Le soleil versait ses rayons dans la belle prairie.Malgrés le froid de l'hiver qui commençait, les rayons étaient radieux, imperturbables par le froid hivernale, qui s'annonçait rude.Les oiseaux chantonnaient leurs joies en sautillants sur le sol, à la recherche de la nourriture, et les plantes continuaient d'offrir leurs belles odeurs aromatisées.Le magnifique mélange des couleurs des fleurs attiraient les insectes, notament les fleurs dorées.Les araignées, vers les fleurs les plus sombres, avaient installées leurs toiles aux airs lugubres.Mais soudain, au loin, on pouvait voir une silhouette blanche comme neige.Elle se dirigeait à pas feutrés vers cette prairie qui était le contraire de son interieur.Et puis, les sons de ses pas parvinrent aux oreilles des fleurs qui fremirent.Les secousses provoquaient par ses pas firent terreur aux oiseaux, qui s'envolèrent pour se protéger.Les araignés, voyant cet être, quittèrent leur toile, s'attendant à ce que ses pattes arrachent leurs oeuvres.Mais rien de tout ceci ne fut.Seul un calme étrange régnait dans la prairie.Habituellement, une chatte de son âge se serait amuser avec les fleurs, aurait gambadé partout.Un guérisseur aurait était comblé et aurait fait ses réserves pour l'hiver, avant que les autres guérisseurs ne se servent, vidant cette magnifique prairie de ses vertus médecinaux.Mais Angel n'était pas comme ça.Elle n'avait rien appris de toutes ces petites choses simples de la vie, elle n'avait appris que ces gestes mécaniques qui consistaient à faire souffrir l'adversaire.Elle observait, de ses yeux vides de sentiments, les lieux qui aurait fait pleuré les chats les plus sensibles.Symphonie de l'Ange n'était pas sensible.Elle n'arrivait pas à éprouver ces choses là, elle ne l'avait jamais vécue.Elle ne connaissait que le goût du sang, des batailles ensanglantés contre des innocents.Et même tout ceci avait été insignifiant dans sa vie.Elle n'a jamais compris pourquoi est-ce que ses anciens compagnons tuer.Et elle s'en fichait, d'allieur.Alors elle se posa sur le sol, sur ces lourdes pensées, et observa l'horizon, sans but précis.