Rencontre au milieu des étoiles [pv Plumes d'Amour] FINI

Plume d'Amour quitta le bosquet où elle avait tenté de s'endormir. Elle se surprit à se comparer à une de ces bestioles qui vivent la nuit, beaucoup plus à l'aise qu'a la lumière. Elle était pareille, elle aimait l'obscurité, elle aimait la nuit. Elle pouvait se glisser là ou elle voulait, sans être repérée grâce à sa robe grise. Non, elle ne pouvait pas dormir. Pas ce soir. Elle devait bouger, les ruines anciennes l'attiraient. Le Clan des Etoiles tentait-il de lui faire parvenir un signe ? Non, évidemment, elle n'était qu'une simple guerrière.

Elle se concentra sur son chemin, et se demanda où ses pattes l'avaient menée. Droit vers les ruines anciennes. Elle s'élança, fit quelques pas, puis s'arrêta net. Elle avait senti un autre chat...de la Rivière ! Elle se dirigea doucement vers la source de l'odeur, et elle arriva au pied d'un mur en ruine. Une chatte blanche était couchée au pied de ce mur gris chargé d'histoires, son visage pensif tourné vers le ciel, la lumière des étoiles se reflétant dans ses yeux. Elle était magnifique, sa robe inondée de la brillance de la lune.

La guerrière se reprit, puis lança un "Bonjour..." très peu convaincant.

[c'est un peut court, désolée]

La chatte Blanche sursauta, me toisa quelques secondes, puis lança d'une voix rauque un "Salut" peu courtois. Je baissai la tête pour dissimuler ma colère : Mais pour qui se prenait-elle ?

Non, je ne devais pas lui sauter dessus...elle avait juste été un peu trop sèche.
Après un soupir, la chatte reprit :"Rhoo !... C'est juste que j'aime être un peu seule. Et ne t'étonne pas si je ne m'excuse pas : ça m'est jamais arrivé !"

Et alors ? Moi non plus, je ne m'excuse pas. Un point commun avec cette guerrière adverse. Intéressant ! songeai-je. Et si elle veut être seule, elle n'a qu'a rester dans les territoires de son clan !

Peu convaincue, je lançai : "Moi non plus, je ne m'excuse pas. Jamais. Aimes tu la nuit ?"

Plume d'Amour
Mélancolique...pour toujours.

La chatte Blanche me répondit, d'un ton détaché, comme détendu :

"Oui, j'aime la nuit. C'est calme et tu ne fais rien à part ce que tu veux. Tu es libre."

Sa réponse me plut. Et si elle était un peu comme moi ? songeais-je. Non, bien évidemment ; personne n'est comme moi. Et personne ne le sera jamais. Après un silence, je sortis de mes pensées pour la surprendre à me dévisager: elle ne détourna pas les yeux. Finalement, elle lança :
"C'est quoi ton nom ? Moi c'est Effluves d'Eau. Réponds pas si t'as pas envie. "

Je me fichais bien de son nom. Mais ses réactions me plaisaient, cette chatte n'était pas comme les autres. : une guerrière m'aurait dévisagée, aurait insisté. Une chatte normale se serait rapprochée.
Mais elle, elle n'était pas comme les autres. Elle avait commencé à faire sa toilette, sans aucune forme d’intérêt pour quoi que ce soit. Étrange...songeais-je.
Elle ne pensait pas qu'à se faire bien voir par les autres. Elle n'aimait pas la compagnie d'autres chats. Elle était distante. Elle était simplement différente.

Finalement, je lui dis d'un ton que je voulais amical :
"Mon nom est Plume d'Amour. Ne me demande pas pourquoi, je ne sais pas moi même. Je cherche encore. Mon nom reflète ma personnalité ; celle que j'aie perdue en chemin. Ma mère me nommait Amourette. Et j'ai perdu tout cela lorsque j'ai été arrachée à elle. Tout ce qui me reste, c'est ma cicatrice sur l'oreille droite."

Puis, après cette déclaration, je me roulait en boule dans les racines d'un chêne, la patte sur le nez, comme un chaton triste et apeuré ayant perdu se mère.

La chatte Blanche me répondit, d'un ton détaché, comme détendu :

"Oui, j'aime la nuit. C'est calme et tu ne fais rien à part ce que tu veux. Tu es libre."

Sa réponse me plut. Et si elle était un peu comme moi ? songeais-je. Non, bien évidemment ; personne n'est comme moi. Et personne ne le sera jamais. Après un silence, je sortis de mes pensées pour la surprendre à me dévisager: elle ne détourna pas les yeux. Finalement, elle lança :
"C'est quoi ton nom ? Moi c'est Effluves d'Eau. Réponds pas si t'as pas envie. "

Je me fichais bien de son nom. Mais ses réactions me plaisaient, cette chatte n'était pas comme les autres. : une guerrière m'aurait dévisagée, aurait insisté. Une chatte normale se serait rapprochée.
Mais elle, elle n'était pas comme les autres. Elle avait commencé à faire sa toilette, sans aucune forme d’intérêt pour quoi que ce soit. Étrange...songeais-je.
Elle ne pensait pas qu'à se faire bien voir par les autres. Elle n'aimait pas la compagnie d'autres chats. Elle était distante. Elle était simplement différente.

Finalement, je lui dis d'un ton que je voulais amical :
"Mon nom est Plume d'Amour. Ne me demande pas pourquoi, je ne sais pas moi même. Je cherche encore. Mon nom reflète ma personnalité ; celle que j'aie perdue en chemin. Ma mère me nommait Amourette. Et j'ai perdu tout cela lorsque j'ai été arrachée à elle. Tout ce qui me reste, c'est ma cicatrice sur l'oreille droite."

Puis, après cette déclaration, je me roulait en boule dans les racines d'un chêne, la patte sur le nez, comme un chaton triste et apeuré ayant perdu se mère.

"Toi aussi... Ma mère est morte, quand j'avais sept lunes. On s'était disputé. Je n'ai pas pu m'excuser. Tout ce qui me reste d'elle, c'est son souvenir ..."

Après cette déclaration, une lueur de tristesse, de douleur, s'alluma dans les yeux d'Effluves d'Eau. Une larme, une seule, une unique larme s'échappa de ses yeux. Puis, voyant que je l'observais, elle reprit son attitude d'indifférence. Sans m'en rendre compte, je la dévisageais. Elle me rendit mon regard, mais avec une expression nouvelle, que je ne reconnus pas. Après avoir craqué quelques secondes, elle avait reconstruit sa carapace protectrice, avec une énergie nouvelle. Une flamme dansait dans ses yeux, me suppliant d'oublier ce moment, de l’effacer de ma mémoire.

Après, je me recouchais. Elle fit de même, mais plus loin.
Soudain, dans mon coeur s'alluma une envie, totalement nouvelle pour moi, complètement folle a mes yeux. Je me levai, et, sans réfléchir, me couchais contre la chatte endeuillée.

"Oublie ce que je t'ai dit ! Elle est morte, d'accord ! Mais je n'ai pas besoin de toi ! J'ai surmonté ça seule, ce n'est pas quelques paroles qui y changeront quelques choses ! Je suis grande ! Ça fait plus de un an maintenant ! J'ai peut-être pleuré, mais je n'ai pas besoin de toi !"

Dans ses yeux, une lueur de douleur, mais aussi de rage brillait. Seulement, au fond...tout au fond, la surprise et la tristesse apparaissaient. La chatte ferma les yeux, puis se retourna lentement, et commença a partir.
Je l'avais offensée. Non, pas offensée...juste troublée. J'avais ramené des souvenirs douloureux à la surface, en essayant d'être gentille. Triste, je lui lançai :

"Je suis désolée. Je ne suis jamais comme ça, d'habitude. Mais non, je n'ai pas eu pitié de toi. Je n'ai jamais pitié de personne. Crois ce que tu veux, mais sois certaine que j'essayais de faire ça par sympathie. Tant pis. Au revoir, Effluves d'Eau."

Peinée, je quittai l'endroit sous son regard, pour retourner dans mon camp. Cette rencontre m'avait ébranlée. Mais tant pis. Je n'avais plus qu'a oublier cette chatte, et me concentrer sur le chemin que je prenais.

[fini ?]