Une rencontre on ne peut plus surprenante [ Pv Coco ]

Une brise fraîche réveiller la jeune Guérisseuse de ses pensés. L'herbe verdoyante était maintenant rendu à ses flancs. La féline était pourtant grande. Décidément, il faudrait qu'elle avertisse le Camp des dangers par ici. Les Marécages de l'Adieu étaient merveilleux pour les Guérisseurs, mais pour le reste des membres du Clan, pas forcément. Patte de Fourmis n'était pas venue en ce lieux pour chercher des plantes médicinales, elle en avait déjà beaucoup, mais pour explorer les lieux. L'étrange maladie que si propageait dans le Camp avait surement pour source ce lieux. Il à beaucoup de plantes, mais aussi beaucoup d'insectes, notamment des moustiques. Les croassements d'une grenouille la firent sursauter. Elle entraperçu l'envol de corbeaux un peu plus loin. Ces oiseaux étaient impures celons les croyances de la féline. Les animaux semblaient être effrayés par quelque chose. Surement pas par elle. Bien que la jeune chatte soit grande et pas forcément très gracieuse, elle ne pouvait pas faire s'agiter autant de bêtes. Le sol tremblota légèrement sous elle. Patte de Fourmis leva une patte et découvrit une matière visqueuse accroché à ses poils. Elle réprima un sentiment de dégoût. La vase n'avais jamais été sa meilleur ami, et ce n'est pas maintenant que ça allait commencer... La Guérisseuse s'enfonçait légèrement dans cette matière gluante. Sans attendre un moment de plus, elle bondit et atterrit un peu plus loin, sur de la terre dure cette fois si. Le murmure du vent s'infiltra, une fois de plus, dans les oreilles de la féline. Maintenant, elle était loin du Camp. Autant faire une petite balade. L'écho de ses pas résonna bientôt à travers les conifères, cognant contre les troncs des pins, s'infiltrant dans les branchages, jusqu'à se perdre à l'horizon. Elle était pourtant seule. Mais pourquoi ressentait-elle la sensation d'être épier ? Pourquoi la chatte sentait-elle le besoin de courir ? Pourquoi avait-elle envie de disparaître ? Étrange, bien étrange... En rentrant, Patte de Fourmis irait regarder la frontière avec le Clan du Tonnerre. Non ! Elle ne doutait pas qu'un membre de ce Clan est pénétrée les Terres de l'Ombre, mais elle voulait vérifier à Camp remontait les marquages.

La voilà rendu à La Pierre de Lune. Ses pattes l'avaient conduises ici pour n'importe quelle raison. Elle savait peut être pourquoi : en ce moment, elle ressentait le besoin de parler à quelqu'un, mais ce n'est pas tellement facile quand on est Guérisseuse et qu'on hypnotise les gens ! Les félins de son Clan la craignait de peur qu'elle les hypnose. De plus, elle est assez impressionnante vue comme ça. Pas que par sa taille, mais son pelage est épais et sa voix est grave pour une féline. Patte de Fourmis ressentit cette sensation de présence, mais ce n'étais parfaitement la même... Elle stoppa sa marche. Dans l'air, elle sentait l'odeur du Clan... Pas du Clan, mais comme un mélange de deux clans. Celui du Tonnerre et celui de la Rivière. La Guérisseuse eut soudains des doutes. Était-ce tout de même ce félin qui l'avait suivit ? Un chat du Clan du Tonnerre aurait vraiment osé pénétrer les Terres de celui de l'Ombre ? Toute cette affaire était bizarre. La jeunette décida de suivre la direction d'où venait cette odeur. Patte de Fourmis se retrouver dans des fourrés de ronces. « Merveilleux, on dirait un sapin de noël... » pensa-t-elle intérieurement. Effectivement, elle était couverte de piqure et quelques épines de pins lui étaient tombé dessus. Elles provenaient surement du sapin qui perdaient se... Hein ?! Mais un conifère, ça ne perd pas ses épines !! Décidément, cette journée était des plus étrange. Elle progressa entre les buissons pour déboucher sur une petite clairière où le soleil berçait la douce herbe de ses rayons. La chatte ne remarqua pas tout de suite le félin qui était niché au centre. Il l'a regardait, l'air de rien. La Guérisseuse aurait bien voulu lui lancer une réplique cinglante à la g*e*le pour lui apprendre à l'observer ainsi ! Finalement, c'est ce qu'elle fit :

« Excusez-moi monsieur, je n'aime point que l'on m'observe ainsi. Si vous auriez la générosité d'ôter votre regard de moi, cela me ferait grand plaisir. »

Patte de Fourmis baissa le regard du matou pour regarder ses pattes. Elles étaient pleines de vases. La féline entreprit alors de faire sa toilette, se fichant royalement du mal qui la regardait toujours de la même façon.

« Euuuh je oui enfin désolée je ne voulais pas, enfin je m'en vais si ma présence vous gène je m'en irais. Pardon, avant de partir, car je sens bien que c'est ce que vous souhaitez mademoiselle, auriez-vous la gentillesse de me dire, et ben... votre nom ? »

La Guérisseuse ne l'aurait pas crut capable de la vouvoyer. D'abord, parce qu'il avait une tête à se f**** de la tête des gens et parce qu'un mâle, sauf les délicats bien sur, ne vouvoie pas les femelles. La féline releva doucement la tête. Elle le regarda avec douceur. Lui, il semblait se chahuter contre son esprit. Patte de Fourmis ne voulait pas lui révéler son nom pour l'instant. Son regard devenait presque hypnotisant au fur et à mesure qu'elle pensait. Ce n'était franchement pas le moment que ça lui arrive ! La féline, se rendant compte de ce qui se passait, rebaissa brusquement sa tête. Elle ne devait pas tourner autour des mâles. Elle devait à tout pris les éviter ! Guérisseuse... C'était son choix. Un choix qui s'était avéré bien plus difficile qu'elle ne le pensait....

♥ Flash Back ♥

- Laisse-moi je te dis !
- Tu ne veux pas me voir ?
- Tu peux crever !

La nuit était douce ce soir là. Les hiboux hululaient de plus belle, le gazouillis de l'eau résonnait partout, les feuilles orangés flottaient dans l'air reposant de la forêt. C'était un beau soir se Saison des Feuilles mortes. Mais il aurait été tellement plus beau de ne pas voir deux êtres se disputés. A l'évidence, c'était un jeune mâle et une femelle. Cette dernière n'était pas très contente. Sa dernière phrase était sorti très violemment. Le matou ne recula pourtant pas d'un poil. Il fixait la femelle d'un air amoureux, mais elle d'un air dégouté. Sur le clair de lune, on apercevait faiblement le pelage des deux félins. Elle était rousse et blanche, lui brun.

- Dégage pauvre crétin !
- Mais, Patte de Fourmis... Je t'aime !
- Et bien pas moi !! crachat-elle

La chatte partit en courant vers les buissons d'aubépine qui bordait les alentours. Elle fonça vers une direction inconnu, ne regardant pas derrière elle, se foutant de ce mâle stupide. Il était donc aussi amoureux d'elle pour attendre qu'elle revienne de sa visite au Clan des Étoiles tapis près des arbres et lui parler ? Et bien, il devait être bien déçu. Patte de Fourmis est une féline qui ne manque pas de caractère et seul quelques personne arrivent à l'empêcher de piquer une crise. Franchement, il était idiot. Une Guérisseuse ne peut aimer quelqu'un et personne ne peut en aimer une. Alors qu'est-ce qu'il cherchait ? Le bannissement de son Clan ? Une vie horrible ? Et bien peut être. A moins qu'il n'est pas conscience de se qu'il court. Mais de toute façon, Patte de Fourmis ne l'aimait pas, donc aussi souci à se faire. Arriver près du Campement de son Clan, elle se retourna afin de discerner - au cas où - la silhouette du matou noir de jais. Aucune trace de lui. La Guérisseuse laissa le temps à son cœur de s'arrêter pour pénétrer, mine de rien, à son domicile. Elle ne croisa personne si ce n'est le garde de nuit.

♥ Flash Back End ♥

Serte, ce mâle n'était pas à son goût, mais Patte de Fourmis avait ressentit beaucoup de culpabilité après s'être fâché contre lui. Le souvenir du matou était flou, elle ne se souvenait plus de son nom, mais se rappelait d'une chose : Elle ne l'avait plus jamais revu. Un frisson lui parcouru l'échine en repensant à ce qui avait pu lui arrivé. C'était peut être sa faute finalement ! Elle lui avait tellement brisé le cœur qu'il était parti de son Clan, ou pire, qu'il s'était donné la mort... Non, Patte de Fourmis ne devait plus jamais, jamais fréquenté de mâle de sa vie.

« Enfin de toute façon j'étais là avant. Alors si ma présence ne te plait pas, va-t-en ! »

Quel changement brutal de comportement ! Ce félin était assez imprévisible on dirait ! D'un coup, la jeunette voulait savoir son nom. Elle voulait savoir ses sentiments envers elle - ai-je oublier de préciser qu'il avait ce même regard que le matou de son passé ? -. Elle voulait tout savoir de lui, sauf certain détailles inutiles. Patte de Fourmis se pris une gifle de l'intérieur. Il était temps qu'elle remarque que le lieux où elle était était le même que celui où elle avait rencontrer le disparut ! C'était peut être une coïncidence provoqué par le Clan des Étoiles au final...
Le mystérieux inconnus s'approcha doucement de la féline et lui murmura quelques mots d'excuse à son oreille. Patte de Fourmis sourit. Elle sourit de joie. Ses yeux pétillaient. Désolée, vous ne saurez pas ce qu'il lui a dit, c'est top-secret ! Maintenant, la jeunette allait lui dire son prénom, mais elle laisserait son statue de côté, bien sur. Pourquoi gâcher une si belle amitié qui allait commencer ?

« Je suis désolé, je me laisse emporter parfois. Alors dites-moi, que vient faire ici une si jolie demoiselle seule ?
- Patte de Fourmis. Ne vous inquiétez pas, c'est naturelle chez tout le monde de s'énerver. elle rit bêtement. Surtout à moi ! Je suis ici car...»

Avec tous ces évènements, la Guérisseuse avait complètement oublié ce que venait faire ici ! Vous allez me dire qu'il ne c'est rien passé de choquant ou d'extraordinaire, mais cette rencontre était choquante et extraordinaire pour Patte de Fourmis.

« ...Vous allez rire, mais je ne sais plus... Je ne sais plus pourquoi je suis ici. Et vous ? Je ne pense pas qu'un Guerrier ait quelque chose à faire à la Pierre de Lune d'intéressant. »

Énorme gaffe.

La jeune chatte venait de gaffer, mais la beau matou en face d'elle ne semblait pas l'avoir remarqué. Vous non plus ? Et bien la Guérisseuse voulait cacher son statue, mais en prononçant ses paroles, plus précisément celles-là : « Je ne pense pas qu'un Guerrier ait quelque chose à faire à la Pierre de Lune d'intéressant. » Vous comprenez ? Si elle voulait se faire passer pour une Guerrière, elle n'aurait pas dis cela.

« Patte de Fourmis... quel jolie nom ! Aussi beau que vous. Il souris. Ce n'est pas grave, ne vous inquiétez pas, si vous ne savez plus pourquoi vous êtes là. Car, moi non plus je ne sais plus... Je cherchai surement quelque chose ou quelqu'un sans m'en rendre compte. »

Quel grand dragueur celui-ci ! C'était presque hilarant. Patte de Fourmis essaya temps bien que mal de ne pas se prêter à son jeux, mais elle semblait comme envouter par ce beau matou au pelage crème. Ce dernier recula d'un pas et scruta la rouquine du bout des oreilles, jusqu'à sa queue. Il attendait une chose et une seule, la réponse de la belle chatte, mais celle-ci semblait vouloir jouer à un autre jeux. Oui, elle ne voulait pas parler, elle jouait à son jeux favoris : plonger dans les yeux de ses interlocuteurs pour en lire leurs pensées, lire en eux ce qu'elle voulait savoir. En l'occurrence avec lui, ça s'avérait compliqué. Ses pensées étaient fluides et mélanger. Envie de sang, envie de chasser. Patte de Fourmis se stoppa. Un mal de tête épouvantable l'envahie. Elle eu juste le temps d'observer les yeux du matou. Absent. Il manquait quelque chose en eux... Et elle fut projeter en arrière. Une force puissante s'était opposé à elle et l'avait envoyer bouler. « Il... Il à... deux personnalités » pensa la jeune Guérisseuse au fond d'elle alors que son corps était empêtrer de boue (elle venait d'atterrir dans une flaque de boue). Le fait d'avoir deux personnalités est un fait bien étrange. Un coup vous pouvez être très agréable, ou complètement sanguinaire, mais parfois, vous pouvez tout simplement être le même, mais sans ce souvenir de ce qu'a fait l'autre avant. Mais vu les visions que Patte de Fourmis, lui était plutôt le premier cas. Sanguinaire et gentil. Un frisson parcouru l'échine de la jeune chatte. Et si... et si il essayait de la tuer ? Qu'était-il en ce moment même ? Que devait-elle faire ? Elle s'autorisa de respirer un peu et de réfléchir à tout ça. La féline bifurqua vers son camp, pour se stopper. « Non, non, non et non ! Il n'avait pas l'air si méchant alors pourquoi fuir ? Pour une fois que je PEUX parler à quelqu'un... » murmura-t-elle. Ses dernières paroles étaient lourdes et emplie de tristesse. C'était peut être une rare occasion d'être... ami ?

« Vous savez, je ne vous ai toujours pas demander votre nom, mais il m'importe peu. Je voudrais juste vous dire une petite chose, après ce sera à vous de me dire si vous voulez que l'on continue cette conversation si bien entamé. J'aimerais savoir si... heu... si vous vous sentiez bien tout à l'heure. Pourquoi ? Car vos yeux semblaient vide alors qu'ils étaient si beau il y a quelques minutes... Je ne sais que vous dire d'autre, vous semblez bien sympathique et j'aimerais bien vous connaitre d'avantage mais... »

Elle se retourna vers lui, ses yeux étaient empli de larmes.

« MAIS MON RÔLE DE GUÉRISSEUSE M'EN EMPÊCHE !!! »