Memorial [Privé : Petit Océan, Flamme & les autres]
Lorsqu'il ouvrit les yeux, l'aube était encore jeune. Un pâle nuage de rosée flottait, placide, au ras du sol ; un rossignol solitaire salut l'arrivée du jour de par son chant mélodieux ; un écureuil matinal sautait de branche en branche, exprimant par là sa joie de vivre ; et le soleil, étincelante boule de feu nimbée d'or, paraît la terre de couleurs chatoyantes. En dehors du camp, il entendait la première patrouille de la journée se frayait un passage entre les fougères touffus des sous-bois. De faibles gémissements parvenaient de la tanière des apprentis : un des jeunes chats devait faire un cauchemar. Jamais aube n'avait paru si prometteuse ; pourtant, le ciel rosâtre lui apparaissait tâché de sang. Patte Lugubre résonnait ainsi : chaque chose, chaque être vivant dissimulait un danger, une menace pour le monde. Ainsi, il ne croyait pas, ou très peu, en des forces surnaturelles ; seulement en l'ignorance, la peur et l'intolérance. Pour lui, un chat sanguinaire n'était pas un fou, n'était pas un imbécile ou un lâche : c'était une âme brisée par la vie, un esprit errant cherchant le sang pour tout réconfort. De pareils chats, il les méprisait : ils avaient abandonné, abandonné alors que l'on peut toujours faire une chose de sa vie. Ils étaient des battants, des durs. En apparence. À l'intérieur, ils n'étaient pas plus solides que du bois sec. Tel aurait été son discours, treize lunes auparavant, s'il était né. À l'époque où le Sang Noir régnait sur la forêt, il aurait été un symbole de résistance. Seulement voilà : il n'était alors pas plus qu'un projet dans l'esprit de ses parents. Il était né au cours du terrible voyage qu'avait essuyé les Clans, chassés par les sanguinaires ; il avait grandi la majorité de sa petite vie dans la pouponnière. Mais il n'était pas comme les autres. Il le savait. Plus fort, plus grand, plus sérieux, plus mature. Tel était les différences qui le marquait des autres. Une sorte de charisme, alimenté par son air impassible et ses yeux ambres brillants. Ses muscles, développé par des courses en solitaire sur le sol inégal des alentours du Clan de l'Ombre, lui valait quelques jalousies chez les autres chatons. Il les voyait, il les voyait s'amuser à se battre dans une ridicule parodie de pattes et de grognements. Il les observait, froid, calculateur, distant, et évaluait sans peine qu'il n'aurait aucun mal à les vaincre, un par un, s'il le fallait. Il savait que ses qualités feraient de lui un excellent apprenti ; mais malheureusement, Étoile du Sud, la meneuse, était bien trop occupée par sa grossesse inattendue pour s'occuper d'un chaton en manque d'action. Il se débrouillait donc seul. Il se releva souplement, grimaçant sous l'effet de la pression musculaire. Chacun de ses membres le faisait souffrir ; hier soir, avant d'aller se coucher, il s'était contraint à courir une bonne heure près du camp, à esquiver le regard attentif des sentinelles et à se faufiler entre les fortifications. Il avait conscience qu'une fois apprenti, il serait probablement trop grand pour se glisser ainsi entre les branchages des semblants de murs. Mais l'agilité n'était pas son point fort, elle il travaillait d'arrache-pied chaque jour pour abattre cette barrière. Aujourd'hui encore, il allait tenter de faire une sorte de parcours du combattant ; un exercice que jusqu'alors, il avait toujours raté. Penser à ses échecs lui fit l'effet d'un choc électrique. Il retrouva sa vigueur ; s'étirant indolemment, il s'avança silencieusement vers la sortie du camp. Là, une petite brèche laissait passer un courant d'air frais. En se contorsionnant, il réussirait à passer. Après un dernier regard alentour, histoire de s'assurer que personne ne le suivait, il se glissa par la faille, et se retrouva enfin à l'extérieur du camp.
Les arbres perdaient leurs feuilles, qui tapissaient le sol d'un manteau or et rouge ; les chênes laissaient tomber leurs glands sur ledit manteau ; les bouleau de l'écorce argentée ; les pins des épines. L'odeur musquée d'un lièvre s'échappait d'une tanière dissimulée habilement par des fougères ; sur une branche basse était perché un rouge-gorge, ses petits yeux noirs le fixant d'un air de dire : « Approches et tu verras ! ». Un mince sourire étira les lèvres de Patte Lugubre. Il lança à l'adresse du volatile un regard méprisant qui se voulait blessant ; puis il s'élança entre les troncs, les narines dilatées au maximum pour capter les différentes odeurs, les yeux grands ouverts malgré le vent froid produit par sa course, les oreilles dressés pour percevoir les innombrables bruits colportés par ledit vent. Il déboucha dans une sorte de clairière aménagée étrangement : des bûches de bois mort trainaient un peu partout ; des brindilles coupantes couvraient la surface et l'herbe rase ; des outils tranchants couverts de rouille et à la fonction inconnue jonchaient le sol ; et un arbre mort, déraciné par une tempête, barrait en diagonale l'espace jadis verdoyant. Ce qui s'était passé en ces lieux n'intéressait absolument pas le jeune chaton ; ce qu'il aimait ici, c'était le calme et la parfaite tenue de terrain d'entraînement. Mais, maintenant, il ne faisait qu'une escale. Il s'adossa brièvement contre le tronc de l'arbre, soufflant comme une forge, brûlant d'énergie contenue. Quand il fut certain de pouvoir marcher sans provoquer un séisme, il contourna le tronc, encore trop haut et trop large pour qu'il ne puisse espérer que l'escalader, et se précipita entre les arbres. L'alignement parfait de ces derniers, témoin de leur plantation artificielle, lui permettait pourtant de travailler le slalom en toute quiétude. Cette fois encore, il dérapa sur l'humus, s'écorcha contre l'écorce rêche, s'entailla avec les branches basses. Au bout de la ligne, il s'assit sur le sol, haletant et exaspéré. Encore raté ! Il poussa un bruyant soupir, ignorant les quelques écorchures et le peu de sang qui coulait de son pelage. Même si cela se voyait, ce n'était pas bien grave : le Clan croirait qu'il se l'était fait en se battant contre un autre chaton. Pourtant, il savait qu'il ne pourrait s'abriter indéfiniment derrière excuse : les guerriers, les reines et ses « camarades » allaient évidemment s'apercevoir de la supercherie. Et si il était persévérant, il n'en était pas moins prudent ; il fallait impérativement qu'il soit nommé apprenti. Sans quoi, tout son entraînement serait ruiné par une punition, à savoir condamnation au camp jusqu'à nouvel ordre. Il soupira à nouveau. Hors de question que ça arrive !
[Désolée, c'est vraiment très court...]
Trafalgar Star As des Chats
Perso 1 : Patte d'Eden, Vent. Perso 2 : Eclat de Flamme, Rivière. Perso 3 : Coup de Foudre. Nombre de messages : 3563 Age : 27 Puf :
Une fine pluie tombait sur le félin au pelage couleur de flammes. Il émit un gémissement dégouté, il se sentais particulièrement impuissant face à la pluie. Le rouquin érait, titubant de droite à gauche, laissant s'échapper un filet de sang à son épauche gauche. La pluie se mélangeait au liquide rouge petit à petit. Le chat émit un gémissement de douleur, mais continua à s'avencer. Il s'arrêta devant une rigole, et la fixa longuement avant d'y plonger dedans. L'eau à son tour se teinta de rouge, mais cela soulageai le félin. Cette sanguinaire qui l'avait épargné l'avait tout de même gravement blessé.
- Jamais je ne perdrai. Je veux être le meilleur.
Il parlait tout seul maintenant. Boule de Flammes devenait peu à peu complétement fou. Il était harcelé par la promesse qu'il avait faites à la guerrière il y a peu de temps. Il avait le serment de devenir le meilleur, quelque chose de dur pour un chaton de sept lunes. Un chaton, un petit déjà adulte. Il sortit du point d'eau et se laissa traîner au sol. Sa blessure le faisait souffrir, mais il ne voulait pas revenir au clan. pas sans avoir tué la sanguinaire lui ayant fait cela. Rentrer au camps serait trop lâche, surtout qu'il se ferrai disputer. Il perdait de plus en plus de sang mais se traînait toujours au sol. Dans ses prunelles émeraudes jahissait des éclairs, son expression était déterminée, et il était prêt à aller se battre à nouveau.Mais dans la vie, on a pas toujours ce que l'on veut, l'ambition importe peu. Et il plongea dans les ténèbres...
Boule de Flammes se réveilla en sursautant. Il se trouvait encore devant cette rigole. Non, ce n'est pas un rêve, il s'était bien battu. Sa blessure à l'épaule le faisait souffrir, mais son visage n'exprimait aucune douleur. Il exprimait quelque chose d'encore plus mauvais, la haine. Il avança tant bien que mal plus loin du ruisseau. La vue de cette marre de sang le genait.
- Je t'aurai tu m'entend ! Je t'aurai !
Il parlait encore tout seul. La frénésie le rendait de plus en plus fou. Comment allait-il pouvoir tenir sa prommesse si il perdait face à une simple sanguinaire se battant uniquement la nuit. Il se souviendrait toujours de ses prunelles oranges flottant dans la pénombre et l'attaquant par surprise. Il cracha du sang, son odeur était marquée partout ici. Il fallait qu'il parte avant qu'un guerrier le répère. Bien qu'il n'était même pas sûr d'être sur un territoire de clan. Flam' s'avança jusqu'a une petit chemin d'herbe verdoyant, surement crée par les bipède.Quelques arbres se trouvaient autours du sentiers, rendant l'endroit moin vide. Il s'affala au sol, tout haletant. Le rouquin avait faim, et était faible. Il ne laissa pas son corps retomber dans le coma et se releva dificilement et continua à marcher, sans aucun but précis. La chose qui le différenciait des autres chats de clans, c'est qu'il était libre. Libre d'aller ou il voulait, au camps, personne l'atendait ni ne pouvait se permettre de le sermoner. Il était seul, tout ça pour que sa soeur soit en sécurité. A seulement sept lunes il avait gaché sa vie.
Le sol était tapissé de feuilles de nuances marons. La saisons des feuilles mortes arrivait peu à peu. Bientôt, les hautes herbes bordant ce chemin s'affaisseront. Le gibier deviendrait de moin en moin nombreux, laissant des dizaines de chats crier famine. Les faibles mourront, et les autres survivront. Tel était la spirale infinie du temps. Des chats mourraient, d'autres naissaient, tout dans la vie à une fin.
Boule de Flammes n'était plus le jeune chaton de deux lunes, essayant d'integrer le clan de la rivière et de fuir sa famille peuplés de chats completements fous. Il n'était plus le félin voulant tout faire pour enlever sa soeur des griffes de Patte Ecarlate et de Patte Balafrée. Il avait réussit, et maintenant, il voulait se battre pour autre chose ...
Un monde meilleur ...
Une silhouette féline s'approcha de lui à petit pas. Flam' se retourna en un bond. Grimaçant car la vivacité de ses gestes avait réanimés la douleur à son épaule. Mais il ne dit mot, préférant défier l'intrus de son regard vert émeraude ...
Despotique Harmonie As des Chats
Perso 1 : // Perso 2 : [W]ind | [S]olitaire Perso 3 : [A]pprentie | [G]uerrier Nombre de messages : 4918 Age : 28 Puf : Threnody =D
Mais appelez-moi Will. Will tout court. x) Date d'inscription : 02/02/2008 Points : 1667
Le silence qui régnait ici était propice à l'écoute. Il le savait. Impossible de se déplacer silencieusement, quelque soit sa volonté. Or, le chat qui approchait ne faisait aucun effort pour cacher sa présence. Même si il était encore jeune, Patte Lugubre avait prit l'habitude de se déplacer contre le vent pour masquer son odeur et pour étouffer les sons qu'il pourrait émettre. À l'évidence, l'intrus ignorait cette astuce, ou bien il était trop préoccupé pour s'intéresser à son environnement. Il sentait l'odeur métallique du sang, le musquée de la chair tranchée. Il huma l'air avec davantage d'intensité. Mais il n'était pas encore assez expérimenté pour évaluer correctement la distance à laquelle se trouvait l'inconnu. Le mieux qu'il puisse faire était de se tenir sur ses gardes. Ce qu'il fit sans hésiter. Reculant avec circonspection, la moindre parcelle de son attention focalisée sur la lisière des bois, il s'accroupit près d'un bosquet. Les feuilles jaunâtres et la forte odeur de baies qui s'en dégageait suffirait à dissimuler sa présence à une personne inattentive. Une épine s'enfonça dans sa patte, ses griffes raclèrent le sol avec impatiente. À présent qu'il approchait, il reconnaissait l'odeur d'un chaton. Il fronça les sourcils avec scepticisme. Un chaton ? Ensanglanté ? C'était peu probable. Quoi que... Il chassa ces pensées parasites de sa tête, reportant son attention sur les lugubres sous-bois. Un instant d'attente. Le monde se figea. Un silence presque biblique s'étendit sur la petite clairière. Un crapaud coassa, appelant une belle invisible. Une grive prit son envol, fendant l'air de ses plumes. Une branche craqua. Patte Lugubre ne bougeait toujours pas. Enfin, les feuillages s'écartèrent. C'était effectivement un chaton, comme il l'avait deviné. Mais pas comme il avait l'habitude d'en voir. Il n'était pas un de ces petits pleurnichards qui venaient se la jouer dur pour frimer. Son corps, svelte et finement musclé, évoquait irrémédiablement la lame incurvé d'un sabre. Il plissa les yeux, essayant d'estimer un âge à l'inconnu. Plus que chaton. Mais apprenti ? Impossible à deviner. Son pelage flamme avait encore la douce teinte des duvets des petits, mais ses farouches yeux verts et la blessure sanguinolente qu'il abordait à l'épaule démentait cette impression. Il tournait le dos à Patte Lugubre, ce qui lui confirma ce qu'il pensait : il ignorait qu'il était là. À l'épier. Il était là, tout simplement, cherchant quelque chose que peut-être même lui ignorer. Patte Lugubre décréta que, même s'il représentait un danger, il fallait l'aider. C'est alors qu'il reconnut l'odeur, bien caractéristique, du Clan de la Rivière. Hérissé, il recula. Le chaton fit volte-face, le toisa. Patte Lugubre sortit les griffes. La peur s'insinua dans ses membres, vite balayé par la rage. Cet intrus était sur son Territoire ! Il allait le payer... Très cher ! Mais comme il allait attaquer, il pensa à une chose. Attaquer un chat, même un espion de la Rivière, sans raison, était contre le « Code du Guerrier ». Il n'avait que faire de ce règlement idiot, mais si on apprenait qu'il ne l'avait pas respecté, il ne pourrait être apprenti. Il voulait passer inaperçu. S'il réussissait son coup, il avait neuf chance sur dix d'être réprimandé. Quelque peu douché par cette conclusion, il recula légèrement, un grondement sourd s'échappant de sa gorge. Il restait méfiant, sur ses gardes, et n'attendait qu'une erreur de la part du gamin de la Rivière pour l'attaquer. Qu'il soit blesser et sans doute affaibli par on ne sait quel maux ne le gênait pas outre mesure. Il avait commit une erreur, il devait l'assumer. L'assurer à n'importe quel prix.
Il s'accroupit à nouveau, son corps se plaçant instinctivement dans une posture de combat. Son instant lui criait de se battre, sa raison de parlementer. Il se plaqua sur le sol, poignardé par le doute. Que faire ? Après tout, peut-être que ses heures d'entraînement serait récompensée. Là. Maintenant. Mais en même temps, il avait appris à se méfier des autres, des apparences. Prudence est mère de sûreté, comme on dit. Parlementer n'était pas son point fort. Un autre solution s'offrait à lui : s'enfuir, aller alerter les guerriers du Clan de l'Ombre, les ramener ici, où l'odeur de l'intrus serait encore, et manquer ainsi de créer une guerre. Ils n'étaient installés ici que depuis une Lune. Et le Clan de la Rivière osait déjà bafouer son honneur ? Non. Impossible. Il ne le laisserait pas passer. Ce n'était plus une question d'étiquette, plus une question diplomatique. Il voulait se battre. Plonger ses griffes dans le corps de son adversaire, sentir le sang dégouliner le long de ses pattes, asperger son visage, tâcher le sol. Il voulait entendre le cri de stupeur puis de douleur que lancerait le chaton une fois atteint. Toute prudence oubliée, il se remit debout. Souplement. Tourna autour du matou flamme. Lentement. Tâta les aspérités du terrain. Silencieusement. Une maîtrise que même un apprenti en dernier stade d'entraînement aurait eu du mal à exercer. Comme quoi, la persévérance à du bon. Enfin, il fit face au jeune chat. Dernière hésitation. Attaquer ? Laisser faire ? Attendre son erreur pour frapper ? Là, son instinct ne pouvait l'aider. Seul l'apprentissage et la pratique permette d'évaluer parfaitement un champ de bataille.
* » Il y a un début à tout, décréta-t-il en regardant le chaton.
Trafalgar Star As des Chats
Perso 1 : Patte d'Eden, Vent. Perso 2 : Eclat de Flamme, Rivière. Perso 3 : Coup de Foudre. Nombre de messages : 3563 Age : 27 Puf :
Ce chaton s'approcha de lui. Il avait l'air de lui en vouloir.. Mais pourquoi ? En ce moment il n'avait pas de chance, après cette bataille avec cette sanguinaire, un simple petit chaton lui cherchait des noises. Mais il était prêt, pour un nouveau combat. Lui, Flam', ancien solitaire et futur guerrier d'élite n'allait pas se laisser battre encore une fois. C'était trop dur à accepter pour lui. Le rouquin voulait ateindre la perfection et ne laisserai personne se mettre sur son passage. Il renifla l'animal et remarqua que celui-ci n'était pas de son clan. Cette odeur était plus soutenue, plus pesante que la sienne. Il avait appris à l'identifier auparavant, ce n'était d'autre qu'un chaton de l'ombre. Un ennemi, un simple pion sur la table de jeu. Il oublia la douleur à son épaule, le défit semblait si intérressant. Mais pourquoi lui en voulait-il ? Il ne savait même pas ou il se trouvait et n'avait aucune envie de se cacher..
Le chaton commença à lui tourner autours, attendant surment le bon moment pour lui trancher la gorge. Bien que puissant, Boule de Flammes était désavantagé. Sa blessure bien qu'oublié, pouvait lui servir de point faible durant le combat. Une simple griffure et l'émoragie recomencait. Il fallait qu'il parle, le combat était inutile. Et surtout cela l'indicaperai pour ses futurs entraînement qui seront dans les jours qui suivent. Le rouquin connaissait déjà son mentor, et il se prétendait déjà plus fort que lui. Un égoiste ? Non, ce n'est qu'un simple chaton passant les journées à s'entraîner depuis qu'il a deux lunes. Le niveau d'un guerrier, il l'avait presque. Mais sur le plan territorial, il ne savait rien. Pour lui, la vie était sans frontières, s'étendait ou les envies l'emmenerait. C'était un ancien solitaire, un chat libre comme l'air.
Ses prunelles émeraudes ne lachait pas le chaton. Un défis avait été lancé, mais il devait faire tout pour y remmedier. La clairières était silencieuse. La nature avait l'air de s'être tue à la rencontre des deux félins. Les corbeaux attendait de savoir qui leur servirait de repas, trançant des cercles avec leurs ailes dans le ciel. Il n'y avait plus de vent, le silence regnait totalement.
- Te vanteras-tu de tuer un chaton bléssé ? Il y a une raison au moin pour signer mon arrêt de mort ?
Des simples phrases provocantes, capable de resonner les plus intruits et énerver les idiots. Flame les avait prononcés sagement. Une pointe de paresse pouvait s'entendre dans ses paroles. Mais il était prêt si cela tourner mal. Il était connu pour cela par ses proches, passant à l'action qu'au bon moment. Le reste du temps, ce n'était qu'un chat méprisant pour les mâles, et un séducteur pour la gente féminine. Un simple chat dificile à cerner, ayant perdu l'innocence d'un chaton depuis longtemps. Son ennemi était d'une humeur indescriptible. Son visage donnait l'impression qu'il ne voulait pas éviter le combat. Un sourire mesquin, des yeux prenant un plaisir louche à le regarder. Boule de Flammes redressa ses épaules. Il n'avait absolument rien d'impressionant physyquement, il avait la taille moyenne d'un chat de septs lunes et il était ni gros ni maigres. Un simple chaton facile à battre pour certain, et un adversaire de taille pour d'autres.
Voyant que le chat de l'ombre ne lui répondit pas. Le futur novice passa à l'action et bondit dans les hautes herbes se trouvant près du chemin. Il n'avait point choisit la fuite, mais une soudaine envie de jouer à cache-cache lui était parvenue. Le rouquin passait par les endroits ou les herbes prenait des nuances dorées, car les dans les fougères verdoyantes rendait son pelage couleur de flamme bien trop voyant. S'apercevant que l'autre l'avait suivit, il grimpa un arbre qui se trouvait près de lui. En pleins milieu des feuilles colorés par la nouvelles saison qui s'annonçait, le chaton semblait invisible. Et pourtant, ses deux prunelles vertes faisait un grand contraste chaud-froid. Il était dans son mileu, attendant que le félin de l'Ombre se montre. Effectivement, il avait fait exprès de se mettre dans le sens du vent pour que celui-ci le trouve facilement. Dans les arbres, là ou la vitesse et la stratégie était maître, c'était lui le roi.
[ RP nul, parfois j'ai du mal à jouer mini Flame Alchemist cat =P]
Océan/ Reflet Félin Légendaire
Perso 1 : // Perso 2 : Ombre/ Rivière Perso 3 : Jeunette/ Jeunot Nombre de messages : 2287 Age : 32 Puf : Océan Date d'inscription : 01/04/2008 Points : 70
[i]Une jolie fleur aux pétales immaculées comme la neige se dressait face au ciel, dominatrice par sa brillance éclatante mais soumise à la taille d'une brindille semblait vouloir prouver au monde entier sa belle présence. Une brise fraiche et douce, fruit d'un vent incertain, apporta la merveilleuse senteur de la petite plante et une jeune chatte aux grands yeux innocents se délecta du parfun appesant. Muni d'un éppais pelage angora bicolore au duvet aussi doux qu'un nouveau né, ses yeux verons grand ouvert au monde l'environnant, ce jeune chaton de 5 lunes ne cessait de dévisager la petite pousse floral comme si celle ci regorgeait de mille secrets qu'il faudrait découvrir. Elle semblait hypnotisée par les pétales encore goutante de la rosée matinal.
*Qu'elle est belle ! *
Pensa t'elle en admirant la minuscule chose. Sa mère lui avait un jour parlé de ses étranges végétales qui poussaient un partout sur leur territoire. Elle disait que si chaque chose en ce monde représentait une partie des émotions de l'âme, ses fleurs étaient la douceur de l'esprit et la beauté de l'amour. Petit Océan, alors agé de 2 lunes y avait cru dure comme fer et depuis pour chaque nouvelle plantes ou individus qu'elle croisait, la petite chatte innocente essayait de leur donner une signification. Elle s'amusait à leur transcrir l'émotion qu'elle ressentait en les apercevant. Le chaton du Clan de l'Ombre tourna furtivement la tête vers la reine qui accompagnait la petite troupe. Une jeune reine nommée Feuille de Chène s'était proposée pour sortir les plus agés des chatons du Clan qui, prétextant s'ennuyer dans la pouponnière, n'avaient cessé de suplier leurs nourrices. Petit Océan en avait égalemment fait partie. Rien de tel qu'une balade en forêt pour s'amuser et s'extasier devant les beautées de ce monde. La petite chatte observa attentivement les mouvements de ses camarades, s'affrontant entre eux pour déterminer qui serait le chef du Clan de l'Ombre, et le regard de la reine. Celle ci regardait d'un attendri la petite marmaille de mômes sans s'occuper de la femelle du groupe.
*Parfait ! *
Un large sourire illumina le visage de Petit Océan tandis qu'elle se glissait entre les branches d'un arbustre. Furtive et fine à travers sa lourde fourrure, le jeune chaton put passer incognito de l'autre côté du végétal pour s'enfoncer sans un regard en arrière vers les épaisses touffes de feuilles épineuses. Ses grandes prunelles bleu et noir visualisèrent l'obstacle avec exaltation tandis que des souvenirs d'un temps lointain envahir sa mémoire. Un vétéran au pelage roux vif ouvrait la marche, juste devant elle, il longeait un sentier. Les épaules recourbés vers le sol, son épaisse masse musculaire contractait pour une infinie précaution de discrétion, son père, Fraisier des Bois entra dans un buisson aux branches étroites. La petite chatte qu'elle était alors le suivit sans une hésitation. Jetant un regard inquiet derrière elle, l'image du doux sourire de sa mère à ses côtés la rassura instantanément. Silencieuse comme une ombre, fine comme une tige et lumineuse comme la lune, Bulle d'Océan était parmis les plus belle guerrière que la forêt est pu connaitre. Elle lui avait un jour racontait son histoire et vanter l'amitié proche qu'elle affectait avec une certaine Coeur de Nuit. Petit Océan ne connaissait pas grand chose du passé de ses parents mais elle savait qu'ils avaient un jour tout les deux appartenus au Clan du Tonnerre et qu'ils avaient formé un duo infernal. Un sourire nostalgique se dessina sur son petit visage. Le souvenir de ses parents étaient gravés dans sa mémoire, leur visage, leur voix, leur paroles réconfortante mais aussi tout ce qu'ils lui avaient appris, tout ce qui faisait d'eux des grands guerriers.
Alors aussi discrète et agile que sa mère, Petit Océan traversa un sentier, son petit corps tenu tout près du sol pour échapper à la menace d'un prédateur et le nez contre le vent pour humer toutes les odeurs des alentours. Les échos de voix lui vinrent soudain aux oreilles. Elle releva la tête, en alerte. Curieuse et inscousiente, la petite s'approcha à pas effacés sous le couvert d'un buisson. Il lui semblait que les bruits venaient de là. Elle resta un moment immobile en quète d'un autre indice, la forêt était redevenue silencieuse. Oreilles dressées vers le ciel, regard à l'affut d'un mouvement proche, muscles contractés sous l'effort, Petit Océan observa les alentours avec attention. Puis comme elles s'y attendaient, la voix rauque d'un jeune mâle finit par perturber le chant mélodieux des oiseaux. Vue la provenance de la voix, elle devait être tout proche de l'individu inconnu. Etaient t'ils plusieurs ? Etaient t'ils de son clan ou non ? Et le plus important: Représentaient t'ils une menace pour elle ? Le chaton du Clan de l'Ombre fronça le museau et s'aventura dans l'ombre d'un buisson.
*Le seul moyen de savoir et encore d'aller voir *
Elle s'arrêta à une écorchure du terrain qui formait une sorte de fossé empli de feuilles mortes jaunâtre. Petit Océan s'y glissa sans hésitation. Même si son pelage blanc lui donner un désavantage en matière de couverture, tout le dessus de son dos était recouvert de tâches maron foncé. Le camouflage était l'un de ses talents favoris, talent hérité de son farouche père qui n'en manquait pas une pour prouver ses qualitées de chasseur expérimenté. Bien sur, elle était loin de son niveau actuel mais la connaissance de quelques tactiques pouvaient différencier la vie de la mort en cas de danger. Son regard véron était fixé sur ses proies, A quelques longueurs de queue d'eux, elle les voyait comme s'ils était à ses côtés. Observant leurs faits et gestes, elle remarqua les différences et les ressemblances qui les caractérisaient. L'un plus grand que l'autre aux muscles saillants mais svelte, sa fourrure écarlate salie de terre et de poussière contrastait avec ses yeux d'un vert perçant. L'autre aux muscles ressentis tout aussi fin et agile se positionnait offensivement, son regard ambre fixait sur le chaton d'en face. Sa fourrure couleur forêt hérissait d'un air menaçant. Le vent soufflait contre elle, son odeur et sa présence demeurait invisible aux deux conccurents. Applatie sur le sol, elle oservait les détails. Le chat au pelage roux était blessé, une coupure nette saillait sa fourrure à vif. Mais étrangement, il ne semblait pas en souffir, son regard emeraude n'avait de yeux que pour le chaton. Petit Océan se mit à compter ses impressions.
* Parce que la douleur efface la prudence, l'adversaire se donne la force de battre la menace*
Le chaton au pelage de forêt se mit à tourner autour du blessé, comme un charognard face à sa proie mourrante.
* L'intelligence à une faille, elle désaprouve la défence. L'attaquant devient le prédateur*
Immobile comme un arbre, la petite ne cessait d'observer les deux mâles. Dans leurs yeux, on y lisait les même sentiments, la même souffrance morale. Ses deux chats étaient t'ils frères ? Soudain, le plus grand des deux se retourna brusquement et prit la fuite comme une souris. L'autre le suivis après un cours moment d'hésitation et discrètement, Petit Océan en fit de même. C'était si exaltant de regarder un vrai combat plutôt que les jeux enfantins de ses camarades ! Elle parcourra le cours trajet qui la séparait des deux matous, rampant tel une vipère, silencieuse comme le vent. A son arrivée, elle ne remarqua que le chaton "attaquant" l'autre semblait avoir disparu d'un coup. Humant l'air et observant les alentours, la petite chatte chuchota pour elle.
- La proie fuit la menace pour mieux la contourner. Les rôles sont échangés, petit prédateur se retrouve confronté à plus gros que lui !
Patte Funèbre Félin Légendaire
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Apelle moi Musique & Shadow qui que tu sois. Zavez le droit au diminutif ^^ & Pour les création, Pearl .
Si tu es Michick, M, Humanoïide ce sera Aram', N's, Zoomaïide.
Si tu es une partition il te faudras bien moi, une Note de Musique.
Si t'es Puunkyy moi, j'suis Lostyy. Par contre, si t'es un Dindöon, te faudras une grosse Cocotte.
Si t'es Luums tu pourras m'apeller Cruumbyy'.
Si tu es n'Onoùù t'auras accès a Last Moon ou bien Moomoon.
Si t'ees Maagouïie c'est Meegouïie .
Si t'es PraL*oùù, ce sera Fun*oùù.
Si t'es quelqu'un que j'ais oublier tu me pardoneras.
Je m'apprêtais a bondir comme une furie sur la bête qui gisait sur le sol - comme morte. Je n'aurais plus qu'a lui donner le coup de grâce et s'en serait fini avec elle. Je me tapissais sur le sol humide, mettais tout mon poids sur mes pattes arrières et sautais. Haute dans les airs, on aurait dit que je volais. Je commençais a descendre un peu, toutes griffes dehors, prête a arracher chaque morceau de la bête. J'étais tout près de ma proie. Soudain, l'animal se retourne et me fonce dessus. Elle me mords, le sang coule... - Patte Funèbre ? J'entendais la voie de Agonie, ma mère adoptive. Elle paraissait confuse. J'ouvrais peu à peu les yeux. Je la voyait penchée au dessus de moi. - Qu'y a t-il ? Que s'est-il passé, maman ? Elle me regarda l'air perdu. Je la toisait avec un regard malfaisant tandis qu'elle paraissait me poser des questions muettes. Je laissais échapper un soupir, et affichais une mine rendue. C'est seulement la qu'elle me dit : - Tu étais poussait des cris... comme si tu allais mourir. Je la fixais. Je voyais la sincérité dans ses yeux. Elle ne mentait pas, bien que tout cela me paraisse louche. Elle, était occupée a me lécher le flanc - geste que je haïssais. L'atmosphère était plus détendu, et les mille regards que je sentais posés sur moi étaient partis. Je relâchais ma tête sur mes pattes et laissait faire ma mère pendant que je regardais les autres petits se battre avec lenteur. J'étais vraiment différente d'eux. Mon passé s'était quelque part rendu utile. Il m'avait forgé un corps de marbre, comme intouchable. Mais, comble de chance, j'étais aussi agile que le singe dans les arbres. J'observais le combat - aussi lent qu'il ne puisse l'être - et le suivais avec attention. Bien que les adversaires ne soient pas rapides, ils étaient dotés de techniques dignes de ce noms. Agonie avait finit de me lécher. J'étais désormais libre de partir. Reconnaissante, je pointais le dehors de la pouponnière de la queue et le lançais un air interrogateur. Elle me lança un " oui " muet et je partais a toutes pattes.
Une fois assise plus près des combattants je jugeais que leur techniques étaient encore a améliorées. Je decidais d'aller me dégourdir les pattes. J'étais en pleine forme, et j'avais de l'énergie a revendre. Je passais sous le mur de feuille avec une agilité parfaite. De l'autre côté, j'entamais ma course. Je galopais a vive allure sans jamais me fatiguer... Ça aussi je le devais a mon passé. Moi qui ne voulais ne plus jamais en entendre parler, je lui devais bien des choses. Ma course achevée je marchais doucement. La je vis une bête allongée par terre. Je m'en approchai sans aucuns bruits quand je m'arrêtai brusquement. Je me rappelai de ce cauchemars... Je m'apprêtais a bondir comme une furie sur la bête qui gisait sur le sol - comme morte. Je n'aurais plus qu'a lui donner le coup de grâce et s'en serait fini avec elle. Je me tapissais sur le sol humide, mettais tout mon poids sur mes pattes arrières et sautais. Haute dans les airs, on aurait dit que je volais. Je commençais a descendre un peu, toutes griffes dehors, prête a arracher chaque morceau de la bête. J'étais tout près de ma proie. Soudain, l'animal se retourne et me fonce dessus. Elle me mords, le sang coule...
La scène qui se produisait était la même qu'elle l'avait était dans mon rêve. Tout y ressemblait. Tout me poussais a me jeter sur la bête. Tout sauf ce souvenir...
Terrorisée. C'est ce que j'étais. Terrorisée. Aucun mot n'égalait celui ci pour la perfection de la description de mes pensées. J'étais figée sur place, tout membres hors de contrôle. Je ne pouvais faire un pas, ni pousser un cri. J'étais raide comme un piquet, plantée là. C'est seulement après quelques minutes que je retrouvai le contrôle de soi. Alors, une fois ceci fait, je prix mes pattes a mon cou et courrais aussi vite que mon corps robuste me le permettait. Arrivée assez loin de la bête pour faire en sorte qu'elle n'entende plus mes mouvements, je m'installais près d'un arbre dominant et haletais. J'étais hors d'haleine pour la première fois de ma vie. Je recommençais à marcher plus ou moins vite. Je marchais encore et encore. Soudain, je perçus des bruits venant de plus loin devant moi. Je percevais l'odeur de mon clan. Le clan de l'Ombre. Je m'avançais aussi discrètement que mes pattes - enflées par la course - me le permettaient. A pas lent, tapis dans le paysage grâce à mon pelage, j'avançais de moins en moins vite plus je m'approchais des chats de l'Ombre. Je me retrouvais face à un arbre. Me cachais derrière et regardais sur le côté tant bien que mal. Je scrutais la scène. Je m'attendais à deux vaillants guerriers de mon clan, mais non. C'était juste deux petits chats, qui selon mes observations, seraient juste des chatons. J'attendais la fin du combat blottie derrière l'arbre. C'est seulement a la fin que je détendis mes muscles. Je n'aurais pas du car, le chaton beige paraissait avoir déceler une odeur. Était-ce la mienne ? Je n'en savais trop rien.
[ Nul comparer a vous. Désolé . ]
Dernière édition par †. Patte Funèbre le Mer 7 Oct - 10:05, édité 4 fois
Despotique Harmonie As des Chats
Perso 1 : // Perso 2 : [W]ind | [S]olitaire Perso 3 : [A]pprentie | [G]uerrier Nombre de messages : 4918 Age : 28 Puf : Threnody =D
Mais appelez-moi Will. Will tout court. x) Date d'inscription : 02/02/2008 Points : 1667
Nombre de messages : 1379 Age : 27 Puf :
Apelle moi Musique & Shadow qui que tu sois. Zavez le droit au diminutif ^^ & Pour les création, Pearl .
Si tu es Michick, M, Humanoïide ce sera Aram', N's, Zoomaïide.
Si tu es une partition il te faudras bien moi, une Note de Musique.
Si t'es Puunkyy moi, j'suis Lostyy. Par contre, si t'es un Dindöon, te faudras une grosse Cocotte.
Si t'es Luums tu pourras m'apeller Cruumbyy'.
Si tu es n'Onoùù t'auras accès a Last Moon ou bien Moomoon.
Si t'ees Maagouïie c'est Meegouïie .
Si t'es PraL*oùù, ce sera Fun*oùù.
Si t'es quelqu'un que j'ais oublier tu me pardoneras.
Le chaton -trop lâche ou particulièrement calculateur ?- venait de disparaître à travers le labyrinthe d'ajoncs qui entourait la clairière. Patte Lugubre fit volte-face, le nez au vent, cherchant en vain sa trace. La brise ne colportait rien sinon l'odeur douce-amer de la menthe poivrée et les senteurs effacées d'un ancien passage de Bipèdes. Nulle trace de cet horripilant gamin. Il baissa les yeux sur le sol parsemé de graviers et de schistes. Avait-il sous-estimé son adversaire ? Ou au contraire avait-il péché par excès de confiance ? Impossible à dire. Quoi qu'il en soit, il était hors de question qu'il refuse ce défi. Procédant avec méthode, il fixa la cime des arbres dorés. Leurs feuilles tombaient inlassablement, danseuses d'une mystérieuse chorégraphie automnale, et venaient épaissir l'humus humide de la terre. Cet engrais, encore odorant après une récente averse, dissimulait habilement les odeurs. Bien. Les branches dénudées de la forêt ne permettaient guère de se cacher, pourtant, certains centenaires (plus particulièrement les chênes et les bouleaux) gardaient avec ferveur leur parure, défiant ainsi avec aplomb la saison des feuilles mortes. C'était une cachette idéale, parfaite si l'on voulait passer inaperçu. Hormis les seigneurs des bois, la végétation était au ras du sol, sèche et incolore, inappropriée à l'art de la dissimulation. Son adversaire se trouvait donc dans un chêne ou un bouleau, de préférence sous le vent. Le prétentieux ne résisterait pas à le provoquer, il en avait la certitude. Satisfait de cette conclusion, il jeta un regard circulaire autour de lui. La brise, régulière, lui offrait un avantage certain quand à ses déductions. Son oeil fut attiré par un géant à l'écorce noueuse, au tronc poli par les âges et les épreuves, aux racines si épaisses qu'il ne pourrait jamais en joindre les extrémités. Si son feuillage imposant l'empêchait de distinguer avec clarté un passager clandestin, le fait qu'il soit bien en vu et facilement décelable lui suffisait. Il gronda avec fureur, sentant l'adrénaline courir le long de ses veines en même temps que son sang. Pourtant, il ne se précipita en avant ; il préféra faire le tour de la clairière, la truffe au sol, pour amadouer l'adversaire et le pousser à commettre son erreur : le sous-estimer. C'est ainsi qu'il la sentit. Tapie silencieusement au ras du sol, son pelage blanc et marron la dissimulant avec efficacité des regards extérieurs, elle le fixait d'un air calme. Frappé par l'intelligence de ses yeux bleus et par son apparente maturité -quoique gênée par une innocence encore fraîche-, il recula légèrement, et faillit buter contre un obstacle. Lui qui avait l'habitude de voir des petites boules de fourrure chahuteuses et imbéciles, trouver un autre chaton différent était un choc, une sorte de décharge électrique. S'il répugnait à aborder cette chatonne, elle lui fit subitement oublier l'autre imbécile ainsi que ses soucis antérieurs.
- La proie fuit la menace pour mieux la contourner. Les rôles sont échangés, petit prédateur se retrouve confronté à plus gros que lui ! -Depuis quand les chatons parlent-ils seuls ? s'enquit-il avec un haussement de sourcil sceptique.
A présent qu'il était remis de ses émotions, son côté « rustre » reprenait le dessus. Son pelage se hérissa brutalement, un chuintement feutré indiqua la sortie de ses griffes, et un grondement sourd parcourut son corps. Puis ses yeux rencontrèrent ceux de la jeune femelle. Sans comprendre, il s'y perdit. L'un était bleu, bleu comme le saphir, reflétant le ciel nuageux et l'innocence bénite de la chatonne. L'autre... Noir. Un néant sans fin, la froide infinité du cosmos, l'abîme sans fond des rêves oubliés. Pâle désillusion, sans lumière, la triste vérité d'un monde sans avenir. Le mot « sans » revenait souvent, observa Patte Lugubre. Les yeux de cette chatonne représentait ainsi le contraire, la différence, la barrière. Le combat éternel entre l'ombre et la lumière, l'harmonie et le chaos, le bien et le mal. Tel un puit sans fond, cet oeil ténébreux l'attirait, l'appelait d'une voix rude, la voix sans timbre de la nature. Il la refoula, et secoua la tête pour chasser de sa tête ses pensées. Que lui arrivait-il ? Il mourrait d'envie de mieux connaître cette femelle. Il s'approcha d'elle, un peu plus. Dussè-t-il en oublier le précédent combat, il s'en moquait : ce qui l'intéressait, c'était elle. C'était une sorte de chasse, elle était la proie, lui le chasseur. Étrange tradition se perpétuant depuis la nuit des temps, il ne chercha pas à lutter, sachant que, comme toutes les pulsions, celle-ci serait éphémère. Il inclina la tête. Et se détourna. Que devait-il faire ? Comment réagir ? Il l'ignorait. Il poussa un discret soupir, et lança à l'adresse du gamin couleur flamme :
« Très bien, tu sais te cacher. Mais serais-tu un pleutre, de te cacher de la sorte ? N'as-tu point le courage de sortir au grand jour, et d'enfin montrer ta vraie face ? Non, bien sûr. Les chats du Clan de la Rivière, toujours terrés sur leurs berges, se bornant à taper de la patte dans l'eau... Je vois que les histoires disaient vrai : le temps n'a rien changer pour vous ! »
C'était un discours sans fond, un coup d'épée dans l'eau. Mais il venait brusquement de perdre tout ses moyens. Bon sang, c'était trop bête ! Mais il ignorait encore qu'un quatrième individu rôdait dans la clairière, un individu au regard avide...
Trafalgar Star As des Chats
Perso 1 : Patte d'Eden, Vent. Perso 2 : Eclat de Flamme, Rivière. Perso 3 : Coup de Foudre. Nombre de messages : 3563 Age : 27 Puf :
- La proie fuit la menace pour mieux la contourner. Les rôles sont échangés, petit prédateur se retrouve confronté à plus gros que lui !
La mâle sourit à la vue d'une femelle. C'était bien son genre de courrir après elles, mais il avit quelque chose à faire de bien plus important. Finir se combat au plus vite. Ayant oublié sa blessure, il avait pour le moment toute ses capacité pour vaincre le félin. Mais il ne dit mot et resta caché, le temps d'élaborer une stratégie. Le rouquin hésita longuement à sauter de l'arbre, son instinct lui disait d'aller faire "ami-ami" avec les félins de l'ombre, ce qui lui ferrai fair eun grand pas pour son futur et le futur de son clan. Mais d'un autre coté, il était bien plus sage de se calmer et rester ici sans dire mot. Il vit que la femelle l'avait répéré. Celle-ci était magnifiquement belle. Un pelage bicolore, mais surtout ses yeux verrons, l'un bleu et l'autre noir. Le félin au pelage emflammée en voyait rarement d'aussi belle, bien que la gente féminine de la Rivière soit connue pour sa beauté.
« Très bien, tu sais te cacher. Mais serais-tu un pleutre, de te cacher de la sorte ? N'as-tu point le courage de sortir au grand jour, et d'enfin montrer ta vraie face ? Non, bien sûr. Les chats du Clan de la Rivière, toujours terrés sur leurs berges, se bornant à taper de la patte dans l'eau... Je vois que les histoires disaient vrai : le temps n'a rien changer pour vous ! »
La tentation devint trop grande, et Nuage de Flammes sauta habilement de son arbre et atterrit parmi les deux chatons. Il était légèrement plus agé que son adversaire, et son pelage couleur de feu le différenciait énnormément des deux autres félins de l'ombre. Il préféra s'incliner poliment au lieu de chercher la bagarre. Mais ce n'était pas non plus son genre de se soumettre à un autre mâle, surtout lorsqu'une chatonne était au milieu. Celle-ci n'avait pas l'air bagareuse, il n'avait surement rien rien à craindre d'elle. Au contraire, celle-ci était plus apte à devenir son ami qu'autre chose, après tout, elle ne l'avais pas vendu lorsqu'il était caché.
" Dit ce que tu veux de mon clan, cela ne m'ateint pas, je contrefiche de lui, je suis libre "
Un avait employé un ton plutôt assuré, n'éprouvant aucune peur et crainte. Pourtant, ses muscles étaient encore bombé pour se protéger si ils devaient se battre.
" Mon nom est Nuage de Flammes, et je ne suis pas vraiment un chat de la rivière. La preuve je déteste l'eau. Rien ne sert d'être arrogant, cher félin de l'ombre. Pour vous aussi les rumeurs disent vrai, bien que cette jeune chatte me prouve le contraire "
Un sourire se traça sur le visage du félin roux. Il ne sut décrire l'humeur de son "ennemi". Celui-ci n'était pas très courtois et l'ancien solitaire avait du mal avec ce genre de félin. Par contre, Flam' avait bien trop parlé de son clan. Celui dont lequel il se fichai complètement. Celui qui voulait en quelque sorte détruire pour en fonder un autre. Le chaton ambitieux cachait bien des choses à ses proches et à ses ennmis. Mais pourtant, il était fier de lui. Son objectif pourtant simple, en intriguer plus d'un, mais les seuls à qui il avait osé proposé son îdée avaient décidé de le rejoindre comme allié. Un monde meilleur ? Qui aurait put vouloir mieux ? Les anciens ne croiraient jamais que ce chaton inscouciant serait capable d'imaginer quelque chose de pareil.
Il était à lui même le croisement d'un ange et d'un démon. Une âme séraphique voulant faire le bien autours de soi et le diable incarné capable de tout faire pour réaliser ses objectif. Mais plus profond dans sa tête. SOn but était plus élaboré plus poffiné qu'il le laisser paraître. Car ce n'était qu'un défis qu'il avait lancé au clan des Etoiles. Pour leur prouver que jamais il ne contrôleront le destin du solitaire, qu'il peut tout faire si il veut, et non pas par la volonté d'un Dieu. Pour un chaton de sept lune il en voulait de choses, l'avidité est un défaut, mais il était toujours fier et n'hésitait pas à dévoiler ses ambitions.
Il détecta un odeur d'un jeune chat. Du clan de l'ombre ? Si c'était cela, il fallait espérer que le félin n'était pas très bagarreur. Le rouquin garda son calme, essayant de ne pas faire parraître son inquiètude qui s'était soudainement tracé sur son visage. Sans dire un mot, il se laissait prendre par une certaine évasion.
Une légère brise caressa le pelage du groupe de chat, ammenant l'odeur de l'intrus à eux. C'était effectivement un félin du clan de l'Ombre. Chaton, apprenti, ou adulte ? Flam' essaya de ne même pas y penser. Il valait mieux pour lui qu'il ne disant, laissant l'adversaire au pelage au couleurs de la forêt calculer par lui même se qu'il devait faire.
Patte Funèbre Félin Légendaire
Nombre de messages : 1379 Age : 27 Puf :
Apelle moi Musique & Shadow qui que tu sois. Zavez le droit au diminutif ^^ & Pour les création, Pearl .
Si tu es Michick, M, Humanoïide ce sera Aram', N's, Zoomaïide.
Si tu es une partition il te faudras bien moi, une Note de Musique.
Si t'es Puunkyy moi, j'suis Lostyy. Par contre, si t'es un Dindöon, te faudras une grosse Cocotte.
Si t'es Luums tu pourras m'apeller Cruumbyy'.
Si tu es n'Onoùù t'auras accès a Last Moon ou bien Moomoon.
Si t'ees Maagouïie c'est Meegouïie .
Si t'es PraL*oùù, ce sera Fun*oùù.
Si t'es quelqu'un que j'ais oublier tu me pardoneras.
Il y a les gens biens et les gens mal, mais chaque rencontre est enrichissente.
>>
Toujours derrière l'arbre, j'attendais que l'endroit soit désert pour partir au galop. Mais, les trois chats n'avaient pas l'intention de partir, aurait-on dit. Mon semblant de cachette me semblait de moins en moins sur au fur et a mesure que je voyait le chat beige lever les oreilles comme pour vérifier si quelqu'un était la. Malgré tout, je restait en boule, me faisant aussi petite que possible. A vrai dire : quoi de mieux à faire, dans cette situation ? Je n'en savait rien, et c'était ça le problème. J'avais hâte de prendre mes pattes à mon cou et partir à grande vitesse à travers les bois. J'essayais de rester calme, et j'y parvenait tant bien que mal. Enfin... Jusqu'à ce que je m'aperçoive que , non seulement le chat beige, mais aussi son rival, m'avait bel et bien remarquer. Ils n'allaient sûrement pas tarder à me dénicher et me faire passer un sale quart d'heure. Même si j'essayais de fuir, le chat beige, plus imposant que moi ( et encore, j'étais assez imposante comme ça ) , me rattraperait en moins de deux. Je faisait mon possible pour ne pas me faire plus remarquer.
Le soleil était maintenant haut dans le ciel, et je sentait mes muscles se crisper. Je n'allait pas tenir beaucoup plus longtemps comme ça. Ma position me faisait mal et je ne sentait plus mes pattes. Tout mon corps me brûlait et je n'avait plus qu'une envie : bouger. Là le chat beige lâchât : - Très bien, tu sais te cacher. Mais serais-tu un pleutre, de te cacher de la sorte ? N'as-tu point le courage de sortir au grand jour, et d'enfin montrer ta vraie face ? Non, bien sûr. Les chats du Clan de la Rivière, toujours terrés sur leurs berges, se bornant à taper de la patte dans l'eau... Je vois que les histoires disaient vrai : le temps n'a rien changer pour vous ! Le chat couleur flamme , apparemment appartement à la rivière lui répondit : - Dit ce que tu veux de mon clan, cela ne m'ateint pas, je contrefiche de lui, je suis libre. Mon nom est Nuage de Flammes, et je ne suis pas vraiment un chat de la rivière. La preuve je déteste l'eau. Rien ne sert d'être arrogant, cher félin de l'ombre. Pour vous aussi les rumeurs disent vrai, bien que cette jeune chatte me prouve le contraire. Maintenant, les deux chats étaient à égalité. Chacun avait su "harceler" l'autre. Le chat au pelage de feu avait une lueur dans les yeux et il prétendait détester l'eau... Il avait tout ce que les chats du clan de la rivière n'ont pas. Apparemment, derrière cette âme mystérieuse se cachait quelque chose d'anormal. Je me sentais désormais en sécurité. Je ne savait pas pourquoi, mais le sentiment de la peur avait déserté chaque recoins de mon corps. A la place de me cacher je voulait aller me présenter.
Maintenant, le chat roux plein d'ambition fixait le chat beige avec arrogance et le chat beige faisait de même avec le chat roux. La seule différence entre les deux chat était que , le chat couleur flamme lançait régulièrement des regards tendres vers la jeune femelle qui se trouvait un peu en recul. Une légère brise traversa les environs. L'air frais me fit frémir bien que mon pelage assez épais me recouvrait de toute part. La, le chat roux m'entendit. Son expression surprise me le confirmât. Mais il masqua vite le visage qu'il venait d'afficher par un regard neutre, comme si c'était risquer de montrer autre chose que du sérieux. Qu'allaient-ils faire s'ils me voyaient, s'ils avaient la certitude de ma présence ? Je ne savait pas... Et je comptais bien le savoir.
Maintenant que j'étais sûre que tous les chats présent avaient détécté ma présence dans les parages et qu'ils n'avaient aucune mauvaise intentions du genre ' me mettre en pièces ' je n'avait plus qu'une seule chose a faire : me montrer. Je n'étais pas encore sure de la décision que j'allais prendre, mais j'en étais quasiment certaine : j'allais sortir de ma cachette et attendre leur réaction. S'ils poussaient des grognements, je partirais en courant, mais s'ils restent pacifiques... Je laisserais le destin faire. Je me levais doucement, mon pelage était maculé de tâches mal réparties. Je les léchais , les rendant presque invisibles. Seulement la, un air détendu sur le visage , je m'avançais vers le groupe de chats. Quel acceuil me reservaient-ils ?
[ Excusez moi du retard ]
Despotique Harmonie As des Chats
Perso 1 : // Perso 2 : [W]ind | [S]olitaire Perso 3 : [A]pprentie | [G]uerrier Nombre de messages : 4918 Age : 28 Puf : Threnody =D
Mais appelez-moi Will. Will tout court. x) Date d'inscription : 02/02/2008 Points : 1667
Patte Lugubre commençait à en avoir marre. Non, sérieux. Mais il se prenait pour qui, là, le petit prétentieux avec le pelage comme une sauce tomate ? c******, va. Comme si il n'avait que ça à faire de montrer sa supériorité. Le chaton beige s'apprêtait à lui expliquer le sens du mot « humilité » (à coup de pattes dans la tête, s'il le fallait !) quand le vent tourna, lui apportant l'odeur familière du Clan de l'Ombre. Coupé dans son élan, il renifla, et dressa la queue. Un compatriote ? Peut-être allait-il pouvoir l'aider à chasser cet imbécile fini de leur territoire ! Il retroussa les babines, sentant son sang bouillonner dans ses veines. Lorsque l'on est gagné par l'ivresse du combat, rien ne semble vouloir étancher la soif de sang, hormis le liquide lui-même. Patte Lugubre en faisait la douloureuse expérience. Petit à petit, pierre par pierre, il construisait l'édifice de sa personnalité, à la différence qu'il avait parfaitement conscience de que qu'il faisait.
Ignorant la belle chatonne et le petit idiot de la Rivière, il s'approcha des buissons d'où provenait l'odeur. Huma l'air. Oui, c'était bien ça. Le Clan de l'Ombre. Le bosquet se déchira, laissant entrevoir un chaton marron strié de noir : Patte Funèbre. Falls soupira. Il aurait aimé une aide un peu plus consistante que ce faiblard, mais il devait s'en contenter. Il relâcha ses muscles, renacla et sourit au gamin. Pas question de lui faire peur. Il s'assit, désignant les deux autres de la queue.
« Charmant tableau, pas vrai ? débita-t-il d'un ton badin, genre mais regardes moi ces deux boulets...'Sont mignons, hein... Alors que le rouquin est du Clan de la Rivière. Tu m'aiderais à le virer, s'il-te-plaît ? Il grimaça, comme si le mot seul lui brûlait la langue. En tout cas, si on se dépêche de le faire partir, peut-être qu'on gagnera un bon point. Ce serait pas mal de devenir vite apprenti, tu ne penses pas ? »
Sans attendre de réponse particulière, il s'éloigna. Vint se planter devant Nuage de Flamme, les crocs dévoilés, les yeux étincelants. Cette fois, il allait comprendre sa douleur. Certes, la vie n'était pas facile, mais de là à se montrer aussi provoquant... Un instant, Patte Lugubre regretta de ne pas être un chaton comme les autres, au lieu d'être le grand solitaire trapu. Mais il avait lui-même choisi cette voix. Pas question de reculer, donc. Il se fit donc une promesse : toujours aller de l'avant.
C'est incroyable le nombre de pensées qui peuvent assaillir notre subconscient en une seule seconde. Sa réflexion avait été rapide, efficace. Il n'avait plus qu'à espérer que le petit idiot de la Rivière s'en irait sans faire d'histoire.
« Écoutes, commença-t-il d'une voix qu'il s'efforçait de maitriser. Je ne vais pas faire dans la dentelle : tu vires. C'est le territoire du Clan de l'Ombre, ici, pas celui de la Rivière. Si tu n'es pas satisfait, t'auras qu'à aller chialer dans les basques des guerriers. Et même si tu me ressors le grand air du mec qui en a rien à faire de la vie d'son Clan, tu dégages. Ici, que tu sois un rebelle change rien ; les règles sont les mêmes pour tout le monde. Si t'as pas compris ça, c'est pas mon problème. J'essaye de respecter les règlements, libre à toi de me mépriser ou de ne pas être d'accord avec moi. Donc, si t'as pas piger ce que je viens de te dire, je vais reformuler : tu vires ou on t'éclate ta face. C'est simple, clair et concret, non ? T'as le choix. À toi de voir lequel te semble le plus approprié. Personnellement, ça ne me gênerais pas d'en découdre avec un petit idiot comme toi. »
Là, il y allait fort. Il n'était pas certain de l'emporter, mais, pour ceux qui n'auraient pas compris, Patte Lugubre résonnait un peu comme un soldat : il obéissait aux règles, ignorant ses états d'âme ou les pensées discordantes. Il agissait sans poser de questions, parfois sans trop réfléchir, uniquement dans le but d'avancer. Rien ne comptait plus que l'avenir, telle était sa façon de voir les choses, et il s'y tenait. Tant pis si cela devait faire le mal. D'ailleurs, la notion du bien et du mal lui paraissait totalement abstraite. Il ne vivait que dans les faits.
Trafalgar Star As des Chats
Perso 1 : Patte d'Eden, Vent. Perso 2 : Eclat de Flamme, Rivière. Perso 3 : Coup de Foudre. Nombre de messages : 3563 Age : 27 Puf :
Je restait calme. La frénésie ne menait absolument à rien et ne ferrai jamais de moi un guerrier d'élite. Mon échine ne s'hérrissa pas, et je ne montrai nulle part sur mon visage que le chat brun clair m'énervait serieusement. Il avait l'air prêt à tout pour me faire sortir de son territoire, mais hélas, ce qu'il n'avait pas comprit, c'était que je me battrai jusqu'au bout pour défentre mon âme. La sienne, je m'en contrefichais, ce stupide chat à l'esprit servile était absolument infréquentable. Si seuleument ils pouvaient tous être comme la jolie chatte aux yeux vérons. Ma longue queue enflammé battait lourdement d'un coté puis de l'autre, montrant mon inpacience peu avantageuse, mais je restai toujours le même, affichant un air pacifique. Le chaton au pelage brun s'éloigna et alla voir près d'un buisson. A ce moment, un chat arriva, l'air penaud. Il n'avait absolument pas l'air agressif ni rancunier. J'étais arrivé ici par simple accident, et je n'avait aucune mauvaise intention.
« Charmant tableau, pas vrai ? débita-t-il d'un ton badin, genre mais regardes moi ces deux boulets...'Sont mignons, hein... Alors que le rouquin est du Clan de la Rivière. Tu m'aiderais à le virer, s'il-te-plaît ? Il grimaça, comme si le mot seul lui brûlait la langue. En tout cas, si on se dépêche de le faire partir, peut-être qu'on gagnera un bon point. Ce serait pas mal de devenir vite apprenti, tu ne penses pas ? »
Décidément, cet animal était réellement mauvais. JAMAIS je n'avais vu de tel. Une telle sournoisie mériterai la peine de mort, il était dangeureux pour n'importe quel clan. Je ne faisais aparaître aucune émotion sur mon jeune visage, mais j'étais tout de même prêt à me battre, comme au début. Il arriva prêt de moi et dit d'un ton acerbe et mesquin :
« Écoutes, commença-t-il d'une voix qu'il s'efforçait de maitriser. Je ne vais pas faire dans la dentelle : tu vires. C'est le territoire du Clan de l'Ombre, ici, pas celui de la Rivière. Si tu n'es pas satisfait, t'auras qu'à aller chialer dans les basques des guerriers. Et même si tu me ressors le grand air du mec qui en a rien à faire de la vie d'son Clan, tu dégages. Ici, que tu sois un rebelle change rien ; les règles sont les mêmes pour tout le monde. Si t'as pas compris ça, c'est pas mon problème. J'essaye de respecter les règlements, libre à toi de me mépriser ou de ne pas être d'accord avec moi. Donc, si t'as pas piger ce que je viens de te dire, je vais reformuler : tu vires ou on t'éclate ta face. C'est simple, clair et concret, non ? T'as le choix. À toi de voir lequel te semble le plus approprié. Personnellement, ça ne me gênerais pas d'en découdre avec un petit idiot comme toi. »
AH ! Ca c'était la meilleure ! Quand es qu' un chaton avait le droit de sortir du camps tout seul ? Il n'était pas le seul à ne pas respecter les règles, mais je n'en tiendrait pas compte pour les deux autres. J'étais peu être impuissant face à eux trois, mais je m'entraîne depuis que j'ai le don de la paroles et du toucher. J.A.M.A.I.S je ne me laisserai battre par un simple chaton. Je suis jeune, certes, mais j'avais fais plus d'une promesse. Personne ne me donnera d'ordres, surtout pas un ennemi, je suis libre. Libre d'aller ou je veux, la vie n'avait aucune frontières à yeux. J'étais en tort, mais j'étais fier. Si je rentrai plus bléssé que je ne l'étais déjà, j'aurai des ennuies, mais j'ai déjà frollé la mort plus d'une fois, et cela durera. Une vie trop paisible ne vaut pas la peine d'être vécue, jamais ne perdre espoir, et jamais ne perdre la fiertée du clan de la Rivière.
- Daccord stupide chat ayant l'âme servile. Si tu te met à faire tes tâches ancillaires avant d'être apprenti, c'est tes affaires. Par contre, je suis déçu. Tu me vois bléssé, je me suis battu durant toute la nuit contre une chatte folle, et je ne savais même pas que je me trouvais sur votre territoire. Cette mentalité est abominable, tu n'es même pas digne de ton propre clan. Comment veux-tu qu'on ait un monde meilleur avec des matous comme toi ? Tu es mauvais. Mais j'ai une fierté, et malgré que je sois libre, je suis loyal et je respecte votre réglement. Mais alors, je te conseille de vite retourner à la pouponière, chaton. Je vais partir, je ne veux pas blesser un gamin. Mais si tu veux te battre, ne t'inquiète pas, ce n'est pas parce que je me vide de mon sang à cause de cette blessure que je refuserai le combat. Comparé à toi, je ne suis pas un lâche, je ne demande pas à mes compagnons de m'aider pour de telle chose.
Mon regard émeraude le fixai avec vivacité, moyen de montrer ma puissance. J'esperai tout de même que le dernier ne se joindrai pas à la bagarre. Je dévoilais mes crocs blancs et étincelant, et mon héchine m'hérissa.
Comme d'habbitude, J'étais prêt.
Prêt à mourrir.
Prêt à vivre.
Mais quelque chose me troubla serieusement. Mes pattes se trouvaient dans une marre de sang. La blessure à l'épaule s'était réouverte, et je ne tiendrai pas longtemps avant d'être prit de convulsions. Dans tout les cas, si je rentrai au camps, je mourrai sur le chemin, et si je me battai, se serait pareil. A choisir, je préfrérai prendre la mort d'un guerrier. Je souris, regardant la vérité en face, mes prunelles émeraudes lançait un éclat paisible. C'était la fin ... Et pourtant, je souriai.
Patte Funèbre Félin Légendaire
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Apelle moi Musique & Shadow qui que tu sois. Zavez le droit au diminutif ^^ & Pour les création, Pearl .
Si tu es Michick, M, Humanoïide ce sera Aram', N's, Zoomaïide.
Si tu es une partition il te faudras bien moi, une Note de Musique.
Si t'es Puunkyy moi, j'suis Lostyy. Par contre, si t'es un Dindöon, te faudras une grosse Cocotte.
Si t'es Luums tu pourras m'apeller Cruumbyy'.
Si tu es n'Onoùù t'auras accès a Last Moon ou bien Moomoon.
Si t'ees Maagouïie c'est Meegouïie .
Si t'es PraL*oùù, ce sera Fun*oùù.
Si t'es quelqu'un que j'ais oublier tu me pardoneras.