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 L'HORIZON - n'a pas son pareil ...

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MessageSujet: L'HORIZON - n'a pas son pareil ...   L'HORIZON - n'a pas son pareil ... EmptyMer 7 Juil - 21:57

« Quand la mer étend ses longs bras bleus,
L'horizon n'a pas son pareil,
Il exauce tous vos voeux,
Et vous laisse attraper la soleil. »


. . .

    Une silhouette féline apparaît l'espace d'un clignement de cils au travers les bras biscornus d'une vieille souche d'un arbre mort depuis des lustres et donc le bras depuis longtemps fuit par la sève fut balotté par les flots avant de s'échouer sur la plage. Ses racines ayant perdues toute fonction à part la mission de s'élancer entre ciel et terre dans une danse apocalyptique. Un jour, très certainement, le soleil finira de souffler sa chaleur sur cette carcasse de forêt, enflammant le bois aussi sec que le coeur d'un certain félin. Ce même félin qui quelques secondes auparavant reposait encore entre les branches dépourvues de feuilles de ce cadavre d'arbre. Plus petit qu'une panthère, il en a pourtant le regard ... un regard double, un regard trouble ... miroir de son âme dissemblable, ses yeux sont vairons. L'un reflète le bleu profond de l'océan alors que l'autre semble issus des mines les plus profondes des rocheuses qui courrent vers le ciel aux Etats Unis. Oeil d'émeuraude, qui cligne sous la violence des premiers rayons de soleil qui se frayent un chemin entre les quelques nuages. Inspirant profondémment, le puissant mâle plonge ses pattes couvertes de cicatrices dans le sable fraîs. Plaisir enfantin, relique d'une enfance qui semble de plus en plus lointaine. Les grands de sable se déposent entre ses poils noirs, chassant les quelques puces du cocon jusqu'alors plutôt tranquil où elles s'étaient installés ... ce pelage aussi noir que la nuit la plus sombre de l'hiver.

    S'extirpant de son refuge aussi fragile que les bribes qu'il a réussis à rassembler de son passé. Songes Eternels a perdu sa mémoire. Songes Eternels n'est plus que l'ombre de lui même. Une fois de plus, il pense à la vision qui s'était imposée à lui lors de son accident, ce dieu des Etoiles, ce guerrier au pelage blanc existe-t-il ou restera-t-il à jamais qu'une vision qui lui souffla son nom au creux de l'oreille ? Rien, ni personne, ne semble pouvoir lui répondre. La rage se remit, comme à son habitude, à brattre de plus en plus fort dans les tempes du mâle solitaire. Une haine, une folie ... contre ce soi disant clan des Etoiles qui l'a bannis de ce qu'il était. Avait-il une famille ? D'autres qui l'aimaient ? Ces questions resteront en suspend.

    Des larmes brillants dans ses yeux vairons, le mâle noir leva la tête vers le ciel.
      « Je vous maudits. Vous m'avez détruit ... et jamais je ne trouverai la paix, sauf dans la mort des autres. » hurla-t-il.


    Ravalant ces larmes indignes de son être, Songes Eternels se mit en marche sans un regard vers l'arrière. Il laissa ses pattes musculeuses le porter de dune en collines, de grains de sables en grains de sable, jusqu'aux flots calmes de la mer. Lui ne réussirait jamais à retrouver le calme, jamais. Il semait la mort. Il semait la tristesse, et sur son passage, de nombreux orphelins naissaient. Combien de fils et filles avait-il abandonné sans un regard ? Sa cicatrice était la marque d'un fils dont il avait croisé la route. La chaire de sa chaire avait eu le courage de lui dire ce qu'il était devenu : une horreure, un monstre qui délaisse sa progéniture. Le jeune enfant qu'il avait conçu était mort dans d'atroces souffrances. Pourtant, dans son coeur, Songes aimait ce fils rebel qui avait réussis à lui dire ce qu'il était. Il l'avait tué ...

    Tuer, comme tout ceux qui se dressaient sur son chemin. Son regard vairon se perdit quelques instants dans la comtemplation d'une plume blanche, certainement perdue par l'un des nombreux goélands présents sur les lieux. Aussi blanche qu'il était noir. Symbole de pureté ... il le sut alors, un jour, il retrouverait un fils ou une fille, et il se rachèterait ...

      « Entends mon murmure que je te souffle, mon enfant ... je t'attends. » lança-t-il au vent.


    L'entendrait-il, un jour ?
    Quelqu'un approchait, telle une statue de haine, le grand guerrier ne bougea pas. Sûr de lui, de sa force, il attendit que la présence se manifeste à lui.
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Trafalgar Star
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MessageSujet: Re: L'HORIZON - n'a pas son pareil ...   L'HORIZON - n'a pas son pareil ... EmptyMer 7 Juil - 22:43

Zorro
Dream
[ Désolé pour le Flash Back particulier, j'avais envie de changer]

Il y a plusieurs sortes de combats, toujours plus uniques les unes que les autres. Seras-tu percer le tien ? La bataille n'est pas forcément physique ni sanglante. La définition exacte d'un combat, c'est lorsque la force de notre être et notre volonté défie un autre élément. Les rêves sont une bataille envers nous même. Mais ils ne laissent aucune trêves, et nous empreignent jusqu'à la fin de notre vie.




      - Il faut vraiment que tu songes à apprendre à écouter les autres ! Dit Rhô.
      - Mon instinct me suffit vieux snock ! Répliqua Zorro.

      Sous l'embarcation d'un navire ayant pour objectif d'atteindre les côtes françaises, tout l'équipage était enjoué. Notre bon vieux Jimmy buvait son petit litre de rhum matinal. Ce ne devait pas être le premier, car son nez était déjà légèrement rosé et sa voix chevrotante. Sa toison rousse, recouverte de son chapeau en cuir qui laissait à désirer, était crasseuse. Et sa chemise autrefois aussi blanche que la neige était d'un jaune pisseux. Pourtant, malgré sa petite balafre en dessous de l'œil droit, c'était toujours un beau jeune homme. Certes son style faisait vraiment pitié et il était en mauvais état, mais même endommagée, son élégance resplendissait. Les autres membres de l'équipage était d'accord, à l'hunaminité, ils pensaient tous que leur capitaine " était l'plus cool et c'lui qui avait la meilleure descente". Il regardait deux de ses mangeurs de rats se battre violemment. Il aimait beaucoup la petite troupe de chat de son bateau. Sans arrêt, Jimmy disait que c'était "un deuxième équipage dans l'rafiot". Il s'inventait des histoires,et avait choisit le capitaine. Il savait que ces félins étaient tout aussi intelligent que lui même ( ça c'était pas très dur !) et avaient des affinités. La capitaine se doutait que chacun d'entre eux avait une histoire et un but. Qui ne saurait vivre sans un rêve ? Lorsqu'il était bourré, il en prenait un sur ses genoux et discutait avec lui. C'était un peu comme ses amis au fond, et puisqu'un pirate, c'est à quatre-vingt-dix-neuf pour cent de son temps bourré, je peux vous dire que ces pauvres chats passe de merveilleux moments sur les jambes du capitaine. En plus, lorsque celui-ci à la bêtises, il mélange la boisson pure et transparente des chats avec du rhum et éclate de rire lorsqu'il les voit tituber. C'était ça la vrai vie, chaque jours différents, mais se finissant avec des éclats de rires insouciants. C'était leur philosophie, chats comme humains. Dans la galère, ils étaient tous ensembles. Jimmy regardait toujours deux des chats, les admirant. Toute cette liberté, il s'en était toujours inspiré pour lui même. C'est pour cela qu'il a appelé son navire le "Black Cat". Certes, les membres de l'équipage n'ont pas compris d'où venait le "noir", mais il avait répondu tout joyeux " car les pirates c'est pas blanc". C'était vrai, 'c'était avant tout des hors la loi, preuve que la liberté ait un prix. Mais les deux chats, ils étaient si différent. L'un d'entre eux était gros, tout balafré, avec un pelage grisé zébré de noir. L'autre, il était plus beau. Il était jeune, surement sept ou huit mois. Son pelage pelage était brun, rayé de noir comme un maquereau. Ses yeux était d'un vert perçant et sa stature plutôt grande. pas beaucoup non plus, mais assez massif. Les deux se battait violemment, mais Jimmy ne sut qui avait le dessus.

      - L'nouveau, là.. Il s'défend bien face au vieux !
      - Tu trouve ? dit le navigateur. je paris cent cinquante francs que le costaud va gagner !
      - Non, c'est mon chat l'plus fort ! OK ? J'paris cinq cent francs. Roronoa, il est plus stylé.

      Oui, autre chose. C'était notre cher capitaine qui avait choisit le nom du jeunot : Zorro Roronoa. Le rouquin prétendait qu'il s'était inspiré du bretteur espagnol et pour le second nom, la phonétique d'un célèbre pirate : L'Olonois ( Le 'r' se prononce comme le 'r' en Japonnais, là ou ils avaient prit ce chat sur le bateau ). Mais ce qu'il ne voulait pas avouer, c'ets qu'il avait trouvé ce patronyme dans un livre dessiné bizarre dans les côtes du Japon.Monsieur avait tendance à pas aimer qu'on critique "son ptit dernier". Il considérait que c'était ' le chef des chats', mais c'était évidement pas le cas. Mais du moment que personne ne pouvait le contredire, il n'y avait aucun problème.

      - Ok, s'tu veux. Le tiens est une tapette, j'ai pas à m'inquiéter, j'paris mille francs.
      - Répète Sal*pard !


      Dans le regard du navigateur brillait un éclat de provocation. Le capitaine décidait toujours tout pour son équipage, mais Jimmy avait fait le choix d'être leur égal en temps normal. C'est pour ça que son compagnon de trinque a osé provoquer son supérieur. C'était un peu un cercle vicieux. ce ne plus pas au chef, et quelques secondes après il se rua sur le navigateur. Voilà se qui arrive lorsqu'on provoquait un type bourré qui était très fier de son chat.
      Une heure plus tard, Zorro et Jimmy avait tout les deux gagné la bataille, chacun de leur coté. Le jeune chat dormait paisiblement dans les pattes de son ancien adversaire. Et le capitaine trinquait à nouveau avec son compagnon. Tel était la philosophie des membres du "Black Cat". Se battre, rire, boire, c'était ça le trintrin habituel, rythmé par les aléas de la vie.




*.*.::.#.::.*.*

    Cette vie, Zorro avait choisit de la quitter. C'était un gamin, mais il repartirait de cette forêt qu'une fois qu'il sera triomphant. Il était partit du "Black Cat" en étant le plus fort, à un détail près. Et maintenant, il devait atteindre l'élite ici, toujours aussi décidé à faire de son mieux. Son esprit enflammé lui a toujours permit d'avancer dans le périple de la vie. Lame Tranchante était encore si jeune. Il ne savait point ce que lui réservait le futur, et il oubliait le passé. Déjà, le nom de ses parents n'était que chimère depuis si longtemps, il ne s'en souvenait plus du tout. Ce devait être deux patronyme aussi compliqué de ses anciens. Là d'où il venait, les noms étaient encore plus complexe à porter, mais ils étaient aussi leurs fiertés. Si il n'avait pas des trous de mémoire, il était partis de sa terre natale s'appelant Shindoo Katana, Sabre de l'enfant prodige en français. Un jolie petit nom, unique en son genre qui avait malgré tout marqué son cœur. Repartirais-t-il à l'aventure un jour ? Pour découvrir d'autre terres inconnues. Peu être.. L'Europe était si vaste, et ses compagnons étaient éparpillés un peu partout dans ce continent. Rhô lui, était tout près, vivant dans l'ombre. Il ne lui en voulait pas, comme tant d'autre chose, il oubliait. Zorro passait toujours à travers les choses qu'il ne lui tenait pas à cœur. Avant, lorsqu'il était plus faible que son ami, il était très important pour lui, mais maintenant qu'il avait le dessus, c'était tout bonnement différent.

    Lame Tranchante se déplaçait silencieusement. Comme d'habitude, il ne savait aps oèU il se trouvait. Peu importe, pensa t-il, du moment qu'il n'y aucune impasse à chaque situation. Le mâle Brun avait horreur de se retourner. C'était pour lui un signe de faiblesse et de médiocrité. Mais, entre nous, je trouve que foncer devant sans savoir ou on va, de manière visible ou métaphorique, est un acte tout aussi pusillanime. Mais bon, ne l'éreintons pas, après tout, attirer les courroux d'un félin qualifié d'élite est surement une grosse erreur.

    « Entends mon murmure que je te souffle, mon enfant ... je t'attends. » lança-t-il au vent.

    Zorro ne chercha pas trop loin en entendant cette réplique un peu plus loin. Soit le chat à une dizaine de queue de lui se prenait pour Orphée, soit c'était un crétin psychopathe. Dans tout les cas, cela revennait au même : il s'en foutait totalement. Pourtant, il s'approcha, fixa le félin une floppée de seconde. Puis, une voix, acerbe et rigide il répondit :

    « Ta gueule, tu causes seul. »

    C'était toujours mieux qu'un félin pompett' et agréable. Pourtant, le félin vu en face de lui quelqu'un de différent. Mais, comme d'habitude, son dur jugement n'ira pas plus loin. Il se fichait de ce chat. Même si il avait courroucé, le vilain minou pouvait toujours essayer de le battre. Une victoire de plus, ce serait pas mal dans son Journal de Bord.



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MessageSujet: Re: L'HORIZON - n'a pas son pareil ...   L'HORIZON - n'a pas son pareil ... EmptyJeu 8 Juil - 1:59

« Les yeux vous donnent une version,
Que votre coeur et l'esprit arrangeront ... »


. . .

[ I love your RP, Zorro I love you ]

    Faut-il nécessairement regarder les choses en face ? Celui dont la peur glaçe les veines, celui la même qui se terre devant le moindre danger, ce poltron, ce minet, ce poltron minet ... il va fixer l'objet de sa terreur sans bouger un seul poil de son pelage. L'ensemble de ses muscles se figeront. Ses moustaches n'auront plus que des soubresauts nerveux. Ses prunelles s'élargiront au fur et à mesure que la peur coulera à flots ininterrompus dans son coeur attrophié et déchiré. Ne pas avoir peur des autres, se sentir colosse face aux obstacles qui se dressent sur votre route font qu'il n'est plus nécessaire de braquer son regard sur l'inconnu. L'inconnu viendra, il est toujours venu. Osera-t-il attaquer ? Qu'il ose. Qu'il tente même un mouvement brutal et seules les étoiles pourront encore le sauver car les dieux semblent bien seuls face à la colère dévastatrice d'une âme déchirée.

    Les oreilles du solitaire frémirent. Ondulation imperçeptible, une onde qui commence du bout des quelques poils qui terminent la courbe de ses appareils auditifs jusqu'aux confins de son cerveau. Il n'a pas besoin de voir pour savoir exactement où se trouve l'inconnu. Chacun de ses pas s'enregistrent à toute vitesse, et s'impriment dans la matière grise de Songes. L'animal est sûr de lui. Aucune hésitaiton n'est marquée dans le tempo régulier de ses pattes sur le sol sabloneux. Il avance tranquillement, il n'est donc pas pressé par la peur, ni très certainement par la curiosité. Malgré tout, l'espace entre chaque pas semble assez court ... Jeune chat ? Peut-être, qu'importe. Le vieux chat noir ferma les yeux, son semblant de tranquillité prendrait très certainement fin dans quelques instants. Allaient-ils se battre ? L'un tuerait l'autre ? Peut-être, certainement même. Pour une fois dans sa vie, Songes Eternels allait peut-être se faire battre par le plus grand concours de circonstance, par un être plus fort que lui, le seul. Les Etoiles le feront peut-être perdre. Beaucoup trop de peut-être, si peu d'espoirs ... que la mort l'emporte, il n'a que faire de la vie.

    La plume blanche termina sa course avec le vent. Dans une dernière boucle elle se déposa délicatement au creux d'une vague. Son chemin n'est pourtant pas terminé ... cette couleur si blanche, si pure, rappela au félin sa vision. Ce chat si blanc, ce dieu, ce non-être. Il ne savait qui il était vraiment, ni d'où il venait mais ce qu'il savait, c'est ce qu'il était devenu : un tueur. Sa prochaîne victime allait-elle, elle aussi, le découvrir ?
    Le vent emporta jusqu'aux oreilles attentives du matou au pelage sombre ces quelques sons qui formaient des mots, et ces quelques mots qui formaient une phrase :

      « Ta gueule, tu causes seul. »


    Ne trahissant aucune réaction, aucun sentiment, Songes Eternels enregistra la phrase, mais surtout la voix. Désormais, il saurait la reconnaître parmis tout un groupe de chats, dans plusieurs années. S'il avait perdu la mémoire, tout ce qu'il engrengeait après l'accident restait imprimé, comme ces détails qui ne lui échappaient pas. La voix était tonique, claire avec un ton de jeune chat prétentieux. Du moins, c'est ce que lui interprétait. Le chat lui plaisait. Peu avaient ce privilège. Il savait qu'il avait derrière lui un jeune chat, au vu de sa voix et de sa longueur de pas, sûr de lui et moqueur, à la réflexion facile. Il aurait eu envie de dire, son portrait craché plus jeune, s'il se souvenait de sa jeunesse. D'un calme olympien, le matou laissa ce jeune péteux, ou ce guerrier courageux comme il l'espérait secrètement, dans le silence. Le silence est votre meilleur amis, il efface tout ce qui n'est pas important pour ne vous laisser que les détails qui font la différence. Le silence est aussi un premier combat, ceux qui ne savent pas le garder, ceux dont la peur monte quand il voit son adversaire se taire, celui-la même saura prendre les bonnes décisions au bon moment, placer sa patte au fond endroit pour faucher d'un coup de croc la jugulaire de l'ennemis. Pas besoin de mots pour tuer, juste des sensations, là est la base de l'assassin.

    Ayant compris sans même le voir que ce jeune matou pourrait tenir ce combat inaudible sans aucun effort, contrairement à bien des chats dont la peur aurait détourner la route depuis longtemps, Songes Eternels se leva doucement. Il étira ses muscles endormis qui roulèrent sous sa peau tendus. De ses gestes émanaient une assurance teintée d'un soupçon de méfiance, la marque du guerrier accomplis. En un souffle, il braqua ses yeux vairons sur l'inconnu. Son regard procéda à une rapide évaluation de ce jeune présomptueux. Marqué par de nombreuses batailles, si combat s'ensuivait, il ne serait certain de l'issue. Bien, un bon point. Songes détestait la facilité, recherchée par le faible. Quand deux sentiers se présentaient à lui, il préférait celui où l'on passe par dessus des ravins que l'autre. Quand deux forces se rencontrent, l'expèrience de vieux loubard des mers du matou noir lui indiquait sans faillir qu'il n'avait pas en face de lui le jeune adolescent ventard qui court dans les juppes de maman à la première raclée.

    Ô étonnante journée, il se décida à repondre d'une voix grave, lui si avard de mots :
      « Je parlais au vent, jeune guerrier. Que le vent devienne tempête pour t'apprendre à garder tes mots et masquer tes pas si lourds. »


    Son regard perçant était confiant, mais intrigué. Il ne lisait pas dans les prunelles de ce jeune chat la même attitude que chez tant d'autres. Non, celui-ci n'était pas le jeune chaton qui se lance à l'aventure, le passé brille déjà au coeur de ses yeux sombres. Le Roi des assassins n'est plus seul dans la folies des grandeurs ...
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MessageSujet: Re: L'HORIZON - n'a pas son pareil ...   L'HORIZON - n'a pas son pareil ... EmptyLun 12 Juil - 22:18


    Lame Tranchante fixa le félin sans grand intérêt. Apollon -nous allons le surnommer ainsi - était quelqu'un d'assez particulier. Baratiner d'étranges incantation tel un poète n'intéressait guère notre guerrier. Encore moins un chat comme celui qu'il avait en face.

      «Je
      parlais au vent, jeune guerrier. Que le vent devienne tempête pour t'apprendre à garder tes mots et masquer tes pas si lourds.
      »

    Sur le coup, le mâle brun se contenta de sourciller. Ce félin était réellement grave. Après maigre réflexion, il conclut même que c'était un psychopathe. Parler ainsi en face d'un danger potentiel était une grave erreur.

    [Je finis bientôt, désolé j'étais en vacances ! : )]
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