait. Mais elle restait de marbre, digne de se trouver dans le clan du Vent. On la toisait au ralenti, comme si elle n’était qu’une bête de cirque ou un cas social. Les murmures, les critiques sur son physiques, ou sur son ancien clan jaillissait. Accepter une gamine aussi maigre, et en plus du clan ennemi était quelque chose d’assez gros. Cela la gênait d’être une moins que rien, une crétine au yeux des autres. Kaien essayait de détendre l’ambiance. Les membres étaient très tendus. Leur meneuse venait de mourir. Son corps était enterré depuis deux jours, une guerre était prévue. La petite ne voyait que de la haine autours d’elle. Et ce fut à ce moment qu’elle vit une immense se découper dans la nuit. Elle s’approcha d’elle avec détachement. C’était un mâle, renfermé sur lui-même, tenant un gamin dans la gueule, qu’il posa au sol. Ce petit chaton nouveau né l’horrifia. Elle n’avait pas réellement d’explications à cela. Peu être son aura, qui était terrifiante.
« -Alors Gamine, Kaien m’a dit que tu voulais rejoindre le clan ? Bienvenue à ton nouveau chez toi. »
Ce mâle était sa lumière. Elle avait enfin un chez-soi. Des relations qui deviendraient peu être amicales. C’était face à son regard que Patte Rebelle venait de renaître. Son sourire devint large, elle gratta le sol de ses griffes. A la seconde ou on lui autorisa de disposer, la jeunette voulut voir un jeune chaton dont elle s’était énormément attachée. Elle ne saurait expliquer, ou même avouer, les sentiments qu’elle avait pour lui. La noiraude fit un sourire maladif à Finn, non loin, avant d’accourir vers la pouponnière. Elle chercha le petit rouquin dont elle pensait sempiternellement depuis leur rencontre. Il n’était pas là. Patte Rebelle remua le camps qu’elle ne connaissait que très peu en long et en large. La chatonne passa des jours à le faire sans demander à personne ou il était. Des semaines. Deux lunes. Désormais elle en avait cinq. Elle espérait sans cesse qu’il allait revenir. Ce Patte Exalte. Ichigo. Lui seul pouvait la comprendre et la guider durant chacun de ses pas. Un jour, elle sortit du camps, voyant un mâle aux reflets roux au loin. La femelle fit un immense sourire, courant au grès du vent, en de gracieuses foulées. Lors que le mâle se retourna, elle vit en fait le fils du chef. Sa rousseur n’était qu’illusoire, vu que sa robe était d’argent. Elle vit un hoquet de surprise. Il la regarda, faisant un sourire froid. Un marasme régnait dans les lieux. Elle tremblait. Petite Aiguille lui faisait toujours aussi peur. Pourtant il n’y avait aucune raison valable.
« -Ne t’en fais pas, Patte Rebelle. Un jour, tu trouveras la paix. »
Des paroles agréables. Et pourtant dès qu’elles furent prononcées, la jeunette en cauchemarda toutes les nuits.
***
En plus de faire des malaise en pleine escapade, tu rêves de choses bêtes et tu trembles, crétine ! Bouge-toi, un peu, ma vieille, ou tu risques de rouiller.
Patte Rebelle se leva, elle gisait à terre depuis des heures. Sa carence lui coûtait toujours aussi cher, même avec le beau temps. Pourtant, ses muscles s’étaient légèrement développés. Elle semblait radieuse désormais. Enfin, si on la regardait rapidement. La gamine était un mélange homogène d’impétuosité et de fragilité. Mais il fallait être fort habile pour voir cette dernière. C’était pour cela que jamais personne lui venait en secours, tandis que son cœur criait de l’aide. La chatonne espérait s’accrocher à une nouvelle patte, et jamais la quitter. Mais dès qu’elle avait cette impression illusoire, l’être en question la laissait tomber.
Bravant les pierres, les pattes ébréchées par les fêlures, elle arriva au sommet d’un pic. Le vide lui donna une drôle d’envie de suicide. Elle s’approcha, plissant le regard. Ses muscles se contractèrent. Elle se servit de l’impulsion de ses pattes arrières pour bondir. Mais un chat la bloqua, surgissant sans explication. Un pelage bleuté aux reflets de diamants, des perles d’améthystes… On lui avait déjà parlé de ce chat. Etoile de Zéphyr, l’ancien meneur de son clan, qui s'était suicidé il y a des lunes. Elle ferma les yeux pour les rouvrir, l’ectoplasme avait disparu. Mais elle entendit une flopée de phrase, portée par le coulis du Vent, qu’elle se décida de garder pour elle, dans les moments durs, toute sa vie.« Toi aussi, tu te demandes pourquoi ne pas rendre la clarté des rêves éternelles ? Patte Rebelle, le Vent n’est plus protégé par le clan des Etoiles, si tu meurs, tu ne serais pas un séraphin. »
Rukia frémissait. Elle savait que cette phrase en disait long sur le futur. Qu’Est-ce que le clan des Etoiles réservait-il au Clan du Vent ? Comme pour se rassurer, elle leur adressa une prière. Puis, elle partit en courant, tentant de fuir ce drôle d’endroit. Trop concentrée par cette pseudo prophétie, elle ne vit pas un chaton en face d’elle. La noiraude buta avant de lui rentrer dedans. La bestiole restait stoïque. Gênée, Rukia s’empressa de répondre :

«  Excuse-moi, je ne voulais pas te déranger. »
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MessageSujet: Re: Vouloir le meilleur et s'attendre au pire. [Poniais.]   Vouloir le meilleur et s'attendre au pire. [Poniais.] EmptyJeu 30 Juin - 21:14

BEY.


La surprise le prit à la gorge, l'empêchant dans un premier temps de prononcer ne serait-ce qu'un onomatopée. Sa timidité le fit réfléchir un millième de seconde. L'animal observa alors les quelques situations possibles qui lui permettraient de s'en sortir vivant. N° 1 : Courir aussi vite qu'un renard, et rejoindre le camps en détalant. Non, c'était bien trop risqué. Son ventre rebondi et ses petites pattes frêles ne l'aidaient guère pour acquérir une course rapide et aérienne. Tant pis. N°2 : Bondir sur l'adversaire et lui boucher la vue, pour ensuite prendre appuis sur l'adversaire lui même et s'enfuir par l'arrière. Non, également trop périeux. Et de toute façon, le camps était de l'autre côté, qu'irait-il faabriquer au milieu de la forêt, certes vivant mais perdu, qu'est-ce-que ça lui apporterait ? Rien. N°3 : Affronter l'inconnue, et essayer, tant bien que mal de ne pas trop croiser son regard. Le félidé opta alors pour celle-ci, pour la simple raison suivante : il n'avait pas du tout, mais alors pas du tout envie de courir, son repas à peine digéré, qu'allait-il se passer si il courrait. Bouarf. Rien que d'y penser, le petit mâle au pelage brun en eu mal au coeur. Alors qu'il se faisait des nœuds au cerveau, les yeux rivés sur le sol de peur de tomber nez à nez avec un mort-vivant, la noiraude parla.

- « Excuse-moi, je ne voulais pas te déranger. »

Le déranger ? Le regard toujours porté sur le sol, Bey s'interrogeât. Il avait appris, au fil de sa vie, à se méfier des personnes qui tentaient, par la gentillesse et les surplus d'offrandes et de pardons, de s'emparer du coeur du félin pour ensuite le briser. Oui, on lui avait trop jouer ce coup là, il n'y croyait plus. D'ailleurs, il ne croyait en plus grand chose. Enfin si, il pensait que la vie méritait d'être vécue coûte que coûte. Un trépignement le fit sursauter, l'inconnue en face s'agitait. La bouche de Bey s'ouvrit sur un cri muet de surprise. La peur lui tordait le ventre, et pourtant, il prit son courage à deux pattes et leva les yeux . Immédiatement, il les rabaissa. Le regard qu'il venait de croiser, le petit mâle n'était pas encore prêt à le supporter. C'était de la douleur, de l'insouciance, de la haine, du pouvoir, du contrôle, de l'emprisonnement, et surtout, oh oui surtout, de la détresse. Qui était ce petit énergumène devant lui ? Bey recula de deux pas, de manière à pouvoir évaluer l'inconnue sans pour autant croiser son regard où se mêlait la terre de sienne et l'océan tout entier. Il redressa sa nuque et sa tête par la même occasion. Il ne voulait pas qu'elle le regarde. Se faisant tout petit, il resserra sa queue autour de ses pattes et ravala sa salive. Ses yeux écarquillés fouillaient le sol, comme si soudainement, Petit Soupir s'était découvert une passion pour les fourmis. L'âme emplie de martyr soupira. Il prit une grande inspiration et parla, la voix hésitante, les oublis et changements de tons fréquents.

- « Ne me regarde pas, s'il te plait, baisse les yeux ou fixe un point autre part. Mais je t'en supplie, ôte tes yeux de moi. »

Le gêne lui brûla la fourrure. Bien heureusement, son poil était assez épais pour ne pas afficher au grand jour sa peau qui rougissait sous la honte. Il aurait voulu pouvoir regarder les gens en face, mais non, il ne pouvait pas, se contentant de regards obliques et furtifs. Il était comme ça et le resterait. Et dire que toute cette macabre habitude, il la devait à son frère. Vive la famille.
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