Sujet: Ce devait être le plus beau jour de ma vie ( pv ) Dim 27 Mar - 17:53
>> Merci aux petits de poster que une fois que vous êtes nés, sinon ça n’a plus aucun sens, je vous enverrai à chacun un MP pour vous prévenir <<
Ange de Glace « Ce devait être le plus beau jour de ma vie… »
Il était tard. Si tard que l’astre céleste trônait dans le ciel déjà haut, tel un Dieu égaré, dardant la clairière de rayons fantomatiques. Les arbres prenaient une teinte blanchâtre, si bien que l’on pourrait les comparer à des spectres silencieux. Seul le chant des cigales venait percer ce silence, aussi apaisant soit-il. Sous les étoiles qui représentaient, celons la légende, chacune l’âme d’un guerrier tomber au combat, Ange de glace observait ce spectacle nocturne de ses yeux bleu glacés. Elle se tenait allonger au devant de la pouponnière qui abriter les derniers nés. Son long pelage aux lueurs magnifiquement harmonisées avec les teintes qu’offrait la pleine, cachait en partie de lourdes rondeurs sous lesquelles de futurs chatons s’apprêtaient à voir le jour. Durant de longues minutes qui ressemblaient à des heures entières, elle contempla les poussières d’étoiles qui traversaient le ciel couleur encre. Sa bouche remua soudain tandis que ses oreilles frémissement légèrement. Il était temps. Temps de rejoindre le guerrier pour qui elle avait sacrifier. Celui qui avait une place plus grande que n’importe qui dans son cœur. Elle se leva. Jeta un dernier coup d’œil au grand buisson de houx, et disparue à travers le tunnel d’ajonc qui marquait l’entrée de sa maison. Son ses entrailles, de petits coup de pattes réguliers se firent sentir. Hors, elle avait appris à les ignorer. C’était le lot de la grossesse, chaque sensation devenait bien plus familière au fils des jours. Elle se surprit même à vouloir garder ses rejetons un peu plus en elle. Pouvoir avoir encore l’impression que ses enfants étaient réellement une part d’elle. Alors que ses pattes agiles progressaient sur le sol humide des sous bois, elle jetait de temps en temps de réguliers coup d’œil derrière elle. La discrétion était aussi quelque chose de primordiale. Des lunes c’était écoulé depuis qu’elle avait plongé pour la première fois ses yeux de glace dans le regard opale de son compagnon. Et pourtant personne ne semblait s’être aperçue de sa trahison. Même Nuage d’Amethyste avait fermé les yeux lorsque son mentor rentrait alors que le soleil brillait déjà haut dans le ciel. Personne n’avait sentit une infime trace de trahison en elle. Et elle en avait tellement honte. Honte d’avoir tromper ses camarades. Son apprenti. Son chef. Menti sur les origines de ses petits. Car en réalité, elle avait préféré faire ses entendus que d’avouer le géniteur de la future portée. Puis, soudain un craquement se fit entendre. Alertée, elle se retourna. Les battements de son cœur s’accélérèrent et sa fourrure d’argent semblait soudain prendre feu. Les oreilles couchées en arrières elle prit parole.
« Qui est là ? »
Rien. Seul le sifflement perdu du vent répondit à son appel glacial. Elle hésita, la queue battante. Babines retroussées, elle grogna silencieusement contre son imagination. Cela pouvait être une souris aventureuse ou bien un hibou. Peut importe, elle n’avait rien à craindre. D’humeur légère, elle reprit la route, tout les sens en alerte. Pressée de se retrouver contre le flanc puissant du guerrier tacheter. Une chouette huhula au loin. Lui rappela que la forêt de jour comme de nuit était pleine de danger. Peu prudente de se balader dans cet endroit. Seulement, elle savait au fon d’elle même qu’un guerrier la surveilla du haut de son étoile. Dépassant les endroits si familiers qu’elle connaissait depuis son plus jeune âge, Ange de Glace s’arrêta au centre d’une petite clairière ou un mini promontoire servait généralement d’abris au couple. Poussière d’Etoiles n’était pas encore arriver. Le cœur lourd, elle s’allongea sous la pierre. Heureuse de trouver de quoi étendre son ventre rond. Le museau coucher dans l’herbe, elle huma doucement les quelques fleurs qui se trouvait là. Imprégnée de l’odeur du guerrier du clan du vent, il semblait que celui-ci soit venu à cet endroit le jour même. Elle étouffa un bâillement et laissa ses muscles se détendre sur la lumière des étoiles. Puis sans prévenir un long spasme lui parcouru le ventre. Son cœur s’accéléra une nouvelle fois et elle poussa un miaulement inquiet. Sous sa longue fourrure, ses entrailles se dilataient lentement avec une force qu’elle n’avait jamais sentit. Que se passait-il ? Refusant de penser au pire, elle tenta de se remettre douloureusement sur ses pattes. Pourquoi Poussières d’Etoiles n’arrivait-il pas ? Un long gémissement s’échappa de sa bouche tandis que les spasmes s’accélérèrent à ne plus en finir. Elle tourna lentement la tête pour apercevoir qu’un long filait de sang coulait à présent le long de ses entrailles. Non ! Affolée, désorientée, elle s’effondra sur le sol à bout de souffle. Ses yeux se fermèrent, et un tourbillon blanc, pareil à celui qui l’avait enveloppé lors de sa noyade, recouvra son champ de vision. Elle se crut morte. Mais ses petits ? Si elle mourrait eu aussi rejoindrons le clan des étoiles. Un pincement lui transperça le cœur tant la douleur fut grande. Elle haleta. Perdue, la jeune guerrière ne su se rappeler ou ses pattes l’avait guidée. La vision troublée, elle entendit des voix. Quelqu’un l’avait-il trouvée ? Allait-on l’aider ? Mais aucune d’elle ne lui évoquait qu’il s’agissait de guerrier de son clan. Il s’agissait d’une seule personne. Elle hurlait son nom à travers les vents tumultueux. Nuage de Mousse ? Elle voulu hurler mais aucun son ne sortit. Puis tout redevins claire, seule la douleur persista. Les pattes à présent couvertes de sang, elle se tourna à demi, encore trop faible pour se relever. Sous sa queue, une minuscule petite boule remuait légèrement, poussant des cris à faire fendre le cœur. Son cœur rata un battement. C’était un chaton. La pauvre bête, les yeux clos se débattait avec un long fils gluant pris entre ses pattes encore trop faible. Avec douceur et au bord de l’épuisement, la jeune mère attrapa par la peau de coup son premier né, et lapa sa fourrure de petits coup de langues. Les spasmes n’avaient pas cessés. Mais elle n’y prêta guère attention. Les pupilles dans le vagues aveuglés par le douleur, elle n’avait d’yeux que pour son fils. Son long pelage couleur crème lui faisait penser à son frère, déjà loi dans les étoiles. Elle huma l’odeur du petit, tachant de ne jamais l’oublier. Puis ses poumons se vidèrent. Elle resta quelques secondes sans pouvoir inspirer. Comme si une patte invisible lui serrait le cœur. Allongée dans l’herbe souillée de sang, son bébé coller contre son flanc, elle distingua une silhouette qui accourait vers elle. Et prononça ces quelques paroles avant de retomber aux pays des songes.
« Poussière d’Etoiles… ? C'est toi ? »
Dernière édition par Ange de glace le Lun 28 Mar - 19:48, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Ce devait être le plus beau jour de ma vie ( pv ) Dim 27 Mar - 19:56
Petit Lynx Le début de la vie
Il faisait tout noir. Seules les ténèbres enveloppaient les lieux . Et malgré ça une atmosphère douce et rassurant régnait . C'était confortable, en fin de compte. Juste un peu gênant, de ne pas voir comment c'était. Le chaton sentait les pelages chauds d'autres boules de poils contre lui. Elles vivaient elles aussi, il le sentait. Malgré ses oreilles plaquées contre son crâne l'animal entendait leurs cœurs battre à l'unisson avec le sien. Mais qui était-ce ? Il n'en savait rien, pas plus sur ce qui arrivait. Tout autour, les parois lisses semblaient vivre elles aussi, comme si elles avaient un cœur également. On bougeait. En tout cas d'après ce que comprenait le petit. Y avait-t il quelque chose hors de cette poche de ténèbres ? C'était grand ? Différent ? On y voyait quelque chose ? On pouvait le visiter ?Tant de question qui trottaient dans la tête du chaton sans qu'il en possède la moindre réponse. C'était frustrant de ne pas savoir. Mais il y avait une certitude: il ne resterait pas ici éternellement. Le petit sentait qu'on le transportait, les lieux remuaient légèrement. Comme un trot léger et agile. Il étendit une patte, donna quelques coups sur la paroi. De petits coups, pas bien puissants mais juste curieux. Ça bougeait étrangement. Le battement ne cessait pas mai on sentait tout de même une réaction. On aurait dit que quelque chose respirait, vivait autour de lui. Exactement comme les autres boules de poils. D'ailleurs ces boules de poils devaient être des chatons eux aussi. Tous dans ces lieux enfermés . Le chaton avait hâte de voir à quoi ils ressemblaient, mais il faisait sombre, si sombre. Il était... dans quelqu'un ? Pour que la paroi vives , trembles et respires, quelle autre explication ? Le chaton se figea. Ses petits muscles s'étaient brusquement contractés. Roulé en boule, il tâcha de laisser cette idée se dissiper doucement pour se détendre progressivement. Pas d'inquiétude à avoir. Et pourtant, une question de plus vint s'ajouter aux autres déjà en attente de réponse. C'était possible ? Il avait encore tout à apprendre, mais déjà sa soif de découvertes était plus grande que lui ! Brusquement les secousses cessèrent, il sembla au chaton qu'on se posait sur quelque chose. Le sol, certainement. Tout redevint calme et apaisant. Seule la respiration régulière de la chose dans laquelle se trouvaient les chatons faisait légèrement bouger les lieux. L'animal remua encore un peu avant de cesser. C'était inutile. Il sortirait en temps voulu, pourtant depuis quelques temps le petit se sentait de plus en plus serré ici. La sortie ne devrait pas tarder, étrangement il avait hâte. Hâte d'avoir les réponses à ses nombreuses questions. De découvrir tout ce qu'il y avait autour de lui. Le monde ne pouvait pas se limiter à ça ! Il n'aurait jamais la place de faire ce qu'il voulait. Soudain il lui sembla que tout bougeait de nouveau. Mais pas comme tout à l'heure, de manière douce et agile. Non, très différemment. L'être contenant les chatons ne semblait pas le contrôler. Son pouls sembla s'accélérer. Les lieux ne cessaient de bouger, de manière violente et incontrôlable. Toute l'harmonie s'était dissipée pour laisser place à un chaos confus et apeurant. Le chaton sentait son propre cœur cogner fort dans sa poitrine. Quelque chose comme un cri étouffé lui parvint. Il fut pris de panique, cette fois claire et nette dans son esprit. Qu'arrivait-t il cette fois ci ? Il allait enfin sortir ? Il sentait que quelque chose le poussait, peut être les parois. Mais où allait-t il ? Trop de questions, pas de réponses. Cependant quelque chose lui disait qu'il ne tarderait pas à le savoir. Les secousses s'accélérèrent...
Soudainement, il eut l'impression d'être expulsé. Les fourrures chaudes ne le touchaient plus, pas plus que ces parois lisses auxquelles il s'était habitué. Était-t il donc enfin dehors ? La sortie tant attendue venait-t elle d'avoir lieu ? Le chaton tomba sur quelque chose de doux et humide. Le choc ne fut pas rude, même plutôt amorti par quelque chose entourant l'animal. Mais ce dernier n'avait pas l'esprit à ça. Sa panique passée laissa place à une encore plus grande curiosité . Qu'était-ce ? Le sol ? Il n'en savait rien, impossible d'ouvrir les yeux pour vérifier. Le chaton devrait vivre dans le noir encore quelques temps . Il sentait quelque chose de collant s'accrocher à lui. Gluant, gélatineux, et un fil s'emmêlait dans ses pattes. C'était ça qui l'avait protégé du choc, assurément. Il se débattit vainement, cherchant à s'échapper de cette chose étrange qui entravait ses mouvements déjà faibles. Impossible, ses membres commençaient à faiblir. Il avait du mal à bouger, quelle horreur de sentir ses forces l'abandonner .Dans un grand effort, le chaton poussa une plainte déchirante. L'air s'engouffra soudain en lui pour emplir ses poumons. Sa première respiration, sa première bouffée d'air. C'était brûlant, comme un souffle de feu le traversant avant de ressortir. Cependant cette sensation était plutôt agréable. L'animal avait à présent une respiration régulière. Mais ses mouvements n'allaient pas mieux. Il n'en fit plus, réédita sa plainte. Soudain quelque chose le souleva par la peau du cou. Sans comprendre, le chaton se débattit de nouveau, paniqué de ne plus sentir que des crocs sur sa nuque. Il n'y voyait rien, et l'absence de sol l'effrayait car il n'y voyait strictement rien. Soudain, le contact doux et humide revint, mais également une fourrure. Encore plus douce que le sol, et imprégnée d'une douce odeur. Sa mère. Celle qui l'avait mit au monde et ne tarderait pas à faire de même pour les autres chatons. Ses frères et sœurs, certainement. L'animal se détendit , se serrant un peu plus contre le pelage si confortable. Chaud, doux, rassurant. Il sentit qu'on ôtait de lui la chose gluante entravant ses mouvements. Bientôt il n'en resta plus une trace. Le chaton se sentait comme libéré d'un poids, il sourit légèrement en se serrant toujours contre sa mère. Son inquiétude s'était dissipée, et malgré son envie irrépressible d'explorer le monde, le petit était bien là. Il ne tenta donc pas de partir, de toutes façons ses membres faibles et fatigués ne le lui permettraient certainement pas. Une voix douce mais emprunte de douleur parvint à ses oreilles. Elle venait d'en haut et semblait poser une question. Le chaton ne comprenait pas. Il poussa un nouveau miaulement qui faillit rester bloqué dans sa gorge. Qu'allait-t il se passer à présent ?
Nuage d'Hirondelle Félin connu
Perso 1 : Nuage d'Hirondelle/Ombre Perso 2 : Nuage d'Aubépine/Tonnerre Perso 3 : Petit Rubis/Tonnerre Nombre de messages : 159 Age : 26 Puf : by Aubine Date d'inscription : 11/01/2011 Points : 213
Sujet: Re: Ce devait être le plus beau jour de ma vie ( pv ) Dim 27 Mar - 20:24
Nuage d'Aubépine.
Nuage d'Aubépine trouvait qu'il se faisait tard, le soleil éatait déscendu et les première lueures du crépuscule arrivaient déjà à elle. L'apprentie se souvint que son amie, Ange de Glace allait bientot accoucher et elle voulait y assister. L'apprentie guerrisseuse ramassa les dernière baie de pavots, qui serviraient surment à Ange de Glace, un accouchement était douloureux. Nuage d'aubépine sortie du fouret d'où elle se trouvait pour allez au camps. Un craquement se fit entendre et l'apprentie guerrisseue, curieuse, lacha ses baie de pavots et alla voir. En passent sa tête par une petite ouverture dans la végétation, elle vu une petite clairière, innondée des lueures du crépuscule. Cet endroit était sublime, toutes ces couleurs se mélant aux différents vert et aux fleurs de la cairière devenait un endroit agréable. En regardant bien tous les détails de sa découverte, Nuage d'Aubépine remarqua qu'un roché se trouvat caché dans les hautes herbes. Elle plissa les yeux pour mieux le distinuer. Avec attention, elle remarqua que sur le roché il y avait quelque chose dessus. L4apprentie s'approcha et vu cette foie, un chat. Il portait l'odeur du Clan du Vent. Ce derrnier ne semblait pas avoir senti Nuage d'Aubépine. Il était alongé sur le dos et et regardait le ciel qui allait bientot laissé place à la toison argenté.
Nuage d'Aubépine, en s'approchant fit craquer une brindille. Le chat du Clan du Vent tourna la tête tous ses sens en éveillent. L'apprentie se cacha dans un buisson sans que le chat ne puisse le voir. Il ne l'avait pas vu et senti. Tan mieux, elle n'était pas de face à se battre contre un guerrier. De plus elle serai devenu de la chair à corbau et cette idée la fit frissonner. Nuage d'Aubépine préféra garder ca pour elle. Elle s'éloigna en regardant le chat de ses yeux bleus.
Après avoir retrouvé la cachette de ses baies de pavots, l'apprentie guerrisseuse s'assit. Elle avait courru vers la comble sablauneuse, pour s'assurer que le chat ne l'avait pas suivi. Elle avait ensuite prit un temps fou à retrouver sa cachette à baies. Elle avait mit un temps si fou qu'a présent il faisait nuit et le ceil dévoilé un astre entier, magnifique. Sa lueure faisant briller le pelage de la jeune chatte blanche.
Une bonne foie pour toute, Nuage d'aubépine pris ses baie et parti en direction du camps. Elle marcha doussement pour eviter de fatiguer ses muscle déjà épuiser de sa course innutile... En passant près d'un arbre, elle persu l'odeur de... Ange de Glace... Ange de Glace ? pourquoi son odeur se trouvait elle ici ? Elle déscida de l'ignorer, Elle avait du venir en compagnie de son apprenti, Nuage d'améthyste. Avec grace l'apprentie guerrisseuse sautilla vers un buisson d'aubépine où elle mettait souvent les baies et les plante qu'elle avait ceuilli dans la journée. En s'approchant du buisson, un gémissement se fit entendre. C'était un gisement de chatte. Il était aigue. Nuage d'aubépine décida d'allé voir. Les gisements continuaient de plus belle. Elle couru à toute vitesse pour voir se qu'il se passait. En s'approchant, elle reconnu l'endroit où elle avait appersu le chat du Clandu Vent. Epuisé, elle marcha vite. Ses pattes furent mouillé par un liquide gluant. En rgardant de plus près, Nuage d'Aubépine remarqua que s'était du sang ! Elle s'approcha et vu Ange de Glace contre la pierre !
Invité Invité
Sujet: Re: Ce devait être le plus beau jour de ma vie ( pv ) Mer 30 Mar - 14:35
Nuage d'Améthyste
La nuit. Cette douce nuit, qui avait entraîné la plupart de ses camarades dans le sommeil. Le cœur lourd, Nuage d'Améthyste ne parvenait pas à sombrer à son tour. La fatigue ne l'avais pas quitté un seul instant, mais l'insomnie s'est emparée de lui pour ne plus le laisser enfin en paix. Quitte à ne pas dormir, autant me rendre utile... Cette pensée lui traversa l'esprit apres maintes tentative de plonger dans un sommeil, ne serai-ce que léger. Mais les efforts de l'apprenti demeurèrent vains. Le cœur lourd, aussi lourd que les paupières, il se leva sans un bruit, pour ne pas déranger les autres félins de la tanière. Eux avaient la chance de dormir. Autant ne pas le leur ôter. Prenant la direction de la forêt, le noireau perçu la présence d'Ange de Glace. Ses naseaux lui offrirent la possibilité de répondre aux nombreuses questions qui se bousculaient dans sa tête. Et confirmèrent ses craintes. Ange de Glace semblait partir du camp, partant pour de longues balades nocturnes. Cela faisait quelques instants que le noireau s'en doutait. Mais jamais il ne l'avait prise sur le fait. Un bruissement ârvint alors à ses oreilles. Ange de Glace n'était pas loin ! Honteux d'en venir à espionner son mentor, Nuage d'Améthyste se coucha venter à terre, ne laissant dépasser que ses oreilles des hautes herbes. Sa curiosité l'emportant sur sa conscience, l'apprenti prit une folle décision. Il devait la suivre. Découvrir pourquoi partait-elle en cachette du camp, gardant les secret de ses balades nocturnes. Nuage d'Améthyste estimait qu'il avait bien le droit de savoir. Lui qui avait gardé le secret d'Ange de Glace, démentant les doutes et les paroles d'autres félins soupçonneux. La guerrière sortit donc du camp. L'apprenti lui laissa quelques secondes d'avance. Ce serai bête qu'elle remarque sa présence à seulement quelques queues de renard de l'entrée. Remarquant de nouveau la démarche pesante de la chatte, l'apprenti en vint à se poser de nouvelles questions. Il ne pouvait s'empêcher de faire le rapprochement entre la gestation de son amie et ses sorties nocturnes. Qui allait-elle voir ? Où ? Pourquoi. Nuage d'Améthyste secoua la tête. Il ne voulait croire à la trahison d'Ange de Glace. Pourquoi. Pourquoi aurait-elle fait celé ? Le noireau reprit ses esprits. S'il voulait la réponse à ses nombreuses interrogations, il lui faudrai suivre la guerrière. Oubliant les quelques réticences qui demeuraient encore dans son esprit, il se dépecha de suivre la chatte.
La fatigue avait quitté son corps, remplacé par une bouffée d'adrénaline. Suivre ainsi son mentor, avec les techniques de discrétions qu'elle même lui avait enseignée rendait la tâche on ne peux plus étrange. Cette sensation de honte qu'il ressentait au fond de lui demeurait encore, mais malheureusement dépassée par l'excitation provoquée par la traque. Car oui, il suivait Ange de Glace comme il aurait suivit une souris, ou même un blaireau qui se serait avancé un peut trop imprudemment sur le territoire. Reprends-toi, idiot ! C'est bien trop tard pour faire marche arrière... Tu es bien trop près de la vérité pour renoncer maintenant ! Jeune et idiot, il suivit les conseils de sa conscience encore un peu trop défaillante. Malgré ses sombres pensées, il prenait plaisir à cette poursuite.
Concentrant de nouveau son attention sur la mission qu'il s'était fixée, il remarqua qu'Ange de Glace jetait par moment de brefs regards derrière elle. Mais jamais elle ne s'attardait assez longtemps pour déceler le sombre pelage de l'apprenti dans les ombres des bois. Sans trop s'inquiéter, Nuage d'Améthyste continuait sa balade. Quand soudain un craquement sinistre vint rompre le silence. L'apprenti se coucha ventre à terre, juste assez tôt pour ne pas qu'Ange de Glace ne remarque se présence. La guerrière avait sursauté violemment, faisant brusquement volte-face pour tenter d'apercevoir son poursuivant. Paniqué, Nuage d'Améthyste regardais aussi par dessus son épaule. Mince... Je crois que je ne suis pas seul sur l'affaire... Il va faloir qu'elle fasse plus attention à l'avenir... Nuage d'Améthyste réagissait comme si Ange de Glace était fautive. Mais les seuls coupables étaient ceux qui osaient espionner une guerrière aguerie, comme si celle-ci n'était qu'une apprentie en pleine évaluation. Quelques mots parvinrent à ses oreilles.
- Qui es là ?
La froideur de ces miaulement glaça le sang de l'apprenti. Son cœur fit une embardée. Par chance, aucun vent contraire ne vint trahir sa présence. Qu'aurait fait Ange de Glace si elle avait trouvé l'apprenti derrière elle, en flagrant délit d'espionnage ? Au fond de lui, Nuage d'Améthyste aurait aimé avoir la réponse à cette question. Ne falait-il pas mieux abandonner, se montrer à découvert et se risquer à la colère de la guerrière, quitte à perdre sa confiance ? Après de tels actes, lui ouvrirait elle son cœur comme lui l'avait fait pour elle ? Non. Si il se montrait, il pourrai dire adieu à l'amitié qui existait entre eux. Et ce lien comptait tellement pour Nuage d'Améthyste que jamais il ne se risquerait à le mettre en péril. Jamais.
Nuage d'Améthyste, malgré son hésitation, continua la traque. Lorsque son mentor semblat arrivée à ce qui semblait être sa destination initiale, il se calma un peu. Dès qu'il n'aurait ne serai-ce qu'entraperçu l'étrange amie de la chatte, il pourrait repartir au camp. Mais il serait alors trahit par son odeur. Ange de Glace n'était pas stupide. Elle aurait tôt fait de détecter sa présence. Même si li prenait maintenant la décision de partir, son odeur demeurera. Encore une fois, de nombreuses interrogations firent vaciller l'apprenti. Ne valait-il pas mieux allait se dénoncer, se montrer ? Ou encore attendre le retour de la chatte et tenter une approche plus... Amicale ? Cette solution semblait être la bonne. Il pourrait tenter de calmer la guerrière, lui promettre de ne rien réveler... Mais avant qu'il ne plus pousser plus loin ses réflexions, un gémissement vint interrompre ses pensées. Une forte odeur âcre vint alors agresser ses narines. Du sang.
Se précipitant aux côtés de la guerrière, oubliant ses principes, ses doutes et sa peur, Nuage d'Améthyste accourut. Son aide sera plus que necessaire. Un long gémissement de la chatte vint de nouveau troubler le silence. Deux autres présences attisèrent alors sa curiosité. Le vent ventait de tourner, apportant lentement mais sûrement deux odeurs bien distinctes à ses naseaux. Mais la panique l'empêchais d'analyser ces deux éffluves. Arrivant enfin près de son amie, il marqua une pause, le temps de reflechir brievement de la réaction à adopter. Son mentor baignait dans une flaque de sang. La mise bas venait de commencer.
- Poussière d’Étoiles… ? C'est toi ?
Nuage d'Améthyste fis brusquement volte-face, tombant museau contre museau devant le guerrier en question. De plus en plus troublé, Nuage d'Améthyste décida de passer outre sa peur, outre les rivalités claniques.
- Aides moi...
Invité Invité
Sujet: Re: Ce devait être le plus beau jour de ma vie ( pv ) Mar 12 Avr - 15:49
Ange de Glace « Lorsque la peur donne des ailes »
Sous la haute lune qui dominait à présent les bois fantomatique, Ange de Glace, le souffle court, luttait contre la mort qui venait peu à peu la frôler. Elle ne distinguait rien, n’entendait rien. Seul le martellement de son cœur qui tambourinait à ses oreilles lui rappelait qu’elle était toujours en vie. Sous ses pattes, l’herbe grasse se souillait peu à peu de sang, si bien qu’elle pouvait sentir le liquide chaud monter le long de son flanc au pelage autrefois si soyeux. Elle s’affola soudain, tenta de remuer les pattes. Son petit. Ou était-il ? Etait-il toujours vivants. Milles questions se bousculait à présents dans son esprit. La tête lui tournait. Elle mourrait. Elle allait rejoindre les étoiles avec les derniers chatons qui, toujours prisonniers entre ses entrailles allaient surement pas en réchapper. Etait donc cela le châtiment qui lui infligeait les guerriers de jadis pour avoir commis une énorme erreur ? Une bouffée de colère la pris à la gorge. Elle, méritait de mourir, hors ses enfants quoique leur ancêtres pouvaient en dire étaient innocents. Ils ne méritaient pas de voir leur vie gâchée dans un tourbillon de sang. Un autre gémissement se fit entendre. Son sang se glaça. Qui avait donc hurlé ainsi. Elle remua les moustaches tachant de distinguer la moindre forme. A travers l’odeur fétide de la mort, elle reconnu les efflues familières de son clan. Ainsi, on était venu l’aidée ? Ou était Poussières d’Etoiles ? Elle bougea une patte avant, tachant de se relever. Mais un tourbillon blanc lui masqua à nouveau le regard. Impuissante, elle ouvrit pour hurler, mais aucun son n’en sortit. Puis, sans prévenir une nouvelle vague de contraction lui lacérera le ventre. Un autre chaton allait voir le jour. Elle pouvait sentir ses petites pattes toucher la paroi délicate de son ventre, elle soupira de soulagement. Il était vivant. Le clan des étoiles l’avaient épargné. La chattes au pelage argenté, retrouva soudain la vue. Autour d’elle les grand bois sombres chantaient toujours leurs mélodies nocturnes, des milliers d’yeux ambrés semblaient regarder la scène sans pour autant en prendre part. Au delà du vacarme, elle pu distinguer la voie de son apprenti. Que faisait-il ici ? Cette question aussi importante qu’elle soit, s’évanouie lorsque son regard s’accrocha au minuscule chaton beige qui poussait ses mêmes miaulements qu’à sa naissance quelques minutes plutôt. Il n’avait pas changé de place. Avec une bouffée de tendresse et de force nouvelle, et au pris d’un gros sacrifice elle attrapa à nouveau son premier né par la peau du coup, qu’elle déposa plus près d’elle encore. Puis, relevant son regard vide et glacé sur son flanc, elle chercha avec terreur un signe du deuxième petit. Elle ne le sentait plus. Ou était-il ? Autour d’elle des voies murmuraient des encouragements.
- Ou est mon autre petit ? Hoqueta –elle faiblement, tachant de luter contre ses engourdissements.
Coeur Marbré Félin très connu
Perso 1 : Coeur Marbré~Vent Perso 2 : Petit Souffle~Vent Perso 3 : Petite Harmonie~Tonerre Nombre de messages : 549 Age : 26 Puf : Timie Date d'inscription : 20/02/2011 Points : 673
Sujet: Re: Ce devait être le plus beau jour de ma vie ( pv ) Mer 13 Avr - 0:29
~Petit Souffle~ «La vie n'est pas toujours comme on le croit.»
Je ne savais rien. Je ne savais pas qui j'étais, ce que j'étais et même ou j'étais. J'étais prisonnier dans un autre monde. Un monde sombre et humide. Je ne le voyais pas mais je le sentais. Je n'étais pas seul. Près de moi, d'autre vie s'agitant au rythme de des secouades. J'étais devenu habitué. Notre monde se déplaçait sans même qu'on puisse voir où est-ce qu'on allait nis même pourquoi. Allais-je un jour sortir de ce monde que je ne voyais même pas? Bien sure... Ce n’était pas une vie. Les autres boules de vie prés de moi me bousculèrent légèrement quand notre monde sombre se déplaça à nouveau. Je sentais que j'avais quand même grandit. Quand donc pourrais-je sortirai! Je donna quelques faibles coups sur la voute de l'endroit. Qui étais-je donc? C'est ce que je voulais le plus savoir dans toutes mes questions. Le monde sombre dans lequel moi et les autres étions était quand même confortable. Bien sur, j'aurais mille fois voulut plus être à l'extérieur de l'endroit gluant mais je me sentais en sécurité. Chaud et douillet, voila comment l'endroit était. On dirait bien que leurs poches étaient encore en mouvement. Je me faisais secouer de tout les cotés... Tout comme les autres aussi qui me fonçait sens cesse dedans! Je donna quelques coups de pattes sur une des parois gluantes. Vivre sans voir. Je détestais. J'aurais aimé pouvoir voir à quoi ressemblait l'endroit étrange mais étrangement familier. J'airais aussi aimer voir les autres boules de vies enroulées autour de moi. Nous étions plusieurs, j'en étais sur. Mon instinct me disait que nous allions finir par sortir de l'endroit plein de chaleur. Soudain, notre poche se déposa sur une face plane. Enfin une pause! J’enroulais ma queue autour de moi en essayant de vider mon esprit de toutes ces questions qui me restaient sans réponse. Une petite voix me disait que bientôt, j'allais recevoir les réponses à mes questions tant attendue! J'étais trop curieux. J’avais soif d'apprendre, de savoir. De savoir à quoi le monde se limitait. à cette poche? Surement pas! Le monde devait être bien plus grand... De savoir qui étaient ces boules de vie près de moi. De savoir Dans quoi ou dans Qui j'étais! Aucune réponse, bien sure. Je me pelotonna près d'un autre chaton un peu plus gros que moi, essayant d'oublier mes questions encore une fois.
Soudain, alors qui tout était silencieux, notre monde commença à se secouer. Que e passait-il? Était-ce enfin le moment t’en attendu? Peut-être… prit de spasme, l’endroit gémit. Peut-être que moi et les autres chatons étions finalement dans un autre vivant? Après tout, sa respirait et sa bougeait… Surement! Mais ce n’était pas le moment de penser à sa maintenant qu’il y avait enfin de l’action. Un de petits près de moi gémit. Était-il blessé où bien apeuré? Peut-être que c’était dangereux d’être ici? Soudain apeurés, je donna plusieurs coups de pattes contre les parois humides. Sans pourtant parvenir a rien, j’arrêta, épuisé pour mieux écouter se qui se passait. Un de mes colocataires de ce monde sombre poussa une plainte déchirante! Peut-être qu’il étais blessés! Les secousses s’accélérèrent encore. C’était épeurant. La poche auparavant douce et harmonieuse mais pourtant sombre, était devenu un réel enfer. Ses compagnons a fourrure près de moi ne cessèrent de gémirent eux aussi. Je voyais bien que quelque chose n’allait pas où était en train de changer. Soudain, un de mes compagnons à poils se fit expulser plus loin. Je ne le voyais pas mais je comprenait qu’il allait bientôt sortir de notre monde. Il poussait des cris, apeurés, et surement sous le choc. Et alors, je sentis que quelque chose le poussait ou le tirait cers l’extérieurs de notre poche bien lisse. Je ne voyais rien, mais je vis un léger filet de lumière qui entra dans mon monde. Mais il ne dura guère longtemps. La seconde d’après, un des chatons avait disparus. Il y avait bien plus de place dans la poche. Était-il enfin sortit? Tout d’un coup excité, je remua de bonheur. Peut-être que j’allais bientôt sortir aussi! Oui! Après plusieurs semaines dans sa monde enfermé, j’allais enfin pouvoir voir le vrai monde. Les secousses diminuèrent mais ne s’arrêtèrent pas complètement. J’avais terriblement hâte. J’en tremblait presque! La vie allait plus loin. J’allais aller plus loin. Et ca, j’en étais certain.
Un autre spasme fit trembler les parois de la poche. Un autre chaton allait sortir peut-être. Et si ca serait moi? J’étais tellement excité! Qu’est-ce qu’il allait bien arriver? Les secousses s’accélérèrent… Je tremblais de tout mon minuscule corps. Je frémis. Qu’allait-il m’arriver? Tout vibrait; de notre monde passant par mon âme. Je ressentis de l’excitation dans ma peur. Je pars enfin à l’aventure! Et je ne pourrais pas m’arrêter cette fois… Je me sentis tirer vers se qui devait être la sortie. Je me sentais compressé. Comment allais-je donc sortir? Je me suis senti encore plus compressé. Tout à coup, un courant d’air frais fit frémir mon museau. Était-ce donc ca l’air? Puis d’un coup, tout tomba. Moi avec un morceau de mon ancien monde gluant et chaud. J’étais bien dans ce petit lit douillet, mais je sentais le froid mordant me saisir peu à peu… Je ne pouvais pas voir, mais j’avais compris que c’était ma mère qui venait de me mettre au monde. Soudain, je me sentis étouffé. Paniqué, je gigotai dans tout les sens pour libérer cette glue de mon museau et ainsi pouvoir respirer. Mais où était-elle donc? Ma mère, je ne la sentais plus! Gémissant, j’essayai de ramper vers les différentes masses de ce nouveau lieu en espérant que j’attendrais ma mère mais non. J’étais seul dans un monde qui m’était inconnu. J’entendais crier autour de moi. Peut-être ma mère? J’avais froid désormais. J’ai poussé la plainte la plus puissante possible avant de m’effondrais de mes courtes et faibles pattes. Après quelques minutes seulement, j’avais déjà compris que la vraie vie, se n’était pas ce que je m’imaginais dans ce petit monde douillait qui me semblait bien loin à présent.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Ce devait être le plus beau jour de ma vie ( pv )
Ce devait être le plus beau jour de ma vie ( pv )
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum