Retrouvailles Mouvementées [PV Nunu de la Rivière, Crystal ]

Nuage Libre

Eternal River

" Je courais à en perdre haleine. Mes pattes frappaient le sol en un rythme régulier mais rapide et je senti la douloureuse sensation de mes coussinets fragiles s'irritant contre le sol dure et froid. Il faisait presque noir, la nuit tombait petit à petit au fur et à mesure que le soleil continuait sa course singulière, disparaissant derrière la cime des arbres. Les ombres grandissantes s'étendaient comme une aura menaçante, insinuant la peur et le doute chez les habitants de la forêt. Je senti un buisson épineux accrocher ma fourrure d'ébène tandis que je le dépassais à tout allure, une brindille craqua sous ma patte. Depuis combien de temps courais-je à présent ? L'idée même ne me traversa pas l'esprit. Il semblait qu'une seule pensée puisse me guider dans cette forêt sinueuse et inquiétante. Une pensée assez convainquante pour arriver à me faire courir tel un taré poursuivis par son pire cauchemard. Comme si je savais déjà ce qui allait m'attendre au bout du chemin. Mes yeux d'un beau bleu saphir étaient écarquillés par la peur, je savais ce que j'allais trouver à la lisière de la forêt, j'étais persuadé que ça ne me plairait pas et pourtant...J'y fonçais tête baissée. Le vent sifflait dans mes oreilles rabattues comme si la nature elle même voulait m'empécher de continuer ma route mais je l'ignorai. Le gamin désobéïssant et moqueur que j'étais n'écoutait que ses propres volontées.

Je m'arrêtai soudainement, ouvrant la bouche pour récupérer un peu d'air et soulager mes poumons en feu. Je ne ressentai pas de fatigue musculaire mais c'est ce que j'avais fais ce jour là. Mon regard balaya les alentours. Aucuns arbres venaient gacher le paysage et j'eus une vision complète des environs. Si bien que j'apperçu la ferme qui me servait d'habitat presque immédiatement, je connaissais son emplacement à l'avance comme je savais ce que j'allais y trouver si j'y parvenais. Mais encore une fois, c'est ce que j'avais fais ce jour là. Sans hésitation, je repris ma course effrainée vers elle, accélérant de plus en plus le pas, mon regard rivé sur son toit rouge. Le temps sembla passer à la vitesse supérieur car je me retrouvé devant la cabane en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

C'est là que tout commença. Immédiatement je senti ce goût métalique sur la langue, instantanément j'en devinai l'origine. Mes pattes me conduisirent à l'endroit. Tel un automate, je n'avais plus le contrôle sur mon corps et mon esprit semblait figé dans un éternel sentiment de souffrance. Je savais ce que j'allais décourvir sous le porche, allongés comme s'ils dormaient, le visage figé dans une grimace de souffrance éternelle, des traces sanglantes sur leurs gorges déchiquetées par un assassin immoral . L'image était aussi net que ce jour fatidique. Je l'avais imprimé dans mes souvenirs comme une preuve que la vie pouvait être cruel et injuste. C'était mon fardeau, mon point mort. Je la portais avec la souffrance que pouvait provoquer une blessure qui ne se refermerait jamais. Mes pattes s'arrêtèrent d'elle même et...Ils étaient là. Exactement comme dans mes souvenirs. Leurs silhouettes immobiles secouées de poussières infamie. Ils ressemblaient à tout ce qu'il y avait de plus mort. Toutefois quelque chose me fit lever la tête. Une ombre...Non, un chat au pelage aussi noir que l'encre était penché sur eux, la gueule grande ouverte, le sang encore chaud de mes parents ruisselant sur son museau et ses dents. Un sourire carnassié se dessinait sur son visage, il semblait se délecter de la chair.

J'en ressenti immédiatement une haine féroce contre cette inconnu. Dans ma tête, c'était clair et limpide. Le meurtrié de ceux qui m'avaient élevé, aimé et construit ma vie se trouvait là, juste devant moi. Mon regard se glaça sur sa silhouette fine, l'envie de venger la mort de mes proches me vint avec frénésie et je maudissai mon corps qui ne réagissait pas à mes volontées. Mais pourquoi ! Il était là ! Laissez moi le détruire ! Laissez moi le tuer de mes propres griffes !

L'assassin releva soudain la tête comme s'il se rendait compte de ma présence. Son regard croisa le mien et j'en restai figé sur place, toute haine disparut remplacée par l'incrédulité. Ce chat, ce tueur avec des yeux bleu saphir et une lueur espiègle semblait couvrir ses traits tandis qu'il me regardait. Mais surtout ce chat c'était...C'était moi. "

Nuage Libre ouvrit les yeux en relevant brusquement la tête. Il regarda frénétiquement les alentours en proie à une peur grandissante. Allongé en boule dans un coin d'herbe, le coulis de la rivière raisonna à ses oreilles dans une douce berceuse appesante. L'ombre du pont de pierre lui apporta une fraicheur bienfaisante. Un oiseau chanta une mélodie sans queue ni tête mais tout cela eut l'effet de balayer l'adrénaline qui crispait ses muscles en quelques secondes. Un rêve...Oui, ce n'était rien qu'un rêve. L'appenti du Vent se releva en tremblotant légèrement sur ses pattes encore choqué par le souvenir du lui.

Que pouvait bien signifier ce rêve ? Regardant distrètement le soleil, il remarqua que celui ci était encore bien haut dans le ciel. Le noirau prit conscience avec surprise qu'il devait n'avoir dormi seulement que quelques minutes et pourtant il lui semblait être aussi ramoli qu'au levé de toute une nuit de sommeil. L'effet "Rève perturbant" suremment. Ce cauchemard...Depuis combien de temps n'avait t'il pas révé de ce jour ?

Nuage Libre se dirigea vers la rivière sans se presser. Ce rêve était différent de son cauchemard habituel. Jamais, il ne s'était vu dans la position du tueur. D'ailleurs jamais il n'avait vu quelqu'un d'autre que ses parents dans cette ancienne ferme. Que pouvait bien signifier sa présence en tant que meurtrié ? Les rêves étaient le fruit de nos pensées les plus profondes. Se pourrait t'il qu'il s'accuse lui même du meurtre de sa famille ? Qu'il se sente responsable de leur mort ? Futile ! De toute façon, même s'il avait été là lors du massacre, il n'aurait rien pu faire pour changer quoi que ce soit.

Repoussant ses pensées d'un grognement, le jeune chat s'arrêta au bord de l'eau et observa son reflet dans le liquide limpide: Ce chat d'un noir d'encre aux regard bleu saphir et aux traits espiègle était la parfaite représentation du meurtrié de son rêve.

# Un regard illuminé

Nuage de la Rivière était déjà levé depuis déjà une bonne heure, elle avait toujours ses muscles engourdies, elle s’aimait pas cette sensation car elle se sentait mou. La novice fit une grimace, elle secoua ses pattes pour essayaient d’enlever cette sensation de mou, mais cela ne changea pas grand-chose car ses muscles étaient belle est bien fatigué. Elle pensa que c’était à cause du voyage qu’elle était encore faible et fatigué où peut-être elle avait mal dormi. Nuage de la Rivière se demanda de quoi elle avait rêvé cette nuit, elle ne s’en rappelait pas tellement car ses pensées étaient un peu flou même beaucoup trop pour apercevoir quelques choses qui pourrait l’aider. Son rêve devait pas être intéressant à son avis, où peut-être qu’elle n’avait pas rêvé. L’apprentie regarda le sol, cette terre encore humide faisait des caresses quand elle posait ses pattes sur cette terre, mais cette terre n’allait pas rester longtemps humide mais sèche. En pensant à cette terre ça lui fit penser qu’elle voudrait bien visiter un peu les territoires, même si elle serait seule. Elle se demandait si elle allait croiser Nuage Libre, ça faisait déjà longtemps qu’ils s’étaient pas vus même trop longtemps, Nuage de la Rivière avait un manque. Nuage Libre lui manquait depuis le temps, même si elle pensait à lui, l’image de son physique se dissipé au fil du temps, cette image de son corps devenait flou et elle ne voyait que sa fourrure encre et ses yeux bleus saphir à travers se flou. C’était flou comme son rêve peut-être qu’elle avait rêvé de lui qui sait ?

Nuage de la Rivière arrêta de penser, elle se dirigea vers la sortie du camp. Elle ne savait pas encore où elle allait aller mais elle voulait aller dans un endroit où il y a de l’eau. La novice voulait nager dans l’eau, elle n’avait pas nagé depuis longtemps et c’était aussi un manque, elle espérait n’avoir pas perdue la main. Mais elle se doutait qu’elle était toujours aussi doué en nage. En réfléchissant un peu plus Nuage de la Rivière décida d’aller au pont, c’était un pont en pierre elle pourrait mettre ses petites pattes dans l’eau où même nagé même si l’eau là-bas devait être profonde. Mais la profondeur ne faisait pas peur à la novice au contraire ça lui donna l’idée d’essayer, elle pourrait voir si elle sait toujours bien nager sur une eau assez profonde où ses pattes ne touchent pas le fond de la rivière.

La novice n’était plus très loin du pont, le pont était situé sur des terres neutres, tous les clans pouvaient y aller. Elle put voir un peu le pont de loin, elle put aussi entendre la belle mélodie de l’eau de la rivière, cette mélodie était agréable à entendre. L’apprentie décida tout de même de humer l’air, elle sentit une odeur de chat du vent. Un chat du vent elle pensa que ça pourrait être Nuage Libre, elle espérait de tout son cœur. Elle courut mais en faisant le moins de bruit possible, elle voulait le surprendre, elle arriva bientôt et pu belle et bien apercevoir la belle fourrure encre. Nuage Libre regardait l’eau, il devait peut-être regarder son reflet. Nuage eut une idée pour le surprendre, elle avança toujours à pas de velours et se mit juste à côté de lui et elle regarda son beau reflet. Le reflet faisait voir sa beauté et son beau visage, la jeune chatte siamoise était d’une beauté impressionnante, son beau pelage blanc avec des taches marrons et gris sur son visage, ses pattes et sur la queue lui allait bien. Dans le reflet on voyait ses beau yeux bleus, il était d’un bleu comme celle de la rivière mais dans ses yeux brillaient une illumination.

Cette illumination venait car elle était à côté de lui, son Nuage Libre était là à ses côtés mais ce jeune mâle ne vit pas que sa compagne était juste là à côté d’elle. C’est vraie que la femelle avait fait le moins de bruit possible pour éveillé aucun indice de sa présence. Nuage de la Rivière regarda le reflet du novice, l’image flou qu’elle avait comme image était redevenue nette, son regard bleu saphir et son beau pelage encre, ce chat était d’une beauté divine tout de même. Son corps était mince mais musclé et sa grandeur était grande, car Nuage de la Rivière était tout de même assez petite aussi c’était explicable par rapport à son âge. La femelle arrêta de penser et écouta la belle mélodie de l’eau.

Nuage Libre

Une Image Perdue

La silhouette brune d'un jeune poisson transperça le reflet limpide du jeune félin. Celui ci détourna le regard d'un air las. Ses prunelles saphirs s'effacèrent sur l'immensité du paysage, passant les détails sans intérêt pour s'émerveiller devant mère nature. Une plage de verdure si différente de celle de son enfance...Ou avait t'il bien pu attérir ? Lui qui se clamait la liberté incarnée si ouvertement n'avait fait que suivre la voix des autres, sans chercher à savoir ce qu'il devait...Non voulait vraiment faire. L'apprenti devenu récemment guerrier n'avait jamais été que l'ombre de son immence prétention. Contraint de regarder les autres réaliser leurs rêves en se réjouissant de leurs bonheurs et en espérant posséder à son tour la joie qui brillait dans leurs yeux. Contraint de suivre des règles qu'on n'a même pas créer pour la satisfaction d'un autre.
Nuage Libre devenu Liberté des Ombres leva la tête vers le ciel. Un grand oiseau traversa l'océan bleuté tel une fléche brune nimbée d'un désir ardent de couper les cieux en deux. Le jeune guerrier observa sa course d'un oeil réveur. Il avait grandi et muri. Le petit chaton et l'innofencive naïveté qui l'accompagnait, n'existaient suremment plus aujourd'hui. Qu'est ce la liberté finalement ? Que signifiait "être libre" au sens propre du mot ?

Le chat du Vent ferma ses paupières douloureusement et déserra la machoire en une plainte muette. Il avait finis par réaliser que le rêve et la raison d'être qui l'habitait depuis son plus jeune âge n'était qu'illusion. Pourquoi l'avait t'on appeler "Nuage Libre" si ce n'était pour l'insulter dans sa propre volonté ? Ah oui...Maintenant qu'il avait passé le cap d'apprenti et que le rang de guerrier répondait à sa fierté, son nouveau nom correspondait dorénavent plus à la réalité. "Liberté des Ombres " hein ?
Il rouvrit les yeux d'un air déterminé, la volonté dans son regard semblait vouloir défier l'existence elle même. La liberté n'est qu'une illusion, un mot sans définition qui donne l'espoir, une sensation semblable à un rêve de l'enfance...
"La vie a des règles qu'il faut respecter pour survivre". Le noireau aurait tué celui qui avait inventé cette conception du monde. Ne pouvait t'on pas vivre tout simplement ? Avancer sans jamais reculer, le sourire illuminant nos traits d'une joie éternelle. C'est impossible n'est ce pas ?

La brise tiède vint caresser le pelage mis long de Liberté des Ombres. Contact agréable qui aména toutes sortes d'odeurs dont les douces senteurs de la forêt et le goût humide d'une rivière limpide. Le jeune chat sourit passivement. Un malheur était toujours suivis du bonheur. A croire que la nature gérait l'équilibre de chacun avec une infime précaution. Il lui en était infiniment redevable quand l'odeur alléchante d'une âme familière se rapprocha dans le silence. Le félin au regard saphir releva la tête d'un air joyeux d'oû se reflétait la révolte d'un honneur baffoué. Si le temps lui avait confisqué ses rêves, il lui avait appris une chose très importante que peu malheureusement réaliser dans leur jeunesse. Ne dis t'on pas que le plus petit bonheur vaut le plus grand malheur ? Même si parfois on dit que c'est dure de vivre car la vie est semée d'embuches qu'il nous faut tous traverser avec le courage de 1000 guerriers, parfois un simple sourire qu'un être cher vous adresse peut raviver cette force et la multiplier par 100.

La joie est effémère que pour ceux qui ne savent pas la prendre. Que vaut le meilleur grade contre l'amour de son aimée ou l'amitié de son prochain ? Le reflet brumeux d'une jeune chatte à l'allure svelte et élancé apparut dans le coulis de la rivière, juste à côté du sien. Liberté des Ombres l'observa du coin de l'oeil, souriant naïvement devant cette appartion si longtemps désiré. Leurs deux reflets offraient un contraste surprenant au niveau des couleurs. L'eau de la rive donnait une lueur blanchâtre au pelage normalement beige de la jeune apprentie, accompagné du noir tranchant de sa propre fourrure, le spectacle était assez impressionnant. Libre se demanda quelle signification ses couleurs opposées voulaient apporter. Le noir et le blanc...Des tranches si ressemblantes et en même temps si différentes...Etait ce le mal et le bien ? Dans ce cas, la pureté serait pour la chatte au visage d'ange et les ténèbres pour ce chat aux yeux perçants. Cette pensée le ramena à son rêve et il agita ses oreilles d'un air géné. Le mal ou plus approprièvement parlé " le méchant " n'était autre que lui.

Presque mécaniquement, le jeune guerrier tourna la tête vers sa bien aimée chassant d'un revers de la tête ses pensées noires. La belle silhouette de celle ci finit par lui rendre son sourire et un air charmeur famillié s'afficha sur ses traits fin. Combien de temps ne l'avait t'il pas vu ? Ce pelage soyeux et brillant, ce visage doux et ses grands yeux d'un bleu transparent. Elle était sa musique calmante, la lumière dans son monde de ténèbre. Etait t'il amoureux ? Franchement, c'était possible que lui, le tombeur insensible puisse se plier à l'amour d'une chatte ? Aussi belle soit t'elle ? A vrai dire, il n'en savait rien mais il éprouvait une infinie reconnaissance pour elle et aurait pu se sacrifier pour protéger la pureté de son coeur. Liberté des Ombres miaula d'une voix de velour en sa direction.

- Je rêve ou un ange vient de tomber du ciel juste à côté de moi ?

# Un Bonheur Indescriptible

Le regard de la jeune chatonne était doux, son sourire était d’une beauté et d’un bonheur infini. Ce bonheur était pour ce jeune mâle, sans doute, son cœur qui battait la chamade s’entendait à longue distance. Son souffle était irrégulier, son bonheur de cette retrouvaille la fit retrouver une illumination qu’elle n’avait jamais eue de pareille. Ce regard brillant et d’un sentiment indescriptible était dans son regard. Etait l’amour qui lui donnait un regard pareille, cette pensée la fit frissonner comme si cette amour n’était que désirée depuis très longtemps. Ce désir allait-il enfin excité, ce désir de ce sentiment qui était « l’amour » ce sentiment qui était fort et qu’il plaisait à tous chats pour être heureux. Mais cette amour était possible même si ces retrouvailles étaient magiques n’était peut-être que de l’amusement et que ce sentiment qui était l’amour n’était pas.

Cette pensée la fit reculer, cette pensée lui fit peur, car si cet amour n’était pas celle-ci se sentirait désespérer et ne pourrait plus retrouver « ce bonheur » qui était en ce moment présent. Ses yeux se mirent en direction de la rivière, on put voir les reflets de son amant et de cette novice, la fourrure de celle-ci était d’un blanc qu’il était inhabituel, car d’habitude la belle novice avait un pelage entre beige et blanc. Mais celui de ce mâle était une ombres noirs, noirs comme la nuit et on pouvait voir ses yeux couleurs saphirs brillaient. Elle put voir que lui aussi regardait leurs reflets. Il avait dû la voir car Nuage de la Rivière n’était pas très discrète et puis son excuse était que son apprentissage ne venait de commencer car le voyage l’avait beaucoup retardé. Elle allait avoir sept lunes et elle ne savait pas encore chasser, se battre ou encore pêcher, elle savait tout de même nager même elle était très bonne dans ce domaine. Dans l’eau, elle était comme un poisson et puis elle nageait très vite même que cette vitesse impressionnante. Mais quand elle nageait, elle regardait la vitesse, cette rapidité anormal était peut-être un don du clan des Etoiles où c’était normal. Elle eut envie d’essayer mais elle oublia cette pensée car elle voulait profiter de cette belle journée avec lui.

La belle femelle sentit que Nuage Libre avait décidé à se tourner, elle se tourna et lui fit un sourire inoubliable. Son air séductrice et charmeuse lui revint, son regard n’avait que pour cible celui qu’elle semblait aimer, celui où les sentiments étaient fort. Son regard provocateur n’était que pour cacher ce sentiment qui était « l’amour » elle voulait voir comment lui allait réagir et comment lui avait son regard. Elle n’eut pas le temps de regarder au plus profond des yeux, que ce jeune mâle dit de sa voix douce :

-Je rêve ou un ange vient de tomber du ciel juste à côté de moi ?

Elle s’approcha de lui, en lui donnant une léchouille sur son museau. Elle mit son museau dans sa fourrure, elle put sentir son odeur qui n’avait pas changé depuis leur dernière rencontre. Il y avait encore quelques odeurs du voyage qu’il avait traversé avec son clan. La novice se sentait bien dans son pelage doux, mais elle devait répondre à sa réponse. Elle enleva délicatement son museau et lui chuchota dans l’oreille, avec sa voix douce mais aussi bien charmeuse :

« Tu ne rêves pas mais si tu penses que je suis un ange alors je suis tout à fait heureuse que tu vois ainsi. Elle s’arrêta un peu pour reprendre la parole et continua. Tu m’as tellement manqué, j’ai eu peur qui t’arrive quelques choses pendant ce voyage même si je sais que tu es beau et fort. Pendant ce long voyage je n’ai eu que des pensées pour toi, tous les jours je revis notre rencontre et nos regards. Ton visage me manquait et ce corps aussi, mais bon moi je vais bien j’ai enfin commencé mon apprentissage et ça se passe bien et toi, tu es toujours apprenti ou un jeune guerrier ? »

Elle remit son museau dans sa fourrure encre, elle se sentait en sécurité même s’il y avait une meute de loup, elle n’aurait pas peur. Ce museau dans son pelage lui faisait une sorte de bouclier, cette douce fourrure lui avait tellement manquait et son regard qui était toujours aussi beau. Elle se sentait merveilleusement bien avec lui et pour rien au monde elle ne voudrait le quitter.

Nuage Libre [Ecriture à la première personne pour une fois ^_^]

Sensations retrouvées

La nymphe de mon coeur se retourna vers moi. Son regard d'azur lavé croisa le mien dans une infinie douceur. Cette sensation me fit sourire. De toute ma courte vie, jamais je n'avais rencontré pareil individu. Elle me hantait jusque dans mes rêves et me suivait comme un démon. Mon démon, ma tigresse et pourtant...Elle paressait si frèle. Sa silhouette si fine, ses muscles encore naissant et ce regard provocateur mais d'ou perçait un brin d'innocense...Cette jeune chatte n'était qu'un brin d'herbe face à l'incendie du monde. Bizzarement, je me sentai le devoir de la protéger de ces flammes destructrices, de me transformer en bouclier et la couvrir de ma nouvelle force guerrière. La vie était si cruelle...On murissait à cause du malheur du monde et on grandissait grace au bonheur des autres. Mais il y avait parfois tant d'obstacles à franchir, si dure et si interminable parfois. Peu de félins trouvaient le courage de tous les affronter. Mais il y avait ceux qu'on disait l'élite, les plus déterminés ou les plus intelligents, certains fonçaient droit devant avec courage pour tout subir et tout affronter alors que d'autres les contournaient tout simplement, empruntant un chemin différent. Finalement tous arriver à la même destination. Car le destin ne peut être changer, parce qu'on dit que la vie est toute tracée. Les chefs et puissants sont nés pour ce but et les faibles pour couvrir les arrières. C'était déjà écrit.

Je ronronnai bruyament quand ma douce enfonça son petit museau dans ma fourrure. Instinctivement j'en fis de même et je retrouvai avec satisfaction l'odeur énivrante qui m'avait tant fait réver autrefois. Je souriai avec joie, heureux de retrouvée ce bonheur qu'on m'avait si longtemps privé. Ne dit t'on pas que les rêgles sont faite pour être transgressées ? Une âme à soif de liberté et fera tout pour changer son destin. Quoi qu'il advienne, rien est écrit de l'avance. Les décisions qu'on prend provienne de notre logique et de notre réalité, le destin n'est qu'un compte pour enfant, un rêgle de plus qu'il nous faut subir. Tout ce qui nous arrive ne sont que les effets retardaires de nos actes. Si on tombe par accident, c'est qu'on ne faisait pas attention, si on nous complimente, c'est que nous l'avions mérité et enfin si l'on meurt...
Mes pensées furent prise de cours pas la voix murmurée de Nuage de la Rivière.

« Tu ne rêves pas mais si tu penses que je suis un ange alors je suis tout à fait heureuse que tu vois ainsi. Tu m’as tellement manqué, j’ai eu peur qui t’arrive quelques choses pendant ce voyage même si je sais que tu es beau et fort. Pendant ce long voyage je n’ai eu que des pensées pour toi, tous les jours je revis notre rencontre et nos regards. Ton visage me manquait et ce corps aussi, mais bon moi je vais bien j’ai enfin commencé mon apprentissage et ça se passe bien et toi, tu es toujours apprenti ou un jeune guerrier ? »

J'agitai mes oreilles, un brin amusé. Ses paroles me réconfortèrent et une douce chaleur envahit mon coeur mais qu'elle rapport entre le fait que je sois beau et le voyage éprouvant ? Bref, cette jeune chatte du Clan de la Rivière était forte pour me faire retrouver le sourire, ne serait ce que par le plaisir de me moquer d'elle quand elle employait des phrases étranges sans vraiment de sens. C'était gentil bien évidemment. Jamais je ne me serais permis de me montrer méchant avec Nuage de la Rivière, j'aurais eu si peur de la briser...Je lui répondis dans la confidence en m'écartant d'elle pour la regarder.

- Tu m'as beaucoup manqué petit ange. Le temps passe lentement quand tu n'es pas là.

C'était vrai. Elle était ma source d'appaisement. Un courant d'air frais dans ma vie de chasseur. jamais je ne l'aurais remplacer pour une autre.

- Il s'est passé beaucoup de choses. la première, je suis guerrier. Dorénavant on m'appelle officiellement Liberté des Ombres mais toi Nuage de la Rivière, tu peux m'appeler comme tu le désir. Ensuite, mon clan s'est trouvé un nouvel abri, les travaux ont commencé et on ne devrait pas tarder à avoir bientôt terminé.

Liberté des Ombres était un nom qui me convenait bien mieux que l'ancien mais je préférai taire mes pensées. J'aurais trop peur qu'elle m'évite suite à ce que je lui aurais dis. D'ailleurs, je m'étonnai moi même de cette décision. Depuis quand le jugement négatif d'un autre me posait t'il problème ? Avais-je perdu tout ce qui faisait de moi l'ancien Nuage Libre ? Je baissai les yeux en proie à des sentiments contradictoires. N'était je vraiment devenu que l'ombre de moi même ? Il semblerait que oui effectivement. Un profond fossé s'était creusé entre le moi d'avant et celui que je suis aujourd'hui. Bien sur, j'étais plus fort, plus rapide et agile que jamais mais j'avais perdu mes convictions et croyance de la vie, faisant de moi quelqu'un de plus sombre encore.
Mon regard se leva dans celui de l'apprentie de la Rivière et je plongeai dans les profondeurs de ses yeux d'eau limpide. Finalement, qu'aimait t'elle de moi ? Je n'avais fait que semer des incendis sur les âms des félins depuis ma naissance. mon égoïsme valait ma fiertée et ma prétention. Je me plaisai à me moquer des autres quand ils souffraient, à leur lancer des piques perturbantes et véridiques sans aucun tacte. Je n'avais pas que des mauvais côtés mais malheureusement ceux là étaient flagrants. Quelqu'un me connaissait t'il vraiment ? J'en doutai. Le mystère et le brouillard que je me plaisai à construire autour de mon histoire embrouillait mes proches et perturbait les autres. De même que le mur qui couvrait mon coeur.

Une chatte avait réussi à le percer. Je la haïssai pour m'avoir désarmé mais je l'adorai pour l'avoir accomplis. Cette acte devenu impossible aujourd'hui.

# La Douceur

Un ciel bleu, comme la rivière, un beau temps de fin d’été. Une frise fraiche faisait danser les feuilles qui tombaient après, cette dance était très jolies mais elle a une fin. Cette frise souleva les fourrures des deux tourtereaux, la fourrure blanche et noire se mélangea comme une fusion, une fusion d’un ange et d’un démon mais qui pourrait dire qui sait le démon et qui sait l’ange. Personne ne pouvait être pur comme un ange mais des chats pouvaient être aussi cruel d’un démon, à cette penser elle eut un petit frisson. De qui pourrait être le démon, ça ne pouvait pas être Nuage Libre, celui qu’elle semblait avoir des sentiments amoureux mais des sentiments qu’elle cachait par pure fierté.

La novice eut envie de reculer mais cette envie partit, elle se sentait tout de même lâche de pas les avouer ses sentiments qu’elle pensait avoir, mais l’apprentie avait peur de la réaction de Nuage Libre. Nuage de la Rivière le connaissait très mal, elle ne savait pas la réaction qui pouvait avoir, même si elle pensait que celui-ci cachait aussi ses sentiments. Tous les deux avaient leur museau dans la fourrure de chaque, cette sensation de douceur la faisait frissonner, elle se sentait bien dans ses bras, dans sa fourrure encre qu’elle adorait. Comment avait-elle pu tenir pendant ses derniers jours sans lui, elle en avait des fois tellement souffert car elle était en manque de lui, c’était comme si que Nuage Libre était une drogue pour elle.

Elle sentit que son amour se recula pour lui répondre :

-Tu m'as beaucoup manqué petit ange. Le temps passe lentement quand tu n'es pas là.

Sa parole résonnait dans la tête de la novice, il avait bien dit « Tu m’as manqué » elle eut un énorme sourire, ce mot manquait la touchée, comme ça elle se sentait pas seul à avoir éprouvé ce manque. Elle arrêta de penser quand celui-ci continua de parler :

-Il s'est passé beaucoup de choses. la première, je suis guerrier. Dorénavant on m'appelle officiellement Liberté des Ombres mais toi Nuage de la Rivière, tu peux m'appeler comme tu le désir. Ensuite, mon clan s'est trouvé un nouvel abri, les travaux ont commencé et on ne devrait pas tarder à avoir bientôt terminé.

Elle eut un regard de fierté, son compagnon était guerrier elle était fier de lui, elle se regarda, elle se sentait tout de même plus petite à présent. La novice pensa qu’elle devait aussi continuer bien son apprentissage et bientôt elle sera guerrière et elle aura le même regard de fierté qu’elle aurait en regardant Nuage Libre enfin Liberté des Ombres. Nuage de la Rivière donna une léchouille à son compagnon et lui dit de sa voix douce et un petit brin de charmeur :

« C’est super que tu sois devenu guerrier, je suis fier de toi. Je t’appellerai pas ton beau nom Liberté des Ombres, j’aime bien ce nouveau nom et ça te décrit bien je trouve. Nous aussi notre clan c’est trouver un nouveau clan, il est assez spacieux et ressemble un peu à l’autre. Je suis assez contente car même sur ces nouveaux territoires il y a une rivière, je ne me suis pas encore baigné mais j’en ai très envie. A peut-être que je t’ai jamais dit de mes talents de nageuse, j’en suis sur que toi ne sait même pas nager. Mais je t’aime comme tu es. »

Elle se colla contre lui et remit son petit museau dans la fourrure de son cher amoureux. Cette douceur lui plaisait toujours autant, on pouvait entendre battre le cœur de Liberté des Ombres, ses battements étaient réguliers. On sentait aussi la chaleur de son corps qui était chaud, on pourrait se croire en pleine été quand il fait bien chaud. Elle eut un petit sourire, elle voudrait que le temps s’arrête pour que cette journée dure une éternité, car la vie était courte malheureusement. Elle garda le silence pour mieux apprécié ce calin.

(après c'est à Crystal de répondre, elle est prévenue).

Cœur de Cristal

<< Visite l'interieur de la terre, et en rectifiant, tu trouveras la pierre cachée ...>>

Jamais je n'aurais cru que quelqu'un était capable de faire cela. Un monstre de beauté, peut être cela le qualifierait. Ou Dieu, punissant ses partisans, qui sait ?

Mais qu'ais-je fais pour mériter cette vie ? On m'a enlevé tout ce que j'aimais, sans jamais rien me donner. Le clan des étoile est mauvais avec moi. Mais pourquoi ?

Qu'es ce qui me pousse à continuer de vivre ? De sourire, d'aimer ? Je l'ai découvert aujourd'hui.

La seule chose qui me maintient en vie ..

C'est toi.

Coeur de Cristal était couché sous le clair de lune, regadant la toison agentée, comme chaque soirs. Elle se demandait pourquoi elle était encore là, elle qui avait bravé tout les danger. A seulement six lunes, la chatonne s'était fait épargnée par une horde de sanguinaires, ce qui ne fut pas le cas de ses parents.

Ensuite, elle est tombée dans la rivière. Et c'est seulement lorsqu'elle croyait que tout était fini, que tout à commencé. Oui, une nouvelle vie, de nouvelles joies, de nouvelles peurs. Le clan des étoiles lui avait tout redonner en la rendant amnésique. Elle ne se souvenait de rien, pas même de sa soeur.

Grâce à cela, elle a put grandir et devenir redoutable, sans connaître la vérité. Cette chose plus difficile à entendre qu'un petit mensonge. Malheureusement, le clan des étoiles lui retira sa chance de vivre come les autres, d'être épanouit, ignorante.

Elle avait rencontrée sa soeur. Son clone d'apparence, d'une beauté inimaginable, mais son contraire à l'interieur. C'était une chatte qui avait du caractère, plutôt vantarde et tête brulée.

Celle-ci était une solitaire, vivant avec le frère de son compagnon, son compagnon et ses enfants. Cinq chatons légèrement sanguinaires, tous fous à liés. C'était ce que croyait Coeur de Cristal le jour à elle a rencontrée Winry le visage dégoulinant de sang. Mais du jour ou lendemain ils disparurent tous. Deux d'entre eux on rejoint leur tante. Coeur de Cristal a eut de la chance, car ceux dont elle s'occupe sont les moins dangeureux, enfin c'est ce qu'elle croyait encore une fois.

La chatte blanche était bien naïve. Tout le monde le savait et s'en servait. C'était un jouet, une patte, à qui on pouvait briser le coeur facilement.

Pourtant, elle est toujours là. Ne parlant jamais de sa tristesse, de son passé. Un entrave qu'elle veut garder pour elle à jamais. Pour vivre... Comme les autres.

Etre heureuse, sourire tout simplement.

Elle veut enlever le masque de tristesse sur son beau visage. Etre forte, rire, s'amuser. Ses amis ne savaient rien sur elle. Sur son passé, sur ses erreurs.

Sur le fait qu'elle a litéralement tués ses parents.

La nuit commançaient à prence des nuances plus claire. Bientôt, l'ombre allait laisser place à la lumière. Les chatons allaient se réveiller, sous l'oeil attentif de leurs mères. Les anciens allaient se raconter des ragots ou des contes fatastiques de chats, qui eux ont été gatés par le clan des étoile. Les novices allaient s'entraîner avec leurs mentors. La vie continuait chaque jours, avec même rythme monotone. La spirale infinie du temps ne s'arrêtait jamais. Mais la vie oui. Dans ce monde, tout se terminent un jour. Les joies, les peines, la tristesse.

Oui, la tristesse...

Peut être que le clan des étoile allait lui redonner une chance de se relever. De sourire et d'aimer. L'espoir était là, sous les prunelles d'une magnifique bleu ciel de la chatte brillait une étincelle qui ne s'éteindrai jamais.

Pourtant, elle ne savait pas ce qu'on lui réserver aujourd'hui. Que les chats du passé allait encore lui enlever quelque chose. La plus belle chose que le monde ait put lui donner. L'amour.

Elle commença à marcher, toujours plus loin, s'approchant de son élément. Elle eut une légère envie d'y sauter dedans et de nager comme un chat de la Rivière. Mais elle s'abstenait, pour une fois qu'elle ne devait pas chasser ou entraîner son apprenti, il valait mieux profiter du beau temps. Oui, maintenant, le soleil était à son zénith, et le pelage de la guerrière réfléchissait à a chaleur. Elle émit un petit miaulement de plaisir et continua sa longue marche. La chatte au pelage de neige devait être assez loin du camps, elle ne connaissait pas assez les lieux pour définir exactement la distance. La chatte blanche continua la marche jusqu'à un petit pont rougeâtre. Deux félins y étaient dessus, se câlinant de plus belle en ronronnant. Curieuse elle s'approcha plus près et les reconnu. Son visage devint de marbre, ses prunelles azur s'écarquillèrent et sa gueule s'entrouvrit. Leur odeurs confirmèrent ses doutes.

- Pourquoi ...

Des larmes perlèrent ses yeux. Elle ne ressenti aucune colère, ni la frénésie monter. Ni de la tristesse, ni des regrets. Mais plutôt de la peur. Elle était figée, regardant les deux tourtereaux qu'elle connaissait trop bien...

- Moi ...

L'un d'entre eux était Patte Libre, ou plutôt Nuage Libre. Un beau mâle , qu'elle connaissait mieux que n'importe qui. Ses yeux aussi bleus que les abysses, elle s'y noyait chaque fois qu'elle les voyait. Elle s'était éprit de lui, il y a quelques unes. Maintenant, il était surement guerrier, et plus le jeune chaton au passé qui le traumatisé.

A coté se trouvait Nuage de la Rivière, la meilleure amie de son neveux. Il devait s'avoir se qui se manigancer depuis longtemps, celui là. La chatonne était très jolie, aux allures légèrement provocantes et des regard ressemblant au coulis de la rivière. Nuage Libre se retourna, il avait surement entendu ses parole, lui dévoiant à nouveau son regard saphir depuis des lunes. Les siens était trouble, la couleur azur était mélangé aux larmes qui se fesait de plus en plus nombreuse. Elle aurait voulut hurler au diable. Mais toujours ce fut cette petite voix cristlline qui sortit de sa bouche.

- Pourquoi moi ? Pourquoi m'as-tu fais cela ...

Elle aurait l'oublier comme elle s'était promis. L'évitait, ne plus jamais le revoir. Mais c'était une idiote.... Sa voix, toujours la même. Une voix en cristal, douce, mais légèrement déraillante à cause des sanglots. Elle répétait sans cesse la même chose. Ne cherchant même une explication. Elle avait compris. Elle avait été naïve.