Patrouille... [PV Ciel de Brume]

E.ffluves d'E.au
Regarde droit devant et avance

La Cascade Majestueuse ; lieu que j'adorais... pour me reposer, pas pour les patrouilles !!! La seule chose que je détestais dans la vie en clan. J'évitais toujours d'être au camp à ce moment là. Mais pas aujourd'hui, hélas !... Je me retournais, pour voir si Ciel de Brume me suivait. Je l'aperçus, pas très loin derrière moi. Ciel de Brume... Je me souvins que quand j'étais plus jeune, il me faisait peur. Sa grande silhouette musculeuse et ses longues griffes blanches m'effrayaient. Plus maintenant... Je levais ma tête au ciel et soupirais. Encore combien de temps ?... J'avançais, sans voir où je mettais mes pattes. Soudain, une voix m'interpella. Je me retournais et vis que c'était Ciel'. Surprise, je m'arrêtais ...

C.iel de Brume

Il marchait, derrière l'autre membre de leur petite patrouille. Derrière Effluve d'Eau. Il y eu un déclic en lui. Pourquoi il était derrière? Le guerrier grommela puis sauta de pierre en pierre d'un air absent. Ciel de Brume huma l'air matinal puis une idée vint se placer dans un creux de son esprit. Et pourquoi pas? Il sourit puis accéléra le pas. Le chat n'avait pas à être derrière et il avait trouvé une bonne raison pour ne pas l'être.

_ Effluve d'Eau. Arrête toi. Nous devons inspecter le coin,des fois il y a des renards ou des blaireaux.

Elle hocha la tête. Bien sur, il comptait faire ce qu'il avait dit mais, rapidement. Le guerrier se mit à fureter, bien vite imité par la femelle puis il repartit d'un bon pas vers la suite. Il était enfin devant. Devant il pouvait penser... à sa mère défunt, ou aux autres choses compliqué. Il soupira. Son regard se porta sur l'autre coté de la rive où il vit un groupe d'apprenti en train de chasser. Nuage des Nuits, Nuage de Roses et quelques autres. Une voix douce l'interrompit dans son observation.

_ Ben, alors. T'avances ou pas?

E.ffluves d'E.au
Regarde droit devant et avance

Soudain une voix m'interpella. C'était Ciel de Brume.

"Effluves d'Eau. Arrête toi. Nous devons inspecter le coin,des fois il y a des renards ou des blaireaux."

Je hochai la tête et partis inspecter les recoins. Une fois fini, je repartis et remarquai que l'autre guerrier était déjà repartit. Je le rejoignis et marchai derrière lui. Il s'arrêta pour observer les apprentis de la rive en face et je lui dis :

"Ben alors. T'avances ou pas ?"

Il se retourna pour me regarder et continua son chemin. Je soupirai, et me remis à avancer. Les patrouilles étaient si ennuyante. Sans action, sans rien qui viennent troubler notre "promenade". Pourquoi cela existait-il ? Oui bien sûr, pour inspecter notre territoire, mais pourquoi ne pas confier cela à des apprentis ? J'avançais, absorber dans mes pensées, sans avoir conscience de ce qui se passait autour de moi. Et je finis bientôt par rentrer dans Ciel de Brume qui s'était arrêter.

"Oh ! Excuse-moi ! ..."

Je me maudis alors d'avoir bafouillé ces paroles. Depuis quand est-ce que je m'excusait ? ...

Elle bafouilla ces mots. Ciel la regarda puis plissa les yeux. Tournant sa tête noire et blanche, il ne put s'empecher de
se demander ce qu'il lui arrivait. Qu'est ce qu'il avait pu mangé de pas bon au court de ces derniers jours? Rien.
Le guerrier fit quelque pas, troubler puis se retourna quand un miaulement aigu interrompit le fil de ses pensées. La chatte tombait à l'eau. Ne cherchant pas à comprendre, le mâle sauta dans le liquide froid et nagea juste qu'à la femelle qui avançait vers la rive malgré le fort courant.
Elle s'en sortait. Tant mieux... Il fit quelques mouvements vers elle.

_ Effluve d'eau? Tous va bien?

Un hochement de tête lui aurai suffi mais rien ne vint. Un bruit qui glaça les veine de Ciel de Brume empêcha tous réponse. Devant la petite patrouille arrivait une vague de crue, engloutissant tous sur son passage. Les apprentis étaient parti... mais pas eux.

Je marchai en me maudissant. Quand je vis un ÉNORME poisson dans le rivière. Juste sous mon museau, entrain de me narguer. S'en était trop, oui beaucoup trop. Je me penchai (un peu trop), pour l'attraper et tombai dans l'eau (glacée :/). Je poussai un petit cri avant d'être emporté par le courant. Ciel de Brume se retourna, me vis et plongea. Je nageai vers la rive quand il me demanda :

"Effluves d'Eau ? Tous va bien ?"

Je ne lui répondis pas, trop occupé de ce qui ce passait derrière lui. Il se retourna et vit la vague, gigantesque. Ne sachant que faire, je restai sur place. Je me repris vite fait. Nous n'étions pas loin du bord, si nous nagions assez vite nous pouvions l'atteindre. Je commençai à avancer vers le rive. Ciel me rejoignit et me lança un regard, l'air de dire "C'est impossible". Je ne l'écoutais pas et continuai à nager. Mais la vague se rapprochait, étonnamment vite. Beaucoup trop rapidement pour nous... Je commençai à désespérer.

La vague approchait... et avec elle notre peur aussi amère que le citron, aussi sinistre que la mort. J'ouvris la bouche et laissa une pensée sortir. Celle de l'angoisse. Je ne pouvais pas rester là, dans l'eau, à penser à mon enterrement. D'ailleurs, peut être qu'on ne retrouvera jamais mon corps. Je poussa Effluve D'Eau de la truffe puis laissa mon regard se promener sur la rivière agitée par la vague mortelle qui nous arrivait dessus. J'aperçus d'abord la foret, au loin. Mais le bleu du liquide froid rendit ma vision floue. Pourtant, la guerrière qui avançait difficilement dans le courant était toujours nette. Je la voyais toujours aussi bien. Et... elle était belle. Mes pattes s’arrêtèrent sous le choc de ce que je venais de me dire et je bus la tasse. Ma tête se retrouva sous l'eau. Un rocher sous ma patte me permit de me propulser à l'air libre. Et là, je vis une sorte de grotte dont la moitié était pleine d'eau mais on pouvait garder la tête en dehors.

- Effluve.. gloups... Effluve d'Eau... cette grotte est suffisamment en retraite... on pourrait aller dedans on serrait protéger. La rive est trop loin!

"Effluve.. gloups... Effluve d'Eau... cette grotte est suffisamment en retraite... on pourrait aller dedans on serrait protéger. La rive est trop loin!"

Je me retournai, aperçus la grotte, puis le voyant re-disparaître sous l'eau je l'aidai à remonter à la surface. Il me remercia du regard et commença à avancer. Je le suivis en allant le plus vite possible. La vague se rapprochait, notre terreur avec. Je me remis à nager, encore plus rapidement. Mais j'étais épuisée, mes pattes étaient engourdies et j'avais froid, très froid. Je regardai Ciel de Brume et je m'en voulus d'être tombée à l'eau. Tout en nageant je lui dis :

"Excuse-moi !!! Si je n'avais pas voulu pêcher ce poisson, on ne serait pas là !!! On serait au sec et ..."

Il m'interrompit :

- Ce n'est pas de ta faute si cette stupide marrée est arrivée au moment où il ne fallait pas! Allez... on y est presque.

Brutal... C'était brutal. La façon de répondre qui montrait son agacement... Mais Ciel de Brume était juste pétrifié intérieurement par cette vague terrifiante et rugissante qui se dirigeait vers eux à la vitesse de l'éclair, dévastant tout sur son passage. Le guerrier marmonna une excuse à l'adresse de la femelle mais il se doutait bien qu'elle ne serait jamais entendu. Le courant, plus fort que jamais les poussait vers la direction opposée de la grotte qui les sauveraient. Haletants, Le matou poussa la guerrière si fort qu'elle avança de plusieurs mètres et arriva à l'entrée de la caverne. Par contre, Ciel se retrouva dans le cataclysme. Il sentait son poids l'entrainer vers le fond. Ses yeux grands ouverts perçurent une lumière faible mais visible. Une magnifique chatte blanche apparue. Le guerrier crut d'abord voir Effluve d'Eau mais ce n'était pas elle. C'était une personne qu'il connaissait mieux que personne. Sa mère. Une énergie nouvelle le traversa et lui redonna la courage et la force qui commençait à disparaitre chaque seconde. Le chat noir et blanc remonta à la surface et s'agrippa à la terre de la rive. Ses pattes endolories et ses muscles transis par le froid de l'eau le firent peiné à remonté sur la terre ferme. Il tomba sur le sol, son corps bougeant au rythme de sa respiration et les yeux fermés, plus fatigué que jamais. Pourtant, sa tête se redressa et il rouvrit ses orbites bleus.

- Effluve d'Eau? Tu es là?

Le silence, semblable à la mort, le rendait fou. IL se releva difficilement et trottina lentement vers la grotte, cherchant une jolie chatte qui sans qui le sache lui était apportante.

- Effluve d'Eau... je sais que tu n'es pas morte... répond moi.

Il la suppliait, il voulait la revoir sourire... il voulait lui dire ce qu'il avait sur le cœur. Un un miaulement lui rendit espoir.

" Ce n'est pas de ta faute si cette stupide marrée est arrivée au moment où il ne fallait pas! Allez... on y est presque."

Sa réponse, brutal, m'attrista, sans que je sache pourquoi. Sans y penser plus longtemps je me remis à nager. Mais le courant inverse était beaucoup trop puissant. Ciel de Brume me poussa si fort que j'avançai de plusieurs mètres, atteignant la rive. J'essayai de monter, mes muscles ankylosés ne me facilitant pas la tache. Enfin, je réussi. Je me retournai, cherchant le matou noir et blanc du regard. Il n'était pas là. Je tombai, de désespoir. Chose que je n'aurai jamais fait fait avec un autre chat. Je compris alors que le guerrier comptait beaucoup pour moi. Je n'avais plus conscience de ce qui se passait autour de moi. Ciel n'était plus là. Soudain une voix me ramena à la réalité.

"Effluve d'Eau? Tu es là? "

Je crus rêver. Mais non.

"Effluve d'Eau... je sais que tu n'es pas morte... répond moi."

C'était bien Ciel de Brume. Mon cœur explosa de joie. Je relevai ma tête et lui dit d'une voix faible.

"Ciel de Brume ? C'est bien toi ?"

Je me levai et le vit. Je souris, heureuse.

Elle allait bien... un sentiment de bonheur naquit en lui. Elle allait bien. Il s'approcha d'elle et lui dit:

- Oui.

Il sourit. Ils étaient en vie! Ciel de Brume lécha la tête blanche de sa compagne d'aventure puis recula, choqué par se qu'il venait de faire.

- Dé... désolé!

Le guerrier s'assit puis baissa la tête. Pourquoi il avait fait ça?

- On a réussi Effluve d'Eau.

Elle hocha la tête et se releva en grimaçant. Il la regarda faire, n'osant pas lui venir en aide après ce qu'il venait de faire. Son coeur battait à tout rompre. Était-il amoureux? Lui? Impossible... Il secoua sa tête noire et blanche et la leva vers le ciel bleu. La vague avait tous dévaster...

"Oui."

Ciel de Brume était en vie. Une intense joie m'envahit. Il s'approcha et me lécha. Je fut surpris de son geste. C'était d'habitude un chat réservé.

"Dé... désolé!"

Je soupirai. Ça ne changera jamais. Il restera toujours le même.

"On a réussi Effluve d'Eau."

Oui on avait réussi. Je me relevais difficilement, mes muscles ankylosés. Le matou noir et blanc releva sa tête vers le ciel. J'en profitai pour jeter un coud d'œil autour de moi . Le paysage était sinistre, la vague avait tout dévasté. Le sol était couvert de boue. Je m'arrêtai là. C'était ça la nature. En y repensant, cette vague était un peu comme ma vie. Une force déferlante, qui emportait tout sur son passage. Toute ma vie je m'étais laissée emporter par des évènements. Jusqu'à ce que je me "réveille". Mon baptême avait été LE coup de fouet. Mais ça, c'était le passé. Seul l'avenir compte. Mon regard se promena autour de moi. Je vis Brume encore perdu dans la contemplation du ciel. Je lui dis :

" On ferait mieux de rentrer."

Il me regarda. J'ouvris la bouche pour lui dire ce que je ressentait mais fini par me raviser.