Quand le Phénix regarde une fleur... Celle de l'Hibiscus [ PV : Sadiquette]

Le Guerrier roux regardait calmement le soleil ardent qui déclinait lentement entre les branches. Il n'était pas au camp, dans l'agitation de ses connaissances, dans les jeux des jeunes chatons. Il se sentait vide, sans aucun sentiment joyeux. A vrai dire, une seule féline pouvait le faire frissoner, lui donner le sourire et l'envie de vivre. Elle n'était qu'une frèle petite chatte, mais l'avait déjà envouté avec son regard innoncent. Le matou secouait doucement la tête, avec un sourire. Ce temps-là était-il vraiment terminé ? Nul ne pouvait le savoir. Et certainement pas lui. Il revint à la réalité, et observait le paysage qui l'entourait. Des arbres. Une prairie, qui n'était non loin de lui. Un campagnol passa entre ses pattes. Le chat ne lui adressa aucun regard. Pas la moindre attention. Son regard n'était plus dans ce monde où le destin jouait avec les membres des Clans. Il était dans son univers. Les merveilleux souvenirs qu'il partageait avec Nuage d'Hibiscus, la belle Apprentie au pelage écaille. La réalité était dure, sans aucune pitié.


Il marchait d'un pas posé, sans but. Les yeux perdus dans un rêve lointain. Son regard ambré s'aggrandit soudainement. Son doux museau avait trouvé une odeur familière. Celle de la féline qui hantait ses rêves. Sans réfléchir, il se rua vers sa source. Elle n'avait pas courut durant son parcours, car les traces de pattes étaient plutôt proche. Il n'eut pas besoin de réfléchir longuement à la destination finale. Sa connaissance du territoire était vaste. Elle était actuellement dans la Falaise du Vide. Il n'aimait pas cet endroit. Mais le Guerrier ferait tout pour retrouver l'air innoncent de Nuage d'Hibiscus alors qu'elle le regardait. Le paysage changeait lors de sa course. Les arbres verts devenaient buissons. Et, enfin, il arriva. Il observait pendant un instant la jeune chatte, qui lui tournait le dos. Puis, Envol du Phoenix ne tint plus. Il s'avança, emerveillé, comme un chaton. Fit craquer une branche par inadvertance. Elle se retourna vivement. Pendant un court moment, le matou lisait de la surprise dans le regard de l'Apprentie. Elle fela, aggressive.


-Que fais-tu ici ?

Devait-il vraiment répondre ? Cela semblait évident. Il n'était pas là par hasard. Ce n'était pas la chasse qui l'avait conduit dans ces lieux. Elle devait surement le savoir. Il s'assit calmement. Son regard se posa sur un nuage, qui lui semblait particulier. Il lui rappelait celui que le félin avait admirer, alors qu'ils se trouvaient dans la montagne. Il ressemblait à une fleur. Son attention revint sur la jeune chatte. Il n'avait pas besoin de conseil pour lui parler. Envole du Phoenix restait simplement lui-même. Un regard mysterieux, charmeur. Une attitude si étrange. Un ton calmpe et posé.


-Pourquoi poser cette question, sachant que tu connais la réponse ? Je ne suis pas là pour des raisons banales. Je suis ici, car tu y es aussi. Parce que tu comptes pour moi. Et que je ne supporte pas cette distance que tu prends quand nos regards devraient se croiser.

Ces mots étaient emplit de vérité. Une souffrance sans doute plus forte que le coup fatal qui arrache la vie. Ce sont des blessures qui ne se soignent pas grace aux herbes des Guerisseurs. Car celles-ci atteignent leur cible jusqu'au coeur, pour ne laisser qu'un corps sans joie de vivre, sans émotion.

(C'est beau ma Sadiquette ♥)

« Pourquoi poser cette question, sachant que tu connais la réponse ? Je ne suis pas là pour des raisons banales. Je suis ici, car tu y es aussi. Parce que tu comptes pour moi. Et que je ne supporte pas cette distance que tu prends quand nos regards devraient se croiser. »

Ces paroles ouvrirent une énorme plait dans le cœur de la féline. Elle évitait son regard chaque jour de peur que sont père le tue ! C'est pour le sauver qu'elle faisait ça, alors comment osait-il penser des sornettes pareilles ? Elle détourna le regard. Sachant ce qu'il penserait de ce geste. Une larme roula le long de sa joue. Puis deux. Puis trois. Elle pleurait pour la première fois depuis que son père c'était réveillé en elle. Elle pleurait pour avoir commit une erreur. Elle pleurait pour lui... POUR ENVOL DU PHÉNIX ! Ses yeux fixait le sol, regardant les larmes tomber lourdement sur l'herbe déjà parsemer par la rosé du matin. Elle ne se retint plus. Vida ses poumons. Cria.

- Je fais ça pour toi ! Tu ne sais pas à quel point je souffre au fond de moi ! Tu ne sais pas, tu ne sais rien...

Nuage d'Hibiscus avait releverla tête et le fixait avec une haine énorme. Malgré elle, son père et tout ce qui la détruisait, elle l'aimait. Du reste de son cœur. Sa voix s'était perdu au milieux des arbres et on entendait plus que l'écho de ses paroles. Elle ne pouvait plus ouvrir la bouche. La féline n'avait plus de voix après avoir crier. Elle se sentait faible. L'œuf était tomber du nid. Il s'était brisé et éparpillé en mille morceaux. Impossible à reconstruire, il mourut. La faible lueur d'espoir qui lui restait c'était éteinte. Elle se coucha dans l'herbe. Arrêta de pensé. Mais malgré tout, son regard était fixé sur le jeune mâle. Nuage d'Hibiscus n'avait jamais réussis à lire les expressions du rouquin. Elle arrivait sur tout les autres, mais pas sur lui. En fait, elle ne voulait pas savoir ce qu'il pensait. Leur amitié était un mystère. Même eux ne savaient pas tellement quoi pensé. Elle se souvenait du premier jour où ils s'étaient rencontrés. C'était aussi le joue où elle fût intégrer au Clan du Vent. Elle était Boule d'Hibiscus et lui Nuage du Phénix. Eux deux s'étaient bien amuser, entre les fugues de la chatonne et ceux où elle était révolté contre tout le monde. Nuage Mousseux, Lui, Cœur de Lune, Nuage de Soie, Nuage de Lave... Tout ceux qui ont été là ne le sont plus. La féline vit sa courte vie défiler devant ses yeux. C'était ça mourir ? Sentir que tut autour de nous s'écroule ? Peut être que oui, peut être que non. « Tu as encore trop de chose à vivre, ne soit pas si pressé de partir... » Cette voix... Ce n'était pas son père. Ni sa mère. Mais qui alors ? La jeune chatte ne connaissait personne d'autre qui avait une voix aussi douce, pleine de réconfort et...

- Je t'aime, Envol du Phénix...

(J'adore ton Rp, ma Givrée ^^)




-Je fais ça pour toi ! Tu ne sais pas à quel point je souffre au fond de moi ! Tu ne sais pas ! Tu ne sais rien !

Le jeune Guerrier ne bougeait pas. Il regardait sans aucune réaction Nuage d'Hibiscus pleurer, se débarasser des larmes qui la hantaient depuis longtemps. Il leva les yeux vers les nuages. Il ne s'était jamais confié entièrement. Son histoire n'avait jamais été révélée entièrement. Il avait oublié son passé. Même s'il ne le lui avait pas dit, c'était grâce à l'Apprentie que certains souvenirs avaient refaient surface. Notamment le discours que son frère avait eut, lors de son départ.


En l'honneur de nos parents, autrefois vivants, je te renomme, jeune frère. Tu n'as pas le besoin de vivre parmis un groupe de chats errants. Connais-tu la légende du Phoenix ? Une seule de ses larmes soigne la plus profonde des blessure. Il est le symbole du feu éternel, car il ravage à jamais l'âme de ses ennemis. Mais aussi, il incarne l'immortalité, car il renait de ses cendres. Malgèrs tout les avantages qu'il possede, sa souffrance est sans doute la plus intense. C'est pour cette raison que tu te nommera Petit Phoenix, et que tu vivras dans un des Quatre Clans qui se partage cette forêt.

Il n'avait pas compris la signification de l'avant dernière phrase. Il pensait que la douleur était, à l'origine, la sienne. Mais ce n'était pas le cas. Nuage d'Hibiscus souffrait enormement. Il l'aimait. La voir vers une larme lui arrachait le coeur. Sa déclaration le plongeait dans des abimes sans fond, qui lui faisait perdre l'esprit. A chaque goutte d'eau qui tombait sur l'herbe fraiche, il retenait avec plus de peine encore un gémissement. Le plus beau des sentiments était bien dur avec lui. Il fit un pas. Mais s'arrêta net en voyant le beau regard de la Novice. Pourtant, ses yeux n'étaient pas amicaux. Ils étaient remplit d'une haine sauvage, plus noire que la mort. Envol du Phoenix sentait ses pattes de dérober sous lui. Il s'assit tant bien que mal. Son regard devenait vitreux. Une larme menaçait de tomber à chaque minute qui s'écoulait. Le Guerrier observait celle qu'il aimait. Il se surprit à sursauter. Le savait-elle ? Avait-elle conscience des sentiments qui l'animait ?


-Je t'aime, Envol du Phoenix.

Le félin roux s'avança. Etait-ce vrai ? Il cherchait le regard pleins de haine qu'il avait rencontré, quelques instants plus tôt. Il ne faisait pas attention aux larmes qui coulaient sur ses joues brunes, ni au bonheur qui s'installait dans ses yeux. Il se coucha en face de Nuage d'Hibiscus. S'approcha encore d'elle. Attendait avec peur la fin de ce rêve. Il ne voulait pas que cet instant, qu'il ne soit qu'un mensonge sans aucune pitié, ou vérité pure, s'arrête. Ne voulait pas que son amie soit victime de ce qu'il appelait une crise. Comme celle qu'elle avait eut dans la forêt, alors qu'il n'était qu'un Apprenti, et elle, une chatonne. Il posa sa tête à côté de son poitrail.


-Je t'aime aussi. Le premier jour, alors que nos regards s'étaient croisés pour la première fois, une part de mon coeur s'est envolé, pour rester à jamais près de toi. Je t'aime, et il n'y a que cette volonté qui me donne envie de continuer à vivre. J'aimerai rester éternellement à tes côtés, si l'on m'accordait cet honneur.

Il leva les yeux. Pour la première fois depuis son baptème de Guerrier, ce n'était pas pour admirer les nuages, qui semblaient former une fleur. C'était pour apercevoir le regard de celle qu'il aimait.