Premier entrainement. (avec poussière d'etoiles)

Invité

Nuage de Renard après c'être reveillé et après a(oir été se chercher un campagnol bien gras à la réserve de gibier traversa la clairière. Jetant un œil dans la tanière des apprentis pour vour si il restait encore des novices endormis endormis, et en effet, il ne restait plus que deux ou trois masses de poils respirant fort et allongé sur leurs litières de mousse.

Il se dirigea ensuite vers la sortie où il se faufila sous l'étroit passage qui menait à la sortie avant de se diriger vers le cèdre bleu où il eu l'espoir de trouver du gibier.

Il réussit à attraper une souris et l'entrera au pied d'un buisson de baies de genièves où les guérisseurs venait souvent ceuillir les fruits du buisson aux vertus médicinales.

Il grimpa à un arbre pour regarder les arbres et le paysage.
La saison des feuilles vertes arrivent vraiment vite cette année.
Affirma le jeune chat se parlant à lui même.

Au loin, les nuages se dessinait et le ciel était d'un bleu incroyablement turquoise.
Le soleil était radieux et il vit dans l'horizon le gibier que le clan pourra amasser en une seule journée.

Il repéra un rouge gorge qui chantait sur une branche au dessus de sa tête.
Il grimpa et posa une patte sur la branche.
Le volatile ne l'avait pas vu et cela le fit émettre un soupir de soulagement.
Il avança ensuite très lentement sur la branche et mis un coup de patte dans l'oiseau, ce qui le fit tomber de l'arbre.

Arrivé à une hauteur de jeune bipède il sauta gracieusement sur ses pattes avant de faire basculer son poid sur son bassin pour ne pas tomber sur le dos.

Ouf... Allons récupérer cette stupide boule de plumes avant qu'un renard ou je ne sais quel predateur ne le trouve...

Il se dirigea donc vers le volatile et lui mordit le cou pour être sur qu'il soit bien mort.
Il l'entrera avec la souris et alla un peu plus loin vers le champ de blé.

Le soleil étant déjà haut dans le ciel il voulu rentrer au camp.
Il alla déterrer ses deux proies quand il vit qu'elles avaient disparues !
Il regarda autour de lui l'oeil fou.
Il entrouvrit la geule et leva la tête pour mieux sentir mais il ne detecta que l'odeur du clan du vent.

Sauf que soudain, il entendit un bruit derrière lui et sauta immédiatement dans cet direction et plaqua un chat plus âgé qu'il avait vu dans la clairière.
Il réfléchit un instant avant de la trouver son nom et quand il lui vint à l'esprit il le dit si fort que l'on avait dû l'entendre jusqu'au camp.

Poussière d'Étoiles !

Mais le chat était plus âgé et beaucoup plus fort :
C'est un guerrier je n'ai aucun espoir de gagner le combat se dit le rouquin.

Il se fit aussitôt repousser et roula au sol.
Mais au lieu d'entendre un feulement, il remarqua que le guerrier ria d'un rire amusé...

HS : écris au portable.

Poussière D'étoiles

I'm Youuuurs !

Le ciel, l'immense étendue bleuâtre ouvrait grand ses bras et incitait le guerrier à se lever et a aller chasser. Le mâle au pelage tacheté de roux s'étira avec difficulté, jetant un regard meurtrier vers la voûte opaline. Il n'en avait aucunes envies mais il le fit, comme poussé par le ciel lui-même. Il s'était endormi là quelques temps plus tôt, après avoir ingurgité un bon gros mulot. Sous le soleil, il s'était laissé aller, bercé par le chant des oiseaux qui rayaient de leur vol le ciel. Morphée, l'avait vite attiré. Et voilà que maintenant, l'astre roi persistait, sa peau lui brûlait tant il avait chaud. Il était obligé d'y aller. De se lever et d'aller chasser, pour son clan, pour lui. Ses pattes encore engourdies par le sommeil chancelèrent quelques secondes lorsqu'il se campa sur elles. Il sortit et rentra ses griffes dans la poussièreuse clairière, signe de son énervement. Il n'avait réellement pas envie de sortir de son cocon chaud. Poussé par le désir d'obéir et sa soumission, il traversa la clairière au petit trot. Des chats du vent marchaient eux-aussi vers la sortie. Il galopa à leur rencontre mais se stoppa net lorsqu'il remarqua que c'étaient des guerriers qui allaient entrainer leurs apprentis. Le chat au pelage constellé de taches colorées resta pensif quelques instants. Puis, il se rappela que son deuxième apprenti, Nuage de Renard devait être sorti, comme 'lavait informé son lieutenant. Il devait le rejoindre et lui donner sa première leçon. Poussière d'étoiles se lança dans un galop farouche, attaquant la terre de ses pattes massives. Le sol meuble se fondait sous ses foulées agressives. Il utilisa son flair pour repérer l'apprenti roux. Il ne tarda pas à le voir, penché sur une proie. Le jeune mentor décida de l'observer quelques instants, pour voir comment il se débrouillait. Le rouquin se promenait, l'arière-train en l'air, guettant un semblant de proie. Ils arrivaient au Cèdre bleu et Poussière d'étoiles guettait toujours son futur apprenti, appréciant ses muscles noueux qui se dessinaient sous sa fourrure de feu.

Le mâle de jais se cacha contre le tronc de l'arbre gigantesque. Ses feuilles adoptaient un ton bleu agréable aux yeux. Les feuilles bruissaient entre elles. Une douce ambiance régnait ici, plaisante et sympathique. Cette endroit plaisait au guerrier qui venait se receuillire près de cet arbre qu'il appelait "tranche de vie". Il rêvassait quand soudain un éclair roux se jeta sur lui. Il sentit des crocs petits, certes mais aux cats déjà blessants se planter dans la peau de son coup. Il se replia et envoya bouler cet adversaire incompétent. Il ne fut pas surpris de voir Nuage de Renard le regarder, les yeux grands ouverts. Poussière d'étoiles se releva, épousseta du bout de sa queue son poitrail ébène et bomba le torse. Il jeta un regard amusé au chaton puis se mit à rire.

- Ce n'est pas comme ça qu'on m'acceuille d'habitude ... Plaisanta-t-il.

Invité

Le rouquin après avoir été repoussé de cet manière baissa les oreilles pour montrer son gêne.
Il s'avance ensuite vers son mentor qui lui avait été attribué il y a très peu de temps pour s'excuser;

Désolé... Je.. Je chassais et quelqu'un a volé toutes les prises que j'avais enterré ici... J'ai senti une odeur et j'ai pensé que le voleur était encore là et j'ai sauté sur la personne que je croyais être le coupable... quoi qu'il en soit je suis désolé! Dit le jeune apprenti d'un air déboussolé et un peu craintif comme s'il avait peur que son mentor ne le sermonne.

Il se remit péniblement debout et continua de humer l'air pour rechercher une quelconque trace du gibier envolé mais il ne trouvit rien. Il lança un léger regard sur son mentor et il vit qu'il avait l'air fatigué... Mais il était robuste et très massif comparé au frêle apprenti.

Poussière d'étoiles... pourrait tu m'aider à retrouver le gibier? je ne suis qu'un apprenti et je ne peut rien flairer d'autre ici que le clan du vent... Dit-il gêné de s'être fait voler sa chasse.

Il guetta ensuite autour de l'arbre, sentant la présence d'un campagnol, ou mieux, d'un lapin !
Il repris toute son énergie et chassa devant les yeux attentifs de son mentor.
Il retena son souffle s'allongea dans l'herbe, repéra l'animal, c'était un lapin bien gras et il ne devait pas se tromper car il n'avait pas envie de courir après l'animal, il bondi et d'un seul coup de mâchoire mis fin à la vie de l'animal dont la robe blanche se tachait de rouge à mesure qu'il avançait vers son mentor.

Il le posa devant le matou et se redressa d'un air fier. IL est vrai que ce lapin était pourrait contenter le plus glouton des guerriers.

Il regarda ensuite son mentor et semblait attendre une boutade ou un compliment.

Poussière d'étoiles

Oh, this time of my life.

La chaton roux s'écarta vivement, les oreilles plaquées sur son crâne par gène. En effet, attaquer son mentor n'était pas la meilleure chose à faire. Poussière d'étoiles en fut déçu, il explora les ouvertures que tout ça lui donnait. En premier, les points négatifs : son apprenti peinait à reconnaitre les odeurs, il n'observait pas avant de se jeter sur l'ennemi, les points positifs : il avait de bons réflexs et était attentif. Certes, c'était égal . Deux partout.
Le félin au pelage parsemé de taches colorées jeta un regard amusé à son apprenti. Celui-ci, toujours applati contre le sol semblait tellement désolée. Le guerrier posa le bout de sa queue ébène sur l'épaule rousse du jeunot et lui intima de se relever.

Désolé... Je.. Je chassais et quelqu'un a volé toutes les prises que j'avais enterré ici... J'ai senti une odeur et j'ai pensé que le voleur était encore là et j'ai sauté sur la personne que je croyais être le coupable... quoi qu'il en soit je suis désolé! Dit le jeune apprenti d'un air déboussolé et un peu craintif comme s'il avait peur que son mentor ne le sermonne.

Des vols ? Le clan n'avait pas besoin de ça en ce moment. Déjà que Etoile du Velours avait disparue. Poussière d'étoiles secoua éergiquement la tête et jeta une oeillade fusionnelle à l'apprenti. Ils n'avaient pas le temps de s'inquièter pour leur clan. Le mâle de jais hocha gravement la tête et s'assit sur son arrière train pour réfléchir.
Son apprenti semblait préoccupé par autre chose, il humait l'air, cherchant en vain ses proies disparues. Poussière d'étoiles renifla l'air et ne perçut aucune trace de gibier frais. Il était en train de se concentrer pour percevoir une odeur de viande quand son apprenti l'interrompit brusquement, de sa voix larmoyante, ilimplora le guerrier du Vent.

Poussière d'étoiles... pourrait tu m'aider à retrouver le gibier? je ne suis qu'un apprenti et je ne peut rien flairer d'autre ici que le clan du vent... Dit-il gêné de s'être fait voler sa chasse.

Le guerrier noir lui adressa un regard. Cela ferait un parfait premier entrainement. Il se leva et commença à marcher vers l'endroit d'où venait l'apprenti au pelage éclatant. Du bout de la queue il intima le jeune rouquin à le suivre. Il leva le regard et adressa une oeillade discrète au ciel, espérant que leurs ancêtres soient avec eux. Puis, il se retourna, et se décida à attendre le rouquin qui peinait derrière lui, il devait être fatigué par sa course. Poussière d'étoiles s'attarda quelques instants puis se reprit, il n'avait pas a avaoir pitié, Nuage de Renard devait être robuste pour être baptisé guerrier. Le mâle à la toison étoilée le regarda dans les yeux, plantantses saphirs opales dans ceux pétillants d'exitation de l'apprenti et parla calmement.

- Nuage de Renard, calme toi un peu et concentre toi. Dis moi ce que tu sens. Aujourd'hui, nous allons travailler ça, et peut être qu'avec un peu de chance, on retrouvera tes prises, si ce n'est pas le cas, on chassera sur le chemin du retour.

Poussière d'étoiles avait repris tout son sérieux, retrouver le gibier était leur obectif. Ce serait une véritable ctastrophe de laisser des proies chassées qui deviendraient charogne et qui attireraient les solitaires ou pire, les renards ou blaireaux. Le mâle ébène attendit la réponse de l'apprenti roux, le voyant se concentrer et s'appliquer, Poussière d'étoiles sourit, content de lui.

Invité

L'apprenti courait derrière son mentor, mais fatigué par sa précédente course il avait du mal à garder le rythme. Il vit son mentor légèrement ralentir puis repartir en courant dans la forêt avant de jeter un regard vers lui plongeant son regard dans le siens. Il avait du mal à contenir son excitation et il savait que l'imposant chat le saurais. Il l'écouta alors dire :

- Nuage de Renard, calme toi un peu et concentre toi. Dis moi ce que tu sens. Aujourd'hui, nous allons travailler ça, et peut être qu'avec un peu de chance, on retrouvera tes prises, si ce n'est pas le cas, on chassera sur le chemin du retour.

Le jeune chat aquiesca et se concentra pour humer l'air sous l'oeil attentif de son mentor il ne savait pas si il faisait bien alors il continua et entrouvrit la gueule pour mieux sentir les environs et examiner les traces laissée par le voleur. Il sentait le regard imposant de son maître se poser sur lui.

Tout à coup il s'arrêta et regarda fixement un buisson. Il s'approcha et plongea dans le buisson pour en sortir peu après avec une souris et un rouge gorge dans la gueule, l'air fier et la queue haute, il se dirigea vers son mentor et posa ses prises devant lui. Il semblait de nouveau vif et petillant comme il l'était au début. de la journée. Il renifla le gibier et sentit une odeur qu'il connaissait mais n'arrivait pas à l'identifier.

Quel odeur ! Poussière d'étoile, tu sais d'ou cette odeur peut venir ? elle n'appartient pas au clan du vent et je n'ai pas encore appris à différencier les odeurs des différents clan... Dit-il légèrement inquiet en se tournant vers son mentor.

J'écris avec mon portable donc je peut pas faire très long...

Poussière d'étoile

Il fallait choisir une route,
Et j'ai pris la pluie,
Acide à s'en brûler le coeur,
Pourvu que plane mon esprit.

Tout était blanc, il avait quitté ce monde. Sans pudeur, sans morale. Il n'était plus là, en face du jeune chat roux. Il planait aud-dessus de tout. Rêvait. L'éphémère devenait réalité, éternité sous ses yeux opalins. Aurevoir mes amis. Aurevoir mon pays. Aurevoir ma vie. Il planait, au fin fond des abysses du ciel. Il plongeait dans un néant moisn sombre, dans le néant éclairé qu'était le bonheur. Il s'en gavait, se noyait, là, parmis cette poudre blanche qu'était la poussière d'étoile. Il était fait de ça. Si précieux. La béatitude qui l'envahit lui fit peur, jamais de sa maigre vie, il n'avait ressenti une telle extase. Tout ça le terrorisait. Qu'allait 'il advenir après tant de joie ? Après chaque bonheur, une déception. C'était fait comme ça la vie. D'une apogée de bien être et puis soudain, d'une brutale régression vous envoyant dans les abymes du malheur. Poussière d'étoiles avait vécu ça à la mort de son père. Puis à la mort de sa mère. Il ne lui restait que sa soeur, et bon dieu, quelle traitresse.

Quel odeur ! Poussière d'étoile, tu sais d'ou cette odeur peut venir ? elle n'appartient pas au clan du vent et je n'ai pas encore appris à différencier les odeurs des différents clans... Dit-il légèrement inquiet en se tournant vers son mentor.

Une voix nasillarde, légère, grimpant dans les octaves, un son bercé par l'inquiétude. Son apprenti. La plaine. Les proies. Sa vie. Revenir. S'arracher à ses rêves. Poussière d'étoiles secoua négativement la tête, désolé d'avoir pu s'envoler comme ça, quelques instants. Gêné, il eu soudain peur que son apprenti s'ennuie. Imaginez un peu, le bon mentor qui s'évade dans ses pensées alors qu'il est censé vous apprendre les bases du code du guerrier. Poussière d'étoile ne céda pas à la panique et essaya de se reconcentrer, mentalement. Et puis, il ne s'était absenté que pendant quelques secondes, et il n'avait pas quitté Nuage de Renard physiquement. Il leva la truffe vers la toison azur et prêta attention aux odeurs qui titillaient ses narines. Il perçut l'odeur du gibier que son apprenti rouquin lui avait ramené quelques minutes plus tôt, et une autre, plus forte, plus âcre. Le jeune avait raison. Celle de leurs ennemis . Poussière d'étoiles se tourna vers Nuage du Renard, les yeux pétillants de fierté. Le rouquin était décidément très doué. La fontière n'était pas loin, il n'y avait pas de quoi s'inquiéter. Poussière d'étoiles posa le bout de sa queue ébène sur l'épaule de l'apprenti et dans un sourire lui répondit.

- Bravo pour tes prises. Oui, cette odeur est celle de nos ennemis.Les chats duClan du tonnerre. Tu verras, à ta première asselblée, tu reconnaitras toutes les odeurs. Maintenant, j'aimerais que tu me montre quelque chose.

Le félin ébène tourna les taons et disparut parmis les buissons. Quelques secondes plus tard, il pasa sa tête par les fougères et d'un regard incita son apprenti à le suivre. Il le mena devant le tronc, plus qu'impressionant du Cèdre bleu. Il laissa glisser son regard jusqu'en haut, le perdit parmis les feuilles bleues argentées. Puis, il banda ses muscles, se dressa vers l'arrière, et d'un bond impressionant sauta sur la branche la plus basse. Il se réceptionna, jeta un regard vers le bas et dit :

- A ton tour. Si tu as peur, dis toi seulement que je suis là-haut et que de toute façon, tu vas y arriver.

Invité

Le jeune chat, jetant un regard sur son mentor vit qu'il était plutôt pensif; les temps étaient durs et peu de chats dormait et mangeaient à leurs faim. Il ne fit donc aucune remarque à ce propos, sachant de plus, que cela serait très impoli de faire remarquer à son maitre qu'il n'avait pas l'air d'avoir l'esprit très clair.

- Bravo pour tes prises. Oui, cette odeur est celle de nos ennemis.Les chats du Clan du tonnerre. Tu verras, à ta première assemblée, tu reconnaitras toutes les odeurs. Maintenant, j'aimerais que tu me montre quelque chose.

L'apprenti fut secoué d'une vague de fierté quand il entendit son mentor le féliciter mais il se senti trembler quand il lui annonça qu'ils étaient près de la frontière. Il était terrifié à l'idée de croiser une patrouille ennemie bien que sa mère lui ai expliqué, quand il était plus jeune, que les chats des autres clans patrouillait seulement quand le soleil se levait, quand il était à son zénith et quand il disparaissait, avant de laisser sa place à l'astre de la nuit. Sentant les larmes lui monter aux yeux, il arrêta de penser à sa mère sachant que cela ne le conduirait qu'à pleurer. Il regarda son maitre, de l'inquiétude dans le regard de la même manière qu'un chaton demanderait à un de ses,parents, sans un mot, de rentrer. Il s'approcha un peu plus de l'endroit ou l'odeur était la plus forte et la huma pour mieux la retenir. Il ramassa ensuite ses proies pour montrer à Poussière d'Étoiles qu'il avait vraiment envi de rentrer au camp, il s'approcha néanmoins de lui pour lui demander si il pouvait lui faire une brève leçon à propos des proies et des prédateurs car il avait peur de ne pas savoir assez et de ne pas être capable de rapporter de la nourriture au camp ou de se faire tuer par un quelconque prédateur, faute d'enseignements. Mais son mentor avait tourné le dos ne lui laissant pas d'autres choix que de le suivre. Il l'amena devant le cèdre bleu. L'apprenti fut tout d'abord impressionné par la taille du tronc et son regard se perdit dans les branches touffu et vit qu'au sommet de cet arbre, les feuilles à travers lesquelles filtrait la lumière du soleil semblaient bleu comme "la mer" dont sa mère lui avait longuement parler, une étendue d'eau si vaste que l'ont on voyait pas la fin. Peut après, son mentor fit un bon magistral qui l'amena directement sur l'une des branches les plus basses du cèdre. Le matou le regarda ensuite et lui lança de sa voix imposante;

- A ton tour. Si tu as peur, dis toi seulement que je suis là-haut et que de toute façon, tu vas y arriver.

Le jeune chat prit son courage à deux pattes, prit son élan et sauta sur une branche se trouvant à coté de celle de son mentor et n'arriva pas à atterrir du premier coup sur l'épaisse branche et s'agrippa de ses petites pattes en plongeant aussi fort qu'il le pouvait, ses griffes, dans l'écorce ridée du vieil arbre et d'un vigoureux balancement du bassin arriva à placer ses pattes arrière sur l'épaisse branche. Il regarda ensuite son mentor, le regard plein de fierté et laissa échapper un cri de joie, avant de perdre l'équilibre et de tomber sur de la mousse avant que son mentor ne se précipite vers lui affolé.

Poussière d'étoiles

Fais attention à tes rêves comme tu garderais précieusement la couleur de tes prunelles.

Le jeune félin roux bondit, ses pattes arrières se crispèrent et le mentor ne pu qu'admirer ses muscles naissants. D'un bond magistral, il s'élança. L'apprenti plana quelques mini-secondes puis ses griffes rencontrèrent la branche, armé de ses pattes avants, il se hissa aux côté du matou au pelage si original. De ses yeux opales, le guerrier fraichement mentor l'observa, fier. Son apprenti leva vers lui un regard digne, il était content d'avoir réussi, ça se voyait. Dans son regard, le guerrier se reconnut. Sa jeunesse lui manquait parfois, ce n'était pas qu'il était un vieux machin rouillé, bien sûr que non mais la complicité entre apprenti et mentor, entre apprenti et apprenti, les rigolades, les délies d'enfants, tout ça lui manquait terriblement. Les parties de chasse, la montagne, les épreuves qu'ils surmontaient ensemble, les chemins parcourus, les baptêmes, les joies, les peines, les bonheurs, les pleurs, tout ça, toute cette enfance. C'était quelque chose qu'on lui avait arraché, et ça lui manquait.

Flash - Back

"- Nuage Étoilé, vite, course le, attrape le ! "

D'un bond digne d'un kangourou boiteux, un apprenti au pelage noir carbone sauta, coursant un mulot. Un autre, roux comme les flammes poursuivait le prédateur et sa proie en criant. C'était Poussière d'étoiles et son ami d'enfance, Rafale des Flammes Dansantes. Le jeune matou au pelage noir et constellé de multiples tâches avança une patte timide vers la bête, il l'assomma d'un coup rapide et sec et la prit délicatement entre ses crocs. Le petit corps chaud, regorgeant d'hémoglobine savoureuse le tenta, le faisant saliver. Sous l'œil admiratif de son camarade, il ramena sa prise aux pieds d'un énorme chat au pelage blanc et épais comme une grosse couche de neige. Le félin gigantesque, d'un signe de la tête le félicita. Son mentor de l'époque, Brume Des Sommets, son nom donné par rapport à sa taille, était un bon professeur mais Poussière d'étoiles, avait appris durant ses lunes d'apprentissages, que mieux vaut un mentor qui parle, même trop, qu'un qui ne parle pas du tout. Brume des Sommets le félicitait souvent, certes, mais aucuns sons ne sortaient de sa gorge en présence de son apprenti. Il n'était pas muet, Poussière 'lavait vu causé et papoter avec d'autres sages guerriers. Était-ce une marque d'irrespect ? Poussière d'étoiles ne l'avait jamais su et ne le saurait jamais. Son mentor lui avait tout de même transmis des qualités exceptionnelle et un don pour la chasse plus que génial. Grâce à lui, Poussière d'étoiles était devenu un bon guerrier, il aurait voulu le remercier aujourd'hui mais son mentor avait subitement disparu. La tristesse s'était emparée de lui quand il l'avait appris. Son mentor n'avait pas justifié sa disparition, il s'était simplement évadé dans la nature, rapidement, comme une simple ombre inconnue. Il ne l'avait jamais revu. Ce qu'il savait, c'est que de cet immense chat, il garderait un souvenir implacable, un guerrier imparable, une force exceptionnelle, une intelligence suprême.

Fin du Flash Back

Poussière d'étoiles vit son apprenti vaciller, déstabilisé, le rouquin bascula vers l'avant, avant de s'écraser lourdement contre le sol. Poussière d'étoiles bondit, aussitôt que le corps sec tapa le sol. Le matou noir sentit son ventre se crisper, il ne pouvait pas le perdre maintenant. C'était leur premier entrainement. Ses yeux opales cherchèrent les prunelles de l'apprenti vaillant. Du bout de la patte, il toucha le corps mou du chaton.

- Nuage de Renard, tu m'entends ?

Invité

- Nuage de Renard, tu m'entends ?

L'apprenti était arc-bouté sur une racine couverte de mousse, son ventre blanc paraissait briller sous le soleil et l'ombre de quelques branches rayaient son pelage. Son corps était là mais son esprit ailleurs, son visage ne laissait signaler aucune expression possible d'identifier. Il se sentait léger mais ne pouvait pas bouger. Il sentait aussi que l'on lui donnait de petit coups sur le flanc, Il se rappela que Poussières D'étoiles était là lui aussi et il se rappela aussi sa chute de la branche, son corps avait frappé le sol avec tant de forces qu'il tomba tout de suite dans une sorte de rêve très profond, il voyait sa mère qui lui parlait douce, elle semblait en pleine santé et avait aussi l'air de manger à sa faim, cela lui tira un sourire qui se transforma ensuite en peine. Sa mère était morte il y a 3 lunes mais pourtant il n'acceptait toujours totalement pas sa disparition, même s'il avait exécuté toutes ses volontés, il ressentait au fond de lui un vide qui paraissait impossible à combler.

Il commença à s'approcher d'elle et voulu se blottir contre elle. Il ne pensa à regarder autour de lui qu'à ce moment. Il se trouvait dans une immense clairière qu'une rivière coupait en son milieu. A ses pattes, le ruisseau était si clair qu'il paraissait briller dans la nuit. Il entendit alors la voix de sa mère s'élever comme un vent de printemps.

Patte de Renard... Je veut dire, Nuage de Renard ! Que tu as grandis...
La voix de sa mère était douce et réconfortante. Néanmoins, il se demandait pourquoi il la voyait, même dans un rêve, cela lui paraissait insensé même si il mourait d'envie de la voir, il se demandait comment cela était possible et comme si elle lisait dans ses pensées elle lui répondit aussi vite qu'il était tombé.

Je sais que ma mort t'a fait beaucoup de mal, mais je veut absolument que tu sache que je suis extrêmement fière de toi, regarde toi, tu est passé de chat errant à chat de clan. Mais je te conseille de te réveiller car ton mentor commence vraiment à s'inquiéter... Et.. Je ne peut pas rester plus longtemps... Au-revoir Nuage de Renard... On se reverra tu peut en être certains... Elle dit cette dernière phrase d'un ton qui imposait la confiance et qui serait capable de calmer un renard en furie.
Peu après avoir fini de parler, elle disparu sans un mot, sa silhouette devenant d'abord flou, puis la clairière elle même se matérialisa en une fumée très épaisse.

Il ouvrit lentement les yeux après que tout son rêve est entièrement disparu.
Son mentor se trouvait juste devant lui l'air très inquiet.
Il l'entendit pousser un léger soupir de soulagement après qu'il se soit réveiller, il essaya ensuite de se lever lentement, il n'avait absolument aucune idée de combien de temps il était resté inconscient.
Après avoir réussi à se lever et s'être étiré il regarda son mentor d'un air désolé de lui avoir fait peur. Mais il lui fit quand même savoir qu'il allait désormais mieux et qu'il n'y avait plus aucune raison de s'inquiéter.

Il lui posa quand même une question :

Dit Poussière d'Étoiles... Est-ce que tout le monde peut recevoir des messages du clan des étoiles ?.. Il avait tout de même peur que son mentor se demande d'où lui venait la question, ou s'il avait reçu un trop gros coup sur la tête...

" Au fond, personne ne croit à sa propre mort, et dans son inconscient, chacun est persuadé de son immortalité. "

Poussière d'étoiles

Le chaton semblait plongé dans l'inconscience, ses yeux se perdaient, on aurait qu'il regardait son mentor sans vraiment le voir. Poussière d'étoiles observait le moindre de ses gestes, apeuré. Le mentor sentit ses muscles l'abandonner, ilne fallait pas qu'il perde son apprenti maintenant. Pauvre petit, l'avait-il sur-estimé ? Aurait-il été capable de sauter sur la branche ou le mentor l'avait cru capable alors qu'il ne l'était pas ? Poussière d'étoiles se mordit la langue de crispation, son apprenti n'avait rien demandé et le voilà déjà au tapis. Il devait se relever, c'était un guerrier, digne de son clan, il le fallait. Poussière d'étoiles sentait ses muscles s'engourdir tant la tension était palpable. Le soleil se couchait et la plaine était arrosée d'une douce couleur orangée. Des nuages se mouvaient dans le ciel qui se teintait magnifiquement. Poussière d'étoiles posa une patte aventureuse sur le corps arc-bouté du rouquin. Sa respiration, bien que faible, fit un bien fou au matou au pelage constelé de tâches rousses. Il n'était pas mort. Juste endormi. Le guerrier ferma les yeux quelques instants. Il avait imaginé le pire. Le matou ébène rouvrit les yeux quand il sentit le petit chat se trémousser, en effet le rouquin s'était redressait et regardait fixement son mentor, une lueur étrange dans les yeux. Il prit alors la parôle. " Dit Poussière d'Étoiles... Est-ce que tout le monde peut recevoir des messages du clan des étoiles ?.. " Son mentor en eu le souffle coupé. Qu'avait vu le chaton lors de son moment d'inconscience ? Avait-il parlé à leurs ancêtres ? Etait-ce possible ? Etait-il élu ? Etait-il fait pour être guérisseur ? Le chat au pelage comparable à la toison étoilée en eu mal à la tête. La migraine le prit sauvagement et il dut s'assoire pour ne pas perdre l'équilibre. Toutes ces questions sans réponses résonnaient dans sa tête comme un échos qui inlassablement, rebondirait sur des parois. Poussière d'étoiles secoua sa tête douloureuse et planta son regard opalin dans celui du roux. Il n'avait envie de qu'une chose, rentrer à l'abri, dans sa tanière, se blottir contre un de ses camarades et plonger dans un sommeil réparateur et sans rêves. Il résolverait ce problème demain, ou après demain. Aujourd'hui, il avait eu son quota de bêtises et d'émotions. Se redressant, il jeta un regard à l'apprenti qui faisait de même. Il ne semblait pas blessé mais le matou préféra en être sûr : " Tu n'es pas blessé ? " Apparement l'apprenti attendait une réponse à sa question. Le jeune guerrier soupira puis se lança. "Je ne sais pas. Personnellement, je n'en ai jamais fait. Mais je pense que c'est possible. Tous les chats de clan ont accès un jour ou l'autre à nos ancêtres." Il espérait silencieusement que sa réponse conviendrait le rouquin et qu'il ne lui poserait pas une seconde question embarrassante dont il ne connaissait pas la réponse. Il se leva, et campé sur ses quatres pattes, redressa son apprenti du bout du museau. Puis, il murmurra. " Allez, on rentre, on passe prendre tes prises et on n'y va, tu as bien travaillé aujourd'hui pour un premier entrainement, je suis fier de toi."

{Tu réponds et on arrête là pour un premier entrainement ?!}

Invité

Son mentor venait de pousser un soupir de soulagement après qu'il se soit réveillé mais il semblait soudain confus et désorienté après qu'il lui ai posé sa question. Il lui demanda si il allait bien mais il ne répondit pas car il attendait une réponse à sa question

"Je ne sais pas. Personnellement, je n'en ai jamais fait. Mais je pense que c'est possible. Tous les chats de clan ont accès un jour ou l'autre à nos ancêtres." répondit-il l'air troublé comme si il soupesait ses mots de peur de dire quelque chose de faux.

Il aida ensuite le jeune apprenti à se relever du bout du museau avant de lui dire que la journée était finie;

" Allez, on rentre, on passe prendre tes prises et on n'y va, tu as bien travaillé aujourd'hui pour un premier entrainement, je suis fier de toi."

Ses simples mots suffirent à donner confiance en lui au jeune apprenti. Il se promettait en lui meme, qu'il ne ferait plus jamais de chute aussi ridicule et qui aurait pu lui couter la vie. Puis il se rappella les mots prononçés par sa mère, Elle était fière de lui et cela lui redonnait confiance aussi. IL se sentait plus grand plus fort et plus courageux...

Il lança à son mentor un Merci... qui semblait se perdre dans les feuilles et il rentra au camp la conscience tranquille avant de se diriger vers la tanière des apprentis ou il dorma comme un loir après cette dure journée pleine d'émotions.

FIN DU CHAPITRE

(lol)