Game Over

E.L.E.C.T.R.I.C.I.T.E . S.A.U.V.A.G.E
E.L.E.C.T.R.I.C.I.T.E . M.O.R.T.E.L.LE

PAN

- Je suis désolée Cœur d’Or. Je m’en vais.
Les larmes coulaient dans les beaux yeux marrons de Cœur d’Or. Il regardait sa meilleure amie, celle qu’il aimait en secret, depuis si longtemps. Il n’arrivait pas à sortir un mot. Il ne pouvait pas parler. Il s’approcha de son amie. Il frotta son flanc contre la chatonne.
- Ces quatre lunes auprès de toi, ont été les meilleures de ma vie. Au revoir, Électricité.

*

Je levai les yeux vers le ciel. Si longtemps. Cela faisait si longtemps. Un soupir s’échappa de mon museau, et de ma gu*ule. J’avais tant vieillis. J’avais tant changé. J’avais tellement vécu. J’étais maintenant vieille, j’avais des poils blancs, malgré mon pelage toujours présent. J’habitais loin maintenant. Personne ne savait où je me trouvais, on ignorait mon nom. On disait presque, que j’étais une légende. J’étais la réincarnation de la brume, l’air. Le vent. La rivière. L’eau. Les cendres. Le feu. La végétation. La terre. J’étais la liberté.

*

- Nous te surveillons !
- Moi aussi je te surveille !
La féline grise regardait les chattes en face d’elle. Une tigrée, une Birman. Puis, une panthère. Elle avait l’âge de la grisâtre, et semblait assez folle. Elles s’entendraient bien. C’était sur. Patte Sauvage s’assit au milieu du clan, et regarda les autres chattes s’amuser entre elles. Elle se sentait bien ici, un peu exclus. Mais bien.

*

Pourquoi tout ces flash back ? Ma première rencontre avec elles. Petite Panthère, ma meilleure amie. Tornade de Fleur, ma deuxième mère. Griffe d’Émeraude, une sœur présumée. Et bien d’autre. Directement, j’avais bien été intégrée. Très vite, je fus nommée apprentis. Étoile de Brume étant mon mentor, normalement. Finalement, il y eu un changement exceptionnel, ce fut Feuille Blanche qui m’entraîna. Cœur d’Or m’avait rejoint, je m’en rappelle. On formait un des plus beaux couples du clan. Même si officiellement, nous n’étions pas ensemble. Je ne savais pas si je l’aimais, mais je l’adorais. Ça lui suffisait. Puis, ne s’habituant pas à la vie de clan, il décida de partir. Ce fut une déception énorme. Mais j’avais respecté son choix. Puis, j’étais tombée sous le charme de nuage de Ruisseau.

Un flash, une vie. Une naissance. Un enlèvement. Tout cela.
- Maman ? Où étais-tu assé ?
- Oh ! N’oubli pas les P !
Nuage Sauvage se serra contre sa mère, la lieutenante. La belle chatte léopard. Elle vivait un rêve. Dés qu’elle avait été toute petite, Nuage Sauvage avait été enlevée par on ne sait qui, on ne sait comment. Elle avait était inspirée, attirée vers le clan de la rivière. Car elle était née là bas. Ce clan, c’était sa vie.

*

Toute ma vie, elle défilait devant moi. Je ne savais pas l’expliquer. La découverte de ma mère. Mes premiers amis. Mes meilleurs amis.
- Nous serons amis pour la vie !
Nuage de Feu, Nuage de Panthère, et Nuage Sauvage. Tout était si harmonieux. Puis Nuage d’Oiseau, et beaucoup d’autre noms, dont je ne me rappelle plus. La bataille de l’ombre contre le sang, pour venger la mort de leur cheffe. J’avais aidé ces chats, je les avais sauvé. Enfin, deux. Nuage d’Oiseau, devenu Plume d’Oiseau, et Plume d’Ombre. Je m’en rappellerais toute ma vie.

*

- Elle t’a raconté notre histoire ? Et tu l'as écouté jusqu'au bout ? Pour une fois qu'une jeune écoute un vieux..
- Oui !
Le guerrier leva les yeux vers le ciel étoilé
- J’en connais plein des histoires …
- Tu peux m’en raconter ?
Et Griffe de Plomb raconta. Il raconta sa rencontre avec la belle Flèche d’argent, cheffe défunte, mais ressuscitée du clan de l’ombre. Flèche d’Argent arriva, et ils parlèrent pendant longtemps. Devenue Electricité Sauvage, la jeune guerrière croisa la route d’un fantôme pendant cette douce nuit, parsemée d’une énigme mystérieuse, elle ne réussira jamais à résoudre la devinette, posée par le frère du mâle gris.

*

Griffe de Plomb. Je m’en rappellerais toute ma vie. Flèche d’Argent aussi. Il m’avait aidé à sauvé Nuage de Panthère contre Plume de Sang. La pauvre avait perdu l’usage de sa patte. Ma vie avait continué. J’avais grandis, et j’étais devenue une légende dans les clans. J’avais un compagnon, que je n’ai jamais véritablement aimé. Cœur de Rêve. J’eu quatre enfants avec lui. Tous disparurent, quittèrent le clan, ou bien nourrirent J’avais été triste sur le coup, maintenant je m’y suis fait. Mais pourtant, il y avait eu …

Je l’avais détestée, haïs. Je ne pouvais pas le supporter. Sa façon se marcher, de me toiser. D’avancer. De parler. Sa façon d’être. Non. Je ne l’aimais pas. Mon esprit ne l’aimait pas. Mais mon corps l’a désiré. Mon corps entier à succombé au pêché. J’ai raté. Il a été mon addiction. Il a été mon péché mignon. Je ne dirais pas que je l’aimais. Mais mon moi entier, le voulait. Nos corps étaient fait pour s’entendre. L’alchimie c’était faite petit à petit. Nous avons craqué. Il avait fini par être un dieu. Un amant magnifique. Il m’avait finalement déçus. J’avais perdu la confiance de ma fille, à cause de lui.
Mais je sais. Je le sais. Il est en moi. Quelque part. Une partie de moi l’aime. L’aimait. L’aimera toujours. Je ne sais pas ce qu’il est devenu.
- Lune Astrale … Lune Astrale …

*

- Je reviens mes chéries. Nous enterrons Cœur de Lion.
- Miaw.
Trois boules étendues sur la mousse de la pouponnière. L’une était morte, elle avait été mise un peu à l’écart. Son éclair noir montrait déjà sa méchanceté. Une autre grise, identique à la non vivante, on ne les aurait pas reconnut, sauf à leur éclair. Celle-ci en avait un blanc. Une autre tigrée, qui n’a pas d’importance dans l’histoire. Une chatte noire comme la nuit, qu’on ne voyait pas dans la soirée noire, s’infiltra dans la pouponnière. Elle regarda les chatonnes. Elle attrapa les deux jumelles, et en lenteur elle se dégagea du clan.
Tout cela, en quelques secondes.

*

- Trop faible.
Elle posa la chatonne à la rayure blanche devant une porte de bipède. Elle n’avait besoin que de l’autre. L’autre qu’on pensait morte, mais en faite avait juste eu un arrêt. La femelle noire l’avait réanimée. Elle c’était occupées des deux petites quelques jours, puis avait estimée l’autre trop faible. Quel erreur. Elle emporta loin dans le vent la noiraude. Elle déposa la gamine devant une antre de loups. Ceux qui ne la rejetèrent pas.

*

Pouah ! Tant de souvenirs. J’étais la seule à connaître la vérité sur cette nuit la. Imagine m’avait sauvée. Imagine était la chatte noire. Elle m’avait déposé devant la tanière des loups. Ils m’avaient nourris, et c’étaient occupés de moi. Parfois. C’était Imagine qui s’occupait de moi. Elle m’avait enseigné pas mal de chose. Je n’avais jamais vu son visage. Nous faisions des entraînements de nuit. De façon à ce que je ne voit jamais son visage.

- Qui es-tu ?
- Electricité Mortelle.
- Où vis-tu ?
- Quelque part dans un monde rouge.
- Qui es-tu ?
- Je suis une chatte entraînée au combat. Je dois tuer. Tuer les chats de clans.
- Qui t’a entraîné ?
- Je ne sais pas.
- Qui dois-tu tuer ?
- Les chats de clan.
- Qui d’autre ?
- Ma sœur.
- Tu es prête.

Elle m’avait expliqué le chemin menant jusqu’aux clans. J’étais arrivée la bas. Si vite. J’allais vite. J’allais comme l’éclair. Quand je l’ai trouvée. Je les espionnée. C’était la lieutenante. Dans les clans, tout le monde la connaissait. On l’aimait. On la respectait. On disait qu’elle était la meilleure. La pointe de jalousie était montée en moi. Si vite. Je l’avais attendue dans un champs de vache. Mes griffes plantées dans l’herbe grasse. J’avais tuée une de ces vaches. L’éclair foudroyait le ciel. Elle n’arrivait pas à comprendre. Elle n’avait pas compris. Je lui expliquais. Et je la tuais. Après mon travail, j’avais l’impression d’être épuisée. Je l’étais. J’ai du m’échapper si longtemps pour retrouver toutes mes forces. Elle était morte. C’est-ce que je pensais en tout cas.

Puis il y a eu le clan du sang, et celui de l’œil noir. S’alliant pour vaincre. Pour faire tenir la terreur, et la peur. Le sang coula à flot. J’étais un de ces atouts. Le sang noir.
Pourtant, je l’ai revue. Elle était la. Comment m’avait-elle échappée ? Je n’ai jamais pus comprendre. Elle était guérie, et en pleine forme. Je m’étais perdue. Y’avait-il une explication à ça ? Je l’ai laissée pour morte. Elle était loin, loin de son clan. Dans ce champs de vaches .
Mais il n’y avait pas que ça. Il y avait Enfer.
Enfer.

*

Ma sœur. Mon Enfer, celle que je hais le plus au monde. Elle m’avait laissé pour morte, mais finalement, je m’en étais sortie. Elle avait rejoins ce groupe de solitaires, sanguinaires. Assoiffés de sang. Sang félin. Lors de cette bataille, où l’ombre à faillis. Où Tempête de Lumière c’est éloignée du clan, pour devenir une Etoile. Mais elle ne le sut jamais. Elle se fit prendre au piège par ces traites. Elle perdit sa première vie. Heureusement, elle réussit à s’en sortir. Elle devina que c’était dans mon clan, que son clan c’était réfugié. Puis, ma traîtresse de sœur la coinça. Elle perdit toutes ses vies. Tout comme son fils avant elle. La pauvre …
Je suis arrivée à se moment. Je me suis battue. Je l’ai tuée. Comme elle m’a tué.
Puis je suis revenue à la vie. Nous avions un nouveau chef. Une nouvelle lieutenante.
Tout avait changé.

*

Mon cœur se remit à battre. Je ne voyageais pas parmi les étoiles. Je dormais parmi le sang. Parmi les démons. Les âmes damnées. Les voyageurs sans âmes. Puis mon être entier avait été secoué. Puis tel une comète, je traversai les profondeurs de la terre. Je montais. Puis mon corps arriva en haut. Je mis du temps à imaginer. Les ténèbres m’avaient donnés une deuxième chance.
C’est à ce moment, que j’ai compris. Mais je n’en étais pas encore sûre

*

Ce fut lors de la bataille du tonnerre. Tous se battait avec volonté et acharnement.
Ce fut la. Nos regards se croisèrent. Nous nous apercevions que quelques secondes. Juste entre deux chats se déchirant à mort.
Ce fut la. Que nous comprenions.
L’une ne peut pas vivre sans l’autre.

*

Nous nous sommes jamais revue après ça. Si, une fois. Je l’ai ignorée. Elle m’a cherchée. Toute sa vie. Elle aurait put toujours essayer. Mais pendant ce temps, j’ai changée. Ma personnalité. Mon être tout entier. Je n’étais plus la petite Patte Sauvage prête à tout pour tout le monde. Je ne voulais qu’une chose. Le pouvoir. Mais par-dessus. Ce que je voulais. Ce que je désirais. C’était la Liberté. Une seule personne m’a compris. Elle ne s’en rendit pas compte. Mais je l’avais aimé. Comme une fille.

- Hors de ma vue !
- Qu’elle accueille, je n’en voyais pas moins de vous mais tout de même. Je pensais que vous avez un peu de façon de vivre au lieu de me dire avec votre voix peut charmante d’aller voir ailleurs. Mais je vais vous apprendre quelques choses, vous ne réussirez pas à me bouger ou à me demander d’arrêter de vous contemplez ma chère. Je suis très vexé de vos paroles et de votre amabilité avec moi. Mais comme je ne suis pas très rancunier quand les belles femelles s’excusent ou me disent quelques choses de gentille, j’espère entendre quelques choses de moins agressive de votre belle voix.
Il s’appelait Esprit Lugubre. Ce fut le dernier chat qui me vit vivante. Je succomba à lui. Une nuit. Puis, je m’enfuis. J’avais gâché ma liberté. Et je m’en voulais.

*

- Miaw.
Electricté Sauvage s’approcha de la défunte. Sa petite Terre Brune. Elle venait de mourir. Elle venait de donner la vie à sa ville. Patte Lumineuse. Elle attrapa la chatonne. Tout en regardant son ventre rond.

Ce fut dans cette matinée. Qu’elle la revit. Elle s’occupait de Petite Lumière, et de Patte Lumineuse. Elle le savait au fond d’elle. Elle cacha sa fille dans un buisson. Elle était encore petite. Trop petite. Pour comprendre. Elle demanda à sa fille adoptive de s’enfuir. Ce qu’elle fit. Mortelle. Ce fut le mot. Elle griffa au flanc. Très dangereusement Mais Électricité Sauvage savait. Elle avait une chose que sa sœur ne possédait pas. La joie. La Liberté. Les deux jumelles s’affrontèrent. Une fois de plus. Mortelle voulait sa mort. Ainsi que celle de sa sœur. Sauvage ne voulait pas. Encore. Mourir.
Elle laissa une flaque de sang énorme. Dans la neige. Flaque qui coulait jusqu’à Petite Lumière.
- Murmure Silencieux protège la.
Le mâle. Son ami, de peu de temps. Elle l’avait revu. Peut-être étais-ce le vent, qui avait guidé le félin jusque la. Mais il trouva sa fille.

*

J’ai mis du temps à guérir. Après ça. Ma sœur, elle avait une fois de plus disparue. J’étais plus forte. Toujours. Je l’ai toujours été. Je suis le vent. Je suis la Vie. Je suis la Liberté. Je suis Moi.
Je n’ai pas suivi les clans, lors de leur voyage. Je n’ai pas fait exprès de me retrouver si peu loin d’eux. Peut-être un appel de la nature. La vie c’est un chemin déjà dessiné. Moi, je coupe à travers champs. Et je prends un nouveau chemin. Je ne suit que ma voie. La mienne, et non pas celle du destin. J’étais maintenant en harmonie parfaite avec la vie. Je ne savais pas voler. Mais déjà, j’avais l’impression que j’en étais capable.

J’étais peut-être vieille. Mais je n’avais pas perdue ma grâce. Je volais parmi les arbres. Ma démarche, toujours souple, étonnait toujours tout le monde. J’avançais toujours sur mon sol tacheté. Mon sol était maintenant harmonieux. Toutes les couleurs c’étaient rassemblées en une seule. Elles formaient une sphère lumineuse. Quand j’avançais, elle se décalait avec moi. Malgré mon caractère. J’étais unique. Tranquillement, et patiemment je m’approchais d’une rivière. Lorsque je fus à son bord. Je plongea mon corps entier. Le courant était fort. Je n’avais pas pied. Mais je ne me fis pas emporter. Parce que le courant me contournait. Il me traversait. J’atteins l’autre berge très rapidement. Puis grimpa sur la branche d’un énorme cerisier. Je grimpa dessus. Aujourd’hui. Ça serait un jour spéciale. Oh oui. Aujourd’hui je volerais avec les oiseaux. Toucherait les étoiles. Je serais celle que le monde admire. Le ciel.

*

Je m’approchais d’une ferme. Je la cherchais toujours. Je savais qu’elle était plus forte que moi. Mais je savais que devais la vaincre. C’Est-ce qu’attendait Imagine, de moi. Je n’échouerais pas. Pas sur ça. Non. J’ai faillis sur la perte des clans. Je vagabondais près de champs. Soudain, je sentis mes sens en éveils. Que voulaient-ils me dire ? Je m’avançais prudemment. On ne sait jamais. CLAP. Renfermement. Sang. Mal. Douleur.
Bon dieu ! Que ça fait mal ! Je regardais ma patte antérieur droite. Un piège. Comment ? Un bruit. Un bipède. Avec un bâton de bois. Que me veut-il ? Bien sur.
Je montrai les dents. Et bondit, malgré le piège qui me retenait.

*

Mon antérieur. Il me fait mal. Elle c’est blessée. Aujourd’hui. Bien sur. J’ai compris.
Je ferma les yeux.
- Adieu, Electricité.
- Je te surveille !
- N’oublie pas les ’P ‘
- J’ai plein d’histoires …
- Nous serons amis pour la vie !
- Merci !
- Enfin, ma chère. Regarde cette rivière pourpre.
- JE TE HAIS
- Ce n’est pas une façon de parler !
- Tu as gagné ta liberté.
- Je te tuerais ! Je te tuerais !
Cœur d’Or, Tache de Panthère. Tache de Léopard, Plume de Feu, Plume d’Oiseau, Vif Ardent, Poitrail de Suie, Tornade de Fleur, Griffe de Plomb, Flèche d’Argent, Etoile de Brume, Feuille Blanche, Etoile de Lumière, Etoile du Crépuscule, Terre Brune, Cœur de Rêve, Nuage de Rivière, Electricité Mortelle, Enfer, Esprit Lugubre, Chaussette Rouge, Topaze Indomptable, Nuit Lunaire, Foudre d’Electricité. Patte Lumineuse, Petite Lumière. Lune d’Argent, Patte Dorée, Cœur de Praline, tout ces chats qui ont marqués ma vie. Ils ont tous eu une importance. Panthère et Plumeau, mes meilleurs amis. Vif et Suie, ces deux amoureux. Ma mère, ma mère adoptive. Mon premier ami. Ma chef, ma mentor. Des amies. Des filles de cœurs. Des enfants. Des passages. Lune d’Argent et ses poissons. Patte Dorée et son désir de liberté. Comme moi. Praline, celle en qui je voyais une espionne. Et puis …
Lune Astrale. Lune Astrale. Lui.

PAN

Elle avait réussis. Elle m’avait tué.
Dans mon dernier souffle. Je souris. Laissant mon esprit se faire emporter.

L’une ne peut mourir tant que l’autre vis.
Nous l’avions compris.
On a joué. Elle a gagné.
Game Over.