(* Like the Wind [PV ma Dowii d'amur]

[u]Electricité Sauvage.

Ecoute le vent
Il est notre force, notre arme.
Vit en lui.

Elle est folle, elle est vieille, elle est belle, ellle est dangereuse, elle est connue, elle est triste. Mais surtout, elle est libre.

Je me rappelle, cela remonte à environ une dizaine de jours, peut-être plus, peut-être moins. A vrai dire, j’ai perdu toute la notion du temps. Les clans venaient d’arriver. Nous venions de délimiter notre territoire, avec bien sur nos clans rivaux. Notre territoire était assez vaste, sans être pour autant gigantesque, bien plus grand qu’avant il n’y a aucun doute. Nous installions tout autour du clan, la pouponnière, les tanières, les antres et tout ce le bordel qui va avec. Franchement je ne sais pas pourquoi je suis restée aussi longtemps. Surement pour aider mon ami, qui deviendra bientôt chef, j’en suis heureuse pour lui. Une petite vague d’amertume comme même. Enfin bref, les chatons étaient avec les mères, les mères avec les chatons, les guerriers en train de chasser, la cheffe euh, je ne sais pas pour avouer. Le lieutenant diriger parfaitement tout. Enfin bref, ce clan n’avait plus besoin de moi. Je m’approchais de ma petite protégée Lueur Brune. Je lui souris, la serra délicatement flanc contre flanc, je pense qu’elle à compris.
Je devais dire un mot à mon futur ancien ami. Je trouvais mon ami rouquin en plein milieu du clan. Je m’assise en face de lui. Inspirant profondément.
« -Plume de Feu. Tu es mon ami, et j’espère que tu comprendras, que ma soif de liberté est beaucoup plus grande que mon envie d’aider ce clan.
Je t’adore de mon être Plume de Feu. Adieu, ou au revoir seul le destin nous le dira. »
Je laissai le doute planer sur mon départ. Personne ne pourra jamais comprendre. Enfin si une. Je passai dans le tunnel qui menait vers le clan, ou vers la liberté, pour la dernière fois de ma vie.

C’était il y a longtemps j’ai l’impression. Beaucoup plus d’une dizaine de jours en faite. Peut-être deux mois maintenant. Surement même. Je rejoignais tout ce que j’avais rêvé. De l’espace Du vide. Un paysage aux bordures sans fin. De la Lumière. Beaucoup de Lumière. Je regardai autour de moi, le soleil venait de se lever. J’étais dans cette petite ferme pas très loin des clans, enfin suffisamment pour que personnes ne s’approche, enfin à ce que je croyais. J’ai vus beaucoup de choses effrayantes, mais maintenant ils ne me font plus peur. Des grands animaux hauts sur quatre pattes qui poussent des hurlements étranges. Des chiens bien sur. Et puis ces affreuses bestioles, très bonne à manger je dirais même, qui gloussent toutes la journée. Pouah, je les hais autant que je hais les bipèdes. Heureusement eux on peut les tuer facilement.
Enfin bref, je dormais dans la paille d’un endroit clos. Il y avait un des grands animaux sur pattes qui logeait ici aussi. Il, ou elle, essayait de me parler mais malheureusement je ne le comprenais pas. Il avait l’air pourtant gentil hein.

Comme à mon habitude, je me réveillais en compagnie de mon colocataire. Rah purée il fait beaucoup trop de bruits la nuit. Je n’en dors presque pas. Mais bon je ne me plains pas, je suis au chaud et bien au sec. Je me levai, je m’échappai par le petit trou qu’il y avait entre la ‘’porte’’ et le ‘’couloir ‘’. Je passais devant tout les autres animaux qui ressemblaient à mon ‘’ami’’. Il y en avait des noirs, des marrons, des deux couleurs, enfin de toutes les couleurs. Enfin non, pas bleu ah ah. Je repassais par un trou, un peu plus grand que le précédent. La Lumière du soleil vint m’éblouir. Je clignai des paupières pour m’habituer à cette densité de lumière aveuglante. Le lever du soleil venait à peine de commencer. Un magnifique ciel rose envahissait le monde, mettant tout le paysage à sa couleur féerique. Je fis un petit sourire, c’était vraiment jolie, on ne voyait pas ça dans les clans. Je m’étirais. Une belle journée s’annonçait.

# Patte Dorée.

Patte Dorée se réveilla, doucement, avec les premiers rayons de soleil. Elle se leva, s'étira, et regarda un le bout de ciel, encore teinté de bleu nuit, qu'on pouvait apercevoir par une petite faille dans le plafond de son gîte. Il était encore tôt, mais elle savait qu'il fallait qu'elle sorte. La veille, elle avait rencontré un mystérieux chat, et en était tombée amoureuse, sans vraiment savoir comment.

Elle avait besoin de s'éclaircir les idées, et décida donc d'aller chasser et, en même temps, se promener. Elle ne prit pas de proie dans la reserve, elle n'avait pas faim. Dow sortit du tunnel de fougères et sortit du camp.
Mais, elle n'avait pas la tête a chasser et laissa plutot son esprit vagabonder tandis que ses pas la menait, petit a petit, vers la ferme des bipèdes.

Elle repensa à tout ces évenements qui s'étaient enchaînés simultanément : la disparition de ses petits pendant la Grande Bataille, le début du voyage, le voyage, la fin de celui-ci et leur arrivée sur les nouvelles terres. Consciente qu'elle avait de la chance d'être encore en vie après ce périple dangereux, elle savait qu'elle aurait pu mourrir dix fois : De faim, de froid, un accident... D'autant plus qu'elle n'était plus très jeune...

Pourtant, elle savait qu'ils étaient fait l'un pour l'autre et c'est avec cette certitude qu'elle se dirigea vers la ferme. Lorsqu'elle arriva devant la bâtisse, elle fut étonnée de sa grandeur. La ferme était encore plus grande que celle de Gerboise. Bien que la peinture rouge s'effritait, elle n'en était pas moins impressionante. Les volets, autrefois bleus clair, étaient devenus gris avec l'usure. Dow trouvait que le rouge et le gris allaient très bien ensemble, une harmonie parfaite.
Harmonie.
Un mot qu'elle appréciait, tout comme Équilibre et Vivacité. Des mots sacrés pour la chatte des sables...
C'est alors qu'elle l'apercut. Brisant toutes ses pensées.
Son pelage gris brillait a la lueur du soleil et un éclair blanc barrait son front a la verticale. Patte Dorée connaissait ce chat. Ou plutôt, Cette chatte. Il s'agissait d'Électricité Sauvage, autrefois lieutenante du Clan de la Rivière qui avait décidé de tout quitter, son Clan, sa famille, ses amis... Tout ça pour trouver la Liberté.
Liberté.
Encore un mot sacré pour la chatte. C'était pour cette raison qu'elle admirait et respectait Électricité Sauvage. Pour cette raison qu'elle se dirigea vers elle.

Au plus profond de son âme, une certitude était ancrée : elles se ressemblaient. Non pas par leur pelage, complètement différent, ou encore leurs yeux... Ni même leur caractère. En surface, Patte Dorée et Électricité Sauvage étaient sensiblements différentes. Mais Dow ne pensait pas a la surface. Cette certitude, cette chose dont jamais elle n'avait douté, c'était que, même si elle, Patte Dorée, avait été trop lâche pour abandonner son Clan et rejoindre cette vie dont, secrètement, elle avait rêvé, les deux chattes que tout opposaient avaient le même désir de Liberté.

Leur chemins avaient divergé dès le moment où l'ancienne lieutenante avait rejoins elle-même les étendues desertiques, Patte Dorée n'en avait pas eu le courage. Aveuglée par son bonheur factice auprès des chats de son Clan, elle n'avait pas rejoins la Lumière a temps.
La Lumière.
Cette pensée fit sourire Dow : cette métaphore n'en étais pas vraiment une. En vivant a l'Exterieur, chaque chat pouvait apercevoir une Lumière que les autres chats, cantonnés a leur territoire, étaient incapables de voir. C'était du moins ce qu'elle pensait.

C'est donc avec cette certitude ancrée en elle et le sentiment qu'elles s'entendraient bien qu'elle partit d'un pas décidé vers la chatte.
Elle la salua d'un hochement de tête a la fois empreint de respect et de symapthie. Elle n'avait pas peur d'elle, aussi impressionante qu'elle fut avec ses yeux couleur de crépuscule. Ses propres yeux se voulaient amènes, encourageants ala discussion. Cependant, elle savait que si la chatte grise refusait de répoondre et de discuter, il en serait ainsi et il serait inutile d'insister.

Soudain, Patte Dorée se demandait comment elle en savait tant sur une chatte qu'elle n'avait vu presque qu'aux Assemblées. Une idée, aussi logique que surréaliste surgit dans son esprit : peut-être que si les deux chattes se ressemblaient et qu'elle savait tant de chose sur Electricité Sauvage, c'était peut-être, surement, qu'un lien étrange et insoupconné était né entre elles. Sans vraiment savoir comment, Dow se rendit compte qu'elle croyait en cette théorie. Alors qu'elle ouvrait la bouche pour lui en faire part, Elec la distanca et se mit à parler.