Comme une impression... De s'être trompé. [Libre]

Chance Perdue

La nuit était noire depuis bien longtemps. Et le ciel... noir et recouvert d'étoiles ? Oh non, pas pour aujourd'hui...
Au lieu de l'habituel et magnifique toison argentée, on remarquait d'énormes nuages grisâtres, signe qu'il allait pleuvoir e le lendemain... Quelques petits bouts de ciels se faisaient voir par-ci par-là, et la lune était également masqué...
Le silence ? Laissez tomber.

Le vent soufflait particulièrement fort, justement ce soir-là, donnant une mine encore plus triste au paysage. Arbres et buissons se secouaient, réveillant rongeurs et insectes qui dormaient jusqu'à là profondément.
Chouettes et chauve-souris s'apprêtaient à rentrer chez eux pour déguster leur repas, ayant décider de mettre fin à la chasse, le vent se levant.

Chance Perdue, lui aussi aurait tant aimé pouvoir rejoindre son logis d'un battement d'ailes, mais il était un chat. Pire, un chat sans poil. Pas que ceci soit particulièrement laid, mais certains les apprécie, d'autre non... Mais en général, la première fois qu'on en vois, ça peut faire bizarre. Et c'était en effet rare de voir un chat sans poil dans cette forêt... Peut-être même qu'elle n'en comptait qu'un.

L'idée même qu'il soit le seul Sphynx de la forêt glaçait le sang au petit chat menu, mais il était un optimiste. Un très grand optimiste même...
Chance Perdue, comme son nom l'indiquait, avait une énorme malchance depuis le jour même de sa naissance. Donc l'optimissme servait pas mal, et à chaque fois qu'il pensait qu'il était le seul dans ce cas là, il lui suffisait de se dire: "Bah, c'est bien d'être unique au monde ! D'avoir une personnalité à sois !" pour voir la vie du bon côté...

"Bah, ça me fait faire un peu de marche... Et puis peut-être que je vais trouver une proie sur le chemin..." pensa-il, marchant en regardant toujours devant lui.

Tout les jours, il avait à faire ce trajet interminable de la ville des Bipèdes jusqu'à la prairie. A la prairie, c'est là ou se trouvait son logis à lui, sous un arbre. Pourquoi se rendait-il tout les jours jusqu'au Village des Bipèdes ? Car i lavait gardé l'espoir que son maître se rappelle de lui, et ailel le chercher un jour, tout content. Mais jamais ce maître ne l'avait cherché, jamais ce maître n'avait d'ailleurs montré un quelconque signe d'affection envers lui...

Et, chaque soir, alors que le pauvre chat faisait demi-tour, la mine toute triste, se répétant la première phrase optimiste qui lui était venu, le jour de son abandon, sur le chemin du retour, il lui arrivait un malheur.
Une fois, un hibou avait foncé sur lui sans aucune raison.
Une autre, il se trouvait qu'une bande de chats à l'air pas commode se promenaient par là.
Et hier même, une voiture avait bizarrement empreinté ce chemin, manquant de peu de l'écraser.
Et aujourd'hui, qu'et-ce que cela allait être ? Un dinosaure qui allait ressusciter juste pour lui ?

Mais soudain, il eut sa réponse. Enfin, c'est ce qu'il croyait.
En un grand "brôam" quelques fines gouttelettes d'eau lui tombèrent dessus, puis ce fut le sol entier qui se couvrit d'eau. C'était une véritable averse !
"Et voilà... Bon, au moins, j'aurais pas à me laver, tout à l'heure..Mais pas question de traîner !"
Et c'est sur ces pensées qu'il se mit à courir comme un dératé, comme si sa vie ne dépendait, comme si une bande de chien féroce lui courait après.
Tout autour, les animaux n'avaient, eux, qu'a se creuser un trou ou monter de quelques branches pour ne plus être atteint par la pluie... Et ils pouvaient déjà repartir dans le pays des rêves.

Pendant ce temps, notre cher ami sans poil n'avait qu'une idée en tête: rejoindre sa maison. ûr qu'avec la malchance qu'il avait, il lui suffirait de passer une nuit ailleurs, et le lendemain, son chez lui n'existerai plus. Au fur et à mesure qu'il courait sous la pluie,faisant sauter de grandes gerbes d'eaux qui lui revenaient, bien sûr, dessus, la nuit se faisaient de plus en plus sombre,e t les animaux ne dormaient que plus
profondément. Ce fut finalement au détour d'un buisson où logeait quelques chenilles et une famille de lapin, que Chance Perdue oublia son but principal. Il était complètement désorienter, et faire demi-tour ne lui vint pas à l'esprit. Maintenant, il devait trouver un endroit qui ressemblait à son chez lui, mais un endroit surtout, ou dormir.

A force de courir, on va bien tomber sur un cul-de-sac, c'est connu.
Le félin sans poil avait continué de courir jusqu'à ne plus en pouvoir... Non, jusqu'à ce qu'il tombe sur quelque chose qui l'en empêche, et il avait du s'arrêter. C'était maintenant une immense pierre qui lui bloquait le passage. Si il aurait voulu, il aurait pu continuer bien sûr, mais en faite, c'était plutôt le paysage qui l'intriguait.

Il avait atterri dans un espèce de campement. Campement de Bipède ? Certainement pas. On aurait dit que tout était emménagé pour une troupe de... chats ?
Regardant jusqu'au moindre détail l'endroit qui semblait être calme et abandonné, le petit chat pensa soudain que la chance revenait... Un campement pour lui tout seul !
Le pauvre Chance Perdue était tellement en extase à l'idée que la chance revienne qu'il n'avait pas remarqué les autres chats, tapis sous un arbre, ou dans une pouponnière, ou alors dans un gros rocher...
Il se dirigea, fatigué mais heureux, vers un arbre qui était, malheureusement pour lui (oui, malheureusement...) sans chat, et l'endroit ou il allait dormir avait et sa dernière chance de trouver son erreur...
Mais pour l'instant, il dormait tranquillement sous son pauvre petit arbre, sans se douter ce qui l'attendait le lendemain, alors laissons-le à sa joie passagère...

Quand on dort bien, à l'ombre, sans avoir froid, on peut dormir longtemps, et le temps passe à une vitesse folle.
Et le pire, c'est quand on vous réveille. Ce matin-là, alors que le soleil se levait de nouveau sur la forêt, Chance Perdue dormait tranquillement sous un arbre, à l'ombre, sur les terres du Clan de l'Ombre, non volontairement, bien sûr.

Et ce fut un espèce de bruit qui le tira de son sommeil. Il ouvrit soudain les yeux, éveillé par un étrange bruit, comme... comme un feulement...
Face à lui, une bande chats musclés lui feulait dessus, l'air mécontent.
Il soupirait presque... Il fallait s'y attendre. Bien sûr. Le territoire qu'il avait découvert hier ne POUVAIT pas ne pas être habité. Il aurait dut faire plus attention.
"Bah, peut-être vais-je me faire de nouveaux amis..." pensa-il en soupirant presque de la situation, qui n'était d'ailleurs pas la première.

Il se releva, tremblant face à des inconnus, et ses joues rosirent un peu. Avec le peu de poils qu'i lavait, cela se voyait parfaitement....

"Heu.. J-je...D-Déso-déso-l-lée..."

La nuit était noire depuis bien longtemps. Et le ciel... noir et recouvert d'étoiles ? Oh non, pas pour aujourd'hui...
Au
lieu de l'habituel et magnifique toison argentée, on remarquait
d'énormes nuages grisâtres, signe qu'il allait pleuvoir e le
lendemain... Quelques petits bouts de ciels se faisaient voir par-ci
par-là, et la lune était également masqué...
Le silence ? Laissez tomber.

Le
vent soufflait particulièrement fort, justement ce soir-là, donnant une
mine encore plus triste au paysage. Arbres et buissons se secouaient,
réveillant rongeurs et insectes qui dormaient jusqu'à là profondément.
Chouettes
et chauve-souris s'apprêtaient à rentrer chez eux pour déguster leur
repas, ayant décider de mettre fin à la chasse, le vent se levant.Coeur d'Encre n'arrivait pas a dormir. Elle se leva, quitta le gite des guerriers et déboucha sur l'entrée. A coté du tunnel qui permettait de sortir du camp, se trouvait un chat dépourvue de poil.*Etrange celui-là*. Elle s'approcha de l'inconu. Il se releva, tremblant face à l'inconnue, et ses joues rosirent
un peu. Avec le peu de poils qu'il avait, cela se voyait
parfaitement....

"Heu.. J-je...D-Déso-déso-l-lée..."

Elle le regarda un instant: il avait l'air dérouter et la chance ne semblait pas lui avoir sourie.

"Bonjours je m'appelle Coeur d'Encre et toi?"

Elle attendit sa réponse...

Invité

(Désolé je m'incruste ça ne pose pas de problèmes ??)

Le jeune chaton se baladait désormais dans le camp, la queue haute. On nouvel ami, Petit Lagon, et la jeune guerrière, qu'il n'avait rencontré qu'une fois et lui avait fait une vilaine blessure à l'épaule, l'avait convaincu, on par leurs paroles, mais par leur attitude, que le Clan ne le rejetterait pas. Au moins deux de ses membres. Effectivement, le jeune chaton était arrivé il ya seulement quelques jours, et était convaincu que personne ne l'aimerais, qu'il n'était qu'un vulgaire "chat domestique". Mais non. Il s'était vite lié d'amitié avec Petit Lagon et Coeur d'Encre avait même accepté de devenir son mentor quand il serait apprenti !! Du moins, si leur chef l'acceptait.

Il vagabondait désormais en silence dans le Camp, pour l'explorer, le connaître, le reconnaître. Soudain, il perçut une odeur familière qui le remplit de joie:
Coeur d'Encre !

Il se précipita vers elle, qui était debout devant un chat bien étrange comme il n'en avait jamais vu.
Un chat sans poil.
Mais bizarrement, il ne trouvait pas ça bizarre, même qu'il trouvait que c'était beau. Le chat, lui était terrifié et balbutiait des mots si bas qu'il ne comprit rien. Il s'approcha de Coeur d'Encre.
Bonjour, Coeur d'Encre.
Il se tourna ensuite vers l'autre chat.
Je suis Patte Furtive, et toi ??

(moi ça ne m'embète pas)

Le chat sans poil semblait telement terrifié qu'il ne répondit pas ou du moins elle ne l'entendit pas. Elle se lécha une patte et la passa sur son nez. Son ventre bougea et lui fit mal. Oui elle allait bientôt accoucher. Elle s'apprettait à rejoindre la pouponnière quand elle sentit une odeur familière:
Patte Furtive!

Le chaton approchait et elle sentit un poids la renversée. Elle se releva et rougit de honte. Elle se tourna vers le chaton surexité.

Bonjours Coeur d'Encre. dit le chaton noir et blanc.

Bonjours Patte Furtive. Que fait-tu là? Il est tard! Bon je ne dirais rien à ta mère mais c'est la dernière fois d'accord?

Le chaton aquiesa et baissa la tête. Elle lécha sa blessure à l'épaule. Le petit repris du poil de la bête et demanda au shynx:

Je suis Patte Furtive et toi?

La jeune chatte demanda au chaton:

Je te laisse Patte Furtive. Soi sage et si tu me cherche je suis dans la pouponnière. Je vais bientôt accoucher. Soi gentil avec cet inconnu.

Elle tourna la tête vers le chat dépourvu de poils d'un air méfiant. Si il attaquait le chaton? Non! Le jeune chat savait se défendre.

Invité

Il accourut vers Coeur D'Encre, tout content malgré la nuit noire. Il la bouscula en arrivant. Coeur d'Encre se releva et jeta un coup d'oeil à son ventres.
*Des bébés !* pensa le jeune chat.
Qu'il se sentait bête, il ne l'avait pas encore remarqué !
"Bonjour Coeur d'Encre ! Je...je suis désolé pour..." murmura-t-il.
Il laissa sa phrase en suspens, mais Coeur d4encre avait du le comprendre, puisqu'elle lui répondit.
"Bonjour Patte Furtive. Que fais-tu là ? Il est tard ! Bon je ne dirai rien à ta mère mais c'est la dernière fois d'accord !
Le jeune chat aquiesça en baissant la tête.
De toute façon, maman n'est plus là... souffla-t-il, empli de tristesse.
Puis il s'aperçut que Coeur d'Encre était sur le point de le laisser avec l'étrange chat. Ca ne l'offensait pas plus que ça.
*Peut-être voudrait-il jouer !* se réjouit le jeune chat.
Je suis Patte Furtive, et toi ?? Que fais-tu ici, je ne t'ai jamais vu dans les parages. Tu es nouveau ?? demanda Patte Furtive, sans une once d'agressivité dans la voix.
On pouvait lire dans ses yeux de la curiosité, plutôt.