I'm afraid, you know ? [ PV <3 ]

Etoile Magique
Flash Back

Music ♪

Cela faisait presque 13 lunes que je n'étais plus venue ici. J'ai longtemps marché à travers les fleurs de ce champs quand j'étais petite, courant après les papillons. Oh non, le monde n'était pas aussi joli qu'il en avait l'air. C'est ici qu'il y a trois longues lunes, que le début de mes ennuis commencèrent.

Début du Flash Back

Quand j'eus quittée le clan en douce, personne à-part moi faisait l'insomniaque en se promenant. Je me dirigeais calmement vers ce champ de Fleurs là, celui où je m'amusais à attraper ces foutus papillons... Je ne sais pas, mais ce jour là, j'étais optimiste, j'avais tendance à tout prendre du bon côté. Même les insultes ou les regards froids de certain chats ne pouvaient pas me faire changer d'humeur. Je n'étais encore qu'une guerrière à l'époque, portant fièrement le nom de Balle Magique, certes, un-peu trop stupide comme nom, mais tellement esthétique. Mais mon but n'était pas de m'apitoyer sur mon nom, mais sur le trajet que je faisait. Je sentais mes pattes effleurer doucement le sol de mes coussinets. L'air qui me fouettait faisait danser ma fourrure et apportait une délicieuse odeur, une odeur que sentait le sapin, l'herbe, la nature dans toute sa beauté ! Je n'ai pas l'habitude de raconter cette histoire à n'importe qui, et je pense que ce genre d'histoire n'est pas celle qu'on souhaite avoir dans sa vie. Mais pour moi, ce jour là, avant cette chose tragique, c'était une journée tellement magnifique, qui se vue finie en catastrophe, là où j'avais passée la plupart de mon temps à flâner, étant apprentie. Le paradis Floral, tel on l'appelait et tel on l'appelle encore. A cet époque, j'étais tombée amoureuse d'un chat que je connaissais à peine, à qui je n'avais presque jamais parlée, et je ne sais même pas si lui remarque mon existence.

Avec toute la grâce que j'avais, je sautais sur la première branche d'un cerisier, montant le plus haut possible, pour observer la lune. Bientôt la pleine lune, alors c'est tellement beau de la voir sur cette toile bleu marine parsemée de tâche blanche représentant nos ancêtres. Chacune brillaient avec beauté, chacune si belle... Je n'avais jamais sentis ce sentiment de bien être jusqu'à ce soir là, mais il partit bien vite vous savez. Je m'étais assoupie quelques-minutes pour me reposer de mon voyage, et je comptais passer la nuit là, pour ne pas devoir retourner à ce camp aussi-tôt. Un bruit attira mon attention ce soir là. Une odeur pas familière, et un grognement féroce. Je ne savais pas si j'étais en danger, si il m'avait sentit, ou si c'était mon qu'il menaçait. Mais ce chat, je n'en avait jamais vu pareil. Je n'ai pas envie de vous dire son physique, cela est déjà assez dur pour moi de vous raconter tout ça...

J'étais descendue de quelques-branches silencieusement, mais je découvris avec horreur que les yeux de ce chat, brillant comme des étoiles, me regardaient. Perçant la nuit de son corps, le matou sauta sur la branche où j'étais, tournant autour de moi, comme un rapace. Gardant mon calme, je m'assis, et dis d'une voix forte :

- Qui êtes-vous ?

Le matou passa sa tête près de la mienne, et vient finalement murmurer quelque-chose à mon oreille...

HUNTER & TRAFALGAR

Comment suis-je arrivée dans les cieux ? Ma montée dans le firmament a été causée par le coup fatal que m’a porté cet imbécile d’Ace. Mais je l’avoue, je l’avais mérité. La folie m’avait corrompu. Ma rage était devenue sempiternelle. Et même mort, je ne pense pas avoir encore assez payé pour les immondices que j’ai fait. J’avais tué des gens, violé des femelles à l’agonie. Faire souffrir les autres atténuait ma propre peine. J’avais toujours été le vilain petit canard. J’en voulais à ma sœur, Etoile de Vanille. Elle était mignonne maintenant, en meneuse hein ? Mais elle n’était même pas capable de s’occuper de son propre frangin. Et ne parlons pas de Lueur Fruitée et de Jolie Cannelle. A cette époque, je pensais que ma haine envers elle serrait sempiternelle. J’avais raison. Même mort, je ne leur pardonnerais pas. Mais ma folie s’était évadée. Je me souviendrais toujours de mes pires actes, comme par exemple, le viol d’Etoile Magique. C’était sûrement la chose la plus horrible que j’eus fait. Certes, j’avais déjà violé puis tué d’autres femelles. Mais elle, elle avait toute sa vie devant elle pour souffrir de mes actes, ainsi qu’un cadeau empoisonné : nos enfants. Comment cela ça s’est passé ? Je vais aller droit au but, et éviter de palabrer.

« C’était une nuit d’ébène. Un mâle au pelage d’encre se confondait avec le paysage. La mélopée de ses pas était inaudible. Seul ses prunelles, d’un vert anisé, se promenait dans les ténèbres. Elles ressemblaient à deux sphères dansantes, dont leurs milieux était lamé de noir. Elles ondulaient dans le paysage, criaient de solitude et de folie. Dans les courroux intérieurs de l’ectoplasme, on pouvait comprendre un implicite appel au secours. Mais personne ne le comprenait. C’était pour cela qu’il vagabondait, entre terre et arbres, entre paradis et enfer. L’Anonyme voulait côtoyer la mort, en la causant aux autres. Il aimait voir les êtres timorés en sa présence, prouvant aux cieux qu’il pouvait avoir son propre impact dans ce monde. Alors imaginez-vous quand il croisa une créature à la beauté séraphique... Le spectre se glissa près d’elle. Celle-ci fut couverte d’effroi à sa vue, mais n’en montra rien. Sa jeunette le regarda, s’asseyant calmement. D’une voix stoïque, elle demanda « Qui êtes vous ? ». Le mâle passa prêt d’elle, soufflant prêt de son oreille, d’une voix charismatique : « Ton violeur, et ton assassin. ». La seconde d’après, il l’attrapa, et chuta avec elle des ramures de l’arbre. La jeunette se blessa en tombant dans la tourbe. L’ectoplasme réussit lui, à se tenir sur ses quatre pattes. Je vous épargne les détails du viol, de l’élégie de la femelle, de la litanie des rires du mâle. Ensuite, il la battit. Elle n’était pas de taille face à lui. Le chat était un colosse, et un guerrier aguerri. Mais un chat arriva. C’était un jeune, décontracté, muni d’un sourire sarcastique bien à lui. C’était Trafalgar Law. »

*** Trafalgar Law.

Le jeunot venait de quitter l’Assemblée. Les chats l’ayant accompagnés le suivaient. Il gardait son sempiternel air d’évasé, un léger sourire sur ses lèvres. Son regard se promenait un peu partout. Son chemin se faisait avec mutisme. Trafalgar Law était un félin assez taciturne, et il avait assez parlé durant cette soirée. De plus, converser avec des sourds n’étaient pas une chose très agréable. Il avait de la chance que cette nuit, personne n’avait tenté de le tuer, car de nombreux avaient dût en avoir envi. Cela le fit plus étroitement sourire. Dans la tourbe, il mit du temps à se rendre compte de l’odeur timorée d’Etoile Magique, assez récente. Sans hésiter, il ordonna à un guerrier x de ramener le clan, puis il continua sa route en solitaire. Trafalgar Law n’était pas misanthrope, mais il avait du mal à se confier et à être proche avec les autres, sans pour autant être associable. C’est pour cela qu’il ne confia à personne son inquiétude, en quête d’Etoile Magique. Elle allait mettre bas, il le savait. Le lieutenant était un excellent médecin, il saura la rassurer. Mais il fallait qu’il la ramène au camps. Ces lieux étaient trop froids pour que l’accouchement se passe bien, autant pour la génitrice que pour les enfants. Le chat au pelage semblable à celui d’une panthère des neiges vagabonda, cherchant l’effluve de la meneuse. Il lui fallu quelques minutes pour la détecter, au paradis floral. Mais il n’y avait rien à faire pour la pister. L’odeur du torrent de végétaux la couvrait trop. Néanmoins, le félin plissa le regard, tenta tant bien que mal de se concentrer, en vain. Tant pis. Il se dirigerait à l’aveugle. Elle n’était pas loin, il en était sûr. Le lieutenant passa ensuite un gros quart d’heure à rôder dans ces satanés fleurs, cherchant la princesse à secourir. Dans son chemin, il récoltait quelques herbes intéressantes, qu’il ramènerait au clan pour les guérisseurs. Ce n’était pas sa fonction de soigner les chats. Le clan des étoiles n’avaient voulu le reconnaître en guérisseur. Mais ses talents de médecine égalait ceux d’un guérisseur, et il aimait les aider à sa manière en ramenant des remèdes. Les graines de pavots étaient nombreuses ici. Il prit même le temps de réunir des feuilles de soucis. Le chat sourit en voyant de la camomille, c’était bien rare d’en trouver ! Il en laissa pour les autres clans, mais prit les plus belles tiges. Satisfait de sa cueillette, le mâle prit tout dans sa gueule et continua sa marche. Au moins, même si il y avait des imprévus, le lieutenant aurait de quoi intervenir. Au bout d’une dizaine de minutes, il songea à abandonner. Etoile Magique était introuvable, elle a dût rentrer au camps. Mais sur le chemin du retour, il la vit, gisant à terre. Sans hésiter, il s’approcha, posa son tas d’herbe . Il enleva toute les sombres pensées dans sa tête pour mieux intervenir. Avec ses griffes, le mâle pila la camomille avec les graines de soucis. Lorsqu’il obtint une sorte de mixture, il s’approcha de sa belle et lui fit avaler le mélange. Il la regarda ensuite avec un air grave pourtant si rare chez lui.

« -Étoile Magique ? Je pense que tu vas mettre bas ici. Tu perds beaucoup de sang. Si tu te lèves, tu vas mourir. »

I'm afraid, you know ? [ PV <3 ] Fba4d5dd0f24

Suffering
Do you know ♪

Mon corps se leva lentement de la place où je me trouvais. Ce souvenir lointain me faisait atrocement mal intérieurement, et je ne voulais pas mettre bas dans ces lieux, je ne voulais pas que mes enfants voient le jours là où ils ont étés c*nçus par un monstre. Marchant péniblement mais avec courage vers le chemin du camp, je sentis mon ventre refuser d'aller plus loin. Je grognais de douleur, voulant aller plus loin, partir de cet endroit maudit. « Allez », murmurais-je d'un bruit lointain, presque silencieux. Mes pattes plièrent sous mon bas, et me firent chavirer sur le sol poussiéreux qui me servirais de boucherie. Je savais que quelque-chose n'allait pas, et que ma vie allais enfin se terminer. Je sentis l'odeur du sang se répandre dans l'air, je succombais à la fatigue, mais il fallait que je reste éveillée. Je voulais hurler, crier qu'on vienne m'aider, mais personne ne savait que j'étais ici, tout le monde me croyait dans mon antre, dormant sur ma litière, gentiment, comme une fille sage, personne ne sait ce que j'ai eux, tout le monde pense que l'amour entre Trafalgar et moi à donné ces fruits, sans-doute pour cela que la plupart le déteste. Avoir souillé la fille d'une chef légendaire, mais chef elle-même, ils pensent sans-doute que le clan des Etoiles n'aime pas ça. Et il me rappelle à lui, le Clan des Etoiles veut ma mort pour ma naïveté. Je dois payer de mes erreurs pour pouvoir offrir la vie à la chair de ma chair. J'espère que ces petites choses seront belles, même magnifiques. J'ai toujours pensée que des enfants venant d'une union non-voulue seront des monstres, mais je suis une mère, et je me dois d'aimer mes enfants, même si je suis dans un doute horriblement effrayant... Cet odeur habituelle que j'aimais tant s'approcha de moi, un chat que j'aimais plus que tout au monde se coucha à côté de moi. J'avais les yeux embués et ma vue était flou. Je ne voyant que la couleur de son pelage, et les herbes vertes qu'il m'ordonna d'avaler. Je me sentis bien pendant quelques-secondes, puis, suite à cela, je sombrais dans l'inconnu, ou plutôt, le déjà vu...

***

Des larmes ruisselaient sur mon pelage, mes yeux arrondis par la peurs. Je ne savais plus bouger, tellement j'avais mal, et la peur m'empêchait de parler. Ce qu'il venait de me faire n'avait pas duré longtemps, mais je n'oserai même pas dire ce qu'il m'a fait, tellement c'était monstrueux, je ne trouvais pas le mots pour le dire. Dans la nuit, le colosse qui venait d'abuser de moi continuait à me tourner autour, comme pour me narguer. Mais un chat cassa son élan, et apparut lui-aussi. Je reconnu l'odeur de mon clan, et du chat. Trafalgar Law, celui que j'aimais depuis tellement longtemps. Je n'avais pas la force de lever la tête pour voir ce qu'il se passait, mais j'entendis les quelques bribes de leur conversations inamicale. De longs grognements percèrent la nuit. Je ne voyait rien, mais d'un coup, des feulement, des coups de pattes. J'essayais de me lever, je devais aider Trafalgar, mais à peine eux le temps de poser une patte perpendiculairement, que je retombais dans la poussières.

Après quelques minutes que me paraissaient plus longues que des heures, ce chat familier s'approcha de moi, et me murmura que ce monstre était partit. Il se coucha près de mon corps meurtri, et lécha les multiples blessure que cette chose m'avait faite... Quand il eut finis, il s'approcha de la tête pour voir si je n'avais rien. Tous les évènements de cette nuit là firent monter en moi le tristesse, et je fondis en larme, enfuyant ma tête dans son pelage.

Trafalgar Law.

J’avais rêvé d’un monde, d’un autre monde. Un lieu sans leurre, sans misère. Un lieu de bonheur, prospère. Un endroit illusoire ou les larmes ne serraient qu’ébauche, et où la mort serrait le simple commencement d’un nouveau chapitre. Un univers où tout les mots serraient mélodieux, où chaque âme vivrait d’amour et d’eau fraîche. Où les éclats de rires serraient sempiternels. Cette utopie n’est guère mienne. Bien que je l’eus rêvé, je regrette d’avoir songé à cette infamie. Toute chose positive a son revers négatif. On rit, on pleure. On vit, on meurt. Et sans la connaissance de l’opposé, le joie devient fade. Car il faut savoir détester pour pouvoir aimer. Car il faut supporter les pluies diluviennes pour mieux admirer le soleil incandescent. J’avais toujours été un être fort particulier. On ne me connaît pas pour ma gentillesse, ni pour pas méchanceté. Je ne suis qu’un ectoplasme à la réputation farouche. Et pourtant, j’eus été capable d’aimer. La véritable raison était-elle mes sentiments ? Ou bien mon ambition en ascension ? Je ne sais. Mais au final, est-ce véritablement important ?

.
:: Remember ::.

Elle était là, dans sa mer d’hémoglobine. Sa fourrure normalement ouatée était maculée d’écarlate. Je savais que c’était la fin. La mise bas se passait trop mal. Je ne pouvais qu’abréger ses souffrances, et vivre de ma quête de l’Idéal. Je ne pouvais faire autrement que de vivre dans nos souvenirs. Mes sentiments n’étaient pas non plus fades, il ne fallait pas exagérer, mais ils ne contenaient plus la féerie du début. Les contes de fées n’existent pas. Et contrairement à ce qu’elle croit, je ne suis guère son Prince charmant la sauvant du dragon pugnace.

Tout avait commencé cette nuit mystique. La femelle était totalement apeurée. Elle avait aucun sang froid, aucun répondant. Je n’arrivais pas à croire que cette bête si fragile était ma supérieure. Normalement elle paraissait si puissante, tandis que là, elle n’arrivait même pas à faire face à un guerrier déchu. Certes, celui-ci était très fort, colossal, et méticuleux dans ses gestes. Mais c’était ma meneuse ! Malheureusement, je ne l’a voyais plus ainsi. C’était qu’une bestiole fragile sachant se faire dominer si facilement, un petit être que je devais protéger. Je ne sais pas ce qui me poussa réellement à venir à son secours. Pas l’amour, ni l’ambition. Peu être l’agacement d’entendre sa souffrance. Ou l’empathie. Aucune idée. Mais je m’en fichais assez. Ce qui est fait est fait. N’empêche que j’avais assuré. Certes, le résultat aurait été différent si le violeur n’était pas un ami de mon père défunt. Je crois que c’est l’unique personne à m’avoir reconnu malgré mon nouveau pelage. Il parlait de mes mimiques faciales, de mon sarcasme légendaire. Finalement, c’était le seul qui me connaissait vraiment ici. Personne savait que j’étais en réalité Petit Zéphyr. Tout le monde s’en fichait bien. Cela m’a ému d’une certaine manière. Mais je n’eus pas besoin de me battre pour qu’il s’en aille. Celui qui me connaissait vraiment partit. Et je ne le revit jamais.

Je m’approchais de la petite chose. L’être dont la fierté s’était dissipée si rapidement. Bien que j’avais du mal à l’idée de la voir ainsi, je la comprenais. Cela devait être dur de vivre un évènement pareil, sans pour autant pouvoir lever la patte. Je lui léchais ses blessures. Non pas par affection ou pour la rassurer, mais pour la soigner. J’étais médecin et je devais guérir les miens. Je n’avais pas de toile d’araignée à disposition, ma salive ferrait donc l’affaire. Une osmose se créa entre nous deux, quelque chose que je ne voulais pas vivre. Je vis dans ses perles d’émeraude une émotion que je connaissais en rien, mais qui rendait mon âme aussi timorée que celle d’un chaton en danger. Puis, ses prunelles se perlèrent, et elle enfouit son museau dans mon pelage. Bien qu’elle était le guide du clan du Vent, j’avais l’impression d’être sa boussole. J’étais trop jeune pour un tel poids. Et pourtant, au fur et à mesure que ma robe liliale épongeait ses larmes, je me pris d’affection pour elle. Le temps passa, notre mutisme pesait. Les lueurs opalines de l’aube illuminèrent son pelage. Il fallait que l’on parte avant que le soleil ne se lève, je ne voulais pas que le clan la trouve dans cet état, et encore moins un autre malade.

« Il parait que la vie est belle, Étoile Magique. Il parait. Cesse de pleurer, soit forte, et avance. Ma voix était froide et agcée. Puis j’ajoutai d’un ton plus agréable avec un brin de malice : Si tu veux, je t’accompagnerai. »

Dans ces phrases, j’avais tout dit. Je venais de lui promettre la misère et le soleil. De la suivre partout, de la soutenir indirectement. Je n’avais rien d’un prince. Et pourtant, je m’étais fait la promesse de la protéger quoi qu’il arrive. Un serment que je n’ais guère tenu. Car aujourd’hui, elle allait mourir. Et je m’étais tristement fait à cette fatalité.

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« Il parait que la vie est belle, Étoile Magique. Il parait. Cesse de pleurer, soit forte, et avance. Si tu veux, je t’accompagnerai. »

Ses mots se perdirent dans mes pensées. Je n'écoutais plus rien d'autre que le battement de mon coeur, de moins en moins régulier. Je luttais pour ne pas fermer les yeux, sentais mon sang autour de moi. Je savais au-fond de moi-même que j'étais sur le point de mourir, mais malgré cela, je réussissais à tenir le coup, sans-doute grâce à Trafalgar Law, qui maintenant, sera toujours là, tout près de moi.

Mon corps se relâcha petit à petit, mes muscles se décontractèrent, et je sentis en moi un soulagement énorme. Il était partit, et j'étais seule, avec lui... Rien ne pouvait me faire plus plaisir, cela m'aidais à lutter contre cette envie de dormir, à tout jamais, ou même un instant, car je voulais plonger mes yeux dans les siens, et les regarder jusqu'à ce que je ne sache plus voir. Certain chats auraient pu me prendre pour une folle à aimer autant ce chat, mais il avait quelque-chose de différent, quelque-chose que les autres n'ont pas. Un caractère certes bizarre, mais tellement... comment dire ? Hors du commun. Je voulais ne plus jamais partir de son entreinte, et reste couchée là avec lui. Mais le mal me faisais souffrir, à tel point que ma tête, aussi lourde qu'elle le pu, tomba par terre, se cognant improbablement sur un petit cailloux, me faisant sombrer dans le noir.

***

« Trafalgar... »

Je déglutis, le mal m'empêchait de parler. Je savais que ma mise-bas se passait mal, et que les heures étaient comptée pour moi. Je voulais lui dire à quelle point je l'aime, lui dire qu'il a tout été pour moi depuis cette nuit horrible. Peut-être s'en fiche-t-il, mais je savais que j'avais une place spéciale dans sa vie. Je m'étais réveillée après un court coma où il était resté près de mon. Mais je remarquais l'indifférence sur son visage. Se fichait-il de ma mort, ou de la naissance de mes petits ? Ou ne voulait-il justement pas montrer sa faiblesse, et rester calme, en me voyant souffrir. Je ne sais pas, mais Trafalgar me regardait profondément, comme si c'était la dernière fois qu'il voyait mes prunelles. Je sentis une contraction venir. Non, pas maintenant, qu'ils me laissent en paix, je ne veux pas mourir avant d'avoir dis mes sentiments à son égard. Les petits que j'allait avoir, je voudrai bien les aimer, mais... Ils sont le fruit d'un acte horrible. Comment pourrai-je aimer quelque-chose que je ne voulais pas ? Je rejetais ma tête en arrière, chassant se sentiment débile de ma tête, et un tournis inopiné me pris. Refaisant jaillir mes souvenir.

***

Le tournis m'avait prit cette fois. La marre de sang qui m'entourait grossissait à vu d'oeil, mais Trafalgar restait là, soit à me lécher, soit à regarder mes larmes coulées. Je ne lui avais toujours pas répondue, malgré le fait que je savais ce que j'allais lui répondre. Oui, bien-sur que je voulais qu'il m'accompagne dans les durs moments que j'allais passer, qu'il soit à mes côtés quand je repenserai à ce soir.

« J'ai l'air bête à gémir comme une chatonne. Tu dois me trouver stupide, moche et puante. Je n'ai jamais voulu cette situation, je suppose que toi aussi. Mais, j'ai peur, peur qu'il revienne, et qu'il me refasse du mal. Reste près de moi, s'il te plait.... »

Il a dû effectivement me trouver bête, je ne sais pas ce qu'il pensait de moi à cet instant là, mais je sais que moi, je ne savais pas retirer mon regard du sien...

« Il était une fois, un chat en quête de l’Ideal. »
Music

« J'ai l'air bête à gémir comme une chatonne. Tu dois me trouver stupide, moche et puante. Je n'ai jamais voulu cette situation, je suppose que toi aussi. Mais, j'ai peur, peur qu'il revienne, et qu'il me refasse du mal. Reste près de moi, s'il te plait.... »

Je la regardai, limite amusé par sa bêtise. Ses émotions exaltés la rendait instable, et elle ne e rendait pas compte qu’elle disait n’importe quoi. Elle, stupide, moche et puante ? Bon, il était vrai qu’elle ne sentait pas la rose à cause du sang, mais il ne fallait pas exagérer. Je m’étais contenté de sourire malicieusement, avant de répondre d’une voix souple et agacée :

« Arrête de te dévaloriser. C’est limite agaçant. Et puis, j'ai jamais dit que je voulais te laisser. »

Je savais que les anges étaient humbles, mais je ne supportais pas l’optique d’entendre de tels mensonges. Tss. Certes, mes paroles auraient put être blessantes, mais Étoile Magique me connaissait assez pour sa voit qu’en disant cela, je lui certifiait le contraire.

***

C’était une nuit opaque, sans profonde valeur. Leurs cœurs battaient à l’unisson. La femelle souffrait, le mâle vivait dans le passé. Dans ses deux émeraudes incandescentes, il se souvenaient de la brillance de son pelage lorsqu’elle était en bonne santé, les décibels de ses rires lorsqu’elle était heureuse, et la clarté du futur qui lui promettait. Elle n’était peu être pas le Soleil sa vie, mais elle avait toujours été la plus belle étoile de la toison. Et bientôt, cela ne serrait guère une métaphore. Aujourd’hui, il lui disait adieu. Si il y avait une chose dont le jeunot était conscient, c’était qu’ils ne se retrouveraient pas au Clan des Étoiles. Sa vie sempiternelle, après sa mort, se déroulerait au Trafalgar. C’était ses terres, le lieu ou tout les jours il voulait retourner. Law voulait retrouver les gens pour qui il avait tant d‘affection. Blaze Justice … Trouvera-t-il un jour les terres claniques dont il rêvait tant ? Le rejoindra-t-il ? Peu être qu’il s’était perdu, ou qu’il était mort à cette heure-ci. Opale avait-elle fait le choix de son avenir ? Quant à Pistol Kay et Nami, sont-il encore là bas ? Trafalgar s’était tellement attaché à eux qu’il aurait été capable de quitter les terres du Vent pour les retrouver. Mais c’était eux qui allaient venir. Ils lui avaient promis sur la tête de Lagrima. La perspective de ses souvenirs refaisant surface le détruit. Trafalgar Law regarda Étoile Magique entrain d’agoniser. Que faire ? Il ne pouvait pas la voir comme ça ! Il ne pouvait pas lui dire Adieu. NON ! Il fallait qu’il agisse. Et pourtant, sa destinée était écrite. Aujourd’hui, Etoile Magique, la meneuse du clan du Vent, allait décéder. C’était ainsi. Néanmoins, la frénésie de ses gémissements certifiaient le contraire.
Elle voulait vivre.
Mais lui, il voulait qu’elle meurent.

Pourquoi tant d’injustice à son égard ? Pourquoi devait-il mettre ses sentiments de coté ? Il aimait la femelle. Elle était le séraphin qui égayait ses journées. Même si il ne le montrait pas. Ses prunelles se perlèrent d’hémoglobine. Oui, de sang. Depuis le retour de sa quête, son corps ne marchait plus normalement. Il devait ressembler à un monstre. Normal, pensa-t-il, je suis un monstre. Personne, même pas elle, sait l’atrocité du mystère qu’il cache. Derrière ses airs de simple lieutenant, se cache une bête à l’aura étonnante. Et pourtant, face à sa mort, il ne pouvait rien faire. Tant qu’elle aurait la première place, il ne réussira pas à accomplir ses rêves, à offrir la paix à son clan. Car la dictature devait cesser. A jamais.

« Trafalgar... »

Il ne voulut lui dire les abîmes de ses pensées. Elle s’en fichait sûrement. Il se souvenait des jours passés avec le violeur de sa compagne, Avant que sa folie, sa haine pour la vie, le corrompe, il était un chat joyeux et loyal au clan de la Rivière. Mais il a comprit plus facilement que les autres, qu’en réalité, la vie ne servait qu’à faire souffrir. Trafalgar Law se répéta sa phrase fétiche plusieurs fois dans sa tête. Il parait que la vie est belle, il parait. Mais le lieutenant ne savait si elle avait encore un sens pour la meneuse. Pourrait-elle goûter un jour aux sourires de ses enfants ? Et lui, pourrait-il s’occuper de gamins qui n’étaient pas les siens ? Cette idée l’attrista. Mais il ne dit mot. Des larmes écarlates coulaient sur son visage. Et pourtant, il n’était pas sûr d’être en détresse.

Il fit un léger sourire, comme pour tout relativiser. Il ne voulait pas lui dire, mais il le devait. Elle était déjà trop faible, d’ici la fin de la mise bas, elle rejoindrait Étoile du Sud et Îles Flottantes. De toutes les trahisons qu’elle eut subits dans sa vie, c’était la dernière. Il ne tiendrait pas cette promesse, c’était trop tard. Les commissures de ses lèvres se haussèrent, son œil prit un éclat triste, contrastant avec sans sourire malicieux. Et d’une voix totalement neutre, digne d’un médecin annonçant le décès d’un proche à sa famille, il souffla :

« C’est la fin, mademoiselle. Ta fin. La fin de toute cette misère que la dictature clanique apporte. De ta tristesse, de mon espérance. Et je suis sûrement le seul félin à qui tu diras Adieu, car même dans les cieux, on ne se verra plus jamais, miss. »

Ses larmes grenats devinrent torrents, mais il restait digne, droit, et souriant. Et pourtant, son cœur criait à l’aide. Mais il ne pouvait qu’attendre, de marbre, que tout commence et que tout s’arrête. Il retourna pour attraper le reste de ses provisions médecines, préparant avec mutisme une sorte de morphine féline. A trop forte dose, elle mourra. Mais c’était à elle de choisir sa manière de décéder, si elle voulait mettre bas des chatons qu‘elle n‘aimerait pas ou s‘en aller avec eux. Les épaules de Trafalgar Law croulèrent, lui donnant un aspect déchu. Puis il termina ses paroles d’une voix plate, ruisselant de regrets :

« Je suis désolé ... »

* Tu te souviens du jour ou tu m’as dit que t’étais moche, laide et puante ?
Que dois-tu penser en voyant un monstre en face de toi ?*

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The clock stops.
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« Arrête de te dévaloriser. C’est limite agaçant. Et puis, j'ai jamais dit que je voulais te laisser. »

Je souris, mais ma gorge remplie de sang me fit tousser, m'obligeant à me recroqueviller et laisser partir le sang sur le sol froid pour ne pas m’étouffer. Il regarda mes prunelles tâchées de sang, et je vis sur son visage un sourire révélateur. Je ne voulais plus le quitter. Certes j'étais bête de croire en un chat dès le premier regard, mais mon instinct, quel qu'il soit, me criait de l'aimer, et de croire en lui.

Pendant un instant, une étrange pensée me vint. Une pensée intenable, que je ne supportais pas d'avoir dans ma tête. Un évènement que je pourrai redoutée suite à cet accident. Aujourd'hui, il est là, et je crois bien que c'est cet évènement qui signe ma fin. Je suis sur le chemin de la mort, une mort que je méritais. Le fruit de cet accouplement horrible s'apprêtais à me tuer, au moment même où je me souviens de ces quelques souvenirs passés.

***

La première chose que je vu, c'était ces larmes qui perlèrent sur le visage de Trafalgar. Il ne m'avait jamais vraiment avoué son amour, mais je comprenais par cet événement qu'il ne voulais pas me perdre. Mais l'autre chose que je comprenais aussi, c'était que je n'avais plus d'espoir. Il n'était pas du genre à abandonner si tôt, mais à le voir, j'avais l'air d'être déjà morte. Il essaya de sourire pour pardonner ses larmes. Mais je voyait bien qu'il avait mal. Il n'a pas du voir beaucoup de choses sublimes de sa vie, mais tellement de choses désastreuses. Je ne suis sans-doute pas la première personne qu'il vois mourir, ni la dernière. Je suis triste pour lui, mais fière de moi. J'ai réussis à atteindre mes objectifs, je ne voulais pas mourir sans, et si je dois mourir comme cela, je serai heureuse. Morte par cause naturelles, c'est envier chez les chats, surtout ces temps-ci. J'ai atteint les sommets, je suis devenue chef, j'ai tuée l'assassin de ma mère, traître à son clan. J'ai reçu le respect des mon clan. Je suis heureuse, heureuse d'avoir vécue une belle vie, avec ou sans l'horrible chose que ce chat m'a fait. Trafalgar va devoir se construire une nouvelle vie, il avait promit de veiller sur mes enfants si il m'arrivait quelque-choses. J'espère qu'il tiendra ses promesses. Malgré les mensonges et les coups bas, je n'ai jamais su en vouloir a Trafalgar, j'ai toujours mis tous mes espoirs en lui, malgré cela, j'ai réussis à survivre quand il ne m'aidais pas. Je l'ai aimée, je l'aime et je l'aimerai toujours, même séparés, même si on ne doit plus jamais se revoir.

« C’est la fin, mademoiselle. Ta fin. La fin de toute cette misère que la dictature clanique apporte. De ta tristesse, de mon espérance. Et je suis sûrement le seul félin à qui tu diras Adieu, car même dans les cieux, on ne se verra plus jamais, miss. »

Il ne pu retenir ses larmes en disant cela. Je restai indifférente, et je le regardais. Même si je ne le reverrai plus jamais, lui il me verra dans mes enfants, que je les aime, ou pas, de même pour lui. Qu'ils aient les même yeux que moi pour lui redonner espoir. La même corpulence pour qu'il se souvienne des jours passés avec moi. Ces petits m'auront fais tout le mal possible pour une mise-bas, mais je ne pense pas que je les déteste, ils sont moi, et je me dois de les aimer, même un-peu. J'espère qu'il ne ressembleront pas à ce chacal qui m'a mutilé, mais à moi, pour qu'ils puissent redonner le sourire à Trafalgar, pour laisser une trace de mon existence.

« Tu ne dois pas pleurer pour moi. Murmurais-je dans une marre de sang. Je ne mérite pas les larmes de mon lieutenant. Tu m'a soutenus tout au long de mes dernières lunes, je t'en suis reconnaissante... Je... j'ai mal, c'est ma fin, tu le sais aussi bien que moi, mais ils seront là, ils seront moi. Tu m'a promis de les garder, de les élever. Tiens ta promesse, au-moins celle-ci...»

Dans un gargouillement de sang, je mis ma tête sur le sol, me reposant un peux. Ce n'était pas encore la fin, j'avais commencée à mettre bas, mais cela allait encore durer des heures, des heures pendant lesquelles j'aillais voir Trafalgar me voir mourir. Des heures atroces.

CAN YOU FEEL THE LOVE TONIGHT ?

C’était une douce journée de début de printemps. Tout le monde sortait, les rictus devenaient rires, et la chasse était bonne. Trafalgar Law marchait dans les plaines fleuries à coté de sa belle. Son sourire était sain, pour une fois. Il était heureux d’entendre les éclats de rires insouciants de la femelle, qu’il croyait pourtant perdue. Avec mutisme, il arracha une fleur rosée d’un massif, et délicatement, il la posa sur le front d’Etoile Magique, lui offrant son sempiternel sourire. Le lieutenant était heureux de cette proximité, de la clarté de la saison. Il resta ainsi d’une flopée de seconde, avant de se retourner et partir avec silence, assuré et de bonne humeur.
C’était les beaux jours.
Et au fur et à mesure qu’arrivait l’été, cette drôle de romance de soixante jours se terminait.

***

Des larmes coulaient sur mon visage. Des larmes de sang. Elles n’étaient pas dût à sa tristesse, qu’il n’était pas non plus démentielle, mais plus de sa tourmente. Il devait choisir entre faire tout son possible pour la soigner et la garder ou faire le minimum et réaliser ses rêves en accédant au pouvoir. Vu aussi clairement, la question ne se posait pas. Jamais le lieutenant n’hésiterait entre son amour ou ses rêves. Ses idéaux étaient largement plus importants. Après tout, qui aurait à réfléchir pour de telles simagrées ?

«Tu ne dois pas pleurer pour moi, murmura-t-elle, ensanglantée. Je ne mérite pas les larmes de mon lieutenant. Tu m’as soutenue tout au long de mes dernières lunes. Je t’en suis reconnaissante. Je … J’ai mal, c’est ma fin, tu le sais aussi bien que moi, mais ils seront là, ils seront moi. Tu m’as promis de les garder, de les élever. Tiens ta promesse, au moins celle-ci … »

Sur le coup, Trafalgar fit un grand sourire charismatique. Il pleurait du sang, et elle n’en tenait pas rigueur. Le lieutenant manqua de lui tenir une remarque acerbe sur sa dernière phrase. Certes, il allait les élever un peu, mais jamais il ne pourrait les allaiter, être le père idéal et tout le tralala qui allait avec. Etoile Magique vivait déjà dans un monde illusoire. Certes, il les aimerait. Mais point. L’affection parentale n’était pas ce qu’il préférait. Ayant reçu une drôle d’éducation, il ne pourra jamais être un model pour sa marmaille. Il soupira, une morte, et en plus la chatte qu’il aimait, avait le droit à une dernière promesse. Le lieutenant avait un grand sens de l’honneur, et bien que le serment paraissait idiot, il acquiesça, balançant d’une voix sarcastique :

« - Eh bien, si la grande Etoile Magique y tient, pourquoi pas. »

La mort se sentait d’ici. Mais le médecin se tenait droit, attendant de marbre qu’elle fasse son dernier travail de mère. Il espérait que tout se passe comme elle avait prévu. Il avait fait son choix. Ce soir, Etoile Magique, meneuse respectée du clan du Vent, allait mourir. Et son compagnon, qui l’aimait, allait voir une de ses raisons de vivre rejoindre le firmament. Il lui dirait Adieu. Et comme si ces sentiments n’existaient guère, Trafalgar Law, futur meneur du Vent, continuerait sa route.

| Désolé du retard. Par contre, si on pouvait accélérer ! XD |

I'm afraid, you know ? [ PV <3 ] 28sooxs

Mes yeux s'écarquillèrent sur le moments, voyant Trafalgar me fixer de cet oeil insolant. Je savais qu'il n'allait pas tenir compte de mes attentes, et je savais qu'il voulait à tout prix devenir chef. J'étais surement qu'un insecte à éliminer pour lui, une mouche énervante qu'on veut écraser le plus vite possible. Mais mes sentiments pour lui dépassait la normale. Je ne cessais jamais de penser à lui. Tous les moments qu'on a passer ensembles, tout ça ... pour cela ? Je vais donc mourir sous l'oeil d'un lieutenant assoiffé de pouvoir. Mais je savais au fond de moi qu'un petite partie de lui s’efforçait de le rendre bon, grâce à cette infiniment petite partie, j'ai su l'aimer, son caractère de baleine et son physique de dieu. Malgré cela, il acquiesça et me regarda encore une fois.

« - Eh bien, si la grande Etoile Magique y tient, pourquoi pas. »

La grande Etoile Magique, suis-je si dure que ça ? Ai-je, dans toute ma vie, été une grande faux-fessier profitant de son pouvoir ? Je ne crois pas, il ne savait pas ce qu'il disait, surement, ou peut-être que le fait que ce ne sont pas ses chatons lui donne l'envie de les abandonner.

« -Trafalgar... Dis-je en ayant une petite convulsion, je, ce ne sont pas t'es petits, mais les miens, ne les abandonnes pas, je serai morte pour rien... »

Prise de plus forte convulsions, je me crispais sur place, enfoncent mes griffes le plus profond possible dans le sol. Je savais que c'était la fin, la fin de mon existence, et la fin d'un amour impossible entre une chef et son lieutenant. Je me couchais délicatement sur le flanc, offrant une position plus confortable pour mettre bas. Trafalgar me regardait d'un air songeur, et critiqua mes mouvements des yeux. Ils arrivaient, et je ne savais pas comment cela allait se passer, mais j'avais mal, il ne me restais que 3 vies, 3 uniques vies qui me seront utiles, si jamais je ne meure pas, mais nous savons que c'est ma fin, mon histoire se termine cette nuit. J'aurai aimée être là pour voir mon clan devenir plus fort, mais mon destin s'achève, et je ne le refuse pas, j’attendais ma mort depuis si longtemps...

« - J'arrive Maman, ne t'inquiète pas... »

[ C'est pas finito hein faut qu'elle accouche BG <3 ]

[...]

His Name Will Be Trafalgar Star.
La tourmente, la haine, l’incrédibilité, l’ambition, l’amour. Les sentiments du Lieutenant détonnaient. Ses prunelles grises étaient pacifiques, mais ses muscles maxillaires froidement fermés prouvaient le contraire. Il regardait la femelle, il n’écoutait plus ses palabres, ses promesses en l’air. Le mâle s’était formé une carapace cruelle et sombre en l’espace de quelques secondes. Il avait envi d’arrêter tout ça, de massacrer Etoile Magique et de l’abandonner. Il ne supportait pas le poids de ses fictives émotions. L’amour rimait à rien et contredisait ses plans de liberté. La meneuse était comme les autres, une crétine religieuse qui faisait du mal aux siens en perpétuant des traditions inutiles. Il en avait marre de ce code du guerrier, marre de ses trêves avec l’ennemi. Le chat attendait quelque chose de plus colossal et de plus sain.
L’aventure. La liberté. Les rêves.
Il la regardait couchée sur son flan. Law toisait ses faits et gestes, grimaçant de tourmente. Ses prunelles lancées de noirs lançaient des éclairs. Elle appelait sa mère, elle voulait la rejoindre. Tant mieux. Du moins, c’était ce qu’il se disait pour rassurer sa crainte de la perdre. Il laissait mourir sa camarade de rires et de joie. En soupesant le bien et le mal, il savait qu’il faisait le bon choix, mais une partie de lui lui disait le contraire. Trafalgar Law plissa les yeux. Le matou pataugeait dans une marre de sang. Au bout de quelques minutes d’agonie, Etoile Magique mit au monde son premier enfant.
Comment décrire la sensation qu’eut le lieutenant en voyant la petite bestiole ? Physiquement, il était encore trop jeune pour ressembler à autre chose qu’à un rat. Une petite silhouette argentée, longiligne, parfaite. Des prunelles encore inconnues, car un chaton reste aveugle quelques jours. Un mélange s’osmose et de marasme à sa vue. Une petite bête. Son fils. Il lui correspondait plus physiquement qu’à Hunter. Le futur chef tira la bestiole jusqu’à lui, commença à la lécher pour la réchauffer. Plus besoin de se poser de questions. Il savait qu’il l’aimerait. Ce gamin était le sien, et il s’occuperait de lui avec cette optique. De temps à temps, il entendait des « MIIIIIIIIH » suraigus qui l’attendrissait. Jamais il n’aurait cru que c’était ça d’être père. Ensuite vint au tour d’une petite fille. Une boule d’amour parfaite. Un deuxième enfant de Dieux. Il reproduisit pareil qu’avec l’aîné. C‘était drôle. C‘était apeurant C‘était troublant. C‘était magique.
Son regard soutint celui d’Etoile Magique. Il était désolé de devoir la laisser. Sincèrement. Mais désormais, un nouveau futur l’attendait. Trafalgar Law allait réaliser ses rêves. Il lui sourit. Il l’aimait, elle le savait. Malgré la joie naissante dans son cœur, la classe et la fierté dans son regard, son cœur criait.

| Sorry for te late. Et pour la mocheté xD |

» I'm afraid