La première fois que j'enlève à la vie [PV encre]

Une vague de chaleur passa sur mes yeux sans pour autant continuer son chemin, s'attardant contre mes pauvres paupières qui rêvaient de rester rabattues sur mes pupilles, cependant cette sensation désagréable s'opposait entre mon être et le monde merveilleux des rêves , cet univers calme en dehors du temps et de l'espace, ou l'on est à l'abri de nos soucis , des tracas de la vie, un endroit ou nos envies les plus folles soient-elles se réalisent , magique serait surement le mot le plus approprié pour décrire cet espace spécial et indispensable, certains se réfugient dans les bras de morphes pour faire comme si toutes les épreuves qui se dressaient sur leurs chemin n'existaient pas oui il en avait des comme ça mais pas moi non je ne fuyais pas les problèmes je les affrontai et chaque jour qui se levait dans le ciel était une nouvelle lutte et chaque soir je m'endormais avec la satisfaction du devoir accompli ou du moins je faisais tout pour ça. C'est donc résolu à faire face un énième fois, à gagner, à ne rien lâcher que lentement je laissai mes deux perles azur prendre un bain de soleil dans la douce lumière de l'aube.

Poussant un léger soupir, je papillonnais des yeux encore éblouis par les rayons jaunâtres qui filtraient à travers les branchages de la tanière des apprentis. Soulevant mon corps du sol j'entamais ma toilette, lissant mon poil immaculé, le faisant brillé, pour moi l'apparence faisait beaucoup, la plupart des félins de la forêt ignoraient l'importance d'avoir une apparence parfaite, la beauté et la séduction étaient les plus grandes armes des chats. Achevant ma tâche quotidienne si importante à mes yeux, je me levai et sans un bruit, effleurant à peine le sol, comme si je volai , marchant vers la sortie je m'extirpai de l'entre ou dormaient les apprentis. Levant la tête vers l'étendu bleu clair parsemé de nuage blanchâtre. Progressant à pas part pas vers le centre du camp je jetai un regard vers la réserve de gibier, après avoir fixé cet amas de chaire morte, je reprenais mon chemin, certain pourrait se demander pourquoi je ne mangeai pas? Il était vrai que les proies ne manquaient pas en cette fin de mauvaise saison, la réserve regorgeais de nourriture, alors pourquoi il y en avait largement assez pour que j'en prenne une sans culpabiliser de priver une reine ou un ancien d'un repas vital, mais si j'en aurai pris une, j'aurais culpabilisé d'avoir prit ce poids et oui je me devais de faire attention à ma ligne, de ne pas trop manger encore et toujours pour garder une silhouette parfaite, le besoin que les félins aient une bonne image de moi du moins physiquement était devenu comme une obsession et je ne saurais dire pourquoi mais petit à petit mon appétit avait diminué ce qui me permettais de ne manger qu'un seul repas par jour. Trottinant gaiement je saluai des connaissances en chemin mon mentor, mes amis, notre lieutenant, notre chef presque tout le clan entier de la rivière y passa. Une fois se rituel accompli je pus enfin sortir du camp pour partir à la chasse, me défouler me ferais le plus grand bien.

Franchissant le tunnel de roseau je m'élançai à travers la végétation à toute vitesse, savourant le plaisir du contact du vent sur mon pelage, les gouttes de rosée se mêlaient à ma robe lui rajoutant à mon odeur vanille habituel une touche de fraicheur et de fleur. Humant l'air à plein poumon je penchai la tête en arrière la liberté qu'est ce que c'était bon, pouvoir être libre de ses mouvements en toute circonstance je ne savais vraiment comment mes amis nuage glacial et patte d'épine avaient pus rester enfermés dans un nid de bipède pendant si longtemps. Comme toujours mes pattes me guidèrent vers la rivière, l'herbe douce caressait mes coussinet, frôlant à chaque contact avec la terre les plus petits brins j'accélérai l'allure les proies n'allaient pas tarder à ce réveille et la première chose qu'elles allaient faire c'était se ruer vers le point d'eau le plus proche pour se désaltérer en l'occurrence la rivière.

Arrivant à destination j'ouvris la mâchoire pour mieux repérer mes futures victimes, je sentis un campagnol non loin de l'endroit ou je trouvais, aussitôt je me mis à plat ventre, rampant vers ma proie je me tapis dans les fourrés, le vent face à moi je progressais à pas de velours vers le petit être, me ramassant sur moi même je me projetai dans les airs atterrissant sur le rongeur je lui brisais la nuque d'un coup de dent bien placé, au moment ou mes crocs rentrèrent en contact avec la chaire tendre de la bête j'en eu l'eau à la bouche cependant je ne pouvais manger durant une expédition de chasse c'était une des règles du code des guerriers. Enterrant ma prise dans le sol je fis demi-tour pour continuer ma chasse quand une odeur suspect me fis tourner la tête vers le nord cette odeur n'était du clan de la rivière, mais de l'ombre, poussant un hurlement de rage je me précipitais dans la direction du fumet intrus, j'étai comme porter par le clan des étoiles, jamais je n'étai allé aussi vite de ma vie, filant à travers les arbres, sautant par dessus un bosquet d'épine, je bifurquais à gauche puis à droite, longeant la rive, je m'élançais dans une clairière soulevant la faible couche de neige qui recouvrait encore el sol terreux.

Et l'intruse apparut devant mes yeux, une apprentie à première vue, blanche avec une tâche rousse sur l'oreille gauche, des yeux bleu -vert, la novice du clan de l'ombre était sur le point d'attaquer un mulot bien dodu, avec un cri de guerre je fendis sur elle en un éclair toute griffe dehors, la percutant sur le côté, j'enfonçais mes griffes dans son flan pour le labourer ce qui lui arracha un cri puis je me retournais pour l'envoyer bouler à quelques queues de renard de là. Le volume du poil doublé, gonflé, la queue redressé, les oreilles rabattus sur mon crane, montrant, mes crocs étincelant je crachais:

Qui es-tu? Et comment oses-tu pénétrer sur les terres du clan de la rivière?! Le clan de l'ombre à un bien maigre respect du code du guerrier! Tu va regretter d'avoir violé nos frontières!

Entre temps la féline du clan adverse c'était relevé et désormais ce tenait sur ses pattes, relevant la tête elle ouvrit la bouche pour répondre, je la toisais de haut, un regard chargé de haine et de colère, un regard noir, qu'est-ce qu'elle s'imaginait? Qu'elle pouvait aller et venir pour nous piquer notre gibier sans conséquence on en violait pas l'honneur du clan de la rivière comme ça. Instinctivement nous nous tournâmes autour, toute griffe dehors, attentive à chaque mouvement de l'adversaire, une bourrasque ébouriffa nos fourrures, sa voix s'éleva dans les airs, mais peut importe ses raisons pour avoir franchi la limite de son territoire la sentence sera la même soit le combat ou elle se fera chassé sans aucun regret et tant pis si son égo en prend un coup, j'en informerais mon chef et à la prochaine assemblée elle ne manquera de se faire humilier devant tout les autres félins de la forêt, mais pas seulement son clan aussi recevra l'accusation et la vérité en pleine face ce qui ne manquera pas de faire enrager son chef.

Son dernier soupir...

Ce matin là elle se prélassait mollement dans sa tanière. Après plusieurs essais de se rendormir elle se mis enfin sur ses pattes. Elle les étirait puis fit sa toilette au soleil. Le soleil! Qu'elle aimait le soleil. Elle adorais sentir ses rayons chaud sur son poil blanc tandis qu'elle dévisageait de son regard bleuté les guerriers en action. Elle donna quelque coups de langue à son épaisse toison encore duveteuse. Et oui elle n'avait que six lunes. Pour gagner le respect des autres elle s'était faite passée pour une chatte de huit lunes. L'apprentie guettait avec impatience la nouvelle saison. Malgrès ses poils épais, la femelle était très maigre. Elle ne mangeait qu'un jours sur deux et voyait sa santé baissée. Elle se leva avec difficulté, tel une ancienne, et choisis un campagnol. Elle apporta la proie à une reine et ses petits et pensa sortir chasser pour son propre compte.

La femelle traversa le tunnel d'aubépines et gambada comme une folle sur le tapis humide du sous bois. Elle avança sur le tapis de mousse recouvert d'une légère couche de givre. Les senteurs famillière de la foret lui revinrent en mémoire. Elle se coucha dans le creux d'un hêtre et somnola. La lumière jaunâtre de la sphère lumineuse filtrai apeine à travers les bouleaux et les pins. Elle parcourue des yeux la lande encore parsemée de rosée. Elle apreçue une patrouille adverse mais n'y pretta guère attention. La novice entendit un craquement dans les fourrés. Elle se tapie d'instinct et avança à pas feutrés. À son fumet, elle reconnue un jeune lapin bien dodue. Une grive s'envola à tire d'aile et fit fuir son repas. Nuage Boréal, enragée, coursa l'animal et se rendie compte bien trop tard qu'elle était en terre ennemies. Apeurée, la jeune chatte n'eue pas le temps de s'enfuir car une chatte apparue entre les roseau.

Son adversaire était sans doute une apprentie car sa taille n'était pas bien haute. Elle ne se méfia pas moins de la chatte ennemie, car son mentor disait toujours: Ne te fie pas aux apparences. L'ennemie avait une fourrure blanche immaculée somptueuse et des yeux bleu glace qui refletaient la haine. L'apprentie du Clan de La Rivière feula apres l'avoir percuté:

Qui es-tu? Et comment oses-tu pénétrer sur les terres du clan de la rivière?! Le clan de l'ombre à un bien maigre respect du code du guerrier! Tu va regretter d'avoir violé nos frontières!

Sans avoir eu le temps de répondre, les novices se tournèrent autours. Un vent froid ébouriffa leurs fourrures et Nuage Boréal essaya de se faire entendre:

-Je ne l'ai pas fait exprès! Ce lapin était sur nos terres et je l'ai poursuivis mais il est entrer chez vous.

Elle n'en dit pas plus. Elle ne voulait pas informer l'ennemi de leurs probleme de nourriture. Elle bondit sans attendre sur le dos de la novice qui feula de surprise. L'apprentie du clan de l'ombre voulais montrer qu'elle avait beau être jeune, elle ne se laisserait pas abattre si facilement. En réalité, elle était morte de terreur.

Nuage Boréal planta ses cros dans la queue de son adversaire qui hurla et se retourna brusquement.

Nuage de lune

Elle n’est plus de ce monde et c’est de ma faute

Lorsqu’elle entendit le son de ma voix l’apprentie du camp de l’ombre sursauta, prise sur le fait elle semblait apeurée et commençait peu à peu à perdre ses moyens. Instinctivement nous commençâmes à nous tourner autour tel deux lions en cage, à pas lent, les yeux rivés sur l’unes sur l’autres, attentive à chaque mouvement, chaque respiration, chaque battement de queue guettant la moindre attaque qui pourrait couter la vie à la féline du clan de l’ombre comme à moi-même. Soudain la novice au pelage bicolore releva la tête et lança :

-Je ne l'ai pas fait exprès! Ce lapin était sur nos terres et je l'ai poursuivi mais il est entré chez vous.

Un petit rire m’échappa, et alors tu parles d’un excuse elle ne sait donc pas ou est sa frontière, c’est la première chose qu’un mentor apprend à son apprenti, cette inconsciente n’avait donc aucune mémoire ? Elle tremble remarquais-je, elle n’est vraiment courageus… je fus interrompu dans mes pensées par une douleur dans le bas de mon dos, poussant un feulement strident je me retournais brusquement mais déjà la sensation désagréable passa de ma colonne à ma queue, énervé je levais la patte haut dans les airs, toutes griffes dehors je la lançais ensuite vers l’arrière tout en battant la queue dans vers mes griffes tranchantes, le résultat fut immédiat, mes griffes pénétrèrent dans la chaire de la jeune chatte, puis tournant sur moi-même je l’envoyais bouler sur un sol dur dépourvu de poussière ou de quelconques matières minéral ou végétal. Me rappelant la technique de mon ami nuage glacial, j’entamai des cercles de plus en plus rapides autour de mon adversaire, courbant légèrement les coussinets vers le centre du cercle envoyant ainsi de la poussière en grosse quantité sur l’apprentie qui ne pouvait rien faire pour empêcher les particules solide de l’entourer la rendant aveugle . Au bout de quelques minutes de ce petit manège je passais à l’étape supérieure, dérapant brusquement sur mon coté droit je bondi dans le nuage brun, m’agrippant sur le dos de la chatte blanche et rousse je la renversais sur le coté avant de ressortir aussi vite que j’étais venue, recommençant l’opération plusieurs fois de suite j’optais pour une nouvelle technique, il ne fallait pas risquer de se faire surprendre lors d’une offensive pour cause de répétition. Reprenant mes ronds, je relançais l’attaque de la poussière, mais cette fois-ci j’offrais une variante rétrécissant de plus en plus mes cercles, j’attendis le moment propice puis me propulsant dans les airs, je fondis sur ma cible les pattes en avant, je la percutais avec une force trop importante avec ce que j’avais prévu si bien que nous sortîmes du brouillard pour rouler le long de la colline se débattant à coup de griffe, de dent, de feulement, chacune lacérais le ventre de l’autre, essayant de prendre l’avantage rien qu’une petite seconde car elle pouvait être décisive pour la suite du combat, finalement, nous nous séparâmes en prenant appuis sur un rocher m’éloignant en quelques bonds je tentais de reprendre mon souffle et nuage je ne sais quoi essayais de faire de même, je savais d’un regard qu’elle tait très jeune 6 lunes environs alors que moi j’en avais 11 presque 12 et j’allais passer guerrière dans quelques temps à peine, cette jeune féline était apeurée je le lisais dans son regard, c’était sans aucun doute son premier combat réel.

Alors que j’allais lancer une nouvelle rafale une bourrasque de vent puissantes vint me prendre de face, obligé de fermer les yeux pour protéger mes deux pupilles azurs, je savais que le jeune novice ne laisserait pas passer cette occasion en or de prendre cet avantage. En effet étant dos au vent, elle n’avait pas eu à baisser ses paupières pour éviter d’être marquer pendant de nombreuses minutes par des yeux pleurant à cause des cailloux minuscules qui se seraient introduit en dessous ses paupières. Rien qu’à sentir le vent glisser sur mon pelage je sentais que ce n’était pas encore le moment de laisser mes perles couleurs de la rivière prendre un bain de soleil et ainsi retrouver la luminosité nécessaire pour pouvoir poursuivre mon duel en bonne conscience Mais comme je l’avais prévu les assauts de la novice du clan de l’ombre ne tardèrent pas à ce faire sentir, l’apprentie guerrière s’attaquais à mes flans et à mon arrière train, je bougeais dans tous les sens de manière imprévisible pour tenter de l dérouter, lançant mes pattes à tord et à travers pour l’empêcher de s’approcher mais rien n’y faisait les griffes de mon adversaire s’enfonçaient dans mon corps laissant du sang tacher ma fourrure immaculée. Poussant un feulement de colère pur j’attendais la première interruption de l’attaque naturelle pour pouvoir renverser la tendance en ma faveur. D’ailleurs l’occasion inespéré se présent a redressant mes paupières mobiles, je pivotais sur moi-même bousculant la féline, je m’aperçus trop tard que nous étions bien plus près de la rivière que je ne le pensais, si bien que je vis mon adversaire tomber à la renverse dans l’eau, emporté par le courant, elle disparue parmi dans les remous et l’écume. Ce n’était pas ce que je voulais mourir noyé était surement le pire des morts et n’étant pas un félin du clan de la rivière la novice ne savait donc pas nager. Légèrement inquiète pour mon ennemie je suivais l’étendue azur avec la plus grande attention.

Je perçus un mouvement un contrebat puis un clapotis dévalant la pente à toute allure, j’arrivais à l’origine du bruit juste à temps pour voir mais comment s’appelait-elle déjà, j’étais sur de l’avoir déjà vu quelque par mais ou, réfléchissant à la vitesse de la lumière, ce n’est qu’au moment ou je n’étais plus qu’à deux queue de souris de la jeune chatte au pelage bicolore que la mémoire me revint nuage boréal oui c’était cela le nom de cette intruse, celle-ci se tira du torrent avec beaucoup de mal , titubant, son pelage était recouvert de sang, ses poils lui collaient à la peau, sa robe devenu sombre légèrement rougeâtre, elle était vraiment en mauvais état, déjà nuage boréal avait reçu bien des coups de ma part, mais elle avait du également, du être emporté par des rouleaux et percuter des rochers. La novice aux yeux bleus-verts, s’écroula devant mes yeux incapables de continuer l’affrontement. M’approchant à pas de velours du corps immobile, la seule chose qui me certifiait que l’apprentie était encore de ce monde et non avec nos alleux était son ventre qui se soulevait lentement trop lentement et avec une grande difficulté. Me penchant au dessus de sa tête je soufflais :

Nuage boréal.

Mais seul une respiration rauque me répondit, la novice semblait souffrir énormément. Au moment ou j’allais ajouter quelque chose une petite voix faible et essoufflé retenti dans mes oreilles.

(evite de trop jouer mon perso s'il te plait :D )

La novice poussa un feulement strident et se lança à ma poursuite. Elle me rattrappa très vite et enfonça ses griffes dans ma chaire. Je n'eu pas le temps de pousser un cri de douleur qu'elle m'envoya bouler comme un chaton turbulent. Je me relevais, en sueur. Le sang dégoulinait de mon épaule mais je voulais montrer à cette apprentie ce dont elle était capable. Sans avoir mis au point sa stratégie, un nuage de poussière m'aveugla. Quand j'y vis enfin clair, la chatte tournait autour de moi. Je battais l'air de ma queue ensanglanté. Au bout de quelques minutes, ce petit manège cessa. Elle dérappa sur le coté et me fit perdre pieds. Je me retourna sur le dos en l'écrasant. La chatte ennemie était agile et robuste mais moi j'étais plus rapide. La rapidité... Ma seuchance de m'en sortir. D'autre aurrait peut-être fuit mais moi je restais là. J'étais jeune et peureuse mais pas lache. Je savais que risquais ma vie aujoud'hui. L'ennemie repris ses ronds et me sauta dessus. Je réussi à rouler hors du nuage de sable et réussi. Je santais les muscles de Nuage de lune se tendrent, épuisés. La chatte, malgrès sa fatigue luttait pour me battre. Elle ne savait pas que j'étais plus maligne qu'elle. Finalement, nous nous séparâmes en prenant appuis sur un rocher m’éloignant en quelques bonds je tentais de reprendre mon souffle et de lécher mes plaies. L'autre apprentie fit de même. Une pointe de compréhension monta dans le regard de son adversaire. Elle savais que je n'avais que six lunes... Elle semblait plutôt bientôt passer guerrière. C'étais mon premier vrai combat et il était inégal...

La novice devant moi fut soudain aveuglée par le même nuage de poussière que moi. Elle ferma les yeux et j'en profita, car j'étais dos au vent, pour la mordre au flanc guauche ainsi qu'à la bout de la queue. L'autre apprentie sembla dérouté car elle donna des coups de pattes dans le vide. Je la griffa vivement tel un serpent et tacha sa belle fourrure neige. Elle se releva et me griffa sur le nez. Dans son élan, elle me bouscula et je tomba dans la rivière.

Au contacte de l'eau glacée, mes muscles se raidirent. Le remous tumultueux de la rivière m'emporta. Je réussi à maintenir ma tête quelque instants mais pendant que je regardais désespérement la rive, je heurtais de plein fouet un pierre. Du sang coula de ma gorge, mes pattes n'arrivaient plus à battre. Je perdis consience et sombra dans les eaux profondes et froides. Je pensais une dernière fois à mes parents, à ma famille, à mes amis, à mon Clan adoptif... Un cailloux vint entailler ma patte et me fit reprendre connaissance. La rivière commança à prendre une teinte rouge. Je me remis à battre frénétiquemnt des pattes et sentis bientôt les petits graviers qui parsemaient la rive. Je tituba et m'écroula dans les roseaux. Nuage de Lune courrut vers moi, inquiète. Elle me souffla:

-Nuage Boréal?

Mais seul ma respiration rauque lui répondit, je souffrais énormément. Je voulais lui répondre mais ma gorge était nouée. Je lui dit d'une petite voix faible et essoufflé

-Au revoir...

Je crue voire une larme rouler le long de ses moustaches. Je fermait mes yeux et poussa mon dernier soupir...