Pourquoi les plus petites choses sont souvent les plus pénibles … ?

Ange de Glace
« Pourquoi les plus petites choses sont souvent les plus pénibles … ? »




La forêt s’éveillait peu à peu, laissant les longs sifflements joyeux des oiseaux matinaux bercer son rythme quotidien. Les rayons encore pâles du soleil levant, dardaient avec douceur le centre du clan du tonnerre ou Ange de glace observait méticuleusement des petits jouer avec gaité entre les banches qui faisait du tas de gibier un petit promontoire de jeu pour les plus chevronnés. Elle ferma les yeux et respira doucement. Ses propres petits n’aillaient pas tarder et déjà, elle pensait aux nom de ses futurs petites de poils. Elle espérait en secret qu’ils hériteraient tous de la noblesse de leur père. Qu’ils ne pourront peut être jamais connaître. Une vague de culpabilité la pris à la gorge. Elle savait que son choix était difficile en garder ces chatons, elle risquait gros. Hors il s’avérait, qu’elle ne leur mentirait pas sur leur paternité. Elle avait fait une énorme erreur, et elle devait en assumer les comséquences telles quelles soient. Une énergie nouvelle monta en elle. Une de ces énergies qui faisait de la guerrière une femelle toujours active malgré ces rondeurs nouvelles. Il était temps pour elle de marcher dans la forêt comme lui avait conseiller la guérisseuse quelques jours plus tôt. Ne pas perdre les bonnes habitudes était le meilleur remède. Elle se leva avec une aisance remarquable puis se dirigea vers le tunnel d’ajonc ou Soleil couchant réprimandait une minuscule chatte blanche. Elle agita les oreilles avec amusement lorsque la petite releva la tête vers sa mère le regard rebelle. Elle sourit intérieurement. La fille de son élève semblait décidément être quelqu’un de vif et surtout intelligent. Ange de Glace salua la reine rousse d’un signe de tête amical avec de disparaître à travers les sous bois. Elle parcouru quelques mettre à l’aveuglette lorsque ses sens aiguisés détectèrent les battements de cœur d’un minuscule rongeur. Les oreilles pointées en avant elle repéra la petite bête brune qui se faufilait imprudemment entre les racines des hauts chênes. Elle posa son long pelage soyeux sur le sol et la queue droite, avança sans bruit. A peine, l’animal eut-il le temps de s’apercevoir de la présence de la guerrière que celle-ci plongea sur lui, toutes les griffes dehors. Mais à la place de cela, une autre bête presque aussi petite que la première lui barra la route. Ange eu le temps d’esquiver rapidement le nouveau venu et de laisser sa proie s’enfuir. Furieuse, elle cracha devant le chaton.

« Que fais tu ici ? »