Couleur d'Opale. ♫ Je ne t'ai pas dis « au revoir ».
Tôt ou tard, on finit par faire quelque chose qu'on regrettera jusqu'à la fin de sa vie, une chose qui vous hantera jusque dans votre dernier souffle, une chose à laquelle vous repenserez jours après jours en vous disant : et si je n'avait pas fait ça ? Si j'avais cherché une autre solution avant d'agir ? Et si quelqu'un avait eut l'intelligence de me dire « stop, maintenant tu vas trop loin ». On finit par vivre dans un monde fait de « si », de doute, de détresse, et de haine. Oui, en plus de la honte, vous vous mépriserez, avec toute la haine dont vous serez fait.
Premier pas, suivit d'une première foulé dans ce territoire qui m'est familier. Mes yeux se baladent dans l’immensité du champs, ils cherchent les détails qui prouveraient que le temps a passé depuis ma dernière visite. Ils cherchent en vain, tout ici est intact, exactement comme dans mes souvenirs. L'évocation de ceux-ci, me décroche un sourire, var non, tout mes souvenirs ne sont pas fait d'actes regrettables, et monstrueux. Il y eut un temps où je fus heureux. Un temps révolu depuis ce qui me semble un siècle, certes. Mais ces moments là restent gravés en moi, comme pour me rappeler que j'ai eut un cœur, que j'ai été un enfant, insouciant, et aimant. Comme pour me consoler du monstre que je suis devenu. Mon voyage m'a beaucoup apporté, j'ai pu me remettre en question, trouver en moi celui que je cherchais depuis des années. J'estime avoir changé, en quelques mots, on peut dire que j'ai grandi, appris de mes erreurs, enfin. Bien sur je ne les effacerai jamais, et la plupart ne sont pas pardonnables, sans parler de celles dont je n'ai plus un souvenir.
J'essaye de me convaincre que je ne suis pas si âgé, je dirais même que je suis encore plutôt jeune, que j'aurais le temps d'accomplir des choses meilleurs des moments qui restent encore à venir. Mais je ne connais pas d'autres manière de vivre, et puis même si je suis revenu instinctivement sur ma terre natale, j'ai fuis le camp, ainsi que mes responsabilité de lieutenant, sans compté tout ceux que j'ai pu me mettre à dos en étant des plus odieux avec eux. Je sais qu'on ne voudra pas de moi ici, mais je tiens à voir quelqu'un.
Je pensais que j'aurais bien plus de difficulté à le trouver, mais à peine quelques minutes après mon entré en ces terres, je l'aperçois un peu plus en contrebas. Lui non plus n'a pas changé. Comme la clairière, comme s'ils avaient été fait prisonnier du temps en mon absence, comme si on attendait mon retour avant de laisser la vie reprendre son court. Le vent me soufflait dans le dos, dans sa direction, si bien qu'il ne mit pas longtemps à flairer ma présence. A ce moment, je réprima un rire, ses pupilles s'étaient dilater de frayeur lorsqu'il m'avait reconnu, il en était rester sans voix. Aucun mouvement, juste ses grand yeux ouverts, fixant chaacun de mes pas tandis que je m'approchais un peu de lui.
« - Ça faisait longtemps, Blade. »
Étoile des Âmes Félin Légendaire
Perso 1 : Etoile des Âmes Nombre de messages : 2706 Age : 25 Puf : Jaisus Date d'inscription : 13/03/2010 Points : 2762
Sujet: Re: Mais qui voilà. | Jais. Mar 14 Aoû - 18:24
Blade & Opale
Bla bla bla
Lookin at me now, I can see my past.
La vie n'est, à bien y réfléchir, peut-être pas un si beau cadeau. Ces derniers temps, Blade n'était que l'ombre de lui-même. Un esprit dans un corps, qui se contentait de survivre sans vraiment chercher à vivre. Sa vie n'avait pas tellement de sens. Il s'ennuyait plus que tout, n'avait plus de nouvelles d'Azur depuis quelques temps ce qui l'embêtait particulièrement. Il n'osait pas trop se pointer sur les territoires de la Rivière, lui qui le faisait si souvent avant. A dire vrai, il était las, las de tout. Ce n'était pas de la déprime, de la tristesse, rien de comparable. Juste une incroyable lassitude des choses, un ennui de la vie le plus total. UC