Sujet: Face à la vie [ Mon Prince ] Sam 16 Jan - 16:01
Nuage Clair Face à la vie
#. Qui suis-je ?
Mes pas légers s'enfonçaient dans la neige, donnant la seule preuve de mon existence dans ce lieu tout blanc. J'étais presque invisible ici, et seul mon regard azuré pouvait faire un contraste consonant avec la poudreuse ayant recouvert ce paysage dénudé de verdure. Tout était très silencieux, si qui mettait ma solitude en ascension. Aucune source de vie se trouvait près de moi, et seul mon battement de cœur était audible. Mais malgré l'entassement de la poudre blanchâtre pour le moment solide, se laisser voir deux chemins. Ils partaient tout les deux vers différents endroits, mais je ne sus exactement lequel. A vrai dire, je ne savais pas vraiment grand chose de ce monde. Mais une chose me semblait évidente avec mon vécu, j'étais impuissante face au hasard. Je n'avais rien pus faire pour sauver ma mère, je n'avais rien pus faire pour retrouver mon père. Au fond, la seule chose que je devais faire, c'était vivre. Mais comment vivre si l'on a aucun but ? Mon cousin m'avait dit que si il ne pouvait réaliser son rêve, il préférera mourir. Mais moi, je n'ai aucune envie particulière, sauf peu être sourire comme avant. Je grelotai de froid, a vrai dire, personne n'était là pour réchauffer mon corps chétif. J'étais toute seule, sans rien pour me persuader de continuer à me battre. Seule, tout simplement, accompagnée de mon âme déchue. Ma queue trainait sur le sol gelé, me faisant frémir jusqu'à l'échine. C'est vrai qu'à ce moment précis, j'aurai aimé avoir une épaule pour me réchauffer. Mais il n'y avait personne qui voulait de moi, et en quelques lunes, j'avais réussi à e faire détester de tous.
#. Ou suis-je ?
Je m'étais surement perdue dans la neige. A vrai tout se ressemblait ici. J'étais trop fragile pour tenir dans un lieu pareil. Chatonne, on me comparer à une brindille fragile. C'est vrai que l'on pouvait me briser dans tout les sens du terme. J'étais comme ça, mais dans tout les cas, jamais je ne montrerai aux autres mes faiblesses. il ne manquerai plus que les autres aient pitié. Je ne veux pas de ça, je préfère être seule , seule dans l'immensité du monde. Je n'avais pas le choix, tout le monde me prenait pour une peste, et je m'en réjouissait. Peu importe de ce que les autres pensent de moi, le plus important, c'était ce qui se trouvait à l'intérieur de mon être. J'aurai aimé que Nuage Dérangé le comprenne, mis ce ne fut pas le cas. Il croyait que j'allais l'épargner, que j'allais faire une exception. J'étais mauvaise, et ça, maintenant, je crois qu'il l'a comprit.
#. Vais-je tenir ?
Les flocons s'assemblaient, désormais mes pattes étaient invisibles. J'avais du mal à avancer, et l'épaisseur grandissait peu à peu. Je m'essoufflai , chaque pas devenait plus dur. j'étais trop fragile, mais c'était un défis. Maintenant, je devais apprendre à survivre toute seule, je ne voulais pas être fragile. Jamais ! Jamais je ne ferrai l'erreur que maman a faites, je ne m'attacherai à personne. Au moins, je pourrai dire que je suis libre. Mes pattes s'ankylosaient avec le temps. Je commençai à fatiguer et je peinais à avancer. Mes prunelles azurs clignaient. Noir. Neige. Noir. Neige. Je n'arrivai à partir, j'étais restée trop longtemps au même endroit. Qu'es ce que j'étais bête parfois !
- Reflet ..
J'appelai à l'aide, au fur à mesure que je m'engouffrait dans la neige. Je prenais froid, et mes muscles semblaient se geler. J'appelais la seule personne qui viendrait à mon secours en temps normal. C'était mon frère, et je l'aimais plus que tout. Mis rien ne vint, j'étais seule, comme toujours.
- Brume ..
J'appelai celle qui m'avait comprit et celle qui m'avait aimé comme une amie. mais elle avait disparu, et je savais que malgré tout l'espoir qui se logeait dans mon cœur. La chatonne s'était évadé, comme tous les autres. A se moment je me sentis encore plus meurtrie. Je peinais encore plus à avancer, j'avais envie de tout arrêter.
- Maman ...
Je continuai à avancer, implorant l'aide des divinités. Mais rien, rien ne se passa. L'épuisement prenait le dessus. Je m'effondrai et la neige me recouvra. Avec le reste de mon énergie, je me relevai, et comme une battante, je continuai à marcher. J'allais mourir, je ne savais pas vraiment si il y avait une chance que je m'en sorte. J'avais pourtant perdu tout espoir. Personne n'était venu à mon aide. Adieu monde cruel. Maman, je te rejoins. Je n'eus pas la force de crier encore une fois à l'ide. Je n'eus pas encore la force d'avancer. j'avais tellement perdu, mais maintenant c'était la fin. La fin de tous, j'allais enfin sourire comme avant. Je serai à coté de celle qui me ressemble, et je redeviendrai l chatonne joyeuse du passé. Je tombai pour la dernière fois. Et le peu d'énergie qui me restait, je m'en servi pour sourire et déposer mon regard azuré sur ses plaines enneigées. Mais une ombre s'avança vers moi. Une ombre aux prunelles saphirs, et à ce moment je soufflai d'une voix, un dernier appel :
- Papa ..
Je ne savais pas pourquoi je disais cela. Je savais que jamais il viendrait à mon secours. J'étais seule, comme toujours. j'allais mourir, j'allais être heureuse. Mais cette ombre, je la sentais tout près de moi, je ne savais pas qui c'était. mais je lui en voulais. Car à cause de lui, je ne pus revoir ma mère.
#. Pa.. Papa ?
Aristote Félin Légendaire
Perso 1 : Folie Nuageuse Nombre de messages : 1465 Puf : Aristote Date d'inscription : 20/02/2009 Points : 1527
Sujet: Re: Face à la vie [ Mon Prince ] Jeu 21 Jan - 0:12
Liberté des Ombres
Je levais machinalement les yeux vers le ciel. Sa blancheur aveuglante me les fit plisser presque immédiatement. J’en baissais mes oreilles ébène de frustration. La neige, chose humide et tellement froid qu’un simple contact vous gelez les coussinets pendant plusieurs heures. A mes yeux ce n’était qu’une nuisance créait par la nature dans le seul but d’ennuyer les êtres vivants de cette planète. Et dans le fond c’est sûrement vrai. Il suffit d’observer les conséquences causées par sa simple présence : Le gibier ne se montre qu’à sa fonte et encore ! A l’époque où je vivais encore au sein du Clan du Vent, la moitié des chats criaient famine dans l’attente de pouvoir se mettre quelque chose sous la dent. Mais le pire reste que la neige n’est que de la pluie gelé donc de l’eau et je déteste l’eau. Je hais son contact froid et humide tout simplement. Ce qui conclue le fait que la neige ne devrait pas exister. Mais après tout ce n’est qu’une étape de la mauvaise saison et justement cette mauvaise saison a bien entendu aussi été crée par des esprits diaboliques pour le plaisir de voir mourir la moitié de la population de la forêt ainsi que partout ailleurs. Mais oui voyons ! C’est si logique ! Quoi de plus amusant que d’assister à ce magnifique spectacle qu’est la perte d’un membre de ce pauvre chaton solitaire parce que celui-ci n’a pas eu la force de se trouver un abri potable à cause du froid glacial qui règne en cette période justement.
Je balayai de mon regard azuré le paysage blanc qui s’étendait à perte de vue devant moi. J’agitai la queue d’un air contrarié et mon pelage mi angora s’hérissa d’instinct pour me protéger du froid hivernal. Ce temps avait la particularité de réveiller ma mauvaise humeur qui devenait peu à peu massacrante au fil des heures. Et généralement dans ses moments là, je pestai sur tout se que je voyais, y comprit les animaux autour de moi. Ou étais-je ? Que faisais-je ? Quel était mon but ? Et surtout pourquoi avais je pris la peine de revenir alors que cela faisait des mois que j’avais disparu du territoire des quatre clans ? Je connaissais toutes ses réponses bien sur. Il y a longtemps, on m’a apprit qu’avant d’agir, il fallait analyser la situation, notre choix et les conséquences qui en découleront. J’étais parfaitement conscient de ce qui m’attendait la où j’allais. Je n’avançais pas au hasard, ce n’était pas mon genre. Je me savais au abord de la frontière du Clan de la Rivière, je ressentais les effluves des odeurs étrangères partout dans mon entourage. Certaines étaient plus forte que d’autres, les risques qu’une patrouille traine dans le coin était trop importants pour que je prenne la décision de pénétrer en territoire « ennemi » maintenant.
Je m’arrêtai sur une petite corniche légèrement en hauteur et observai attentivement les environs. Au loin, le croisement de deux chemins de terres attira mon attention. De là où j’en étais, je n’avais pas d’autre choix que d’entrer dans le territoire du Clan de la Rivière pour continuer ma route jusqu’à destination. Si j’allais par là, peut être trouverais je l’endroit approprié pour pénétrer en terrain ennemi. Mon regard saphir s’arrêta encore un instant sur le croisement puis après avoir humer une dernière fois l’air glacial je me remis en route d’un pas pressé, trottinant avec souplesse et discrétion. Je représentai la tache d’encre dans ce paysage blanc et uniforme. Les ténèbres en plein jour, ombre glissante parmi les êtres végétaux, passant les obstacles avec une agilité tel qu’il semblait les effacer du paysage. C’était mon art absolu, mon arme contre le monde.
Je ne mis que quelques minutes pour atteindre le croisement des chemins. Une goutte humide se déposa sur mon museau, je le fronçai immédiatement et agitai avec frénésie ma tête pour la faire disparaître. Une dizaine d’autres s’étalèrent dans la neige autour de moi, puis bientôt revoit par une centaine et des milliers. Des Flocons de neige, il manquait plus que ça. Je vis, derrière moi, les traces de mes pas légers disparaîtrent, effaçant ainsi toute trace de ma progression et par la même occasion de ma présence. Mon odeur n’avait pas pour autant disparu mais c’était déjà ça. Je crois que c’est à ce moment que je l’ai senti. C’était flou, dispersé et furtif mais bien là. Je fus instinctivement sur mes gardes. Un ennemi ? L’odeur d’un chat à n’en pas douter ou plutôt d’une chatte. Malheureusement pour moi, dans la neige j’étais parfaitement voyant et si elle m’avait déjà repéré cela ne servait à rien de me cacher, bien au contraire. Et pourtant je l’aurais fais volontiers si l’odeur de l’inconnue ne m’avait pas autant interpellé. J’humai l’air consciencieusement. Cette douce senteur…Je la reconnaitrai entre mille et elle ne portait qu’un seul nom.
J’en restais stupéfié un moment. Est-ce possible ? Depuis si longtemps, là, maintenant ? Mon regard d’aigle analysa les environs en quelques secondes. Les flocons tombaient à flot dorénavant, le ciel se confondait avec la neige. Le tout restait aveuglant et uniforme. s’en était presque troublant. Mais je finis par la trouver. Allongé dans la neige, son pelage blanc la cachait des regards indiscrets, son petit corps se soulevait au rythme de ses respirations. Je m’en approchai sans crainte. - Cœur de Crystal…
Je l’entendis miauler d’une faible voix.
- Papa…
Si cela me surpris profondément, je n’en montrai rien. Mon museau effleura son dos puis ses flancs, elle ne semblait pas blessée. Cette petite avait la corpulence d’une jeune apprentie, elle avait tout l’air d’une jeune baptisée qui n’avait pas reçu beaucoup d’entrainements. Son corps était loin d’être taillé comme ceux des guerriers, ce chaton était chétif. Malgré ma déception, je reconnu avec évidence que cette chatte n’était pas Cœur de Crystal bien qu’elle lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Son odeur différait également, c’était une honte que je ne l’ai pas remarqué plus tôt. J’aurais pu courir un risque bien plus grand s’il c’était avéré que cette inconnue était une guerrière aguerrie. Dans ce cas qui était t’elle et surtout que faisais t’elle dans ses contrées éloignées et toute seule qui plus est ? Il était évident qu’elle faisait partie du Clan de la Rivière. Est-ce que ce Clan était devenu si imprudent pour laisser s’éloigner ses apprentis sans surveillance ? Je me souvins de son murmure implorant : « Papa »… Peu sur de moi mais conscient de mes gestes, je la poussai doucement du museau pour l’inciter à se relever et lui donnai un rapide coup de langue sur l’oreille pour la réveiller.
- Relève-toi jeune chatte, si tu reste ici tu en mourras.
Trafalgar Star As des Chats
Perso 1 : Patte d'Eden, Vent. Perso 2 : Eclat de Flamme, Rivière. Perso 3 : Coup de Foudre. Nombre de messages : 3563 Age : 27 Puf :
Sujet: Re: Face à la vie [ Mon Prince ] Ven 22 Jan - 19:05
Nuage Clair Wrath
Je le regardais avec une insistance que je n'avais eux. Chacun de ses traits étaient identiques à ceux de mon frère. Mais je n'avais pas assez de force pour me relever et lui balancer tout se que je ressentai. Mes prunelles miroitaient ma tristesse, mais lui, il ne pouvait la comprendre. A vrai dire, le spectre ne savait rien de moi, et c'était réciproque, car chaque facette de sa personalité et de son idendité m'étais inconnue. Il n'était rien, et je n'étais rien pour lui. Pourtant c'était mon père, et quoi que je dise, il le sera toujours. On ne choisissait jamais comment on naissait, ni à coté de qui. Mais pourtant, qu'avons nous fait pour naître différents des autres ? Es-ce par rapport à une vie anterieure, que les divinités jugent notre valeurs ? Cela voudrait aussi dire qu'elles ne sont pas capable d'absoudre les pêchers et de voir que la pureté de l'âme. Qui j'étais alors dans une autre vie ? Je n'arrive pas à le savoir. Qui j'étais pour mériter cette solitude ?
- Relève-toi jeune chatte, si tu reste ici tu en mourras.
J'émis un grognement, plutôt rauque comparé aux gémissements doux que je faisais d'habitude. J'étais à cette frontière entre la mort et la vie. Qui devais-je suivre entre mon géniteur et maman ? Pouvais-je encore me relever ? A ce moment là, je rêvais que la neige se tarie grâce aux rayons du soleil, pour que je puisse m'enfuir face à un choix pareil. Maman me gronderait si je la rejoingnais à mon âge, et je serai surement punie las-haut. Mais il parait, que sur la courbe céleste, tout est parfait, alors pourquoi doit-on avoir tant de suplice. Je le regardai avec une grande insistance, mon regard azuré laissait même couler une larme. Mais je n'avais pas la force de tout lui dire. J'avais tout simplement perdu les mots.
- C'est de ta faute. Tout est de ta faute.
J'avais dit cette phrase en un léger soupir, avec pourtant un dédain incalculable. Toute cette haine que j'avais envers lui, le fait qu'il n'ait pas été là quand j'avais besoin de lui. Ma respiration s'accelerait, mais je me forçai à garder les yeux ouverts. Je voulais le voir, encore et encore, épier le moindre de ses gestes et de ses émotions. Je voulais qui s'explique, et qui m'aime comme un véritable père l'aurait fait. Des larmes se perlèrent sous mes iris glacials. Cela m'énerva encore plus, car je lui montrai encore une facette de sa personalité que je voulais cacher. Cette sensibilité qui me venait de ma génitrice. Celle qu'il avait agravé. Comme je l'avais dit, c'était de sa faute, et je le haïssai pour cela.
- Ne reconnais-tu pas ce visage angélique, cette fragilité éternelle ? J'ai tout hérité d'elle et mon frère a tout hérité de toi. Mais elle est MORTE ! Tu entends, COEUR DE CRISTAL EST MORTE !
Je ne savais pas d'ou cette énergie fulgurante venait. mais cette rage ne cessait de grandir, accèlerant les larmes tombant sur mon visage. Je voulais me venger, si il n'avait pas exister, jamais j'aurais vécu. tout seras mieux ainsi, mais il fallaiat que ce sale dragueur envahissent la vie de ma maternelle et la pourrissent encore plus qu'elle ne l'étais. Je lui en voulais, et pourtant, il lui avait offert le plus grand trésor qu'elle aurait put avoir à ses yeux. Nous. Petit Reflet et moi, nous étions ses deux trésors. La reine au pelage de neige nous l'avait toujours dit. Mais au fond, je n'avais jamais sus si elle nous mentait, et d'une manière ou d'une autre, j'avais toujours douté d'elle. Maintenant par contre, je la respectai beaucoup plus.
- Je suis ta fille, sale lâche dragueur.
Je n'eus la force de dire une autre élégie que celle-ci. C'était fini, j'avais enfin tout dit. J'étais toujours couchée sur le sol humide, je n'arrivai pas à me relever. J'étais totalement à sa merci. Je ne savais même pas si cet inconnu serait capable de s'en prendre à ses propres entrailles. Je ne savais pas même son nom, et encore une fois c'était réciproque. Nous étions deux inconnue, deux anonymes, et pourtant, un grand lien nous unissait.
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Sujet: Re: Face à la vie [ Mon Prince ]
Face à la vie [ Mon Prince ]
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