Quel bel endroit pour penser [Libre]

Invité

Âme du Phénix

Âme du Phénix se leva à l'aube pour se dégourdir les pattes , il partit avec entrain et marcha pendant quelque heure. Enfin il vit un endroit magnifique remplit de lucioles. Shanks n'avait jamais vu un lieu aussi beau que celui-ci. Il admirait les lucioles danser dans cette merveilleuse clairière. Le jour se leva peu à peu les petites bêtes lumineuses disparurent. Ce lieu n' était plus qu'une prairie calme et verdoyante. Ile se sentit seul un moment puis il se remit en route vert la clairière et la un souvenir lui revint en tête. Il avait déjà vu cet endroit étant gamin. Il était venu avec ses parents mais , il versa une larme de joie. Car il revit ses parents jouer avec lui. Il reversa une larme , mais cette fois de tristesse. Le petit Âme du Phénix était tomber à l'eau et ses parents avaient sauté aussitôt, a leur tour pour le récupérer.Ils réussirent a le sauver mais le coup fut fatal. Les parents de Shanks s'étaient rapidement...noyés. Aussitôt quelqu'un parut en face de lui. Il ne cacha pas ses larmes , pour lui n'importe qui avait le droit de pleurer, même lui.

Sankara trainait depuis quelques temps dans cette clairière, appréciant les lucioles qui la chatouillaient en se posant sur sa truffe. Doucement, elle les chassaient d'un revers de la patte. Son pelage doré se confondait parfaitement avec les herbes douce et orangées. Il obtenait de doux reflets ocre et or quand le soleil pointait . La jeune chatte était toujours très observatrice, et elle aimait par-dessus tout se balader le nez en l'air, humant les parfums de la vie. Dans cette clairière, elle se roula énergiquement, la poussière s'élevant, formant un nuage gris. Sankara éternua. Elle s'ébroua et se releva. Lorsqu'elle s'aperçut qu'elle n'était pas seule, la chatte s'approcha doucement, ses yeux ambrés interrogatifs fixés sur le matou. Les larmes du chat la touchèrent, et lentement, elle se plaça près de lui. Longtemps, elle aussi avait ressentit ce besoin de se vider, de tout lâcher et de pleurer, les larmes en lui étaient pas inconnues, bien au contraire. Les siennes avaient un goût salées, et Sankara ne pouvait supporter ce ravalement amer dès qu'elle sanglotait. Voulant paraitre amicale, la chatte s'assit et enroula sa queue proprement. D'une voix douce, elle lança.

Je peux t'aider ?

Regrettant aussitôt son tutoiment, elle fut incapable d'ouvrir la bouche, et elle le contempla lentement.

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