Chasse utile(PV patte de feuille)(fini)

Petite Paix avait faim.Mais il n'y avait pas de proies.Le clan était en manque.Puis,une idée très ingénieuse lui traversa l'esprit.Elle partit en direction de la forêt.Elle marcha jusqu'à ce que ses coussinets soit a vif.Elle ouvra la gueule pour sentir le fumet d'une souris.Elle se guider par son odorat.Elle vit la souris grignoter son dîner.Elle fit attention à faire le moins de bruit possible.Elle sauta sur la souris,mais ne réussit pas à la tuer.Cependant,elle sentit la forte odeur du clan du vent.Elle prit peur,et si
elle avait dépassé la limite de son clan?Elle revint sur ses pas.Elle vit une chatte
courir après un campagnol peu dodu.Cette chatte sentait le clan du vent.Elle aussi avait dépassé sa limite de frontière.Petite paix lui adressa la parole avec une pointe de méchanceté dans la voix:Que fais-tu sur mon territoire?La chatte se retourna et dit:

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Patte de Feuille
« Les rêves d’un chat sont remplis de souris »

Patte de Feuille se réveilla, affamée. Elle sortit silencieusement de la pouponnière et se dirigea vers la réserve de nourriture, tout en faisant attention à ne pas se faire remarquer. Rien, pas une queue de souris ou une patte de mulot. La chatonne soupira. Elle sortit du camp, comme elle le faisait souvent pendant la nuit. C’était la première fois qu’elle s’aventurait hors de celui-ci alors que l’astre du jour brillait encore. Elle s’élança, savourant la sensation du sol de la forêt sous ses pattes. Elle courut, jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus sentir les effluves des chats de son clan autour d’elle. Lorsqu’elle s’arrêta, elle se rendit compte qu’elle avait quitté le territoire de son clan. Elle sentit l’odeur du clan du tonnerre. Pourtant, celle-ci n’était pas assez forte pour que cet endroit fasse parti de leur territoire. Elle stoppa, regardant tout autour d’elle. Elle frissonna, inquiète de ne pas reconnaitre l’endroit. Elle renifla autour d’elle, à la recherche du fumet d’une éventuelle proie. Lorsque la douce odeur d’un campagnol arriva à elle, elle faillit ronronner, s’arrêtant juste à temps. Elle se plaqua contre le sol et s’avança le plus silencieusement possible vers le rongeur. Pas assez silencieusement apparemment, car ce dernier l’entendit et se mit à courir. Patte de Feuille le suivit, courant après lui comme si sa vie en dépendait. A ce moment, l’odeur du clan du tonnerre, qu’elle avait déjà sentit auparavant, s’imposa de nouveau à elle, plus forte, plus proche. Elle entendit une voix lui adresser la parole :

- Que fais-tu sur mon territoire ?

Patte de Feuille sursauta à peine. Se tournant vers l’endroit d’où provenait le bruit, elle vit sans surprise une autre chatonne, qui n’avait pas prit la précaution de se cacher. Patte de Feuille soupira, amusée : le clan du tonnerre apprenait bien mal la prudence à ses petits ! Elle se dirigea sans se presser vers la chatonne blanche et rousse, et lui répondit, la voix chargée de menaces et sans aucune peur :

- Je te retourne la question : que fais-tu sur MON territoire ?

Elle s’avança en grognant, prête à sauter sur l’intruse. Sa faim, son envie d’aider son clan en ramenant du gibier, tout était oublier. Seul comptait la chatonne ennemie et la protection du territoire. Elle attaqua, sans attendre de réponse venant de l’autre chatonne.

Réussit non sans peine à l'esquiver.La chatte grogna et recommença.Cette fois petite paix ne put éviter la masse peser qui fonçait vers elle.Elle fut plaquée au sol mais réussit à se dégager et sa première réaction fut de courir vers ce qui lui semblait la frontière de son clan avec celui du vent.Au moins en ce moment c'était l'autre qui était en faute.Elle attendit que la chatte vienne vers elle et prit la parole esquivant habilement une autre attaque:Cela n'a pas de sens!Des chatons ne sont pas censés se battre.Ce n'est pas ce que je veux aussi.Retourne sur ton territoire,ce serait bien mieux. La petite chatte regarda petite paix avec un peu de haine au bord des yeux puis dit essayant de garder sa voix la plus neutre possible:

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Patte de Feuille attaqua la chatonne ennemie, qui esquiva d’un mouvement maladroit. La jeune chatte du clan du Vent grogna, mécontente, et se jeta de nouveau sur l’autre. Cette fois-ci, elle plaqua la petite au sol et cracha lorsque celle-ci se dégagea et s’enfuit. Quelle lâche, elle tournait le dos au combat ! C’est un comportement indigne d’un chat de la forêt, se dit-elle en elle-même. Elle se mit à courir derrière la fugitive, passant sans gène la frontière. Ce n’était pas la première fois qu’elle pénétrait en territoire ennemi, et ça ne serait pas la dernière. Elle tenta une nouvelle attaque, mais l’autre l’esquiva. Furieuse, elle faillit ne pas entendre les paroles que cette dernière lui adressait :

- Cela n’a pas de sens ! Des chatons ne sont pas censés se battre. Ce n’est pas ce que je veux aussi. Retourne sur ton territoire, ce serait bien mieux.

Elle lança à son adversaire un regard chargé de haine pure. Comment cette chatonne ennemie osait-elle lui ordonner de quitter son territoire, alors qu’elle venait d’abandonner le combat ? Elle inspira profondément, tachant de faire le vide dans son esprit. Il lui fallait être habile, et ne pas se précipiter. Tachant de garder l’air le plus neutre possible, et se mit à déclamer :

- Tout chat loyal à son clan se doit de chasser un intrus de son territoire, chaton ou pas. Il se doit également de finir le combat, n’étant autorisé à prendre la fuite que si son chef le lui ordonne. Tu n’a aucun ordre à me donner, je n’ai aucun ordre à recevoir de toi. Je resterai où bon me semble jusqu’à ce que l’on me chasse de cet endroit. Retourne donc chez toi, si tu a peur.

Elle leva la tête, fière d’elle. Elle ne savait pas si son discours allait suffire à faire partir l’autre, mais elle aurait au moins essayé. Elle regarda tout autour d’elle, essayant de deviner de quel coté était le camp de son clan. Ayant repéré la direction à prendre, elle se détendit. Elle savait où elle se trouvait et n’aurait aucun mal à rentrer chez elle. Peut-être même aurait-elle la chance de chasser quelques proies. Elle ne faisait plus attention à l’autre chatonne, jusqu’à ce que cette dernière prit la parole.

Petite paix renifla puis finit par dire:Je suis peut-être lâche mais moi j'ai du bon sens.Je répète se que j'ai dit:va t'en de mon territoire!Et n'y met plus les pattes.Et si je te donne des ordres c'est parce que tu es sur mon territoire.Elle avait dit ces dernières phrases avec tant de haine,qu'elle se surprit elle-même.Elle montra les crocs pour dire qu'elle ne rigolait pas.Les deux jeunes chattes restèrent comme ça en position de combat pendant de longues minutes.Petite paix allait dire remarque cinglante quand elles entendirent un bruit de course.Petite paix se cacha,après tout elle était sur son territoire.Cependant,elle vit l'autre chatte ,oubliant qu'elle se trouvait sur un territoire ennemi,aller se cacher à deux longueurs
de queue de petite paix.Elle lui montra encore les dents histoire de dire qu'elle n'avait rien à faire ici.Petite paix vit la mine horrifiée de l'autre chatte qui venait de se rendre compte qu'elle était cachée dans le territoire ennemi.Petite paix entendit les chats en patrouille dire qu'ils sentaient l'odeur du clan du vent.Elle devait vite faire diversion.Elle s'élança dans la forêt et courut le plus vite que le pouvait ses petites jambes.Les chats la suivirent,croyant que c'était une proie potentielle.Youppieee,elle avait réussit la diversion.Elle eut à peine le temps de voir la reconnaissance dans les yeux de l'autre chatte.Elle se rappela aussi qu'elle allait se faire passer un méchant savon...

Le surlendemain,petite paix c'était bien fait passer un méchant savon mais y avait survécu.Elle aurait pu semer les guerriers qui lui couraient après mais elle était tombée ,s'accrochant dans une branche.Elle avait donc du nettoyer la litière des anciens toute la précédente journée.Elle était présentement en pleine forme et pouvait retourner voir la mystérieuse chatte.Elle partit rapidement du clan pour retourner à la frontière du son clan.Avec un peu de chance elle la verrait.Et,oui elle avait eu cette chance.La petite chatte prit la parole:

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Patte de Feuille
« Ravale ta fierté et enterre là bien profond dans la terre »

Le soleil brillait et éclairait le lieu, où se trouvaient deux jeunes félins, l’un en face de l’autre, se jaugeant du regard et crachant l’un sur l’autre. C’était deux petites chatonnes, l’une du Clan du Tonnerre et l’autre de celui du Vent. Cette dernière, grise tigrée de noir, regardait hautainement la première, rousse quand à elle. Patte de Feuille secoua sa queue au bout noir, agacée. L’autre soupira, avant de lancer :

- Je suis peut-être lâche mais moi j'ai du bon sens. Je répète se que j'ai dit: va t'en de mon territoire! Et n'y met plus les pattes. Et si je te donne des ordres c'est parce que tu es sur mon territoire.

Patte de Feuille recula devant la haine que contenaient ces quelques phrases. Lorsque l’autre montra les crocs, elle sortit les griffes, prête à combattre. Elle n’avait pas peur, elle se battrait pour son clan, jusqu’à la mort de son adversaire. Elle n’envisageait pas qu’elle pouvait subir une seule défaite. Sa mère lui avait toujours répéter que de tous ses petits, elle était la plus rapide et la plus agile. Elle se mit en position de combat, grognant et se préparant à l’attaque. Lorsque retentit un bruit de course se rapprocher, elle fila se cacher, à quelques longueurs de queue de la chatonne ennemie, qui lui montra les dents. Patte de feuille n’en tint compte, toute son attention était tournée vers les chats qui arrivaient. Lorsqu’elle reconnut l’odeur du Clan du Tonnerre, la panique s’empara d’elle. Elle était en territoire ennemi, en plein jour.

Un instant plus tard, elle vit l’autre chatonne s’élancer dans la forêt à une vitesse étonnante pour un félin de son âge et de sa taille. Les autres chats, croyant à un campagnol sans doute, s’élancèrent à la poursuite. Lorsque l’autre se tourna vers elle, Patte de Feuille lui lança un regard chargé de reconnaissance, sachant qu’une fois qu’ils auront comprit qu’elle avait quitté le camp, elle se ferait punir. Tout comme elle si elle ne se dépêchait pas, se dit-elle en s’ébrouant. Elle se leva et sortit prudemment de sa cachette, aux aguets. Elle regagna son territoire en vitesse, et ralentit lorsqu’elle fut de nouveau chez elle. Elle s’assit au pied d’un arbre, réfléchissant à une idée. Elle devait trouver une excuse à son absence. Une idée lui vint soudain : si elle chassait quelques proies, elle aurait peut-être une chance de s’en sortir sans trop de dommage.

Remplie d’un enthousiasme soudain, elle se mit en route dans la lande, s’arrêtant parfois pour sentir avec plus d’attention les alentours. Un mouvement attira son attention. Un lapin ! Elle se mit en position de chasse, attendant que le rongeur passe devant elle. Lorsque ce fut le cas, elle lui sauta dessus, toute griffes dehors, et l’acheva. L’odeur la fit saliver, mais elle se retint de ne croquer ne serait-ce qu’une bouchée. Elle avait prit la résolution d’amener ses proies aux anciens et à sa mère, ainsi qu’aux autres reines. Il lui fallait juste ramener assez de gibier. Lorsqu’elle arriva au camp, un campagnol s’était rajouté à son premier trophée. La chatonne croulait sous le poids de son fardeau, mais elle arriva tout de même à trainer ceci jusqu’à l’entrée du clan. A ce moment, sa mère se précipita sur elle. Patte de Feuille soupira, voici les ennuis qui arrivaient !

*
**

Le soleil venait de se lever. Dans la pouponnière, une petite chatonne soupire. Depuis son retour, hier à l’heure où le soleil est à son zénith, elle n’avait pas le droit de quitter la tanière. Sa mère, ou une autre reine, la surveillait en permanence. Elle n’avait aucun espoir de sortir pour retrouver l’autre chatonne. Dommage, elle aurait tant voulu la remercier. Elle se réconforta en se disant que l’autre devait elle aussi être punie. Cette idée ne suffit pas à lui remonter le moral. Ses frères et ses sœurs tentaient pourtant de la faire jouer, mais elle n’offrait qu’un grognement en tant que réponse. Elle ne voulait voir personne d’autre que la chatonne du Clan du Tonnerre. Elle passa donc sa journée couchée dans la pouponnière, les yeux fixés vers l’horizon, sans se préoccuper de ce qui l’entourait.

*
**

Le lendemain, avant même que le soleil ne soit levé, une petite forme sombre sortit de la pouponnière, prenant grand soin de ne faire aucun bruit. Elle trottina plusieurs heures, tachant de se souvenir de l’endroit où elle avait rencontré … Elle se rendit compte à cet instant qu’elle ne savait même pas le nom de la chatonne. Ce constat l’alarma : leur rencontre avait décidément mal tourné ! Arrivé à l’endroit de la rencontre, elle se coucha, ses sens aux aguets, et attendit. Lorsque l’autre arriva, elle avait eu le temps d’aller attraper une souris, qu’elle lui présenta en lui disant :

- Merci pour l’autre fois. Tu t’appelle comment ?

- Merci pour l’autre fois. Tu t’appelle comment ?
En entendant ces paroles petite Paix sauta de joie.Elle n'était plus en chicane!Elle se rendit compte que l'autre chatte lui demandait son nom.Petite Paix c'est mon nom.De rien.Je n'aime pas les grosses boules de poils autoritaires que sont les adultes.L'autre lui sourit.Petite paix s'assit,contemplant sa nouvelle amie.Je me suis fait chicaner.Les guerriers ont dit:''tu sais petite,des guerriers comme nous,ça ne perd pas son temps à courir après les chatons qui sortent du camp...et na na na et na na niPetite paix fit une grimace pour signaler que ce faire chicaner par un guerrier ne lui faisait rien.L'autre rit d'un rire amical.à l'intérieur de petite paix il y avait un soleil rayonnant de joie.Et toi quel est ton nom?

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Patte de Feuille
« L’amitié est une graine qui doit germer à son rythme »

- Moi, c’est Patte de Feuille.

Elle s’assit et se lécha la patte, délogeant une épine qui y avait élut domicile. Elle était heureuse de se faire une nouvelle amie, mais elle était également prudente : pouvait-elle lui faire confiance ? Et si sa camarade avait été suivie par un guerrier ? Elle-même avait vérifié à chaque tournant si un félin ne la suivait pas. Ce qui serait improbable, elle avait l’habitude de sortir en douce du camp maintenant. Mais Petite Paix, elle, était-elle sortie souvent de chez elle ? Elle hésita à lui demander, cela ferait trop indiscret. Finalement, elle lança d’une voix claire :

- C’est la première fois que tu sors de ton camp ?

Ohh,non!!!Je suis sortie 15 fois au moins du camp.Je fais ça régulièrement.Je suis devenue championne dans la fugue.Petite Paix devina que l'autre jeune chatte aussi sortait souvent du camp.Elles se mirent à rire car leur regard se croisèrent et dedans il y avait de quoi rire.Petite Paix se rappela de l'avertissement du chef par rapport aux sorties hors du clan,elle devait rentrer bientôt.Son regard se posa sur la chatte qui se léchait la patte,essayant d'en déloger l'épine qui avait eu le culot de se mettre là.Petite Paix admit à contre coeur qu'elle ne reverrait peut-être jamais son amie.Son regard se voila de tristesse.Petite Paix prit la parole avec nostalgie:Je dois partir vers mon camp et je crois que toi pareil.J'espère que quand nous nous retrouverons,ce ne sera pas pour se battre l'une contre l'autre.Je te souhaite un bon apprentissage d'apprenti.Bonne chance.L'autre la regarda,pensive et triste.Elle répondit tout aussi nostalgique:

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Patte de Feuille
« Et si l’amitié pouvait dépasser les frontières,
Passerais-tu les frontières pour rencontrer l’amitié ? »

Patte de Feuille regardait tristement sa nouvelle amie. Elle devinait ce que celle-ci pensait : Nous ne nous reverrions plus. Même si, au fond d’elle, la jeune chatonne grise savait que c’était vrai, elle refusait de l’admettre. Elles s’étaient vues deux fois, elles pourraient se revoir un jour ou l’autre, ne serait-ce que durant des Assemblées ! Ou encore, lors des patrouilles, si la chance les ferait se croiser du regard. La chance. Un bien étrange concept. Patte de Feuille prit la parole, la voix chargée d’une tristesse naissante :

- Oui, il est temps pour nous de nous quitter. Mais je te promets qu’un jour, que ça soit dans une lune ou dans un mois, nous nous reverrons, Petite Paix. Un jour, nos chemins, nos vies se recroiseront, et ce jour là, rien ne pourra nous empêcher d’être amie.

Elle passa un coup de langue sur le front de son amie, avant de tourner le dos. Elle se dirigea vers la lande, ou l’attendaient de longues journées solitaires dans la pouponnière. Elle se retourna une dernière fois, et lança un murmure que le vent transporta jusqu’à son amie :

- Vis ta vie, Petite Paix, et profite-en du mieux que tu le pourras. Je ne t’oublierai jamais, quoi qu’il arrive.

[Fin du RP. Merci, j’ai été ravie de faire ce petit bout de route en ta compagnie]

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