Sujet: Ondulant sous le vent... [1st entraînement, Nuage de Voile] Sam 18 Sep - 13:08
Champs de blé, ondulant sous le vent d’Eté.
Une patte devant l’autre. C’est le B.A BA des choses. Sans ça, on ne peut avancer. Tout le monde à déjà parcouru une certaine distance, mais qui c’est quand elle se terminera ? La seule chose qui restait à faire s’était de continué, que pouvons nous tenter, quand deux gouffres se trouvent de chaque côté de vous, léchant vos pattes couvertes de sang… Etoile de Velours ouvrit les yeux. Elle en avait parcouru du chemin, mais ce n’était pas une vagabonde, elle suivait une droite fixe, le soleil et les étoiles, la reconnaissance et la gloire. Elle était contrainte de parcourir cet immense champ de mine. Plein d’imprévu, mais pourtant si monotone. Elle aurait bien voulu choisir ces petits chemins escarpés, se divisant de plus en plus, pour s’arrêter au milieu de rien, pour tout recommencé… Mais il était trop tard à présent. Tous ces voies étaient barré par des amis qui pensait connaître sa véritable identité. Elle aurait tellement voulu vivre en solitaire, et ne pas devoir choisir des décisions biscornues chaque jour et chaque nuit. Elle continuait à marché, doutant, ne sachant si elle n’avait pas fait demi-tour la veille. Ses yeux étaient fermés, pour ne plus voir cette route à perte de vue. Oui, elle ne savait plus réellement quoi faire pour se retrouver et arrêté de se perdre si facilement dans ce champ qui s’étant à l’infini…
Mais le soleil était là, toujours là. Il lui rappelait l’ami qui était mort, dans sa cage, ne voyant défilé autour de lui seulement des bipèdes. La femelle trois couleurs savait à présent que cet immense parc remplit de cages en ferrailles s’appelait un zoo et que tous ceux qui y étaient enfermé devaient passer leur temps comme il le pouvait, voyant la vie se rapproché de la mort à feu lent. Eux, il ne pouvait voyager, il était contraint de tourné en rond, grognant, devenant fou, continuant de tourné, espérant qu’un jour, cette cage s’ouvrirait, mais c’était malheureusement trop demandé. La longue crinière dorée de l’astre lumineux lui rappelait ce lion qu’elle avait rencontré, étant petite, ne connaissant rien à la vie. Lui et son père, il lui avait tous apprit tout ce qu’elle ignorait et l’avait accueilli, les bras grands ouverts et un large sourire de dents étincelantes sur les lèvres. Elle gémie, puis baissa le regard. Que devait-elle faire ?
Elle s’effondra sur le sol. Heureusement pour elle, personne ne se trouvait là à cet instant précis. Les apprentis dormaient paisiblement, la patrouille de l’aube venait de partir et le reste du clan était à ses occupations. Elle commença à entailler la terre desséchée sous ses pattes. Son dessin ne ressemblait à rien, comme sa vie. Enfin, c’est ce qu’elle pensait. Après quelques instants, une forme se dessina derrière l’un des innombrables buissons qui entouraient le camp. La femelle calico se releva, précipitamment, puis se dirigea vers le tas de gibier, comme si de rein n’était. Elle choisit d’abord une proie, de petite taille. Un mulot plus précisément. Puis, elle recommença à douté, elle était à présent certaine d’avoir oublié quelques chose, ou plutôt quelqu’un. Puis, ses oreilles se relevèrent sur son crâne et ses yeux s’écarquillèrent. Nuage de Voile, elle s’était promise de commencé son entraînement aujourd’hui ! Elle tourna les yeux au ciel, heureusement, l’astre de lumière était encore suffisamment bas. Elle pris un lapin et se rua vers la tanière des apprentis. Elle déposa délicatement la proie sous le museau de la jeune apprentie calico puis attendit. Celle-ci se réveilla, entama sa proie puis se dirigea vers la sortie où se tenais son mentor.
Les deux femelles partirent sans se dirent un mot, comme si la destination semblait évidente. Elle se dirigeait vers le champ de blé, semblable à un océan d’or qui ondule et déverse ces vagues couleurs de feu sous la puissance du vent. La meneuse accéléra le pas en voyant que la journée était déjà bien avancée. Arrivé devant les barrières qui entourait le champ, Etoile de Velours huma l’air pour pouvoir détecté ses premières proies. Elle fit un signe à l’apprentie, elle s’enfoncèrent toutes deux dans l’océan doré. La mentor s’arrêta près d’un coquelicot sortit de nulle par et dit quelques mots à Nuage de voile :
-Nous y voilà, nous voilà enfin à ton premier entraînement. Aujourd’hui, il va plutôt tourner autour de la chasse, de la ruse et de la défense. Pour moi, esquivé des attaques est plus intelligent que de foncé tête baissée sur un adversaire. Je vais te laisser trouvé une proie, et t’aiderais à trouver la bonne position. Tu seras le corps, je serais la conscience, à toi de me montré ce don tu es capable !
L’apprentie la regarda, puis obéit sans broncher, elle se releva puis commença à renifler les alentours. Qu’allait-elle déniché ?
Despotique Harmonie As des Chats
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Sujet: Re: Ondulant sous le vent... [1st entraînement, Nuage de Voile] Mar 21 Sep - 20:39
La réalité est le reflet de nos rêves.
Brille la lune, brillent les étoiles. Tâches d'argent sur l'encre de la nuit, diamants étincelants jetés au hasard sur l'impénétrable velours du ciel. Yeux opalescents fixés sur le monde endormi. Nuage de Voile inspire profondément l'air nocturne, riche des effluves apportés la brise.. Fantôme nocturne porté par les courants invisibles du soir, une chouette effraie survole la jeune chatte, ses prunelles d'ambres insondables rivées sur le sol à la recherche d'une proie susceptible de la rassasiée. Morfale. La femelle tricolore s'avance à pas de loup vers le centre de la plaine illuminée par l'astre de la nuit. Le silence pèse sur elle comme une chappe de plomb ; pourtant, elle en apprécie la douceur, et les mille saveurs qui se dégagent de sa solitude n'étaient pas pour lui déplaire. L'absence de vie autour d'elle est comme une baume apaisant sur ses angoisses. Cependant... S'il avait été là, avec elle, à courir dans cette steppe argentée... Son bonheur aurait été parfait. Mais sa pensée est vite oubliée, balayée par le calme comme une brindille par une tempête. Seuls comptent le bruit du vent, le martèlement de ses pattes sur le sol ferme, et la caresse de la lune sur son pelage. Elle se sent envahie par un sentiment de plénitude inconnu, indéfectible. Éternel. Jusqu'à ce qu'il s'arrête, bien entendu. Mais l'heure n'est pas aux questions ni aux spéculations. L'heure est à la vie, à la mort, à la solitude. Elle est seul maître de cet univers figé, et elle compte bien en profiter. Puis il est là. Silhouette noire aux yeux d'ébènes, nimbé d'un halo d'or, il la regarde, et son regard la transperce. La cloue sur place. Qu'importe la solitude. Elle s'approche de lui, il s'approche d'elle, seuls êtres vivants à des kilomètres à la ronde, et ses yeux sont comme des aimants qui l'attirent, l'attirent...
Un mouvement près d'elle fit sursauter Nuage de Voile, la réveillant au moment le plus intéressant de son rêve. Furieuse, elle bondit sur ses pattes, prête à expliquer la vie à l'imbécile qui avait osé la déranger dans son fantasme, lorsqu'elle aperçu le rongeur posé juste devant son nid de brindilles. Elle leva les yeux, et croisa le regard métallique de son mentor, Étoile de Velours. Cette dernière lui fit un bref signe de la tête pour l'inciter à manger puis sortit de la tanière, chacun de ses pas faisant onduler sa longue fourrure. Elle baissa la tête vers son repas, si gentiment apporté par son chef. Néanmoins, elle n'était pas dupe : ce n'était qu'une manière de dire « Prends des forces parce que tu es en retard et que tu vas en baver ». Charmant programme. « Bah », songea-t-elle en mordant sauvagement dans la chair tendre du mulot, « il y a pire façon de se réveiller... Même si j'aurais bien aimer connaître la fin de ce rêve... » Elle jeta un bref coup d'œil à Nuage d'Ortie, roulé en boule à l'autre bout de la caverne. Tout près de lui, la truffe posée sur sa queue, dormait sa sœur, Nuage de Prune. Les deux chatons étaient inséparables, et pourtant aussi différent que le jour et la nuit. Alors que Nuage de Prune respirait la bonté et le bonheur, Nuage d'Ortie dégageait un étrange mélange de retenu et de sérénité. Toujours calme, il ne parlait jamais pour ne rien dire, et son mutisme ajoutait à son charme ténébreux. Nuage de Voile rougit en se rappelant l'intrusion du mâle noir dans son rêve. Dès leur première rencontre, elle avait été attirée par l'aura sombre du bel apprenti, mais elle ne le considérait que comme un ami. Un très bon ami, certes, mais un ami tout de même. Elle reporta son attention sur son rongeur et passa sa rage sur lui.
Son repas rapidement expédié, elle se précipita vers l'entrée du camp où son mentor l'attendait, bousculant quelques dormeurs au passage. Elle s'excusa du bout des lèvres tout en dérapant près d'Étoile de Velours, qui fit aussitôt demi-tour et se dirigea vers le tunnel d'ajonc qui masquait le Clan du Vent aux regards indiscrets. Après une hésitation, Nuage de Voile la suivit. C'était son premier entrainement, pas question de trainasser en chemin. La destination de la meneuse n'était pas très difficile à deviner, étant donner que le mythique champ de blé était l'endroit privilégié pour les entraînements des jeunes prodiges du Clan du Vent. Prodiges dont la chatonne espérait bien faire partie. Mais cela ne l'empêchait de dévorer du regard tout ce qui passait à sa portée. N'ayant jamais vraiment quitté le camp – bien que, d'un naturel rebelle, elle avait probablement bien plus explorer les environs que ses petits camarades, elle ne pouvait qu'être émerveillée par le ballet aérien d'un couple de papillons – probablement l'un des derniers de la saison – ainsi que par les magnifiques couleurs automnales qui commençaient à apparaître sur les feuillages. Elle n'osait même pas imaginer la tête qu'elle devait avoir. Enfin, les deux chattes débouchèrent sur le champ de blé. C'était une immense terre de semence, autrefois prospère, mais à présent totalement laissée à l'abandon, si bien que, entre les épis de blés parfois plus haut qu'un Bipède, on pouvait parfois trouver de mauvaises herbes ou des orties. C'était toutefois un terrain d'entrainement idéal, car une partie des récoltes étaient chaque année coupée, divisant ainsi le champ en deux ; on pouvait donc s'entraîner aussi bien à la chasse qu'au combat. Cela, Nuage de Voile l'avait appris en laissant trainer ses oreilles auprès des apprentis, et elle n'était pas prête de s'en vanter. Du moins, pas devant son mentor. Car elle était persuadée qu'écouter les conversations des grands ne pouvait être approuvée par son chef. Mais elle était tout de même contente de l'avoir fait ; au moins, elle n'était pas totalement ignorante. Étoile de Velours s'arrêta brusquement devant une trouée, au milieu de laquelle, aussi incongru qu'une cristal, se tenait un coquelicot. La chatte calico se tourna vers son apprentie, un sourire aux lèvres.
-Nous y voilà, nous voilà enfin à ton premier entraînement. Aujourd’hui, il va plutôt tourner autour de la chasse, de la ruse et de la défense. Pour moi, esquiver des attaques est plus intelligent que de foncer tête baissée sur un adversaire. Je vais te laisser trouver une proie, et t’aiderais à trouver la bonne position. Tu seras le corps, je serais la conscience, à toi de me montrer ce dont tu es capable !
-Ça tombe bien, je suis tout ce qu'il y a de plus calme et clairvoyante, ne put s'empêcher de marmonner la novice en se mettant comme elle le pouvait en position de chasse.
Là encore, la tricolore se félicita pour sa curiosité. Elle avait plusieurs fois observé les apprentis devant leur tanière, et s'était plusieurs fois entrainé – en cachette, bien entendu – à reproduire leurs postures et leurs attitudes. Certes, elle n'avait pas encore atteint la souplesse ou le maintient d'un chasseur expérimenté, mais elle savait toutefois qu'elle n'était pas tout à fait ridicule – ce qui la réconforta. Elle huma l'air. Le vent soufflait dans sa direction un mélange d'épis, de céréales, le musc sucré du coquelicot et... et le fumet alléchant d'une proie. Nuage de Voile entrouvrit la bouche pour mieux s'en imprégner ; un geste instinctif qui ne pouvait pas mieux tomber. Elle se remémora rapidement les différentes odeurs qui émanaient du tas de gibier. Celle-là lui rappelait fortement celle... Une souris ! Oui, bien sûr. La proie la plus évidente, la plus facile à chasser. Fière d'elle-même, l'apprentie sourit à son mentor de toutes ses dents.
-Une souris ! Il y en a une, pas très loin d'ici. J'ai raison, pas vrai ?
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