Sujet: Un peu de réconfort [Satin] Sam 31 Juil - 22:36
Petit Ange : Je suis coupable...moi aussi.
Le crépuscule. Le plus beau moment de la journée.
Là haut, dans le ciel, le soleil embrassait l'horizon. Couvrant tout d'un voile orangé. Les nuages, proie des aléas du vent, avaient été teint en rose. Lorsque l'on regardait de l'autre côté, on pouvait y voir les premiers instant de la nuit. Au loin, derrière les collines, par delà les horizons, le soleil sombrait dans un océan d'infinie, laissant son trône à la princesse de la nuit. Avec lenteur, sa silhouette se découpait dans le ciel d'entre d'eux. Un ciel aux couleurs violettes, un ciel neutre, ni nuit, ni jour.
Doucement, le soleil acheva sa course, cédant définitivement sa place à la lune dans les cieux. La belle, illumina de ses pâles rayons la forêt. Le paysage s'habilla lui aussi pour la nuit. Les arbres, les pierres, les falaises, l'herbe devinrent des ombres éclairaient par les rayons bleuâtres de la nuit. Au milieu de ce paysage nocturne, une tâche blanche subsistait encore. Elle avait des allures de fantôme illuminé par ce sinistre bleu.
Un jeune chaton-Petit Ange, contemplait les étoiles, le ciel vide de tout esprit. Pourtant, depuis sa naissance, enfin depuis qu'il était en âge de marcher, il venait, chaque soir saluer sa mère. Une mère qu'il n'a jamais connu, seulement quelques secondes, lorsqu'elle lui donna, à lui et à son frère, ses dernières force. Elle était morte pour eux, morte en leur donnant la vie. Le petit chat anvanca doucement. Il vient s'assoir sous un chêne centenaire. Ses énormes branches offir au chaton, un cocon reconfortant. Petit Ange leva ses yeux émeuraude vers le ciel d'encre. La toison argenté scintillait délicatement, suspendu dans le ciel. Il sourit :
-" Bonsoir Maman..."
Désolé, une erreur est survenue. Veuillez essayer d'actualiser la page. Etait ce le hasard ? ou bien une réponse, mais comme chaque soir, une brise tiède vint ébouriffer son épais pelage. Cette brise lui réchauffa le coeur, comme à chaque fois. Il sourit de plus bel. Il n'était jamais seul. Tous ses ancêtres veillaient sur lui. Non, il n'était jamais seul, mais ce soir-là, il l'était encore moins.
Non loin de lui, une fine silhouette couleur neige se découpait très clairement. Petit Ange savait qui s'était : Patte Aillée. La petite chatte n'avait pas bougée d'un pouce depuis qu'elle était revenue, depuis ce moment tragique où sa grand-mère perdit la vie pour la sauver. La petite chatte était toujours là, sur son tapis de feuille, à l'abri dans un trou de fougère. Sa tête posée sur ses pattes, sa petite queue le long de son flanc. On aurait pu croire que tout allait pour le mieux, pourtant en y regardant de plus près, on pouvait voir que rien n'allait, les oreilles basses d, son pelage sale et tâché de sang, ses blessures, montraient bien que la petite chatte n'était pas au mieux de sa forme.
Petit Ange la fixa un instant. Il savait ce qu'elle éprouvait, plus que quiconque...l'horreur d'avoir tué une personne qu'on aime plus que tout -même sans jamais l'avoir connue...- l'impression d'être un assassin et pire encore, le sentiment de culpabilité. Oh oui, il savait ce qu'elle ressentait.
Lentement, Petit Ange se leva. Sans bruit, il s'avança vers la petite chatte. Il savait qu'elle l'avait vue et entendu, mais ses oreilles ne frémirent même pas et ses yeux restèrent perdus, fixant un point connu d'eux seul.
Le coeur battant, le jeune chat s'approcha. Lorsqu'il fut tout près de la jeune féline il dit : -" Eum...Ca va ?"
Quel question stupide...bien sur que non ça n'allait pas. Le jeune chat se reprit :
-" Non, bien sur que non ça ne va pas...Il hésita mais continua : Euh...je sais ce que tu ressens..."
Le coeur battant, il attendit la réaction de la petite chatte. M
Nuage Ailé Déployant ses ailes, elle s'est envolée. Le zéphyr la porte vers de nouvelles contrées...
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Sujet: Re: Un peu de réconfort [Satin] Ven 20 Aoû - 13:40
Patte Ailée Ciel nouveau.
Elle courait. Elle courait sans relâche, abandonnant derrière elle ceux qu’elle aimait, tout comme ceux qu’elle haïssait. Elle courait, plus légère qu’un oiseau. Elle courait comme si sa vie en dépendait, son regard azuré fixant l’horizon lointain…
« Non ! Ne t’en va pas ! »
Ses foulées gracieuses et désespérées semblaient pouvoir la porter à l’autre bout du monde. Elle accéléra encore, tandis que sa silhouette se dorant dans la lueur du levant se détachait du sol, flottait dans l’air doux et humide de ce nouveau jour naissant. Là-haut, scintillante et sereine, une étoile disparaissait lentement, happée par les teintes roses et flamboyantes de l’aurore.
« Je t’en prie ! Ne m’abandonne pas !! »
Des larmes perlèrent aux bords de ses beaux yeux. Elle ne voulait pas que sa grand-mère s’en aille. Elle aurait elle aussi voulu mourir, pour rester auprès d’elle et vivre enfin en paix, loin des persécutions de ce monde. Dans ce ciel si vaste et énigmatique, un voile de brume passa devant l’astre lumineux, arrachant à la chatonne la seule vision apaisante qui lui restait.
« Va-t-en ! Laisse-la tranquille !! »
Sa voix, tremblante de tristesse et de fureur, résonna à travers les collines verdoyantes. Comme répondant à ses paroles, une brise surgissant de nulle part agita l’herbe autour d’elle. Tout en gagnant en puissance, le souffle divin tourbillonna curieusement autour d’elle, ébouriffant sa splendide fourrure. La stupeur pris la jeune féline, qui se laissait envelopper par cette bourrasque étrangement agréable. Un faible murmure sembla alors en émaner, la pénétrant toute entière dans un frémissement profond et puissant. Puis, l’apparition s’en alla aussi soudainement qu’elle était venue, laissant la petite femelle sans voix, aussi perdue qu’intimidée. Encore toute sonnée, elle mit quelque secondes avant de revenir à elle, et de lever brusquement la tête. Cette force inconnue avait dissipée la brume, laissant place à une aube radieuse et resplendissante. Et l’étoile avait disparue. Etoile de Satin avait disparue… Dans un nouveau flot de larmes, Patte Ailée laissa ses pattes se dérober sous elle. Elle serait restée ici éternellement si les crocs de Griffe de Métal ne l’avaient pas délicatement soulevé. D’un pas morne et nonchalant, le regard éteint, le visage ensanglanté et larmoyant, le mâle reprit le chemin du camp, prêt à répandre la funeste nouvelle.
Patte Ailée avait passée la journée dans un coin silencieux près de la pouponnière. En général, lorsqu’un être ressent un tel accablement, il fixe le sol, sans doute dans l’espoir d’y finir le plus tôt possible. Mais pas elle. Non, Patte Ailée fixait le Ciel. Encore et toujours ce Ciel, comme s’il s’agissait désormais de sa seule raison de vivre. Jamais, oh non jamais elle n’avait eut l’impression de porter si mal son nom. Le regard perdu dans l’immensité bleu pur, elle se remémorait ces dernières heures passées, la vision du cadavre de sa grand-mère, sa course effrénée, cette bourrasque venue de nulle part… Qu’est-ce que tout cela signifiait ? Dans un profond soupir, elle ferma un instant les yeux, écoutant le murmure de la brise d’été. Dans quelques lunes, les feuilles des arbres prendraient des teintes flamboyantes, et la clarté estivale ne serait plus qu’un souvenir balayé par les premiers vents froids. Elle s’imagina la forêt enrobée d’un camaïeu rouge et or, et elle, toujours au même endroit, à espérer le moindre signe des étoiles. *Rend-toi à l’évidence, tu ne la reverras jamais. C’est fini. Ca devait bien arriver un jour après tout.*
Le temps était une notion étrange et effrayante, que même mes immortels ne pouvaient contrôler. Dire qu’elle allait bientôt devenir apprentie. Elle avait six lunes désormais. D’ailleurs, Patte Ailée ignorait pourquoi, mais la mort d’Etoile de Satin semblait lui avoir fait passer un cap important dans sa vie tranquille et insouciante de chatonne. Telle une chenille s’extirpant de sa chrysalide pour déployer ses nouvelles ailes, quelque chose en elle s’était métamorphosée... Elle voyait le monde d’une autre façon. C’était à la fois enrichissant et déstabilisant. Et pourtant, le destin semblait l’avoir cloué au sol, dépourvue d’autre volonté que de continuer sa contemplation monotone. Les heures avaient passées, et de nouveaux l’astre du jour déclinait dans les cieux. Le croissant argenté, quand à lui, s’élevait doucement sur les bois, illuminant les feuillages d’une pâle clarté. La nuit n’allait pas tarder à tomber, mettant enfin un terme à la veille interminable de la jeune féline. Pourtant, pas un sourire ne se dessina sur son visage creusé de cernes pourpres. Sa silhouette de marbre, ses pattes droites et fines, la courbe noble de son dos ainsi que son regard dur et figé la rendait aisément comparable à une statue de sphinx…
« Bonsoir Grand-mère…Murmura-t-elle si bas que nul autre chat n’aurait pu l’entendre. »
Elle était là. L’Etoile qu’elle attendait depuis maintenant une journée entière. Etoile de Satin, plus lumineuse et réconfortante que jamais, semblait depuis la Toison Argentée la fixer intensément de ses prunelles de saphir. Que pouvait-elle penser du monde des vivants, maintenant qu’elle appartenait à celui des âmes ?
« Eum… ça va ? »
Plongée dans sa méditation, Patte Ailée perçu à peine les paroles de son interlocuteur. Petit Ange. Bien qu’elle est reconnu son odeur et l’ai entendu venir, elle n’y avait guère prêté attention, car c’était bien le cadet de ses soucis. Elle ne pivota même pas une oreille, réflexe qu’elle avait pourtant à chaque fois que le moindre son lui parvenait. Quand le chaton verrait qu’elle n’était pas d’humeur à discuter, sûrement allait-il s’en aller…
« Non, bien sur que non ça ne va pas...Il hésita mais continua : Euh...je sais ce que tu ressens... »
Sans un mot, Patte Ailée leva lentement les yeux sur lui, un éclat de stupeur brillant dans son regard. Il était rare qu’on lui adresse la parole de cette manière. Cette douceur… En réalité, elle s’attendait plus à une raillerie qu’à autre chose… A moins que Petit Ange se fichait d’elle ! Serrant les crocs, elle se leva d’un bon, et agita la queue avec agacement.
« Tu dis ça pour me narguer, c’est ça ?! Feula-t-elle. »
Ca y est. Comme d’habitude, sa méfiance excessive avait tout fichu en l’air. Il allait la haïr maintenant, et elle perdrait un personne qui aurait pu lui être d’un précieux soutient… A la fois furieuse, gênée et troublée, elle n’eut d’autre réaction que de faire quelques pas tendus en arrière, craignant le pire.
[Fait pas gaffe à son caractère x)]
Dernière édition par Patte Ailée & Vif le Mer 25 Aoû - 10:51, édité 1 fois
Mélancolie Démentielle
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Sujet: Re: Un peu de réconfort [Satin] Mar 24 Aoû - 15:07
Petit Ange :
La petite féline réagit enfin. Mais pas comme prévu. D'un bond d'une rapidité à couper le souffle, elle se retrouva face à Petit Ange. Ses dents blanches immaculés sortit elle feula avec rage :
« Tu dis ça pour me narguer, c’est ça ?! »
Dans les magnifiques yeux azur de la petite chatte, de la colère brilla un instant. Mais le sentiment qui dominait tous les autres n'était autre que la tristesse. Les yeux cernés de violets, la petite féline recula. Elle semblait confuse, perdue déboussoler. Elle recula de quelques pas, ses yeux toujours fixé sur le chat blanc. Sans un mot, le petit chat se rapprocha doucement, un pas. Un pas seulement, c'est tout ce qu'il fit. La pâle lueur des étoiles innondait le pelage immaculé de Patte Aillé. Au-dessus d'eux, les branches des arbres frémirent lorsque la brise souffla. Une brise froide et humide. Elle vint pourtant soulever en douceur le pelage mi-long du jeune félin et poursuivit sa route en soulevant celui de la petite chatte. Lorsque l'air humide entra en contact avec le pelage blanc de Petit Ange, de fine gouttelettes d'eau s'accrochèrent à ses poils emmêlé. Comme des dizaines de miroir, elles reflétèrent les rayons bleuâtres de la nuit.
Il reporta son regard sur la féline. Elle était toujours éloignée de lui. Il inspira à fond et lui dit doucement :
-" Non, bien sûr que non je ne te dis pas ça pour te narguer. Au contraire.... Je sais ce que tu éprouves, j'ai vécu la même chose. Ses yeux émeraudes s'embuèrent de larme. J'ai tué ma mère... c'est moi qui aurait dû mourir, pas elle. Elle m'a donné ses dernières forces. A chaque fois que Patte Lunatique pose son regard sur moi, c'est pour me le rappeler. Dès qu'elle me parle, c'est pour me montrer sa haine envers moi et à travers cette haine, elle me fait comprendre que je n'ai pas ma place ici, que j'aurai dû mourir...sans moi elle serait toujours là. Mais non, il à fallut que moi je sois là. Désormais elle est là haut et moi, l'assassin, le minable je suis là. Il fixa la petite chatte dans les yeux. Son regard à elle aussi était embué de larme, il continua, doucement : Je sais à quel point tu te sens minable. Ce qui fait le plus mal, c'est la plaie béante dans ton coeur. Cette plaie qui ne parvint pas à cicatriser, cette plaie qui s'ouvre un peu plus à chaque fois qu'on te regarde avec pitié ou haine...."
Il baissa la tête. Une perle grise orna son oeil. Elle coula lentement, glissant le long de sa joue, suivant les courbe de son visage. Une autre la suivi, elle emprunta le même chemin, puis une autre et encore une autre. Petit Ange aurait tellement aimé les retenir, il craquait devant Patte Aillé... Mais il ne pouvait pas, ses larmes coulaient, son coeur brulait dans sa poitrine, comme un feu ravageant une forêt. Seul les larmes parviendraient à l'éteindre....
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Sujet: Re: Un peu de réconfort [Satin] Jeu 26 Aoû - 19:34
Patte Ailée Je verse ses larmes pour elle, pour toi, pour les innocents…
« Non, bien sûr que non je ne te dis pas ça pour te narguer. Au contraire.... Je sais ce que tu éprouves, j'ai vécu la même chose. Ses yeux émeraude s'embuèrent de larme. J'ai tué ma mère... c'est moi qui aurait dû mourir, pas elle. Elle m'a donné ses dernières forces. A chaque fois que Patte Lunatique pose son regard sur moi, c'est pour me le rappeler. Dès qu'elle me parle, c'est pour me montrer sa haine envers moi et à travers cette haine, elle me fait comprendre que je n'ai pas ma place ici, que j'aurai dû mourir...sans moi elle serait toujours là. Mais non, il à fallut que moi je sois là. Désormais elle est là haut et moi, l'assassin, le minable je suis là. Il fixa la petite chatte dans les yeux. Son regard à elle aussi était embué de larme, il continua, doucement : Je sais à quel point tu te sens minable. Ce qui fait le plus mal, c'est la plaie béante dans ton cœur. Cette plaie qui ne parvint pas à cicatriser, cette plaie qui s'ouvre un peu plus à chaque fois qu'on te regarde avec pitié ou haine.... »
La gorge de Patte Ailée se noua, ses prunelles se dilatèrent soudainement… Petit Ange venait de frapper exactement là ou ça faisait mal. *Je suis un meurtrier. Je suis un meurtrier.* Les paroles du mâle vibraient encore dans sa tête. Maintenant qu’elle y repensait, il était vrai que sa propre mère se sentait mal à l’aise lorsque l’on évoquait sa mise à bas. Elle refusait toujours d’en parler, et grondait ses filles lorsqu’elles osaient prononcer le nom de Petite Bulle, leur sœur morte dès la naissance… Mais Patte Ailée était certaine que cet accouchement avait fait d’autres victimes… La chatonne voulait en découvrir davantage sur cet événement à la fois réjouissant et cauchemardesque. Et surtout, pourquoi les malheureuses boules de poils avaient succombées dès leur première goulée d’air. Etait-ce à cause d’elle-même et de Petite Ecume, l’autre survivante, qui les avaient empêché le téter le lait maternel ? Ou bien les avaient-elles directement assassinés, poussé par l’instinct de survie ? Non, elle n’aurait pu faire une chose pareille… Et cette sensation de se sentir coupable d’un meurtre dont on ignore tout ne devait pas représenter grand-chose comparé à celle d’avoir tué sa génitrice en venant au monde…
Comprenant soudain le sentiment désespéré de son interlocuteur, elle eut un frisson et ne put s’empêcher de le dévisager une seconde fois. Ce n’était pas de sa faute, et pourtant il se sentait tellement responsable ! Elle, n’avait aucun sens de la raison, agissant toujours comme bon lui semblait avant de réfléchir. Et bien souvent, elle avait avant cela le temps de s’attirer divers ennuis. Jusque là, sa témérité lui avait permit de faire face à toutes les situations, mais c’est en plongeant ses prunelles de saphir dans celle du chaton qu’elle vit la réalité en face : un jour, cela finirait mal. Très mal. Comme cette nuit, celle où elle fut témoin du crime abominable de sa grand-mère. Elle écarquilla les yeux. Elle aussi était une meurtrière. Et encore, si Petite Ange n’avait rien à se reprocher, elle, avait assisté à toute la scène sans rien pouvoir faire, mis à part s’enfuir comme une lâche… Si elle n’était pas partit toute seule en escapade, Etoile de Satin n’aurait jamais eut besoin de se lancer à sa poursuite, et Psi ne les aurait jamais rencontré… Et cette petite sauvageonne. Petite Menthe… Avec son regard torve, son sourire froid et perfide, elle et sa satanée bande de corbeaux. Elle était sans conteste la pire des deux! *Je la déteste. Je la déteste. Je les déteste tous !!*. Jusque là, l’étau invisible de la tristesse emprisonnait la haine de la chatonne. Mais les paroles de Petit Ange l’avaient définitivement brisé. Désormais, la soif de vengeance l’aveuglait totalement. Se redressant sur ses pattes, son expression agressive gagna en intensité si bien qu’elle devenait presque effrayante.
« Non, ce n’est pas de ta faute. Ta mère serait fière de toi si elle était encore là, j’en suis certaine. Tu n’as pas le droit de te rabaisser ainsi, alors qu’il existe de véritables monstres sur terre ! Ce sont elles les meurtrières. Et elles me le payeront cher… Oh oui, très cher ! »
Elle parlait d’une voix tremblante, emplie de rage et de désespoir. Elle en voulait tant aux êtres malveillants qui peuplaient ce monde… Avec un cri de rage, elle éventra le sol d’un puissant coup de griffe et levant au ciel un regard enflammé elle hurla à plein poumons :
« Je veux devenir apprentie ! Je veux pouvoir quitter le camp quand bon me semble ! Je veux devenir plus forte ! Et quand je serrai prête, je les retrouverai… Et elles pourront faire leur prière ! Je te vengerais grand-mère ! C’est promis ! Plus jamais elles ne tueront personne !»
Un torrent de larmes dégoulinait maintenant sur ses joues. Elle s'écroula soudain contre Petit Ange, cédant encore une fois à la fatigue et à la mélancolie. Le museau enfuit dans sa fourrure soyeuse et immaculée, elle ignorait si son geste était un instinct de manque d'amour et d'affection, ou bien simplement que plus aucune joie de vivre n'animait son petit cœur brisé...
« Oh, Petit Ange... pardonne-moi... Je ne suis qu'une égoïste... C'est moi qui aurais dû mourir dès la naissance... Je n'aurais jamais causé tant de problèmes aux autres... »
[Désolée, c’est nul…]
Mélancolie Démentielle
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Sujet: Re: Un peu de réconfort [Satin] Mar 31 Aoû - 11:19
Petit Ange : Je te suivrais...
Un long moment passa après la déclaration du petit chaton. Il senti sur lui le regard de la belle Patte Ailée. Le silence s'était installé entre les deux chats et on pouvait entendre avec distinction les bruits de la forêt endormie ; le clapotis de l'eau en contre bas, au loin, le froissement d'aille d'un oiseau dérangé dans son sommeil, au-dessus de la tête des deux félins, une chouette passa, son hululement déchira le silence faisant frissonner le chat. L'oiseau encercla le ciel dans de vigoureux battements d'ailles. Un tour, deux tours avant de de s'éloigner, comprenant que les deux chats étaient bien trop grands et lourd pour elle. Ils restèrent un moment ainsi, écoutant, pensant...pleurant. Une nouvelle larme coula le long de la joue de Petit Ange. Du revers de la patte, il l'essuya rageusement. Il avait craqué et devant Patte Ailée en plus. Quel imbécile. Il était venu pour lui remonter le moral et voilà qu'il la faisait pleurer ! Mais quel idiot. Il se maudissait de l'intérieur. Décidément il n'était qu'un bon à rien. Il soupira doucement. L'air se transforma en un petit nuage vaporeux qui s'éleva doucement vers le cieux. Soudain, la petite chatte se redressa. Petit Ange surpris, sursauta. Le coeur bondissant dans la poitrine et l'échine à moitié redressé, il regarda stupéfait la jeune féline. Ses yeux azur était brillant de colère et son expression était...agressive. Petit Ange eu un petit mouvement de recul mais, la petite féline ne s'en aperçue pas. Sa voix brisa le silence : « Non, ce n’est pas de ta faute. Ta mère serait fière de toi si elle était encore là, j’en suis certaine. Tu n’as pas le droit de te rabaisser ainsi, alors qu’il existe de véritables monstres sur terre ! Ce sont elles les meurtrières. Et elles me le payeront cher… Oh oui, très cher ! »
Sa voix tremblait, mais ses yeux brillaient de détermination. La lumière de la lune se refléta sur les fines griffes de la féline lorsqu'elle les sortie. Dans un cri de rage, elle éventra la terre d'un seul coup de patte, envoyant valser de la terre à plusieurs longueurs de queue de renard de là. Patte Ailée leva ensuite les yeux au ciel et hurla sa rage et sa détermination à la brise : « Je veux devenir apprentie ! Je veux pouvoir quitter le camp quand bon me semble ! Je veux devenir plus forte ! Et quand je serrai prête, je les retrouverai… Et elles pourront faire leur prière ! Je te vengerais grand-mère ! C’est promis ! Plus jamais elles ne tueront personne !»
Après cette promesse, la petite chatte céda. Elle s'effondra. Un torrent de larme dévalait sans scrupule ses pommettes couleur or, ses yeux azur étaient embués de larme. Petit Ange fut surpris lorsqu'elle se blottit doucement contre lui, fourrant son museau dans son pelage. Entre deux sanglots, elle murmura : « Oh, Petit Ange... pardonne-moi... Je ne suis qu'une égoïste... C'est moi qui aurais dû mourir dès la naissance... Je n'aurais jamais causé tant de problèmes aux autres... »
C'était la première fois-à par de la part de sa mère adoptive- que quelqu'un lui montrait une quelconque affection. Il fut surpris et ne su pas trop comment réagir. Après quelques instants où il resta immobile, il se détendit et laissa son instinct le guide. Du bout de la queue, il essuya une nouvelle larme qui entamait sa descente le long de la joue de la petite chatte. Doucement, il lui lécha le front et dit :
-" Ne dit pas ça. Tu es est forte et tu es en aucuns cas une égoïste. Comme tu l'as dit avant, ce n'est pas de ta faute...ce sont elles les responssables... Un jour viendra où tu la vengeras, comme tu la dis. Ce jour là, si tu le souhaite, je serais à tes cotés. Il s'interrompit et chercha ses mots. Son coeur bondissait si fort dans sa poitrine qu'il pouvait entendre chacun de ses battements au creux de ses oreilles. Il murmura doucement : Et puis... si tu étais partie trop tôt, je ne t'aurai jamais vu...et...et...il déglutit ; mon coeur n'aurai pas battu pour toi..."
*Mais n'importe quoi !! Bien sûr que si elle n'était jamais née tu ne l'aurais pas connue* pensa-t-il après annalyse de sa phrase. Phrase vraiment stupide... decidement, quel raté.
[^-^]
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Sujet: Re: Un peu de réconfort [Satin] Ven 3 Sep - 22:26
[Oui c'est trop mimi tout plein !!^^ D'acc d'acc !^^]
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« Ne dit pas ça. Tu es est forte et tu es en aucun cas une égoïste. Comme tu l'as dit avant, ce n'est pas de ta faute...ce sont elles les responsables... Un jour viendra où tu la vengeras, comme tu l’à dis. Ce jour là, si tu le souhaite, je serais à tes cotés. Il s’interrompit, semblant chercher ses mots. Et puis... si tu étais partie trop tôt, je ne t'aurai jamais vu...et... et... Il déglutit ; mon cœur n'aurait pas battu pour toi...
-Hein ?! »
La réaction de Patte Ailée avait été immédiate. Les derniers mots de Petit Ange avaient brusquement éveillés en elle un sentiment étrangement déroutant, si bien qu’elle ne trouva rien d’autre à faire que de lâcher ce cri de stupeur, suivit d’un petit bond en arrière. Elle ignorait totalement ce qui lui avait prit, ni pourquoi elle se sentait comme ça, et encore moins comment se comporter pour ne pas avoir l’air de la dernière des cruches. Chose déjà faite, malheureusement. Dans un premier temps, elle aurait voulu se couper les pattes pour que celles-ci cessent de trembler, mais elle estima en avoir encore besoin pour les situations futures. Une chose était certaine, elle n’aurait pas aimé voir son reflet dans l’eau à se moment là. Ses grands yeux demeuraient écarquillés, brillant d’un éclat à la fois doux et farouche, tandis que son échine se dressait sur sa nuque sans qu’elle n’y voie de raison apparente. Mais le pire dans tout cela était sans conteste les battements de son cœur : chaque seconde donnait à la chatonne l’impression que ses bonds allait lui déchirer la poitrine. Qu’était-ce donc que cette douleur atroce ? De quel maux pouvait-elle bien souffrir? Et le jeune mâle la regardait toujours… Dire qu’elle venait de se serrer contre lui ! Mais qu’est-ce qui lui était passé à travers la tête ?! Elle aurait due naitre souris, ainsi à l’heure qu’il était, elle serait réfugiée dans un lieu calme et étroit, ou personne ne pourrait la voir dans cet état ridicule. Son corps se raidit de toute part, accentuant l’étouffement provoqué par son organe vital.
« Je… Je suis désolée ! Lança-t-elle d’une voix serrée. »
Elle aurait voulu fermer les yeux et serrer un maximum ses paupières. Elle aurait voulu ne plus jamais voir son interlocuteur. Son regard en particulier. Si beau, si pénétrant. Les deux émeraudes pétillantes qu’étaient ces yeux, bien qu’elles eu jusque là été emplies de larmes, lui une expression tout bonnement indescriptible. Et son pelage immaculé, dont l’éclat de pureté égalait celui du manteau hivernal, demeurait pourtant plus chaleureux qu’un feu chatoyant... Elle l’imagina dans d’autres circonstances, souriant, tel un séraphin parmi les nuages. Alors pourquoi chercher à l’ignorer, comme elle avait ignoré toutes les âmes charitables avant lui ? Pourquoi s’enfermer dans son orgueil et continuer à s’enfoncer? *Que dois-je faire Grand-mère? Aide-moi, je t’en supplie !*. Bien entendu, sa prière silencieuse fut vaine. Après tout, que pouvait faire les morts pour secourir une pauvre idiote dans son genre ? Alors, dans une bouffée de courage, elle prit à nouveau la parole.
« Petit Ange… Maintes fois le destin m’a été favorable, et des personnes formidables m’ont tendue la patte… Or, j’ai préféré leur tourner odieusement le dos et continuer à sombrer dans la solitude. Regarde maintenant où j’en suis. Incapable d’assumer le moindre de mes sentiments… M-moi aussi…
Soudain, contre toute attente, la tension qui l’envahissait se relâcha d’un coup. Elle était comme libérée d’un point énorme, un poids qui la pesait depuis bien longtemps. Un instant, Patte Ailée eut la certitude que le sol se dérobait sous ses pattes. Elle volait. Oui, elle flottait paisiblement, toujours face au jeune félin, noyée l’océan verdoyant qu’était son regard. Un sourire resplendissant se dessina sur le visage de la chatonne, un sourire qu’elle disait être incapable de faire. Bien qu’elle ne comprenne pas tout à fait ce qui venait de se produire, une chose était certaine : Les ténèbres qui l’aveuglaient s’étaient dissipées. Elle se sentait infiniment légère, libérée de tous les problèmes qu’aurait pu lui causer la vie. Son regard redoubla d’intensité, brillant de mille feux comme jamais.
« Moi aussi, miaula-t-elle avec sérénité, mon cœur bat très fort pour toi!»
[Oh, c’est la première fois que la joue dans cet état xD]
Mélancolie Démentielle
MODOW SWIE I will never forget you...
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River Power ! Date d'inscription : 02/05/2009 Points : 4207
Sujet: Re: Un peu de réconfort [Satin] Dim 5 Sep - 14:11
[Ohh !!! C'est tout migni mignon !!! <3 J'adore !!]
Petit Ange :
La réaction de la petite chatte au pelage blanc fut immédiate. Après la déclaration du jeune chat, elle avait bondit sur le côté, se libérant de l’étreinte affective du matou. Elle semblait choquée, non surprise plutôt. Le cœur battant à cent à l’heure, le petit chat regarda incrédule la jolie féline. Ses magnifiques yeux bleus azur étaient ouvert d’étonnement, au fond, tout au fond, une lueur de bonheur brillait. Cette faible lueur fit chavirer le cœur du petit chat. Il repensa à la Patte Aillée d’avant, celle d’avant ce drame. La petite chatte rieuse, toujours de bonne humeur avec son jolie sourire illuminant encore plus son beau visage. Ses yeux...oh ses yeux...Ils étaient si beau, brillant en permanence d’une lueur de malice et toujours rempli de bonheur. Son jolie pelage couleur neige, lustré, illuminé par les rayons du soleil qui venaient danser avec bonheur sur ses flancs et son dos. Elle était si jolie. Oh bien sur elle l’était encore, elle ne changerait jamais...mais elle était juste...différente. Sa jolie fourrure était pleine de nœuds et la crasse était si présente qu’on aurait pu croire que son pelage était marron avec des reflets noirs et non d’un blanc aussi pur que celui de la lune. La petite chatte toujours choquée par la déclaration du jeune chat le regardait avec des yeux écarquillées. Un frisson parcourut son corps frêle du bout de ses moustaches jusqu’à l’extrémité de sa queue, raidissant tous ses muscles sur son passage. Elle prit une profonde inspiration est dit doucement :
« Je… Je suis désolée ! Lança-t-elle d’une voix serrée. »
Sa voie n’était qu’un murmure de douceur. Bizarrement, le petit chat se sentait bien excrément bien. Il venait de déclarer sa flamme à celle qu’il aimait plus que tout. Il avait reussit enfin. Ce lourd secret qu'il gardait au fond de lui, il n'en parlait jamais. A l'instant où il avait posé ses yeux sur elle, son coeur avait fait boum dans sa poitrine...depuis, il n'avait jamais cessé de l'aimer. A vrai dire...la seule raison qui le poussait à rester en vie, c'était elle... S'il ne l'avait pas rencontrée, il aurait depuis bien longtemps rejoint sa mère. Il y avait déjà songer mainte fois...tombé accidentellement dans l'eau, embeter un renard, manger des baies empoisonnées...Mais à chaque fois dans son esprit se dessinait son doux visage et il y renoncait. Au fond de lui il y renoncait dans l'espoir qu'un jour elle le remarque et ce jour était enfin là. Elle l'avait remarquée, il s'était confiée à elle et il lui avait enfin ouvert son coeur...Devant lui, Patte Ailée prit une légère inspiration :
« Petit Ange… Maintes fois le destin m’a été favorable, et des personnes formidables m’ont tendue la patte… Or, j’ai préféré leur tourner odieusement le dos et continuer à sombrer dans la solitude. Regarde maintenant où j’en suis. Incapable d’assumer le moindre de mes sentiments… M-moi aussi…
Elle aussi ? Le petit chat était suspendu à ses lévres. Quoi elle aussi ? Dans sa poitrine son coeur bondissait encore plus que tout à l'heure, il batait si fort que le petit chat cru un instant qu'il allait se décoller et sortir de sa poitrine. Dans un murmure, Patte Ailée finit sa phrase
« Moi aussi, miaula-t-elle avec sérénité, mon cœur bat très fort pour toi!»
Ce fut au tour du petit chat d'être ébahie. Il resta là, sans rien faire essayant de réaliser ce que la petite féline au pelage blanc venait de lui dire. Elle l'aimait...était ce vraiment possible ? Pouvait-il exister quelqu'un sur cette petite Terre qui puisse un jour l'aimer ? Il secoua la tête et retrouva ses esprits. D'un regard remplit de douceur, il fixa la petite chatte. Doucement et timidement aussi, il lui lécha avec tendresse le haut de l'oreille. Puis il lui dit :
-" Je n'imaginais pas que quelqu'un puisse m'aimer ici...et encore moins toi Patte Ailée..."
Sans sans rendre compte, le chaton avait prononcé son nom avec une indinie douceur. Il planta son regard émeraude dans les magnifique yeux azur de la petite chatte et contempla l'océan d'émotion qui y dansait.
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Sujet: Re: Un peu de réconfort [Satin]
Un peu de réconfort [Satin]
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