Je sais que j'ai fais le bon choix |PRIVÉ|

#. Encre



Je m'étirai longuement, décontractant chacun de mes muscles. Ils étaient douloureux. Pourquoi ? Je n'en savais trop rien. Peut-être l'angoisse. Ou le stress. Peut-être autre chose. Je me redressais, craquant au passage mon dos. Puis je m'assis confortablement. Ma queue enroulait mes pattes. Je fermais les yeux, profitant du seul rayon de soleil qui était tomber sur moi. Bizarement, j'était la seul à avoir été éclairée par le soleil. Comme un projecteur. Je frissonnait quand une légère brise ébouriffa mon pelage. Puis la douce chaleur revint. Quel bonheur. Brusquement, je rouvris mes paupières et entrepris de lécher mes flancs à grands coups de langues. Je la passais ensuite sur mes pattes, sur mon ventre, sur mon poitrail, et sur mon nez. Il était l'heure. Je descendis souplement de mon perchoir pour aller retrouver Séisme Tectonique. Je lui souris calmement, et m'assis dignement, bien droite. Je me penchais et lui soufflait à l'oreille.

" Nous devons y aller. "

Puis je me levais comme sur un ressort et me dirigeais sans attendre sa réponse vers la sortie où m'attendais Oeil de Saphir. Je lui indiqua d'un mouvement de la queue que nous y allions et lui rappela.

" Nous serons de retour demain, vers midi "

Il acquiesça puis se campa au centre du Clan pour organiser les patrouilles que j'avais planifier. J'invitais mon lieutenant à me suivre et pris le petit trot. Je bondis entre les branches, franchis dignement un énorme tronc et m'arreta comme pour l'attendre, même si je le savais derrière moi. Je me mis à sa hauteur et trottina doucement. Je lui soufflais.

" Alors, comment vas-tu ? "

( Nul mais je savais pas trop quoi dire ... )

L'Albinos s'était levé tôt ce matin là. Il allait accompagner Etoile d'Encre à la Source de Lune quoi! Tout excité par ses perspectives d’avenir, il fit un tour dehors, en attendant que sa supérieure se réveille. Il salua les guerriers ayant assuré la garde de nuit et fit un détour par la Tanière du Guérisseur afin de changer le bandage à sa patte avant. On lui donna quelques graines pour le voyage, empaquetée soigneusement dans une feuille d'arbre. Il saisit la petite bourse dans sa gueule et, après avoir adressé un splendide sourire au rebouteux du Clan, il sortit se planter au milieu du camp. Il se donna quelques coups de langue, essayant en vain de dompter un pelage rebelle et ainsi, de se montrer sous son meilleur jour face à la Meneuse qui arrivait à vive allure. Son pelage de jais resplendissait sous le soleil, ses yeux aussi étaient brillants. Elle lui décocha un sourire serein et lui chuchota un simple:

" Nous devons y aller. "

Le mâle acquiesça en silence, se releva d'un bond et en quelques avancées, dépassa sa Chef. Elle donna quelques dernières recommandations à Oeil de Saphir. Séisme Tectonique regarda une dernière fois son camp. Il en avait bavé pour avoir cette place, son coeur est en encore tout émoustillé de la nouvelle. Il sourit intérieurement, comme un idiot mais peu importe il est heureux. Mais pendant ce temps là, Encre avait déjà tracé sa route. L'Albinos saisit son sachet de plantes et sautilla au milieu des bois pour retrouver la noiraude. Il aperçu sa silhouette et perdu bien vite son air guilleret pour reprendre une posture sérieuse. C'était le Lieutenant maintenant, pas de temps à perdre avec ces enfantillages. Elle sauta sur une souche pour pouvoir me dominer d'une tête.

" Alors, comment vas-tu?"

La question le déstabilisa. Bien, bien malgré cette toux qui le suivait de partout et cette blessure à la patte. Pourtant, un mal bien plus étrange s'était insinué en lui et semblait le grignoter de l'intérieur. Il chassa cette idée et ouvrit la bourse médicinale. Il leva les yeux vers elle; elle semblait chagrinée et confuse aussi. Il ne voulait pas plus l'inquiéter.

« Bien Encre, merci. A part mes quelques blessures, tout va pour le mieux si je puis dire. »

Il la regarda encore, elle ne semblait pas convaincue par sa réponse. Peut-être le connaissait-t-elle trop bien?!

« Hum... On m'a donné ces quelques plantes pour le voyage. Voici es graines de pavots contre la fatigue et d'autres trucs que je me rappelle plus des noms contre la faim. »

Il en avala quelques unes et tendit le reste à la Meneuse. Un silence pesant s'installa entre les deux félins. Seis' gigotait sur ses pattes, mal à l'aise. Il gratta la terre, envoya valser une pomme de pin, évitant le regard d'Etoile d'Encre. Il hésita encore quelques instants, la noiraude ne bougeait pas. Attendait-elle quelque chose de sa part?

« Et pour toi, est-ce que tout va bien? »

Il la contemple d'un regard vide, tentant de surprendre une quelconque émotion abstraite. Elle leva la tête et plongea son regard dans le sien. Un frisson parcouru son échine.

†. Encre


« Bien Encre, merci. A part mes quelques blessures, tout va pour le mieux si je puis dire. »

Je le fixai, peut convainque. Quand il m'avait rejoint, j'avais perçu le bruit de ses pas. Il semblait boiter. Visiblement, il tenait à me le cacher. Peut-être pour ne pas m'inquiéter davantage, en plus des enfantillages du Clan du Vent & de la Rivière ? Je soupirai doucement. Me prenait-il pour une idiote ? J'espérais bien que non, malgré ma confiance totale envers lui. J'arrêtais mon regard anisé sur lui. Il semblait gêner. Pourquoi ? Qu'est ce que j'en sais ! Je sais juste que quelques choses le perturbait.

« Hum... On m'a donné ces quelques plantes pour le voyage. Voici es graines de pavots contre la fatigue et d'autres trucs que je me rappelle plus des noms contre la faim. »

Il ingéra la moitié du ballot et me donna le reste. Je soupirais. Ne savait-il pas que les meneurs ne mangeaient pas pour aller à la Source de Lune ? Enfin. Aucune grande importance. Je suivis ses mouvements des yeux, quelques peu amusée. Il tanguait d'une patte à l'autre, visiblement mal à l'aise. Il me regarda, un très brève instant. Je lût dans son regard qu'il ne comprenait pas mon silence. Qu'il était gênant pour lui.

« Et pour toi, est-ce que tout va bien? »

Mon minois passa d'impassible à souriant. Je descendis de mon tronc, l'effleura du bout de la queue et tomba dans un petit trot léger. Je fermais les yeux quelques secondes. Je sentais la Lande sous mes pattes. J'accélèrai, consiente d'être en sur les Terres du Clan du Vent. Même si c'était pour se rendre à la Source de Lune, je préférais ne pas rencontrer de Patrouilles.

Foulant toujours l'herbe broussailleuse de la Lande, je levais les yeux. Le ciel gris charbonneux que nous avions quittés il y a quelques heures s'éparpillait pour laisser place à un camaïeu de bleu. Bleu clair, Bleu glace, Bleu truquoise, Bleu rosé, Bleu violacé, Bleu foncé.... Magnifique. C'était le mot. Je pilai un instant, humant l'air. Rien. Heureusement. Je galopai encore, quelques peu essoufflée. J'allongeais mes foulés, de manière à aller plus vite encore.

Je m'arrêtais une fois arrivée aux Terres Libres. Hors d'haleine, je m'accordais quelques minutes pour reprendre mon souffle. Je m'assis sur un lit de feuilles et de mousse, attendis mon Lieutenant. Quand il arriva, je répondais à sa question d'une voix douce et mélodieuse.

" Merci. Je vais très bien, malgré une petite grippe quelquonque. Séis', fini le ballot. Il est juste pour toi. Au cas où je devrai te le rappeler, les Chefs ne mangent pas pour aller à la Source de Lune. "

UP n'Encrette !

E N C R E




" - Excuse moi Etoile d'Encre, j'avais omis ce détails. Ma mémoire de vieux fou me joue des tours on dirait. "

Un rire argentin s'échappa de ma gorge. Je pivotais sur moi même, de manière à être face à lui. Il semblait gêné. Je passais ma queue sur son épaule. Ce geste se voulait réconfortant. Omettre ce détail n'était pas une grosse faute. Je poussais le ballot du bout de la patte. Mon ventre avait beau se tordre de douleur, je restais impassible. Ma tête bouillonnait. Sans doute cette maudite grippe. Avec la Galle qui faisait rage, ce n'était pas vraiment le moment.
Je soupirais et me dégageais. Vive comme un poisson, je me faufilais dans l'embouchure de la falaise. Un petit ruisseau argenté guidait mes pas. Les rayons de la lune éclairaient magiquement l'eau transparente. La parrois du tunnel était strié de fibres turquoises, reflet de l'onde glacée qui serpentait contre le sol sombre. Mon lieutenant m'attendais, à la sortie. J'allongeais le pas, consciente que la lune ne mettrait plus que quelques secondes avant d'éclairer la grotte d'un halo surnaturel. Je levais la tête, jurant sur les gouttelettes d'argent qui se faufilaient dans ma fourrure d'ébène. Un vent frais balaya mes poils. Le froid me mordit sauvagement. Mes machoires se serrairent afin de ne pas hurler.

Au moment où j'entrais dans la grotte principale, la lune enchanta l'endroit. La source était là, entourant la pierre. L'eau scintillait, lisse comme du marbre. J'effleurais l'eau du bout de la patte, émerveillée. Le contact avec l'eau, me brula tant elle était froide. Je me mordais la lèvre et m'assis sur le sol parsemé de givre. Puis je m'accroupis et lapa l'eau claire. Puis je fermais les yeux, et m'appretais à affronter mes ancêtres.

J'ouvris les yeux. Je n'étais plus dans la grotte mais dans une clairière. Quatre grands arbres délimitaient cette étendue verdoyante. Un grand promontoire de granit surplombait le décor. Un mot s'échappa de ma bouche. Ou plutôt deux. Quatre chênes. Je me sentis alors défaillir. Ma première Assemblée avait été ici. Je m'appelais alors Coeur d'Encre. Tout cela avant que les Bipèdes ne détruisent tout. Une certaine amèrtume me coinça la gorge. Je serrais les dents et avançais jusqu'au centre de l'herbe. Elle était plus douce que dans mes souvenirs. Un pissenlit attira mon attention. Il était éclairé par un rayon sortit de nul part. Des éclats argentés habitaient ses graines et leurs petites ailes blanches. Je m'approchais, les sens en alerte. Le bruissement de mes pas dans la végétation me clama. C'était comme le ressac des vagues. Je soupirais. Une petite graine se détacha du coeur de la fleur et s'envola dans une brise imaginaire. Je souris. Cette action avait quelque chose de magique, de féerique. Je m'approchais un peu plus. Soudain, un éclair doré me fraula. Je pivotais et entrevis un félin assis derrière moi. Sa fourrure magique était parsemée d'étoiles. J'eu le souffle coupé par sa beauté. Le félin me sourit. Ou plutôt la féline. Elle posa un regard doux et protecteur sur moi. Quand elle prit la parole, sa fourrure miel s'embrasa en un roux vif. Elle était superbe.

" Bonjours Etoile d'Encre. Je savais que tu viendrais bientôt.

- Etoile Dorée ...

- Etoile d'Encre, il est tant pour toi de laisser ta place. Ton Clan va à sa perte, avec un Chef malade à ses ordres. Tu as fais le bon choix. Séisme Tectonique sera parfais pour te succeder. Mais j'aimerai te laisser faire un dernier choix, avant de passer de l'autre côté.

- Quel ... est-il ?

- Je connais le remède contre la Galle. Préfère tu mourrir pour ton Clan, où qu'il se remette de cette terrible épidemie ?

J'en eu le souffle coupé. Je tremblais de tout mes membres. J'allais mourrir ? Moi ? Mon corps s'agita de spasme. Je me concentrais quelques secondes. Il fallais que je réflèchisse. Séisme ferrai un parfait chef. Je ne doutais aucunement de ses talents et de son courage. Mon choix était fait. En quelques secondes, j'avais moi-même mis un cadenat à ma jeune vie. Mais pour que mon Clan subsiste, il fallait le faire.

- Donne moi le remède contre la Galle. J'accepte de mourrir pour mon Clan.

- Bien. Je suis fière de toi. Ton Clan sera fière de toi. Je vais te faire cadeau de ce pissenlit. Ses graines permettent de purifier le corps des félins. Il faudra deux graines pour les plus atteint. Mais attention. Il ne s'agit pas de n'importe quel pissenlit. Seulement ceux qui poussent là où les eaux ensevelissent les eaux. Il te reste 24 heures pour nous rejoindre. Ce temps écoulé, la Galle t'aura déjà tuer. Tu as donc le loisir de te soigner. Adieu, Etoile d'Encre.

- Mais ... "

Je n'eu pas le temps de continuer. Un autre félin surgit des fourrés. Son pelage charbonneux prenait des reflets bleutés avec la lune. Des paillettes recouvraient son corps s'envolant au fur et a mesure qu'elle marchait. Elle me sourit. Mon coeur s'emballa. La tristesse voila mes yeux. C'était Nuage Nuancé. Une jeune apprentie du Clan de l'Ombre. Son jeune visage gaillerait me sourit. Puis ses yeux se vidèrent. Elle tomba au sol. Une flaque de sang s'étala sur l'herbe, souillant la terre sacrée. L'hémoglobine teinta mes pattes de son liquide poisseux et puant. Un gout de fer me pris à la gorge. Deux chats arrivièrent de l'ombre. Leurs pattes étaient pleines du sang de leurs victimes. J'avais envie de vomir. Je savais les machinations qui se tramaient. Je savais que cette jeune chatte s'était faite influancée par ces deux monstres. Le cadavre ouvrit la bouche. Un cri strident en sortit, puis une voix. Une voix ideuse et horrible. Elle sifflait dans mes oreilles.

" Ne jamais faire confiance aux autres. La brise et la rivière tueront l'ombre et la foudre. La seule réponse est NON ! "

Je me réveillais en sursaut. La scène se passait en boucle dans ma tête, comme un film qu'on ne cesse de remettre. Je couinais, toute courbaturée. Je me trainais vers la sortie. La grotte n'avait plus le même air merveilleux. Elle semblait sinistre. Je courrais presque. Une lumière aveuglante m'annonçais enfin la sortie. Séisme Tectonique était là, allongé sur une pierre. C'est alors que je me rendis compte d'une chose. Le gout du sang était toujours dans ma bouche. Ma gorge me brûlait, comme si on y avait enfoncer des cendres. Je peinais à respirer. Mes yeux larmoyants me piquaient. Je penchais la tête en avant. Une goute s'échappa de mes yeux et se posa sur le sol. Mes larmes étaient vermillon. Couleur sang.

SÉISME TECTONIQUE

Elle se mit à rire. Un son cristallin qui s’échappa de sa gorge, puissant et rempli d’allégresse. Sa jeunesse était un nouveau souffle pour le Clan. Et Séisme Tectonique était très fier d’être son Lieutenant. Elle avait toujours su le rassurer. Il avait l’expérience et la sagesse, elle la fraicheur et l’innocence. Ils formaient tout deux un duo complémentaire. Même si ce partenariat venait d’être officialisé la veille, il agissait en harmonie depuis déjà plusieurs lunes. Et une complicité intense s’était tissée entre les deux félins. Elle laissa glisser sa queue sur l’épaule immaculée du Mâle, repoussa le ballot médicinal, lui adressa un regard enfiévré et s’engouffra dans le tunnel rocailleux. Il la regarda avec tendresse disparaitre dans la dépression rocheuse mais l’image des yeux brillants de la femelle ne le quittaient pas. Ils luisaient d’un éclat inhabituel. Et le Guerrier ne saurait dire pourquoi. Peut-être était-ce l’excitation du moment, ou la faim et la fatigue. Il se rendit alors compte que lui aussi, ses muscles étaient ankylosés. Le vent se mit à souffler, s’engouffrant dans sa fourrure dégarnie, mordant sa peau fragile de sa froideur. Séisme Tectonique se roula en boule, collant son flanc contre la pierre afin d’échapper à la violence des bourrasques. C’était comme si une tempête allait se lever. La nuit commençait d’ailleurs à tomber. Et l’Albinos avait beau lutter, il finit par se laisser emporter entre les pattes de Morphée.

Une chouette hulula dans un arbre, au loin. Dans un battement d’aile, on la vit s’envoler au dessus de la plaine, survoler quelques secondes l’enclave rocheuse. Son ombre se découpa à travers les rayons de la lune, puis ceux-ci reprirent leur ballet sur le pelage de neige du Guerrier somnolant. Cette scène sempiternelle respirait la sérénité mais à quelques queues de renard de là, le destin d’une communauté toute entière se jouait, bien à l’abri.

***

Un cri strident réveilla le Doyen. Il bondit sur ses pattes, fit jaillir ses griffes, prêt à attaquer. Mais rien ne vint. Encore son imagination, songea-t-il. A travers l’obscurité, il chercha du regard un quelconque monstre. Car il avait un mauvais pressentiment. Comme les enfants qui font des cauchemars, qui cherchent désespérément une explication plausible en désignant une abominable créature comme coupable de leur malheur, le Lieutenant de l’Ombre voulait trouver la cause de son affolement. Son cœur battait vite, son souffle était rauque. Sa gorge le brulait intensément. Mais seule la brise glacée agitait les rares arbres de la vallée. Le silence était roi. La Lune, pleine et ronde, baignait le promontoire de sa lueur blafarde. Les sens aux aguets, le Vieillard se mit à marcher en rond, pour remettre ses idées en place. Ses lourdes pattes foulaient le sol lentement, comme s’il flottait au dessus du roc. Car c’était bien vrai, il était heureux. Il commençait à toucher du bout de la patte son rêve le plus fou, celui de sa vie entière. Un jour, ce sera lui dans cette caverne. Il reverra bon nombres de ses compatriotes déchus, peut-être même Mao, son meilleur ami. Il songea alors qu’il y avait bien longtemps qu’il n’avait pas visité sa tombe. Un profond sentiment de culpabilité l’envahit, et les sanglots s’accumulèrent dans sa gorge. Il leva les yeux vers le Ciel, admirant une ultime fois avant l’aube, les étoiles. Il se détendit face à la quiétude des astres. Pourtant, tout vola en éclat.

Etoile d'Encre réapparu, faible et gémissante. Son Lieutenant se leva et se précipita vers elle, la regarda d'un air interrogateur. Elle haletait, et ses yeux ne semblaient pas s'habituer à la lumière extérieure. Ses paupières papillonnèrent, elle baissa la tête et une goutte s'écrasa sur le sol. Le coeur du Mâle s'arrêta dans un souffle. Ce n'était pas son imagination.

- Etoile d'Encre?! Que s'est-il passé? Bon sang, Encre, devant le Clan des Etoiles, je sais que tu n'en as pas le droit mais que se passe-t-il?

Il savait qu'elle resterait muette. Mais la situation devenait trop critique pour qu'il reste placide. Parce qu'il avait peur. Réellement. Et parce que le liquide sur le roc était de couleur rouge.