Son unique enfant...

Étoile du Sud devenait de plus-en-plus fragile, ses os la torturaient & son ventre avait gonflé plus encore. Le jour de l'accouchement allait approcher à grand pas. Mais, Étoile du Sud n'était pas prête intérieurement. Elle avait besoins de soutient, le plus possible. Depuis plusieurs jours, plus aucuns chats ne lui adressais la parole. Elle se sentait plus seule au monde, qu'une souris perdus dans le désert... Étoile du Sud ne tenais plus debout, elle s'assit sur sa litière de mousse, fraichement apportée par Nuage Gris... Le jour éclatais dans la prairie. Les chats s'amusaient et parlaient. Le camp était finis maintenant. Mélopée Funèbre secondait Étoile du Sud aussi bien qu'elle l'avait prévus. C'est une bonne chose de l'avoir choisit comme lieutenant.... Étoile du Sud sentit soudain la fatigue l'emporter. Elle vit sa tanière voler autour d'elle, puis, le néant à perte de vue... Elle se réveilla dans un champ de Coquelicots, un chat miaula plus loin, un nouveau-née plutôt. Étoile du Sud avançait prudemment, les cris devenaient plus assourdissant. Un bébé, seul, au-milieu de se champ. Sa fourrure était de flammes, et ses yeux étaient d'un vert pur, Étoile du Sud n'avait jamais vus ça. Soudain, elle eut l'étrange impression de se voir. Le bébé lui ressemblait étrangement. Cela l'intriguait, mais la jeune chatte ne sut voir plus, car une douleur atroce l'emporta dans les ténèbres. Elle se réveilla dans sa tanière, dans une mare de sang. Elle allait mettre-bas.

Des chats allaient et venaient dans sa tanière. Lumière Opaline n'était pas encore arrivée, mais son apprentis, Nuage Gris, restait près d'elle, et la soutenait. La douleur augmentait, devenant insupportable. Étoile du Sud repensait à son rêve, et si le chaton était son enfant ? Et si, quand elle sentira quelle n'a plus mal, quelle verrait cet ange tombé du ciel devant elle ? Elle était stressée, mais avait des convulsions de douleurs. Elle souffla quand elle vit sa guérisseuse entrer dans la tanière. Elle s'agenouilla devant elle, et dit quelque-chose ....

Invité

Le chat blanc majestueux avait enfin trouvé le lieu où se situait le nouveau camp. Ile Flottante s’était retrouvé seul, dans la brume, pendant le voyage, seul. Il avait du retrouver la piste grâce à son flair, de ses camarades. Il arriva en trombe dans le camp, tout mal en point et entendit des miaulements comme de douleurs vers la tanière de la chef, sa compagne. Ile Flottante ouvrit grand les yeux et prit son élan et bondit vers le lieu où souffrait sa belle. Il entra, essoufflé et la vit, allongée sur sa litière, sanglante et soufflante, elle allait accoucher ! Elle était enceinte ! Paniqué, le chat revivait la sensation de terreur quand elle avait accouchée la première fois. Mais elle avait besoin de lui, il prit son courage à deux mains et s’assit à côté d’elle et lui lécha sur le dessus de sa tête tricolore et lui donnait des morts encourageants.

Il lui chuchota à l’oreille :

- « Courage.. Je t’aime. «

Et leva les yeux vers la guérisseuse et demanda :

- « Je peux t’aider ? J’aimerais beaucoup… «

Il retourna son regard vers sa compagne qui avait poussé un cri strident, la guérisseuse lui tint une poignée d’herbes pour calmer la douleur et lui dit de les lui faire mâcher lentement. Ile Flottante les prit rapidement, et les glissa dans la mâchoire d’Etoile du Sud, qui n’avait pas l’air d’apprécier leur goût amer…

(je peux répondre ?)

Une matinée. Comme les autres. Avec l'agitation habituelle, les gestes habituels. Les piaillements des chatons. Les cris rauques des guerriers contre leurs apprentis, les balbutiements de ces derniers. Au milieu de cette cacophonie, j'essayais sans grand succès de faire régner l'ordre. Jouer au gendarme ne me plaisait pas davantage que ça, mais j'étais forcée de revêtir ce manteau crasseux jusqu'à ce que parvienne à mes fins. Comme le dit le proverbe : « bon gré, mal gré ». Un coup sur l'épaule me tira de mes pensées ; un jeune chaton venait de me heurter. Je me hérissai, furieuse, et crachai avec fureur. Le petit recula précipitamment, murmurant des excuses à toute vitesse. Ses yeux pleins de larmes me fixait d'un air effarouché. Je me retins à grand peine de le frapper, me remémorant sans cesse mon plan. Il continuait de s'excuser sans interruption, comme un prêtre psalmodiant une prière. Durant un court instant, je continuai de jouir de son désarroi, avant que les regards étonnés des chats présents ne me ramènent à la réalité. Je m'efforçai de sourire, un sourire qui devait paraître quelque peu forcé, sans doute, mais un sourire tout de même. La mère du chaton s'approcha, et ramena la petite boule de poil contre elle en chuchotant des réprimandes étouffées ; avec étonnement, je compris que toute la défiance que le Clan éprouvait pour moi ne s'était pas encore dissipée. Légèrement douchée par cette constatation, je me hâtai d'intervenir, mon faux sourire toujours plaqué au visage.

« Ce n'est rien, assurai-je d'un ton bienveillant. Il ne l'a pas fait exprès. Je sais ce que c'est d'être jeune. »

La mère – mais comment s'appelait-elle, diable ?- me fixait d'un air étonné. Voyant que je la dévisageai, elle marmonna de plates excuses, en caressant du bout de la queue la tête ébouriffée de son fils. Ils s'éloignèrent avec précipitation, tout en continuant de me jeter des oeillades étonnées. Je fis mine de les ignorer, et me détournai avec indifférence. À défaut d'une quelconque tâche, je m'approchai de la pouponnière. Être désoeuvrée ne faisait pas franchement partie de mes priorités, mais j'avais fait tout ce que j'avais à faire. C'était donc sans but que je m'asseyais prêt de l'espace des reines, la queue enroulée autour de mes pattes, le dos raidit. C'est alors que je percevais un cri. Un cri crispé et douloureux. Intriguée, je me faufilai dans le tunnel étroit menant à la pouponnière, et remarquai avec surprise l'odeur d'Étoile du Sud. Que diable ma chef faisait-elle là ? D'autant que la senteur métallique du sang flottant dans l'air me faisait fortement penser à un accouchement...
L'intérieur ne put que me donner raison. La meneuse du Clan de l'Ombre était allongée sur le flanc, haletante, Lumière Opaline, la guérisseuse, à ses côtés, et rôdant autour d'elles, un mâle. Je notai la quantité impressionnante d'hémoglobine maculant le sol et s'écoulant du ventre d'Étoile du Sud. Un folle espoir s'empara de moi. Et si elle mourrait ? J'hériterais du poste de chef ! Je me dépêchai de venir à son chevet, mon sourire sadique dissimulé sous un masque d'inquiétude. Le mâle ne cessait de murmurer des paroles rassurantes à sa bien-aimée, ce que je trouvai singulièrement stupide. Je m'éclaircissais la gorge, attirant ainsi l'attention des trois félins présents.

« Étoile du Sud, souhaites-tu que cela reste secret, demandai-je d'une voix mielleuse. Faut-il en prévenir le Clan, ou préfères-tu rester tranquille pour l'instant ? »

Lumière Opaline me jeta un regard furieux, me faisant comprendre que ce n'était pas le moment. En affichant un air embarrassé, je m'éclipsais un court instant, le temps de regarder si personne n'avait remarqué l'absence des trois hauts postes du Clan. Mais le camp restait pratiquement désert. Rassurée, je revins sur mes pas, et m'assis telle une farouche sentinelle devant l'entrée de la pouponnière. Derrière mon attitude protectrice, je jubilai ; qu'elle meurt ! Mes yeux suivaient avidement la rivière rouge s'étendant de plus en plus loin sur le sol. Et j'implorais ainsi les cieux que la mort l'emporte, le plus difficilement et le plus douloureusement possible.
Un silence gêné régnait dans l'espace. La pénombre dissimulait plus ou moins les yeux voilés de douleur de la meneuse, juste à côté de ceux, brillant, de Lumière Opaline. J'entendais de plus en plus de bruit derrière moi.

« Étoile du Sud... »

[Et :D Je veux pas crever xP Donc, oui tu peux répondre Cœur d'Orange =)]

[Meuh je sais :D
Je fais ça à cause de Threnody, faut bien qu'elle espère, la pauvre xD]

[XD, je réponds quand Lumière Opaline aura répondu, si elle vient pas, je la joue x)]

Et La Porte Claqua ...

Etoile du Sud n'ouvrait plus les yeux, la douleur la tordait en deux, espérant que cela s'arrête. Cette douleur la forçait à se cabrer, et attendre... Un souffle chaud et familier émergeait du coin droit près d'elle. Îles Flottantes ! Était-elle morte ? Non, c'était bien lui, la douleur ne vient pas au clan des Étoiles. Il l'apaisait, lui disait des mots doux, tout en regardant Lumière Opaline lui donner des calmants. Son lieutenant, Mélopée Funèbre, rentrait, et regardait la patiente sur son lit de mousse, souffrant le martyre. Étoile du Sud perçus un timide sourire satanique, et elle posa une question à Lumière Opaline

« Étoile du Sud, souhaites-tu que cela reste secret, demanda-t-elle d'une voix mielleuse. Faut-il en prévenir le Clan, ou préfères-tu rester tranquille pour l'instant ? »

Lumière Opaline se retourna, lançant un regard furieux à Mélopée Funèbre pour quelle sorte et les laissent tranquilles. Îles Flottantes restait toujours à son chevet pour la réconforter, tandis que Lumière Opaline lui disait doucement de se calmer. Étoile du Sud Sentit soudain une douleur atroce traverser son corps, Lumière Opaline lui dit qu'il était temps, mais elle s'évanouit, ne savant plus se réveiller.

« Étoile du Sud ! Réveille toi ! Étoile du Sud ...»

Plus rien, le néant, la jeune femelle se réveilla, elle se trouvait dans une tanière. Une rivière lointaine coulait. Des chats parlaient joyeusement près d'elle. Quand elle se levait, un chat vint l'accueillir, c'était Plume de Feu, qui lui demande d'aller chasser. Mais qui était-elle ? Étoile du Sud ne le savait pas.... Ses pas allait et venaient dans la clairière. Un chat blanc la surplombait de son promontoire. Étoile du Sud la reconnut, c'était Étoile de Neige, la chef du clan de la rivière ! Elle regarda ses pattes, elle étaient brunes, et devenaient plus claires à en devenir blanches. Ce pelage, on ne le voyait pas tous les jours, surtout avec un corps aussi musclé et vif. Elle était dans la peau de Lueur Brune ! Elle percevait c'est pensées ! Lueur Brune ronchonnait de devoir aller chasser, tous les matins la même chose. Plume de Feu l'empêchait de se reposer... Lueur Brune pensait quelque-chose de Grave, quelque-chose qu'elle allait regretter, elle allait se tuer !

Cette lumière aveuglante éclata dans la tanière, le soleil brillait plus que tout. Îles Flottantes criait toujours son nom, Lumière Opaline semblait tendue, mais elle essayait de me lever, en-vain, Îles Flottantes m'en empêchait. Je sentit que je n'avait plus mal, une petite boule de poils gisait sur le sol, près de moi. Mon enfant !

Fatigue, faim, soif...trois mots qui avaient leurs sens pour la jeune et belle Coeur d'Orange. Elle avait chasser pendant la journée. La chatte orange avait l'impression d'aimer cette forêt encore plus qu'avant. Quelque fois, elle s'imaginait ses journée en avance. Demain elle rejoindrait une patrouille, après demain elle irait se balader pour aller regarder les frontière du camp...Mais on aurait dit que c'était un jeu dont elle ne pouvait plus s'amuser comme quand elle était une chatonne inscouciente. Maintenant, elle était plus sûre d'elle, plus courageuse, plus déterminée...plus rêveuse aussi ! Mais bon, sa, c'était la vie à la guerrière rousse qui aimait faire briller ses yeux noisettes aux soleil. Pour le moment, sa vie était presque parfaite. Elle était parfaite, mais comme personne n'était absolument parfait... Elle avait encore du long chemin à faire. Pour l'instant, ce n'était qu'une guerrière récemment baptiser qui menait sa vie dignement comme il se le devait.

En ce moment même, la chatte dont il était question était allonger sur de l'herbe moelleuse et regardait les nuages dans le ciel en essayant de deviner les formes qu'ils avaient. Elle alla à la rivière et se désaltéra. Elle resplendissait de bonheur en se voyant réhydrater comme jamais. Même si les anciennes terres lui manquait, elle aimait bien les nouveaux territoires et elle se disait qu'elle serait obliger de s'habituer à celles de maintenant. Elle alla déterra ses proies fraîchement attraper et retourna au camp pour aller les ramener. Elle passa par l'entrée et se dirigea vers le tas de gibier qui se rempliçait à une vitesse considérable. Depuis qu'elle était sur les nouvelles terres, on aurait dit que ce n'était pas tous les jours qu'il y avait des journées ensoleillées comme celle d'aujourd'hui.

Mais soudain, un cri vint de la pouponnière. Coeur d'Orange se demandait qui pouvait bien accoucher avant de se frotter le visage avec ses coussinets de sa patte. Elle venait de se souvenir que son chef était enceinte qu'elle devait bientôt mettre bas. Elle alla voir si tout allait bien et entra dans la pouponnière. Elle vu Etoile du Sud, coucher dans une litière de mousse, Lumière Opaline en train d'aider la reine, Île Flottante, le futur père, et le lieutenant du Clan, Mélopée Funèbre. Etoile du Sud ouvrit les yeux et regarda la boule de poils qu'elle venait de mettre au monde.Une petite femelle qui essaya d'ouvrir les yeux et qui faisait attendrir les gens qui la regardait. La nouvelle-née se dirigeait déjà vers les mamelles de sa mère et téta avidemment. La guerrière rousse qui venait d'arriver regarda le spectacle avec un sourire pleins de tendresse. Puis elle posa délicatement sa patte sur son ventre et se dit que elle aussi, elle mettrait au monde des chatons qui serait à peu près de même taille que la fille de Etoile du Sud mais qui ressemblerait soit à Coeur d'Orange, soit à leur père.

Félicitation Etoile du Sud, elle est très mignonne...

Dit la rouquine à la mère qui avait l'air soulager que tout ce soit bien passer.

[Elle est pas dans la pouponnière ><" Elle est dans sa tanière, vous savez lire ? =)]

[Oups ! Vraiment désolé]