[Vraiment, VRAIMENT désolée du retard mais en ce moment chu un peu débordée ._.]
Nuage du Paradis....
Une idée. Simple, trois mots. Mais les chats ne savent pas compter.
Nuage du Paradis, apprenti ayant comme spécialité d'avoir déjà la taille et la corpulence d'un adulte, ne pouvait s'empêcher de se le répéter. Il n'était plus considéré comme un "chaton". Désormais il avait le droit a sa propre litière, le droit de dormir a l'ombre dans la tannière des apprentis... Le droit d'être respecté. Le droit que les autres remarquent enfin sa puissance.... Il avait réussi. A tant vouloir l'objectif, il l'avait partiellement atteint. Nuage du Paradis (car désormais c'était son appellation) errait donc aux abords du lac, s'adonnant a ses rêves habituels. Rêves qui se limitaient, pour la plupart, a une domination quasi-totale du monde forestier & a l'obtention d'un respect de la part de ses "camarades".
Le fait qu'il soit devenu apprenti lui rappela ce sinistre jour. Jour où, étant petit, il avait failli perdre une oreille.
La vision du mince lambeau de chair pendant aux griffes de son ennemi le hantait. Il demeurait néanmoins un avantage-et pas des moindres-dans cette bataille sanglante: si il avait encore une cicatrice sanguinolante sur son conduit auditif droit, il avait réussi a arracher l'oeil de son rival. Mais, passons les anectodes pathétiques sur la vie et "l'oeuvre" du chaton psychopathe et venons en au fait: il avait très peu de vie sociale.
En fait, mis a part sa mère, Nuage de Souie et son frère, Souffle de Vantardise, il ne supportait personne. Jusqu'a ce jour. Jour ou il fit une rencontre, auprès du lac.
tentant d'aller s'abreuver lors d'une journée ou la chaleur régnait, il se heurta a une masse chaude: un chat.
"-Dégage de là, tu m'bouches la vue."
Dit-il avec la politesse et la courtoisie qui étaient siennes.
[C'est pourri .___.)
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