On the liberty road.

Eclat de Flammes
You are my little sun.
[Pway Petite Destinée ]

Croquons chacun nos idéaux. Les moments les plus suaves de la vie sont ceux passé avec ceux qu’on aime. Malgré les peines, les courroux, on en ressort plus fort lorsqu’on est accompagné. Chacun à son rôle et sa place. Chacun sait quand il trépasse. Mais malgré les douleurs et les excentricités, chacun peut compter sur l’autre et s’entraider. La vie n’est pas forcément un havre de paix, mais il faut connaître le malheur pour apprécier le bonheur. Ceux demandant la lune s’en rendront bien compte. L’ambition alléchante ne fait pas le poids face aux joies simples. Souriez tant que vous vivez. Nous ne savons point si nous devenons des séraphins, ou si nous restons des ébauches rongés par les souvenirs. Dans tout les cas, je fais une trêve avec mes courroux. Pas la même d’être le miroir de ma haine pour les miens. Il me reste tellement de chose à faire avant de me retrancher entièrement sur mes petites ambitions. Peu être faudrait t-il que je m’occupe de ceux j’ai, avant de devenir pauvre socialement. Au moins, je pourrais mourir en ayant été sain une parcelle de temps.

Ma mission avait commencée il y a désormais trois lunes. A la naissance de ma fille. Oui, je l’appelle ainsi. Elle est la seule chose qui me reste. Kernel est désormais trop loin de moi, et je ne sais point ce qu’il est advenu d’elle. je me contente d’espérer qu’elle va bien et que je la retrouverais avant qu’elle ne me considère plus que comme une chimère. Mais pendant ce temps, je n’avais que cette boule de poils insignifiante, reflétant la joie et insouciance de l’enfance. Je n’avais jamais été gamin. Beaucoup disait qu’à trois lunes, je m’étais assombri. Ils ne savent pas ce que j’ai vu, l’horreur que j’ai vécu. C’est le genre de traumatisme qui laisse toujours des cicatrices. Mais personne n’a la moindre hypothèse que cela vire au paranormal, que le clan des Étoiles est l'incarcération de mes peurs et de mes craintes. Tentant de m’enlever ses pensées sombres, je sortis dehors prendre l’air. Stagnant dans le gîte des guerriers comme un simple crétin depuis plus d’une heure, je me suis dit que ce n’était pas le moyen le plus intéressant pour commencer ma journée. Après un légers sourire, je me suis dit que j’allais aller voir la gamine. Elle devait encore dormir. Des nuages opaques couvrait le ciel tel un lac de béton. Seul quelques rayons obliques traversait le tapis ouaté, pour s’écraser sur les vastes forêts claniques. Les frimas hiémales étaient très désagréables. Étreint par la nostalgie, je me suis permis de resté de figée un instant. Je ressemblais à une flamme abstraite, ébréchée et tourmentée par un suave alisée. C’était également ma représentation spirituelle, en terme métaphorique bien sur. Mais pourtant, j’étais heureux. J’avais simplement besoin de faire un véritable point sur mes objectifs. J’étais souriant, mais vide. Il manquait quelque chose. Une simple étape passagère. Un simple relent de mort. Je n’avais jamais eu cette impression sempiternelle qu’elle soit si près de moi. Je la frôlais tout les jours. Le clan des Étoiles me voulaient. Et pourtant, une incertitude me disait qu’ils me rejèterait. Je ne pouvais pas mourir. C’était absolument impossible vu mon métabolisme.

J’ôtais rapidement mes pensées occultes de ma mémoire. Qu’Est-ce que je savais, après tout, de ce que me réservait le futur ? J’étais censé ne rien savoir du clan des étoiles, et errer tel un vulgaire guerrier. Et pourtant, je me sentais également étroitement lié à lui. Peu être qu’un fragment de mon âme logeait dans la firmament. Enfin. Il fallait que j’arrête de faire le niais. Je savais très bien ce qui se passait. Mais une part de moi refuse à vous le faire partager. Je décidais d’arrêter officiellement avec tout ses simagrées. Et après un murmure las, je me décidais ouvertement d’aller chercher la petite. A cet heure là, elle devait encore être bercée par les désagréables ronflements de sa mère. Depuis quelques mois, je m’étais détaché de sa procréatrice. J’avais envi d’aller voir ailleurs. Elle était pour moi une déesse déchue, avec autant de charisme que d’intelligence, soit, très peu. Cette idée m’amusa mal sainement. Qu’est ce qu’elle pouvait être niaise cette pauvre reine. Je rentrais doucement dans la pouponnière. De haute stature, mon ombre intrigua quelques petits félidés somnolents. Je m’approchais de Perle de la Rivière. Contre elle se tenait Petite Frontière et Petite Destinée. D’un coup de patte à la fois tangible et suave, je réveillais la petite. Puis, tout en chuchotant, je lui dis :

« - Hm. Salut. On va se promener tout les deux en cachette ? Ca te dis princesse ? »

| UP ; Je sais pas si tu l'as vu. (: |