Just Me, Me And Me ... [ Pv: Cleïo ]

La pluie... Elle tombe aussi facilement que des larmes... Des larmes... Les mêmes larmes qu'on laisse couler le l'on de son museau, les mêmes larmes qu'on laisse sortir hors de sois lorsque notre corps arrive à bout... De tristesse, de joie, peu importe. Ce sont des larmes qui me retiennent.

Alors je marche, je me laisse guidé par mes pas, peu importe où je vais, il faut que je parte, finis toute cette vie. Voilà maintenant 14 lunes que tu nous as quittés, j'avais 2 lunes papa, mais tu nous as quittés... Qui as donc pus... En pleine nuit te dérober la vie, la tienne ...

Alors je te cherches … Je te cherches à travers les vestiges d'un passé où tu était encore de ce monde. Mais je ne te trouves pas, ne te vois pas, ne te sens pas... Abandonné.
C'est ainsi que je me sens actuellement, seul avec moi-même. Ô jamais cela ne m'était arrivé avant. Aujourd'hui encore je penserais à toi à chaque fois que je m'endormirais, je chercherais sans relâche la personne qui t'as pris la vie.

Je te promet, et tu peux en être sur, que je retrouverais la personne qui t'as fait ça. Alors aujourd'hui je me rappel, ces bons moments passés avec toi dans la pouponnières. Ou lorsque tu m'apprenais à chasser, encore même le jour où tu nous as quittés... Comme maman...
Le soleil encore aujourd'hui redonne un peu de chaleur en moi, la brise d’automne déjà si fraîche...

Je m'était installer dans une plaine paisible, si paisible que l'on aurait pu dire d'elle qu'elle y avait accueillit la mort. En effet, je ne vis aucun gibier depuis plusieurs minutes déjà, seul une odeur inconnue me revenait sans cesse lorsque je humais l'air.
Une odeur de quelque chose de vivant... Quelqu'un de vivant. Je me relevais difficilement de mon petit coin de paradis afin d'aller explorer un peu plus la vague étendue d'herbe qui m'avait accueillit.

Plus je me rapprochais plus l’excitation d'un combat me venait à l'esprit
Enfin des sons parvenaient distinctement a mes oreilles, des pas … Alors je me rappelés cette nuit, où mon père fut tué. J'avais entendus des pas, le chat qui arrivait ne prenait même pas la peine de cacher ses pas... Alors je me rappela les paroles que ma mère m'avais dites cette soirée là:

"Dors Rayon Ambré... Demain nous partons tôt …"

Et il y eut cette dispute aussi... Sans m'en rendre vraiment compte, j'avançais à nouveau dans le vide, oublié ce qui me tracassais auparavant...
Tout ces souvenirs qui s'en vont et qui reviennent, j'en ai marre, et si la mélancolie arrive à me faire sombrer? Et si c'était la fin de moi? Si la mélancolie m'avait enfin tué. Après tout il me suffit de faire quelque pas pour mettre fin a mes jours... Soit, qu'il en soit ainsi alors. Je suis si seul maintenant, sans ma famille... Et puis mes souvenirs qui se bloquent à cette dispute...

S'en est trop... Il faut que je le fasse...
Même la présence que je ressens derrière moi à présent est si loin... Poussant un dernier soupir, j’allai m'élançais

« ALL THE GOOD FEELINGS, PURITY, KINDNESS, MERCY, COMPASSION, GUILT, EVERYTHING THAT MAKE SOMEONE HUMAN, YOU DON'T NEED IT TO SURVIVE. THROW IT AWAY. JUST CRUSH IT UNDER YOUR HEEL. DENY YOUR HUMANITY. BECOME SOMEONE WHO CAN DO EVERYTHING. BECOME A MONSTER »

La vie. Une scène de théâtre. Un drame. Trahisons, coups bas, pleurs, désespoir. La vie. Un jeu. Des pions, un roi, un seul gagnant. Et dans la mienne, ce n'est pas moi. Non. Je suis une perdante. Obligée de courber l'échine devant toi, obligée de fuir à cause de toi. Ton souvenir me hante. Tes paroles, tes actes me poursuivent. Sans relâche. Nuit et jour. Jour et nuit. Rien ne les fait fuir. Ni l'ombre, ni la lumière. Mes rêves, mes cauchemars. Quand cesseras-tu de me torturer ? Je n'en peux plus. Toujours partir, plus loin, encore plus loin. J'ai emprunté la voie de la fuite, comme toi. Et mon esprit est regret. Je ne sais oú tu est. Mon regard a perdu ta trace. Je ne sais plus qui suit qui. Je ne sais pas si tu es devant ou derrière moi. Suis-tu ma trace ? Dois-je craindre ta venue ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Seul les pas comptent. La distance qui nous séparent. Restent loin de mes prunelles. Ne reparaît plus devant mes yeux. Laisse moi. Oublie moi. Sors moi de ta vie.

Les gouttes tombent. Larmes célèste. Les fleurs ont fanés. Les feuilles se sont envolés. L'esprit d'automne a prit place. Mon voyage s'éternise ici. Je n'ai plus de force. Plus de courage. Je ne suis plus Cleïo la battante, Cleïo la princesse. Non. Je suis Cleïo la vagabonde. Je marche, use de mes articulations rouillés, fait appel à mes muscles endoloris. Mon corps proteste. Mais je dois continuer. Le monde n'arrêtera pas de tourner pour moi. J'ai quitté le luxe. Je paye le prix de mes erreurs. Erreurs ô combien regrettée. Mais mon caractère, ma vison du monde s'obstine à rester inchangée. Cleïo l'obstinée.

La boue s'introduit entre mes doigts royaux. Je suis un fantôme, un esprit errant. Je n'ai aucun repère, aucune attache. J'erre. Seule avec mes souvenirs. Seule avec toi. Chaque bruissement fait monter l'adrénaline en moi. La paranoïa m'a prise en son manteau. La peur me glace. Mais mon masque ne tombe pas. Jamais. Mon armure. Le prolomgement de mon être. Je me réfugie derrière. Je m'efface, je m'oublie. Et personne me voit derrière le masque. Cleïo n'est plus. Elle a été gommée.

Mes prunelles dorées se posent aux alentours. Boue. Désolation. Désert. Comme mon coeur. Comme mon âme. Je la vois. L'ombre qui plane. L'ombre de la folie. Je la repousse. Seul le bruit de ma vois y parvient. Mais y arrive-t-elle vraiment ? N'est-ce pas un simple retard à ma capture. Mon être demande compagnie. Mon cerveau le refuse. Mais mon esprit est plus fort cette fois-ci. Mon regard se pose sur le félin que je me forçais d'ignorer. Un vagabond. Comme moi. Mes lèvres cherchent des paroles à prononcées. Mais l'habitude n'y est plus. Le premier mot sort.

« Bonjour

Médiocre. Je cherche. Mes pensées défilent dans mes yeux. Et bientôt elles réapparaissent. Mes compagnes. Manipulation et sournoiserie. Rien n'y fait. Je ne changerais jamais. Un sourire pointe sur mon visage. Mesquin. Vicieux. Tout désespoir, toute peur m'a quitté. Mais pour combien de temps ? De dernières paroles s'envolent de ma gorge. Elles marquent mon retour.

« Vous êtes seul ? Moi aussi. Tenons-nous compagnie un court instant. Un long voyage est derrière moi. Vous êtes ma première rencontre. »

Mensonge. Je me souviens très bien du mâle blanc. Mais ça, personne ne le sait. Sauf lui et moi.

« Toute une vie passer à reconstruire ce que l'on à perdus, quand alors on se rends compte que rien à disparus depuis le temps... Tout à toujours était là et pourtant il manque quelque chose, quelque chose que chacun de nous possède... Mais en même temps il ne nous manque rien, car on a tous des personnes qui ont comblés ce manque... »

Voilà quelques jours que je vagabonde seul comme je l'ai déjà était avant... Pourtant j'appartiens toujours au clan du tonnerre, je porte encore leur odeur. Pourquoi suis-je partis déjà? Je ne sais plus peut-être que l'autorité qui règne là-bas ne peut plus me retenir , moi anciens vagabond... Quand bien même je quitterais le clan, on essayerais de me retrouver et de me tuer moi déserteur, ou pas... Qu'entends-je ? L'appel de la nature, celle qui sommeil encore au fond de moi... Je crois qu'il va falloir faire un choix alors... Vivre ou vivre... A la seule différence, vivre seul ou vivre sous l'autorité qui me répugne...

Il se met à pleuvoir... La pluie qu'est-ce que j'aime la pluie elle me rends joyeux. Mais c'est vrai c'est un peu triste la pluie, mais en se rappelant de ses moments tristes on en redeviens tout de même un petit peu plus joyeux... Et puis un petit peu de mélancolie c'est pas plus mal... Cette maladie qui me ronge depuis des années maintenant, depuis la mort de ma famille, mon père assasiné par ma propre mère... Je me demande encore pourquoi ? Pourquoi a t'elle fait ça... Quelque fois il m'arrive de mettre sa sur le compte de la folie...

Et si un jour il me viendrais à nouveau à l'esprit d'arrêter tout ça? D'arrêter ma vie ? C'est possible , donc pas impossbile... En fait je suis instable. Comme la température qui peut changer à tout moement. Mon esprit peut à tout moment changer, être en colère, triste, joyeux, mélancolique, gentil, tout ça peut survenir n'importe quand, c'est comme si je ne le contrôlais pas... Je suis dangereux... Mon coeur n'est plus d'ambre désormais il est de pierre...

Ah, me voilà encore à penser et repensé à toutes ces brides de souvenirs qui s'accroche et se raccroche à la vie... Voilà que je ne prête plus attention à mon orientation, peu importe où je vais, je me sens bien... Voilà que j'enttends des voix maintenant, quelqu'un m'a interpellé d'un faible voix me semble t'il... Non celà doit être mon imagination, et pourtant sa recommence...



" Vous êtes seul ? Moi aussi. Tenons-nous compagnie un court instant. Un long voyage est derrière moi. Vous êtes ma première rencontre."

Ah! Enfin quelqu'un à qui parlais! J'ai trop mal aux pattes en plus ... Il faut que je discute !

" Et bien voila enfin quelqu'un, un long voyage tu dis? Alors raconte moi tout ça, tiens allons nous mettres dans un endroit plus sec... La pluie à quand même ses inconvénient...."


J'espère juste que maintenant je ferrais les bonnes rencontres... Après tout ce temps passer à vagabonder il est peut-être temps d'accepter que j'ai un clan à aider... Et rien n'empêche pourtant de m'isoler quand l'envie me vient...

« LA VIE EST UN GRAND BAL MASQUÉ. »

Le temps. L'attente. La patience. Une seule chose permet cela. Le temps. Les heures. Les minutes. Mais plus rien n'a de prise sur moi. Plus rien sauf toi. Je suis comme un papillon entre tes doigts. Je bats des ailes vainement. La fuite. La volonté. Je n'en ai plus. Je n'ai plus rien pour me battre. Ni raisons, ni énergie, ni volonté. Ma vie est un néant. Ma vie est anonyme. Je suis anonyme. Moi si.connue, si courtisée. Je suis maintenant un visage parmi tant d'autres.

Mon interlocuteur le prouve. Il me tutoie. Il ose. Lui ridiculement inconnu. Il ose me parler comme si j'étais une moins que rien. Il bafoue mon orgeil. Il me parle. Il me fixe. Il me détaillle. Il m'invite à la suivre tel un vulgaire chien. Moi ! Cleïo. Il s'écraserai sur le sol si il savait qui je suis. Tel un insecte rampant. Si facilement écrasable. Il me suffirait juste de lever la patte...

« Restons sous la pluie voulez-vous. Une touche de fraîcheur ne fait aucun mal. Et c'est si beau. »

Je veux lui faire comprendre. Lui faire comprendre que je décide. Jamais je n'obéirais à un ordre. Jamais. Jamais. Jamais. Je suis le seul maître de mon destin. Et nul ne pourra m'y dévier. Pas même toi. Toi si fort. Si grand. Si cruel...

Soupir. Ma poitrine s'abaisse. L'air est expulsé. J'inspire. Ma poitrine se soulève. L'air est accueilli. Ronde infini. Ronde nécessaire. Boucle de la vie. Boucle auquel on ne prête aucune attention. Le silence s'éternise. Puis je me rappelle. De ses mots. De ses paroles. Il veut que je lui raconte. Ma vie. Mes tourments infinis. Mais je ne veux pas. Ma vie me concerne. Ma vie un scène. Moi l'actrice principale et les autres. Des figurants. Ma vie. Une pièce secrète. Ma vie. Un cadenas. Et moi seule en possède la clef. Je lui retourne son invitation à parler. Je veux faire disparaître la mienne. Je veux l'effacer de sa mémoire comme je veux t'effacer de la mienne.

« Oui, un long voyage. Pénible. Harrassant. Mais racontez-moi d'abbord le votre. Vous m'avez l'air d'être un vagabond tout comme moi. »

Sourire. Masque de politesse. Mais il ne sait pas. Il ne sait pas que je n'en ai.rien de lui et de sa vie. Il ne voit que mon masque. Je suis bien cachée. Trop bien pour lui. Il ne voit pas. Il voit les gouttes, le masque, mais il ne me voit pas. C'est comme ça. Personne ne me voit. Personne sauf toi.

« Notre Histoire. Notre Vie. Notre Existence. Si tu veux Vivre éxiste! Si tu veux exister soit dans l'Histoire! Autrement tu ne sera que vestige d'un passé oublié... »

L’Histoire. La vie. L'existence. L’Histoire nous permet d'exister encore et encore, de renaître au fil des générations à venir. Dans un bref instant tout peut y être écrit, la vie, celle qui nous l'a donne s'appelle Mère, on y accorde beaucoup trop d'importance, car de trop y croire, nous avons peur de la perdre. L'existence, elle, ne se fait pas attendre dès l'instant ou la vie nous est donné, nous rentrons dans l'histoire, dès lors que nous sommes dans l'Histoire, alors notre existence y sera écrite et décrite. De la vie à la mort, notre existence ne cessera d'être, écrite dans l'Histoire et commentée par la vie .

Rien de tout cela ne s'accorde à moi. Je ne suis pas. Donc je ne vis pas . Je n'existe pas . Je ne suis que le passé de certains, déjà oublié de la Nature. Je suis seulement une erreur. Les erreurs ne sont pas marquée dans l'Histoire, ça non, jamais. Elles sont délaissée, piétinée par ceux qui existent.
La pluie me piétine encore, c'est des milliers de gouttes qui me glace, qui me gèle, qui m'enferme dans un monde ou je ne suis qu'atomes et molécules d'un passé oublié. La foie. Je ne l'ai plus, dès lors que je ne suis que souvenirs, elle disparaît, s'envolant dans les airs tel un nuage de fumé.

« Restons sous la pluie voulez-vous. Une touche de fraîcheur ne fait aucun mal. Et c'est si beau. »

Magnifique. Jolie. Beau. D'un ton à un autre , à chacun son interprétation. Du meilleur, la supériorité, celle qui surplombe parmi tous, celle qui n'est jamais oublié. Du second ton, celui que l'on passe. Passable donc. Il nous travail mais on ne le cerne pas. On a tendance à le prendre pour remplacer. Du troisième ton, celui qui existe sans exister, semblable au second, mais qui est délaisser, oublié . Trop souvent d’ailleurs.
Si seulement elle comprenais. Qui je suis . Un souvenir. Un oublié du passé. J'ai tellement l'impression de lui ressemblait... Elle fait une pause. Elle réfléchis. Elle parle.

« Oui, un long voyage. Pénible. Harassant. Mais racontez-moi d’abord le votre. Vous m'avez l'air d'être un vagabond tout comme moi. »

Je songe. Combien de fois déjà. Combien de fois ais-je songé à le faire? Mourir. C'est un acte si tranquille. De tout repos pour un souvenir que je suis. Éloges d'un passé ou pas, mourir serais là solution. Pourtant je dis non! Je n'ai pas finis ce que j'ai à faire. Servir mon clan jusqu'à la mort …

« Oh moi. Je ne suis pas tout à fait comme toi. Je vagabonde les vestiges de mon passé. Espoir peut-être, d'y retrouver quelque chose qui me tient à cœur... La vie est d'une moquerie, j'en ris. Mais l'espoir de retrouver, redonne espoir en cette vie. Il s'agit surement d'un voyage, mais de mon voyage celui que je fais dans mes traces. Voilà à quoi, seulement, ce résume mon voyage … Et vous? »

Pénible. C'est à sa que se résume ma vie. Alors par cette définition, je suis dans l'Histoire car la Vie m'as été définie, afin de vivre librement mon existence ...