Lorsque le temps semble s'arrêter.... [PV: Framby (:]

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Midi

Midi pile. Le clan semble endormi. Pendant un instant, assez bref, rien ne bouge. On n'apperçoit que le bruissement des cimes bercées par la bise. Un instant de plénitude, ou tout le monde respecte la paisibilité de l'autre.

Seule, au milieu du camp endormi, perdu dans des pensées qui n'étaient pas les siennes, Petite Brume scrutait les chats pratiquement endormis qui peuplaient le camp engourdi. Les seuls chats qui avaient la capacité de bouger après avoir englouti une proie étaient déjà parti chasser, entraîner leurs apprentis, ou s'entrainer a se battre avec leurs amis. Quand a ceux qui restaient au camp, ils étaient parfaitement immobile et la chatonne famélique avait peine a croire que leur flanc se levait et se rabaissait encore. Même les chatons les plus vigoureux étaient plongés dans une profonde torpeur. Brumy elle même avait du mal a avancer, et il lui fallut déployer toutes les forces de son corps chêtif pour accéder aux précieuses réserves de nourriture, où elle saisit une souris entre ses crocs. Elle préférait se délecter calmement lors de la torpeur que manger brusquement au milieu de l'agitation, près de tous ces félins qui se précipitaient pour une misérable carcasse putride de moineau. Brumy tendit légérement la patte, balaya un endroit qui lui sembla convenable, déposa la rongeuse a terre et commença a la manger, sans hâte ni précipitation, juste doucement, prenant le temps de savourer chaque bouchée de cette viande qui se ferait rare quand les neiges embelliront les arbres nus. Elle suça chaque os, lécha chaque cartillage, mâcha chaque muscle, savoura chaque membre, si bien qu'il ne resta bientôt qu'un paquet d'os blancs immaculés, qu'elle enterra proprement devant elle. Puis, elle se mit au centre d'un rayon de soleil, laissant la douce chaleur céleste carresser son poil devenu ambré par l'age qui murissait.

Cinq lunes. Cela faisait cinq lunes qu'elle vivait sur cette planète. Cinq lunes que tous les matins elle se levait exactement au même moment, qu'elle prenait le même type de proie sur le tas de gibier, avant tout le monde, cinq lunes qu'elle maniait ses jours avec méticulosité et soin, réglée comme une horloge. Jamais elle ne s'ennuyait, son esprit était toujours occupé par la philosophie et l'étude de son entourage, ses pattes engourdies ne bougeaient pas, sagement repliées sous elle. Mais alors, pourquoi une telle tristesse envahissait son âme en ce jour maudis qui la voyait vivre? Pourquoi elle souhaitait tant que chaque jour sur Terre soit le dernier? Tout simplement a cause de la solitude, qui lui pesait chaque jour un peu plus. Depuis que sa mère était morte, elle n'avait personne a part Patte Claire, et Petit Reflet qu'elle connaissait a peine. Patet Claire, elle lui confiait ses secrets les plus profonds, plus qu'une best, c'était une confidente, une gardienne. Grâce a elle elle avait le sommeil tranquille. Mais il lui manquait une amie avec qui rigoler, partir en quête d'objets introuvables, se marrer comme tous les chatons qui se doivent.... Bref, une amie de rire, de moments forts. Or, elle était adorable, facile a aimer.... Alors pourquoi donc elle avait si peu d'amis? Tout simplement car elle était un poil trop exigente, et surtout du fait qu' elle était d'une timidité maladive. Sitôt la conversation lancée, elle était capable d'aller au contact d'autrui, mais il fallait que ce soient les autres qui viennent la voir.... Bref, c'était l'enfer.

Alors qu'elle réfléchissait à tout cela, elle vit une ombre, petite et svelte, se tailler dans la lumière. Un autre chat qui vivait a l'heure de la sieste.... C'était.... inhabituel.... Brumy regarda le félin se rapprocher et put mieux l'observer. C'était une femelle calico, sans doute pas plus vieille que la petite ténébreuse. Sur son pelage blanc se mélaient le noir, le roux & le brun. Ses yeux verts balayaient le camp et semblaient a la recherche de quelque chose. Petite Brume décida de faire face a sa timidité et alla voir l'autre femelle insomniaque:

"-Hey, salut! Toi non plus tu ne dors pas a l'heure de la sieste?"

Elle baissa ausitot les yeux, regrettant soudainement son acte. Qu'elle était maladroite....

Petite Framboise :

Toute cette tranquillité...c'est si... reposant, si agréable.

L'heure la plus chaude de la journée. Midi. Ce moment de la journée ou l'astre lumineux et au somment de sa course, rechaufant la terre, la forêt et ses habitant. Petite Framboise aimait se moment de la journée, celui ou tout les chats, trop parreusseux pour bouger sous cette chaleur d'automne snomolent ou dorment. Les plus tenaces vont en compagnie de leur apprentis, s'entrainer, ou bien se battre. La petite chatonne au pelage calico smnolait elle aussi, etendu sur un tapis de feuilles mortes à l'ombre d'un chêne centenaire. Le vent faisait bouger les dernières feuilles encore accrochées aux branche. Ce doux bercement créait un jeu de lumière avec le soleil, passant de l'ombre à la lumière, du chaud au froid. Certains rayons reussisaient à atteindrent la fourure de la chatte, provoquant une caresse, douce et chaude. La petite chatte entrouvrient les yeux et les posa sur l'horizon. Des pensées diverses et sans aucune logique s'approprièrent l'esprit de la chatte, faisant bourdonné ses oreilles. Framby agitat la tête agacé, mais rien n'y fut. Les bourdonnements ne firent que redoublé. Ces pensées étaient tellement flou et rapide que même la petite chatte ne pouvait les comprendrent. Enervé, elle se leva, dégourdit une à une ses pattes alourdies par ce petit break et d'un pas vigoureux elle se dirigea vers le tas de gibier. A la vue de ces proies l'estomac de la chattonne gronda. Elle pressa le pas. Petit à petit les bourdonnements céssèrent et la chatte se détendit. Elle parcouru la distance qui la séparait du tas en bondissant de joie. Heureuse que ces fichus bruits eurent enfin céssés. Elle s'assit un maigre pisson entre ses dents et se détourna. Elle fis quelques pas en direction de son petit coin et s'arretta : Quelqu'un approchait. Elle se tourna lentement et une petite voie l'interpella :

"-Hey, salut! Toi non plus tu ne dors pas a l'heure de la sieste?"

Framby observa un instant la petite chattonne. Elle ne lui était pas inconnue, mais elle n'arrivait pas à savoir où elle l'avait vue, à part dans la pouponnière bien sur. La maigre chattonne avait baissé la tête comme confuse et regardait maintenant le sol de terre battue par toutes les pattes qui étaient passées dessus. Elle sourit et posa l'oiseau sur le tas de gibier afin de lui répondre :

-" Non, je ne dors pas ! Les siestes je n'en fais plus beaucoup, et puis à cette heure, tout est si paisible, si calme que c'est très agréable d'être la seule reveillé, mais aujourd'hui je ne suis pas seule, et c'est sympa aussi !"

Elle lui adressa un sourir, plus timide qu'elle ne l'aurait voulu, et attendit la réponse de la petite chatte.

Invité

Friends
<<Les amis. Que sont les amis? Ce sont des gens, qui te complimentent sur ton physique, t'apprécient, te disent qu'ils t'adorent, te font des cadeaux qui seront cassés au bout de deux jours, et, finalement, t'oublient.>>

-" Non, je ne dors pas ! Les siestes je n'en fais plus beaucoup, et puis à cette heure, tout est si paisible, si calme que c'est très agréable d'être la seule reveillée. Mais aujourd'hui, je ne suis pas seule et c'est sympa aussi !"

Petite Brume releva la tête, ses oreilles pointant légérement en avant, ses moustaches s'agitaient car elle souriait. Elle s'assit en face de l'autre chatonne, qui était plus haute qu'elle. Elle avait également un corps plus souple, plus élancé, qu'elle tenait surement de ses héritages de la rivière, contrairement a Brumy qui était râblée et costaude comme un de ces chats du tonnerre, habitués aux terrains capricieux & aux plaines accrocheuses.

{EN COURS POSTE APS STP]